En réaction à l’attaque près de l’aéroport de Kaboul ayant fait près d’une centaine de morts, dont 13 militaires américains, Joe Biden a annoncé la préparation de frappes contre les terroristes de la filiale de Daech* qui les a revendiqués. Il s’est également dit disposé à envoyer des renforts en Afghanistan en cas de nécessité.
Promettant de pourchasser l’État islamique - Province du Khorasan (ISKP), filiale afghane de Daech* qui a revendiqué les deux attentats à Kaboul ayant fait près d’une centaine de morts, dont 13 parmi les Américains, Joe Biden a ordonné de préparer des frappes sur les leaders et les installations de l’organisation terroriste.
«Nous avons donné l’ordre à notre commandement de mettre au point des plans opérationnels de frappes sur les actifs, les dirigeants et les installations de l’ISKP. Nous répondrons avec force et précision à l’heure et à l’endroit que nous choisirons nous-mêmes», a déclaré le Président américain lors de son allocution du 26 août.
Il a souligné que les États-Unis sauront retrouver et punir les responsables des attaques.
Par ailleurs, le locataire de la Maison-Blanche a reconnu sa responsabilité «fondamentale» dans ce qui se passe en Afghanistan.
Il a également annoncé sa décision de retirer ses forces de la base aérienne de Bagram, prise sur les recommandations des militaires américains qui veulent se concentrer sur Kaboul.
«Les militaires ont conclu que Bagram ne représentait pas de grande valeur ajoutée et qu’il serait plus sage de se focaliser sur Kaboul. J’ai suivi leurs recommandations.»
Risque de nouvelles attaques
S’exprimant devant les journalistes après son adresse à la nation, Joe Biden a aussi promis de répondre favorablement à une éventuelle demande de la part des militaires de leur envoyer des renforts en cas de nécessité.
Entre-temps, le général McKenzie, chef des forces américaines à Kaboul, a fait savoir que les troupes étaient mises en alerte de risque de nouveaux attentats. Il a rappelé que Washington s'attendait à une telle attaque «à un moment ou un autre» et avait appelé, plus tôt dans la journée de jeudi, les Afghans à éviter les abords de l'aéroport en raison de «menaces crédibles».
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