Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
l’ONU condamne une attaque russe contre l’un de ses convois humanitaires, qu’elle juge « inacceptable »
« Quatre véhicules blancs avec des marquages » ont été pris pour cible par des drones et l’artillerie russe, rapporte le gouverneur de l’oblast de Kherson. Aucun blessé n’est à déplorer mais plusieurs tonnes d’aide humanitaire ont été détruites.
15:45
L’aide militaire européenne en faveur de l’Ukraine a flanché cet été
L’aide militaire apportée par les pays européens à l’Ukraine a fortement faibli pendant l’été, malgré la récente initiative de l’OTAN en vue de l’achat par les Européens et le Canada d’armes américaines, a déclaré mardi l’institut de recherche allemand, Kiel Institute.
L’Europe a alloué en juillet et août un total de 3,3 milliards d’euros d’aide militaire, soit une moyenne mensuelle d’1,65 milliard. Cette moyenne est en chute de 57 % par rapport à celle (3,85 milliards) des mois de janvier à juin. Grâce à un important don du Canada annoncé fin août, la baisse tous pays confondus se limite à 43 %.
« L’Europe réduit son soutien militaire général. Ce qui sera crucial désormais est la manière dont les chiffres vont évoluer à l’automne », a souligné Christoph Trebesch, directeur de recherche au Kiel Institute et responsable du programme « Ukraine Support Tracker » de ce centre.
La plupart de l’aide militaire pendant l’été a été délivrée par le biais de l’initiative de l’OTAN appelée PURL, un fonds multinational piloté par les Etats-Unis, qui permet aux pays européens de financer le transfert d’armes américaines vers l’Ukraine et évite à Kiev d’attendre trop longtemps la livraison d’armes. A fin août, huit pays de l’alliance y avaient participé pour un total d’1,9 milliard d’euros : Belgique, Canada, Danemark, Allemagne, Lettonie, Pays-Bas, Norvège et Suède.
14:00 L’essentiel
Ce qu’il faut retenir du 14 octobre, à 14 heures
L’ONU condamne une attaque russe « inacceptable » de l’un de ses convois humanitaires. Des camions du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU ont été pris pour cible par des drones et l’artillerie russe, dans la commune de Bilozerka, dans l’oblast de Kherson.
L’aide militaire à l’Ukraine a fortement diminué en juillet et en août, selon l’Institut de Kiel. En juillet et en août, l’aide militaire totale à l’Ukraine a diminué de 43 % par rapport au montant reçu au cours du premier semestre de l’année.
Bpifrance lance son fonds « défense » destiné aux particuliers. Baptisé « Bpifrance Défense », il vise à lever 450 millions d’euros, avec des participations individuelles allant de 500 à 500 000 euros, pour financer les entreprises de la base industrielle et technologique de défense (BITD).
La Russie a lancé 96 drones contre l’Ukraine dans la nuit de lundi à mardi. Les défenses antiaériennes ont détruit 69 drones, mais 27 ont atteint leur cible dans sept localités. La chute de débris d’un drone a été signalée dans une localité.
Donald Trump confirme qu’il va recevoir Volodymyr Zelensky, vendredi, à la Maison Blanche.Selon le Financial Times, le président américain voudrait savoir comment l’Ukraine compte les utiliser. Même si les Etats-Unis répondaient favorablement à la demande de Kiev, ils ne pourraient lui allouer qu’un nombre limité de missiles Tomahawk.
Les capacités de raffinage de la Russie diminuées par les frappes ukrainiennes.« La campagne de drones ukrainiens (…) contre les raffineries et les infrastructures pétrolières russes » a jusqu’ici réduit le traitement de pétrole brut du pays d’environ 500 000 barils par jour, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
12:58
L’ONU condamne une attaque russe « inacceptable » de l’un de ses convois humanitaires
L’ONU a condamné mardi l’attaque de l’un de ses convois transportant de l’aide humanitaire dans la région ukrainienne de Kherson. « De telles attaques sont totalement inacceptables. Les travailleurs humanitaires sont protégés par le droit humanitaire international et ne devraient jamais être attaqués », a déclaré dans un communiqué Matthias Schmale, coordinateur de l’aide humanitaire de l’ONU pour l’Ukraine. « Cibler délibérément les humanitaires et les ressources humanitaires constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et pourrait constituer un crime de guerre », ajoute-t-il.
