Calais : l’audience du général Piquemal reportée au 12 mai
Après leur interpellation samedi à Calais lors d’un rassemblement hostile aux migrants, cinq personnes, dont un général ancien patron de la Légion étrangère, passaient en comparution immédiate, lundi 8 février, au tribunal de Boulogne-sur-Mer. Dans la matinée, le général Christian Piquemal a été transféré à l’hôpital après avoir fait un malaise et l’audience a été renvoyée au 12 mai, selon son avocat.
M. Piquemal, 75 ans, désigné comme ayant eu « le rôle principal » dans cette manifestation interdite, sera poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s’est pas dissous après sommation » ; les quatre autres personnes pour « port illégal d’armes ». Toujours en garde à vue, ils risquent une peine allant jusqu’à un an de prison ferme.
Derrière l’arrestation du Général Piquemal , une fracture inquiétante entre forces de l’ordre et pouvoir politique
Vincent Tournier est maître de conférence de science politique à l’Institut d’études politiques de Grenoble.
Ce lundi matin, le général de la Légion Étrangère Christian Piquemal est convoqué en comparution immédiate pour sa participation à la manifestation interdite de Calais, du samedi 6 février. La fermeté gouvernementale, loin d’être neuve, a choqué… et pour cause : pour la première fois depuis la guerre d’Algérie, le rapport entre les classes dirigeantes et les forces de l’ordre semble s’être brisé. Une fracture inquiétante, qui fait office de précédent.
Vincent Tournier : Il ne faut pas minimiser ce qui vient de se passer à Calais. Visiblement, les forces de l’ordre avaient pour consigne d’interpeler immédiatement et sans ménagement le général Piquemal.
La réaction des pouvoirs publics est donc ici beaucoup plus ferme que face à autres mouvements contestataires, comme Notre-Dame-des-Landes ou le barrage de Sivens, où les forces de l’ordre ont plutôt cherché à temporiser, y compris ce dimanche face aux casseurs à Rennes.
Cette fermeté gouvernementale n’est pas nouvelle. Les militants de la Manif pour tous en savent quelque chose. Mais cette fois, les enjeux sont plus importants. Le mouvement Pegida a beau être à l’état microscopique en France, les autorités sont manifestement inquiètes devant le fait qu’un militaire de haut rang, peu suspect d’activisme militant puisqu’il a exercé des fonctions élevées dans l’administration, en prenne la tête. Pour comprendre cette inquiétude, il faut resituer le contexte. La situation actuelle est sans équivalent depuis la guerre d’Algérie. L’armée est aujourd’hui fortement sollicitée, non seulement sur le plan extérieur, mais aussi sur le plan intérieur, avec 10.000 soldats déployés sur le territoire depuis janvier 2015. Les forces de l’ordre ont donc le sentiment de jouer un rôle majeur dans la protection du pays, ce qui n’est pas faux, et elles bénéficient d’un fort soutien dans l’opinion (même le chanteur Renaud, jadis chantre du mépris pour tout ce qui porte un uniforme, a rendu un vibrant hommage aux policiers). En même temps, les forces de l’ordre sont traversées par une certaine exaspération, comme en témoigne la poussée des intentions de vote en faveur du Front national. Les enquêtes du CEVIPOF indiquent ainsi que 51% des policiers et des militaires se disent prêts à voter FN à la fin 2015, alors que 30% ont voté pour lui au premier tour en 2012.
On assiste donc à une certaine radicalisation. Les raisons doivent probablement être recherchées dans un mélange d’exaspération face à la dégradation de la situation sur le terrain, et de désarroi face à l’impuissance ou à l’indolence des pouvoirs publics. Cette situation est sensible. Elle est susceptible de provoquer des tensions entre l’armée et le pouvoir civil. Or, les tensions vont être encore plus fortes si le ressentiment et la colère des militaires parvient à s’incarner dans une personnalité qui est issue de leurs rangs et qui bénéficie d’une certaine légitimité. L’enjeu autour de cette affaire est donc très important. C’est pour cela que le gouvernement ne fera aucun cadeau. Il s’agit d’éviter d’aller vers une cassure entre l’armée et le pouvoir civil comme ce fut le cas pendant la guerre d’Algérie. Le message est donc clair : le gouvernement ne tolérera aucune incartade de la part des militaires, aucune intrusion dans le débat politique.
