Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Peter Szijjarto, a déclaré que Budapest n'est pas la seule à hésiter à imposer des sanctions aux exportateurs russes d'énergie, mais que d'autres pays, qui sont sous l'influence du « courant dominant libéral », n'osent pas poursuivre politiques fondées sur leurs propres intérêts.
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Les Infos du 28 aout 2022
Tensions en Asie: Deux navires américains traversent le détroit de Taïwan, la Chine maintient sa "préparation au combat élevée"
Deux navires de la marine américaine ont traversé le détroit de Taïwan ce dimanche matin, ont déclaré à Reuters trois responsables américains, dans un contexte de tensions militaires persistantes entre l'île et la Chine, après la visite plus tôt ce mois-ci de Nancy Pelosi.
Les responsables américains, qui préfèrent conserver l'anonymat, ont indiqué que les croiseurs Chancellorsville et Antietam menaient des opérations dans le détroit.
Ces manœuvres sont les premières menées par Washington depuis la visite de la présidente de la Chambre américaine des représentants.
Les forces armées chinoises ont indiqué, pour leur part, rester en état d'alerte après cette entrée des destroyers américains dans le détroit de Taiwan.
"Les troupes de la zone de commandement de combat maintiennent une préparation au combat élevée et sont prêtes à contrecarrer toute provocation à tout moment", a déclaré le porte-parole du commandement chinois sur le réseau social WeChat. Il a souligné que l'armée chinoise surveillait de près tous les mouvements des destroyers Antietam et Chancellorsville dans la région.
Pékin, qui considère Taiwan comme une province renégate et n'exclut pas de recourir à la force pour la ramener dans son giron, avait lancé des exercices militaires autour de l'île pour exprimer sa colère à la suite de la visite de Nancy Pelosi.
Des navires de la marine américaine ont traversé le détroit à plusieurs reprises ces dernières années, à la grande colère de Pékin.
Note : ici c'est encore les américains qui foutent la merde. Parce que Taïwan a reçue la visite d'une politicienne américaine (cette fois une républicaine) et c’est la quatrième visite d'une diplomate depuis celle de Nancy Pelosi
LIRE AUSSI: Tensions à Taïwan : Une républicaine en visite à Taipei et des pomelos interdits d’être exportés
Guerre en Ukraine EN DIRECT : 50.000 réfugiés ukrainiens au Royaume-Uni pourrait se retrouver sans-abri…
L’ESSENTIEL
- L’opérateur des centrales nucléaires ukrainiennes Energoatom a averti samedi que la centrale de Zaporojie fonctionnait désormais avec des risques de fuites radioactives et d’incendie, à la suite de bombardements dont Ukrainiens et Russes s’accusent mutuellement depuis plusieurs semaines.
- Des experts de l’AIEA sont attendus à Zaporojie « la semaine prochaine », selon la conseillère du ministre ukrainien de l’Énergie Lana Zerkal, qui a reproché aux Russes d'« artificiellement créer des obstacles » à cette mission. Moscou s’en défend, reportant la responsabilité de la situation sur Kiev.
- Le mégawattheure d’électricité coûtera 1.000 euros en France en 2023, soit 12 fois plus cher que l’été dernier. Un bond qui s’explique par la consommation importante de gaz des centrales thermiques, alors que des craintes persistent sur l’approvisionnement.
Guerre en Ukraine: Anti-drone, offensif, mobile, installé en 2 heures... Qu'est-ce que le VAMPIRE™, cette nouvelle arme livrée par les Etats-Unis à l'Ukraine?
Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle livraison d'armes offensives et de défense pour soutenir l'armée ukrainienne face à la Russie.
Le Pentagone a annoncé, ce mercredi 24 août, une nouvelle livraison d'assistance militaire à l'armée ukrainienne pour un total de 3 milliards de dollars.