Un convoi humanitaire en feu à la suite d’une attaque russe, à Bilozerka, dans l’oblast de Kherson, le 14 octobre 2025. CHAÎNE TELEGRAM OFFICIELLE DU CHEF DE L’ADMINISTRATION MILITAIRE DE KHERSON, OLEKSANDR PROKUDIN/AFP
Le convoi transportait notamment un lot de 800 paquets individuels « contenant des articles essentiels pour les personnes âgées, les femmes et les filles », a expliqué Jacqueline Mahon, une responsable du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA en anglais) jointe par l’Agence France-Presse.
« La région compte une très forte proportion de personnes âgées, dont beaucoup ne peuvent pas se déplacer en raison des drones et des bombardements et dépendent de l’aide humanitaire pour survivre », a assuré cette responsable, représentante de cette agence onusienne en Ukraine. « Les pannes de courant fréquentes et les dégâts sur les systèmes d’électricité, de chauffage et d’eau aggravent encore leur vulnérabilité », a-t-elle poursuivi.
Sur le réseau social X, le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, a dénoncé « une nouvelle violation brutale du droit international » par la Russie, preuve du « mépris total » de Moscou pour les vies des civils et ses obligations internationales.
Note ; ou ce sont les Ukrainiens qui ont visé ce camion humanitaire pour accuser les russes ou ce camion transportait plutôt des armes et était donc une cible. Ou une erreur de tire !
12:13
Les capacités de raffinage de la Russie diminuées par les frappes ukrainiennes
Les frappes de drones ukrainiens sur l’industrie pétrolière russe vont temporairement diminuer les capacités de raffinage de la Russie, rapporte l’agence Bloomberg qui cite le rapport mensuel sur le marché pétrolier de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Depuis le début du mois d’août, l’Ukraine a lancé au moins 28 frappes contre des raffineries russes provoquant des pénuries d’essence dans plusieurs régions, y compris en Crimée occupée. Pour y faire face, le Kremlin a restreint ses exportations de carburant jusqu’à la fin de l’année.
« Auparavant, nous anticipions un retour à la normale de l’activité de raffinage d’ici à la fin de l’année, mais nous adoptons désormais une perspective plus prudente », explique l’agence basée à Paris. « La campagne de drones ukrainiens (…) contre les raffineries et les infrastructures pétrolières russes » a jusqu’ici réduit le traitement de pétrole brut du pays d’environ 500 000 barils par jour, précise l’agence.
L’AIE prévoit actuellement que les capacités de traitement russes se maintiendront juste en dessous de 5 millions de barils par jour jusqu’en juin 2026, avant un retour progressif vers 5,4 millions de barils par jour, ces prévisions étant susceptibles d’être ajustées.
La plupart des données énergétiques, y compris celles sur l’activité de raffinage et la production de carburants automobiles, sont gardées secrètes par Moscou, ce qui rend difficile une évaluation plus précise des dégâts causés par les attaques de drones.
Note : a ce propos, ne pas oublier ce que j'affirmais depuis les premières attaques de drone, ces drones sont aidés par les américains
11:52
La fourniture des missiles Tomahawk à l’Ukraine au cœur des discussions entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky
Donald Trump accueillera Volodymyr Zelensky vendredi 17 octobre à Washington. Les deux hommes discuteront des armes qui pourraient être fournies à l’Ukraine, en particulier les missiles Tomahawk réclamés par l’Ukraine. Ce voyage s’explique parce qu’« Il y a certains sujets qui ne peuvent pas être abordés au téléphone », a déclaré une source à Axios.
Dimanche, Donald Trump a dévoilé qu’avec Volodymyr Zelensky, ils avaient discuté, lors d’un appel téléphonique, de la possibilité de fournir à l’Ukraine des Tomahawk et des systèmes de défense antiaérienne Patriot.
Selon le Financial Times, le président américain voudrait savoir comment l’Ukraine compte les utiliser. Mais les experts estiment que même si les Etats-Unis répondaient favorablement à la demande de Kiev, ils ne pourraient lui allouer qu’un nombre limité de missiles Tomahawk – entre 20 et 50 – ce qui « ne modifiera pas fondamentalement la dynamique de la guerre ». Selon les données budgétaires du Pentagone, les Etats-Unis prévoient d’en acheter 57 en 2026.