(…) Atlantico Via F de souche
Plusieurs membres de l’Etat islamique arrêtés dimanche en Espagne et en Allemagne
Allemagne : Selon le site d’informations Spiegel Online, l’un des hommes arrêté dimanche près de Mayence est soupçonné d’être un commandant de haut rang de l’organisation Etat islamique. Agé de 32 ans, il aurait combattu avec l’EI à Daïr az Zour dans l’est de la Syrie avant de partir pour la Turquie et d’arriver en Allemagne l’automne dernier.*
Jeudi dernier, la police allemande a effectué plusieurs opérations à Berlin et dans le nord de l’Allemagne et interpellé deux hommes accusés de liens avec des membres de l’EI et d’un projet d’attentat dans la capitale allemande.
Espagne : La police a arrêté dimanche sept personnes, cinq Espagnols d’origine syrienne, jordanienne et marocaine, un Syrien et un Marocain, pour leurs liens avec Al-Qaïda et Daesh. Ils auraient notamment envoyé à ces organisations jihadistes du matériel militaire, de l’argent, des équipements électroniques et de transmission, des armes à feu et de quoi fabriquer des explosifs, a-t-elle précisé. Ceci, sous couvert d’aide humanitaire.
Les interpellations ont eu lieu à Valence, à Alicante et dans l’enclave espagnole de Ceuta, au Maroc. Elles ont été menées dans le cadre d’une vaste enquête menée depuis 2014 en Espagne sur la structure à l‘étranger des mouvements terroristes de nature islamiste.
* Avec les migrants
Russie: le FSB arrête sept membres de Daech dans l'Oural
Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a annoncé lundi avoir interpellé sept membres de l'organisation terroriste Etat islamique (Daech).
Selon le service de presse du FSB, il s'agit de personnes de nationalité russe et des ressortissants des pays d'Asie centrale qui planifiaient des attaques terroristes avec l'emploi d'engins explosifs artisanaux "sur le territoire de Moscou, de Saint-Pétersbourg et de la région de Iekaterinbourg (Oural du Sud, ndlr)".
Le groupe était dirigé par un terroriste de Daech en provenance de Turquie, indique le FSB.
Londres se prépare à l'éventualité d'un conflit Otan-Russie
Le Royaume Uni effectuera d'importants exercices militaires de déploiement en Jordanie afin d'assurer que l’armée britannique puisse se mobiliser en cas de conflit militaire entre l’Otan et la Russie.
Dans le cadre de l'exercice baptisé "Shamal Storm", plus de 1.600 militaires britanniques et 300 véhicules militaires seront acheminés vers la Jordanie, rapporte le Daily Telegraph.
En dépit du fait que la Jordanie partage des frontières avec la Syrie, la manœuvre n'est pas liée à la lutte contre Daech, signale le journal. L'objectif semble plutôt d'orchestrer la répétition d'une mobilisation rapide de troupes et de véhicules en Europe occidentale en cas de conflit entre l'Otan et la Russie.
"Ce n'est pas un exercice contre l'EI. Il s'agit plutôt de s'assurer que nous soyons prêts à joindre les Etats-Unis en Ukraine, et non en Syrie", rapporte une source de l'armée britannique. "C'est n'est pas le type de forces vous espéreriez voir entrer dans Alep afin d'affronter une bande de djihadistes".
Migrants: au moins 33 noyés dans deux naufrages au large de la Turquie
Au moins 33 migrants ont trouvé la mort lundi dans deux naufrages en mer Egée, au large des côtes occidentales de la Turquie, a rapporté l'agence de presse Dogan.