Parmi les armes qui seront prochainement livrées, les Etats-Unis vont fournir à l'Ukraine le "VAMPIRE™ Counter-Unmanned Aeriel System". Un système dernier cri qui n'avait pas été utilisé jusqu'ici dans la guerre à laquelle se livrent la Russie et l'Ukraine.
Présenté comme un système anti-drone, le VAMPIRE™ peut aussi assurer une action offensive en lançant des roquettes sur les forces ennemies au sol.
Selon le site spécialisé War-Zone, le VAMPIRE™ est "conçu pour frapper des cibles au sol et pour éliminer les avions volant à basse altitude, en particulier les drones." Le VAMPIRE™ "utilise essentiellement de petits missiles pour tirer sur des véhicules aériens sans pilote".
Installé sur un pick-up en moins de 2 heures
Le VAMPIRE™ est mobile puisqu'il est conçu comme "un kit portable qui peut être installé sur la plupart des véhicules avec une plate-forme de chargement pour le lancement de roquettes guidées ou d'autres munitions à guidage laser". L'arme peut ainsi s'installer à l'arrière d'un pick-up en à peine deux heures. Il est aussi commandé par une simple tablette installée sur le tableau de bord du véhicule.
Selon les versions, le VAMPIRE™ peut s'avérer redoutable contre les attaques de drones puisque "le suivi vidéo avancé peut se verrouiller sur des cibles mobiles".
Si la portée du VAMPIRE™ reste limitée (5 kilomètres), son arrivée est vue d'un bon œil en Ukraine pour sa facilité d'adaptation à différentes plateformes, sa simplicité d'utilisation et son approvisionnement potentiel important en munitions ainsi que par ses capacités de précision assez avancées.
La Hongrie dit qu'il y a des pays de l'UE qui s'opposent silencieusement aux sanctions anti-russes
Les États-Unis et leurs alliés ont imposé des sanctions sévères contre la Russie peu de temps après que Moscou a lancé son opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février. Les sanctions, cependant, ont également eu un impact sur les économies occidentales, déclenchant une inflation record et une flambée des prix de l'essence.
S'exprimant samedi lors du forum public TRANZIT à Tihany, en Hongrie, Szijjarto a déclaré qu'il souhaitait préciser que son pays "n'est même pas disposé à négocier de nouvelles sanctions" concernant le secteur pétrolier et gazier.
"Et je tiens à dire que nous ne sommes pas seuls dans ce cas", a souligné le chef de la diplomatie hongroise, rappelant un épisode lors d'une récente réunion ministérielle de l'UE, qui s'est concentrée sur "la question de la limitation du pétrole en provenance de Russie".
Selon Szijjarto, lors du rassemblement, « plusieurs collègues » se sont approchés de lui et lui ont dit : « Peter, tu es contre [les sanctions sur les exportations de pétrole russe], n'est-ce pas ? Nous sommes avec toi."
"Ceux qui disent la vérité subissent une pression si incroyable de la part du courant dominant libéral que s'il n'y a pas de stabilité politique d'un certain niveau et, par conséquent, de courage politique dans le pays, ils n'osent tout simplement pas agir dans leur propre intérêt, », a souligné le ministre hongrois des Affaires étrangères.
Au cours de son discours, Szijjarto a également donné son avis sur la durée pendant laquelle l'Europe dépendra du pétrole et du gaz russes. Il a fait valoir que "tant que le gaz ne pourra pas être transporté par train ou dans un sac à dos, l'Europe ne pourra pas se débarrasser de la dépendance aux ressources énergétiques russes".
Le mois dernier, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a insisté sur le fait que si les sanctions n'avaient pas réussi à déstabiliser Moscou, "l'Europe est en difficulté, économiquement et politiquement, et quatre gouvernements en ont été victimes : britannique, bulgare, italien et estonien".
« Les gens seront confrontés à une forte augmentation des prix. Et la meilleure partie du monde ne nous a délibérément pas soutenus non plus - la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud, le monde arabe, l'Afrique - tout le monde est à l'écart de ce conflit [ukrainien], ils s'intéressent à leurs propres affaires », a déclaré Orban. ajoutée.