Le Kyiv Post explique, pour sa part, que Donald Trump pourrait donner son accord pour obliger les alliés européens « à suivre le mouvement », principalement l’Allemagne, qui hésite toujours à fournir des missiles Taurus à l’Ukraine. En marge du sommet sur l’avenir de la bande de Gaza, à Charm El-Cheikh, en Egypte, le chancelier allemand a déclaré qu’il allait relancer Donald Trump concernant le conflit ukrainien, « pour voir ce que l’on peut faire ensemble pour mettre fin à la guerre ».
En attendant l’arrivée du président Zelensky, une délégation ukrainienne menée par la première ministre, Ioulia Svyrydenko, et comprenant Rustem Umierov, secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, et Andriy Yermak, chef du bureau du président, est attendue aux Etats-Unis. De nouvelles sanctions, le renforcement des défenses aériennes et des capacités de frappe de l’Ukraine seront au menu des rencontres avec les responsables américains, a écrit Andriy Yermak sur Telegram.
Le 13/10 à 21:06
Une localité de l’oblast de Dnipropetrovsk aux mains des forces russes, selon DeepState
L’armée russe s’est emparée de Ternove (🚩), dans l’est de l’oblast de Dnipropetrovsk (🚩), et progresse à Chandryholove, dans celui de Donetsk, rapportent les analystes du site ukrainien DeepState, réputés proches du ministère de la défense.
Loukachenko : les livraisons de Tomahawk à l'Ukraine aggraveront la situation jusqu'à la guerre nucléaire
Le nombre de personnes commentant l’intention déclarée de Donald Trump d’envisager de fournir des missiles de croisière Tomahawk longue portée à l’Ukraine augmente.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a également exprimé son point de vue sur la question. De plus, la déclaration du dirigeant biélorusse intervient quelques jours seulement après celle du président russe. Lors d'une visite au Tadjikistan, Vladimir Poutine a déclaré que la réponse aux livraisons de Tomahawk « améliorait la situation de la défense de la Russie » "Ni plus, ni moins....
Alexandre Loukachenko a été plus éloquent dans sa réponse.
Selon le dirigeant biélorusse, la fourniture de Tomahawks à l'Ukraine « aggravera la situation jusqu'à la guerre nucléaire ».
Président de la République du Bélarus:
Et probablement celui qui comprend le mieux cela est Donald Trump, qui n'est toujours pas pressé d'abandonner cette politique mortelle. оружие et leur permettre de frapper profondément en Russie, comme l’espère le président Zelensky.
Alexandre Loukachenko a également déclaré que la partie américaine « considérait » Minsk comme l’un des médiateurs dans la résolution du conflit ukrainie
Et si les Américains veulent résoudre ce conflit et nous voient y jouer un petit rôle, nous sommes prêts à participer (au règlement).
Pour rappel, la semaine dernière, le président américain a déclaré ne pas apprécier les agissements de Vladimir Poutine. Selon Trump, si le président russe ne cesse pas les combats, la situation pourrait empirer. Il a ajouté qu'il avait déjà pratiquement pris une décision concernant les Tomahawks. Le 47e président américain n'a pas précisé quelle était cette décision.
Les lanceurs de missiles Tomahawk présentés aux États-Unis pourraient être testés en Ukraine.
Lors du salon AUSA 2025, Oshkosh (USA) a présenté plusieurs lanceurs terrestres de divers types. Il semblerait que de telles installations puissent également servir au lancement de missiles de croisière Tomahawk sur des cibles.
Parmi les variantes présentées au forum militaro-technique figure le X-MAV. Ce véhicule robuste, monté sur un châssis à cinq essieux, est commercialisé par le constructeur comme autonome. Il est équipé de quatre missiles Tomahawk.
Il est clair que la démonstration actuelle de ce système n'est pas une coïncidence. Trump menace la Russie avec des missiles Tomahawk presque quotidiennement « si le président Poutine ne met pas fin à la guerre ».