Un premier naufrage d'une embarcation de migrants à destination des îles grecques a fait au moins 11 victimes au large de Dikili, dans la province d'Izmir (ouest).
Le deuxième naufrage, qui a fait 22 morts est survenu au large de la province de Balikesir, selon Dogan.
Morano s’insurge contre « les migrants du château de Tantonville »
Lundi, Nadine Morano s’est indignée de l’accueil de onze migrants dans le château de Tantonville, en Meurthe-et-Moselle. « Le gouvernement est en train de vider la jungle de Calais et de répartir les migrants dans nos villages », a-t-elle déclaré. Pour la député européenne, il y a deux poids deux mesures: « pour des SDF on ne l’aurait pas fait ». Selon elle, c’est un symbole qui pose des questions. « On les met dans un château on va les occuper, on ne sait pas ce qu’ils vont faire et c’est le contribuable qui paie », a-t-elle estimé.
07/02: (75) Igor.S, Ukrainien fraude 3 millions d’euros à l’Ursaff (source)
07/02: (81) Tahar et Kamel, prison ferme pour 15 cambriolages (source)
07/02: (30) El Mahdi, de nouveau condamné pour vol et drogue (source)
06/02: En cavale, Abdel Aziz.B arrêté, un arsenal de guerre saisi (source)
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Le 7 fevrier
La Corée du Nord tire une fusée au mépris des menaces de sanctions renforcées
Séoul - La Corée du Nord a annoncé dimanche avoir réussi à placer en orbite un satellite grâce à un tir de fusée largement condamné comme un test de missile balistique déguisé, nouveau pas vers la mise au point d'armements capables de frapper le territoire américain.
Ce tir, qui viole plusieurs résolutions des Nations unies, a immédiatement suscité un tollé international et le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir en urgence dimanche à New York.
Il sonne en tout cas comme un nouveau défi pour la communauté internationale qui peine déjà à sanctionner Pyongyang après son quatrième essai nucléaire du 6 janvier.
Le fait que le dernier étage de la fusée équipée d'un satellite soit parvenu à atteindre son orbite n'a pas pu être confirmé. Mais un responsable américain de la défense a déclaré qu'un engin semblait "avoir gagné l'espace".
Ce tir, qui viole plusieurs résolutions des Nations unies, sonne comme un nouveau défi pour la communauté internationale qui peine déjà à sanctionner Pyongyang après son quatrième essai nucléaire présumé du 6 janvier.
(..) Réunion d'urgence du Conseil de sécurité
Les condamnations ne se sont pas faites attendre. L'administration américaine a condamné avec la plus grande force le tir, dénonçant une «provocation majeure» qui menace la sécurité de l'Asie et des Etats-Unis et qui aura de «graves conséquences». «Les programmes d'armes nucléaires et balistiques de la Corée du Nord représentent une menace sérieuse pour nos intérêts - y compris la sécurité de certains de nos plus proches alliés - et menacent la paix et la sécurité dans la région», a martelé la responsable. La France dénonce «une provocation insensée» et appelle à «une réaction rapide et sévère de la communauté internationale».
(..) Les Etats-Unis et leurs alliés japonais et sud-coréen avaient averti la Corée du Nord qu'elle payerait un prix très lourd pour tout lancement de fusée mais, d'après les analystes, elle a soigneusement choisi son moment pour minimiser les répercussions. La communauté internationale n'est toujours pas parvenue à durcir les sanctions contre le régime le plus isolé au monde, un mois après son dernier essai nucléaire. Ainsi, ce tir de fusée ne devrait pas charger considérablement la barque des nouvelles punitions encourues par Pyongyang.
Corée du Sud : bientôt un système de défense antimissiles américain ?