Toujours en juillet, le président russe Vladimir Poutine a admis que les sanctions nuisent à l'économie du pays et que de nombreux risques subsistent, mais que ces mesures restrictives infligent davantage de dommages à ceux qui les ont imposées.
Les sanctions contre la Russie ont été giflées par les États-Unis et leurs alliés fin février, peu de temps après que Moscou a lancé son opération spéciale de démilitarisation et de dénazification de l'Ukraine. Dans le sillage des mesures restrictives anti-russes de l'Occident, l'inflation est montée en flèche dans de nombreux pays occidentaux, y faisant grimper les prix de l'énergie à des niveaux record.
Alger envisagerait d’augmenter de 50% ses livraisons de gaz à la France
Europe 1 révèle ce dimanche matin qu’Alger envisage d’accroître ses livraisons de gaz à destination de la France de 50 %, alors que se profile le risque d’un hiver tendu sur la question en raison du conflit en Ukraine. La question énergétique n’était pourtant pas officiellement à l’ordre du jour du déplacement d’Emmanuel Macron.
A ce stade, il s’agit d’un engagement oral du côté d’Alger d’où l’absence de confirmation officielle. Des échanges doivent avoir lieu dans les prochaines heures entre Engie et l’Algérie, à la fois pour confirmer cet engagement à la hausse mais aussi pour entériner le volume de cette augmentation.
Au cours de ce déplacement en Algérie, la délégation française s’est montrée très discrète sur le volet énergétique mais Catherine MacGregor, la patronne d’Engie qui était présente, a pu rencontrer le ministre algérien de l’Energie et des mines ainsi que le patron de Sonatrach, le géant algérien de l’exploitation de pétrole et de gaz. C’est au cours de cet échange que le sujet a été évoqué.
Bien que la France n’affiche pas une très grande dépendance au gaz algérien, seulement 8%, la possibilité d’une hausse de 50% du volume des livraisons, dans le contexte actuel, permettrait à Paris de faire face, en partie, à la fin de l’importation du gaz en provenance de Russie.
Note; Alger accroit ces livraisons de gaz ! Pourtant BFM poubelle affirmé il a de cela 2 jours que le motif de la visite de Macron n’était pas le gaz
Emmanuel Macron après les inondations au Pakistan : « La France est prête à apporter son aide au peuple pakistanais »
L’État islamique toujours plus puissant en Afrique
S’il a perdu de sa puissance en Syrie et en Irak, le mouvement terroriste est très présent au Sahel et dans d’autres régions africaines
Le temps est loin du califat autoproclamé du groupe État islamique (EI, ou Daech) en Syrie et en Irak. Aujourd’hui, la centrale djihadiste surnage au Levant mais s’étend en Afrique, où ses filiales valorisent une “marque” mortifère et florissante. À tel point que cette année, deux nouvelles provinces (“wilayas”) officielles de l’EI ont été créées, en mars au Sahel et en mai au Mozambique.
L’AFRIQUE AU COEUR DES NOUVELLES AMBITIONS DE DAECH
“Le fait qu’ils appellent à rejoindre l’EI en Afrique est très significatif”, estime Damien Ferré, fondateur de la société Jihad Analytics, qui analyse le djihad mondial, sur le terrain et sur les réseaux. “Ils reconnaissent qu’il n’y a pas la capacité aujourd’hui à poursuivre le projet califal (…) mais il y a vraiment une volonté de mettre des billes sur l’Afrique”. En 2021, al-Naba a consacré 28 unes sur 52 à l’Afrique, précise-t-il. Désormais, la majorité des provinces de l’EI, soit 7 sur 13, sont basées sur le continent. Mais les experts sont unanimes : le djihad africain n’est pas le jumeau de son avatar au Levant. Ses ressorts sont profondément divers car imprégnés de dynamiques locales. Et l’hypothèse, un temps brandie, d’un “Sahélistan” cohérent et géré comme tel, est hors de portée.