Les responsables sud-coréens et américains de la Défense ont décidé d'ouvrir des pourparlers officiels sur le déploiement dans la péninsule coréenne d'un système de défense antimissile américain destiné à faire face à la menace nord-coréenne, auquel Pékin est fermement opposé, a annoncé ce dimanche le ministère sud-coréen de la Défense. Cette déclaration fait suite à l'annonce par Pyongyang d'un tir de fusée à longue portée, condamné par les États-Unis et leurs alliés comme un test de missile balistique déguisé. "Il a été décidé d'ouvrir officiellement des pourparlers sur la possibilité de déployer en Corée du Sud le système Thaad (Terminal High Altitude Area Defense) dans le cadre des efforts pour renforcer la défense antimissile de l'alliance Corée du Sud/États-Unis", a déclaré Ryu Je-seung, haut responsable au ministère sud-coréen de la Défense.
Il est "temps d'avancer"
Cette perspective de déployer en Corée du Sud le système Thaad, l'un des plus avancés au monde, est régulièrement évoquée depuis des années. Pour Washington, c'est une arme de dissuasion essentielle pour faire pièce au programme en développement de missiles balistiques de la Corée du Nord. Mais la Chine et la Russie disent qu'il s'agirait d'un coup porté à la stabilité de la région susceptible de déclencher une course aux armements....
L’EI présente les rassemblements du FN comme « des cibles de premier choix » dans son magazine
Le numéro 8 de Dār al-Islām, le magazine en français de l’EI, désigne, sans rien préciser d’autre, un « Rassemblement d’idolâtres du FN. Des cibles de premier choix. » (Page 22).
Au milieu de sa propagande boueuse, Daech menace. Samedi 6 février, dans le dernier numéro de son "magazine", l'organisation terroriste évoque les attentats de Paris et Saint-Denis, le 13 novembre 2015. Et assure que la France sera à nouveau frappée prochainement.
Entre deux menaces, Daech publie une photo du défilé du 1er mai du Front national. Avec cette légende
Rassemblement d'idolâtres du FN. Des cibles de premier choix
"Les militants frontistes sont donc clairement visés par Daech."
Dimanche 7 févier, le secrétaire général du FN Nicolas Bay a réagi à cette menace. Non pas pour dénoncer les propos de Daech mais pour s'en prendre à Manuel Valls.
Sur Twitter, il écrit :
Manifestations du FN dans la ligne de mire de l'Etat islamique... Satisfait Manuel Valls ?
Daech crucifie les "espions" sur des panneaux publicitaires en Libye
Les djihadistes du groupe Etat islamique (EI ou Daech) accrochent les corps des personnes exécutées pour espionnage sur les panneaux publicitaires au centre de Syrte, située à 450 km de la capitale libyenne Tripoli, rapporte le journal britannique The Telegraph.
Selon le journal, les cadavres y restent exposés pendant plusieurs jours et les familles des victimes n'ont pas le droit de les enterrer.
La crucifixion est l'une des peines appliquées par les terroristes de Daech à Syrte depuis qu'ils ont pris le contrôle de cette ville et ont délogé les forces de sécurité libyennes de la ville voisine de Misrata en juin 2015.
Notes : ils ne font que suivrent leurs enseignements
L'Arabie saoudite n'osera pas envoyer des troupes en Syrie
L'Arabie saoudite "n'osera pas" envoyer des troupes en Syrie, a affirmé le général Mohammad Ali Jafari, commandant en chef des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, cité par l'agence Fars ce samedi. L'Iran soutient le président syrien Bachar el-Assad tandis que l'Arabie saoudite est une alliée de l'opposition syrienne. Les Saoudiens "ont affirmé qu'ils allaient envoyer des troupes en Syrie. Nous ne croyons pas qu'ils oseront le faire car leur armée est une armée classique et l'histoire a montré qu'elle n'a pas la force de confronter les combattants de l'islam", a indiqué le général Jarafi en margé des obsèques de six Iraniens morts en Syrie en combattant aux côtés du régime Assad. Parmi ces combattants iraniens décédés en Syrie figure un commandant des Gardiens de la révolution, le général Mohsen Gajarian. Si les Saoudiens envoient des soldats, ce sera comme s'ils "se tiraient une balle dans la tête", a prévenu le commandant Jafari.
L’explosion qui a touché un avion de ligne somalien a été causée par une bombe
L’explosion qui a eu lieu mardi à bord de l’avion de ligne de la compagnie Daallo Airlines était due à une bombe, a indiqué le gouvernement somalien, samedi 6 février, après avoir évoqué un problème de pression d’air.
« Des recherches supplémentaires conduites par des experts somaliens et internationaux ont confirmé que l’explosion (…) n’était pas due à un problème technique mais à une bombe destinée à détruire l’appareil et tuer tous les passagers », a déclaré Ali Ahmed Jama, le ministre de l’aviation somalien, lors d’une conférence de presse à Mogadiscio. « Les forces de sécurité ont arrêté des personnes suspectées d’avoir été impliquées » dans cet attentat, a-t-il ajouté
Tempête politique en Australie : les réfugiés d’aujourd’hui sont-ils les terroristes de demain ?
C’est la question que se pose le ministère australien de l’Immigration. ABC a réussi à se procurer un rapport confidentiel sur l’accueil des Irakiens et des Syriens, qui déclenche une tempête politique.
Ce rapport classé « sensible » par le ministère de l’Immigration met en garde contre l’infiltration possible de sympathisants de Daech parmi les milliers de réfugiés qui arriveront en Australie ces prochains mois. [...]
Le rapport rappelle qu’en Australie, plusieurs anciens réfugiés se sont déjà transformés en terroristes, à commencer par Man Haron Monis, le preneur d’otages de Martin Place, à Sydney, venu d’Iran. Les auteurs du rapport recommandent donc plusieurs mesures drastiques. Jusqu’à présent, l’Australie accordait automatiquement un visa permanent aux réfugiés. Elle devrait désormais faire du cas par cas et renforcer les vérifications d’identité et les examens de personnalité, afin qu’ils soient plus stricts que dans les pays européens.
Autre recommandation: continuer à surveiller les réfugiés syriens et irakiens même après leur obtention de la citoyenneté australienne. Enfin le rapport suggère également d’installer ces 12 000 réfugiés dans les régions, voire dans les zones rurales, plutôt que dans les grandes villes australiennes, pour limiter les risques de radicalisation. Ces recommandations créent une tempête politique en Australie. [...]
L’Eglise catholique allemande appelle à réduire le nombre de réfugiés arrivant en Allemagne
L’Église catholique allemande reconnaît que le pays ne peut pas accueillir tous les nécessiteux du monde. Dans une interview parue samedi, le président de la Conférence épiscopale allemande s’associe à ceux qui estiment qu’il faut réduire le nombre de réfugiés. Pour le cardinal Marx, il faut certes se montrer généreux. Reste que ce dossier ne doit pas être traité uniquement à l’aune de la charité mais également de la raison.
L'extrême-droite Pegida manifeste dans quatorze pays européens
C'est à Dresde (Allemagne), là où est né Pegida en octobre 2014, que les manifestants ont été les plus nombreux samedi, 6 000 à 8 000 personnes, pour dénoncer la venue de migrants en Europe. Ils étaient toutefois moitié moins que ce qui était attendu. Pegida, qui signifie "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", avait appelé à défiler dans 14 pays, avec pour mot d'ordre la "Forteresse Europe". Autrement décliné en slogans tels que "Non à l'immigration de masse et à l'islamisati…
Echauffourées à Calais : 5 personnes, dont le général Piquemal, jugées lundi
Cinq personnes passeront en comparution immédiate lundi après leur interpellation samedi à Calais lors d'un rassemblement hostile aux migrants. Parmi elle, le général Christian Piquemal, 75 ans, ancien patron de la Légion étrangère, a-t-on appris de source judiciaire.