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UNE EXPANSION QUI N’EST PAS SEULEMENT RELIGIEUSE
“Le djihad africain est teinté de quelque chose en plus du radicalisme”, résume Hassane Kone, chercheur à l’Institut des études de sécurité (ISS) à Dakar. “Beaucoup de gens ont mis le pied à l’étrier pour des raisons pas forcément religieuses”, ajoute-t-il en citant l’exclusion, la pauvreté, les exactions des militaires. Pour autant, “l’EI capitalise sur le djihad africain pour continuer à exister”.
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LA FAIBLESSE DES ÉTATS
Mais aussi peu structurée qu’elle soit, la croissance de l’EI profite, en miroir, de la faiblesse de la lutte anti-terroriste. Rares sont les actions conjointes entre États, comme entre armées congolaises et ougandaises contre les ADF, ou comme l’intervention rwandaise face à l’EI au Mozambique.
Égypte : les femmes portant le hijab sont victimes de discrimination de la part des entreprises, a révélé une enquête de la BBC
Les femmes portant le hijab (foulard musulman) sont victimes de discrimination de la part des entreprises en Égypte, a révélé une enquête de la BBC Arabic.
Les preuves semblent violer la constitution égyptienne, qui interdit la discrimination fondée sur la religion, le sexe, la race ou la classe sociale.
BBC News Arabic a tenté de faire une réservation dans 15 lieux haut de gamme à travers le Caire qui avaient été accusés en ligne de discriminer les femmes portant le hijab. La plupart des sites ont demandé les profils de médias sociaux de tous les invités et 11 sites ont déclaré que les couvre-chefs n’étaient pas autorisés.
Nous avons envoyé un couple marié infiltré, avec la femme portant un hijab, dans certains des lieux qui nous ont dit que les femmes portant le hijab n’étaient pas autorisées à entrer. À L’Aubergine, dans le quartier chic de Zamalek, le portier a immédiatement dit au couple que le foulard était interdit car ils avaient un bar à l’intérieur, et que cela pourrait offenser les femmes portant un hijab La gérante a également été catégorique, disant: « Le foulard est interdit. » Lorsqu’on lui a présenté notre témoignage enregistré, L’Aubergine nous a dit que c’était « inexact » et que refuser aux femmes qui portent le hijab n’est pas une règle de la maison, ajoutant : « Nous le dénonçons. » Le lieu nous a également dit: « Nous avons réitéré nos politiques de la maison au personnel pour éviter toute confusion à l’avenir. »
À Kazan, dans le même quartier, les portiers ont de nouveau dit au couple : « Le problème, c’est le foulard. » Lorsqu’on leur a demandé pourquoi, ils ont simplement répondu: « Voici les règles de la maison. »
Dans le dernier lieu, Andiamo à Héliopolis, le couple s’est d’abord vu refuser l’entrée. Après avoir fait appel, on leur a dit qu’ils pouvaient entrer mais qu’ils devraient s’asseoir dans un coin comme le directeur l’a dit: « C’est un ministère de l’instruction du tourisme, et s’ils trouvent une femme hijabi à côté du bar, ils nous infligeront une amende. Ni Kazan ni Andiamo n’ont répondu aux demandes de commentaires.
BBC News Arabic a présenté les preuves à Adel El Masry, président de la Chambre des établissements de tourisme et des restaurants. « Jamais, à aucune époque du ministère du Tourisme, aucune décision n’a été prise interdisant les femmes voilées [des lieux de loisirs] », a-t-il déclaré. « Ce n’est pas acceptable. La discrimination est inacceptable, ce sont des lieux publics. »
BBC News Arabic a également recueilli des preuves suggérant que les femmes portant le hijab étaient empêchées d’acheter des appartements de vacances par un grand promoteur, La Vista. La société a des projets au Caire ainsi que plusieurs développements côtiers haut de gamme.
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