Ce dernier sera poursuivi pour «participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation». Il est désigné comme ayant eu «le rôle principal» dans cette manifestation interdite. Les quatre autres personnes sont poursuivies pour «port illégal d'armes». Elles ont été contrôlées en amont du rassemblement et avaient sur elles des «armes dangereuses» de type taser, poing américain et cutter.
Ces 5 individus risquent une peine allant jusqu'à un an de prison ferme.
(..)De nombreuses personnes ont réagi à l'arrestation du général Piquemal, qui a commandé la Légion étrangère de 1994 à 1999. L'extrême droite a dénoncé cette interpellation, de Marion Maréchal-Le Pen à Gilbert Collard.
(..)La manifestation de samedi à l'initiative du mouvement islamophobe Pegida, qui avait été interdite par les autorités, a été marqué par des échauffourées entre les forces de l'ordre et des manifestants, qui ont scandé des slogans tels que «on est chez nous!», «Etat dictateur», «migrants dehors» ou «journalistes collabos». Des saluts nazis ont également été aperçus.
Notes : Et encore une preuve que la France deviens un pays totalitaire!
61% des Français ont peur des migrants
Les chiffres sont sans appel, selon un sondage publié aujourd’hui par Le Parisien, 61% des Français ressentent avant tout de l’inquiétude ou de la peur à l’égard des migrants.
[...] Assouplir les règles pour le statut de réfugié ? Le sondage révèle également que sept Français sur dix sont opposés à ce que la France assouplisse ses conditions pour octroyer le statut de réfugié aux migrants. Il n’est donc pas question pour eux de prendre exemple sur l’Allemagne qui a modifié ses règles à l’égard des Syriens fuyant la guerre civile.
Une méfiance qui augmente de jour en jour puisque si aujourd’hui 70% des Français sont méfiants, ils n’étaient que 55% à l’être il y a six mois. Une augmentation qui pourrait s’expliquer par les récents événements de Cologne, en Allemagne.
Source via F de souche
90 migrants terroristes cachés en Ile-de-France ? « Le renseignement est crédible »
La témoin qui a permis aux policiers de localiser Abaaoud a rapporté que le terroriste prévoyait de viser un centre commercial, une crèche et un commissariat à La Défense. Il lui aurait aussi confié qu’il était arrivé en France avec 90 autres djihadistes. Stratégie pour terroriser ou information à prendre avec sérieux ? Metronews a posé la question à des policiers.
Quel crédit accorder à des propos prononcés par un terroriste et rapportés par un témoin ? Les révélations à la radio RMC de Sonia, l’amie d’Hasna Aït-Boulahcen qui a dénoncé Abaaoud, confirme que des terroristes venus d’Irak et de Syrie ont empruntés la route des migrants pour entrer en Europe. Le terroriste lui aurait confié être arrivé jusqu’à Paris « sans document officiel ». Le coordinateur des attentats de novembre lui a ainsi laissé entendre qu’il était accompagné de 90 autres djihadistes, répartis « un peu partout en Ile-de-France ». Des Français, des Syriens, des Irakiens mais aussi des Allemands et des Anglais, lui aurait-il confié.
[...] Réclamant l’anonymat, d’autres policiers reconnaissent ne pas être étonnés. « La cellule d’Abaaoud, une vingtaine d’individus, n’est qu’une infime partie de ceux qui sont entrés en Europe avec comme projet de commettre des attentats. Il y a d’autres cellules dormantes. Ce chiffre de 90 voudrait dire qu’il y aurait trois autres groupes dans la région. Le renseignement est malheureusement crédible », explique, auprès de metronews, un policier en poste dans un service antiterroriste. [...]
Quand, par qui et où se produiront les prochaines attaques en France, s’interrogent les spécialistes. « On travaille à l’aveugle », commente une autre source policière. « La principale faute a été de ne pas imposer un protocole au niveau européen permettant de mieux suivre les mouvements d’entrée et de sortie. Aujourd’hui, on le paye », conclut-il.
Source via F de souche
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