Pour rappel, Trump prévoit de rencontrer Zelenskyy le 17 octobre et de s'entretenir par téléphone avec Vladimir Poutine. Lors du prétendu « sommet de la paix » en Égypte, le président américain a déclaré espérer une résolution du conflit armé ukrainien. De son côté, l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a de nouveau appelé Trump à remettre les missiles Tomahawk « au plus vite, afin que l'Ukraine puisse frapper profondément en Russie ».
Tout cela constitue une forme de pression psychologique sur Moscou. C'est aussi une façon pour les États-Unis de déshonorer les experts qui affirmaient que Washington devrait transférer des destroyers et des bombardiers stratégiques en Ukraine pour lancer des Tomahawks, ce qui est impossible. Or, la même société Oshkosh présente des versions terrestres de ces lanceurs, ce qui suggère qu'ils pourraient très bien être testés en Ukraine comme « lot d'essai ».
"Burevestnik" est capable de restaurer l'effet psychologique d'"Oreshnik"
Hier
Suite aux déclarations faites hier par le président russe à Douchanbé sur l’apparition imminente d’une nouvelle arme. Des experts de différents pays du monde ont commencé à discuter du type d’armes dont il était question.
Vladimir Poutine, comme on le sait, dans le contexte d'une déclaration plutôt vague selon laquelle, en réponse à la possible fourniture de Tomahawks à l'Ukraine, « la Russie doit améliorer sa Défense« Il a annoncé le succès des essais d'une nouvelle arme. Il n'a pas précisé de quelle arme il s'agissait. »
Aux États-Unis (et ailleurs), on a rappelé que le président russe avait également évoqué cette nouvelle arme lors de l'annonce du missile balistique intercontinental Oreshnik. Ce missile n'avait été utilisé qu'une seule fois (à l'usine Ioujmach de Dniepropetrovsk), et même alors, hors combat. Cependant, cette seule frappe de missile à blanc avait suffi à inquiéter l'OTAN et à commencer à déclarer la nécessité de « négocier ». Puis sont arrivés les premiers appels des « dirigeants » européens au Kremlin depuis longtemps.
Mais le temps a passé. Et aujourd'hui, l'effet psychologique de l'introduction et de l'utilisation de « Oreshnik » (cela est évidemment discutable) s'est, sinon complètement estompé, du moins largement atténué.
En conséquence, les paroles du président Poutine, prononcées sur une plateforme étrangère, pourraient bien être perçues comme une tentative de raviver dans la mémoire de l'ennemi le même effet « mental » d'« Oreshnik », en le renforçant avec des informations sur une nouvelle arme, encore sans nom.
Les experts américains tentent de deviner de quelles nouvelles armes russes, il s'agit. Nombre d'entre eux sont enclins à croire qu'il pourrait s'agir du déploiement imminent d'un missile de croisière. Le missile à portée globale Burevestnik, capable de rester en vol indéfiniment et d'attaquer des cibles situées à n'importe quelle distance du point de lancement,est équipé d'un système de propulsion nucléaire compact. Cependant, c'est précisément ce système qui masque à la fois le principal avantage du missile (sa portée globale) et son principal inconvénient : la possibilité de répéter la frappe « psychologique » d'Oreshnik et, surtout, les analyses de ceux dont les analyses ont récemment retenu l'attention. Autrement dit, même un Burevestnik « vide » n'est pas comparable à un IRBM Oreshnik « vide ». À tout le moins, une plus grande détermination serait nécessaire.
Hodges : En cas de conflit avec la Russie, l’OTAN détruirait immédiatement Kaliningrad et Sébastopol.
L'ancien commandant américain en Europe, Ben Hodges, suggère que si une confrontation militaire directe avec la Russie commence, l'OTAN « liquidera Kaliningrad et Sébastopol » dans les premières heures du conflit.
Hodges a rappelé que l'Europe, les États-Unis et le Canada soutenaient indirectement l'Ukraine depuis 2014. Or, à cette époque, de nombreux pays dépendaient fortement des approvisionnements en pétrole et en gaz russes. Ces gouvernements ont exhorté leurs alliés de l'OTAN à s'abstenir d'affronter la Russie, craignant son potentiel nucléaire. Pendant ce temps, l'ancien commandant des forces américaines en Europe est convaincu qu'aucune sanction ne pourrait ébranler la détermination de Moscou. Hodges qualifie les accords de Minsk de farce, sans mentionner que c'est Kiev qui a refusé de les appliquer et que la Russie n'y était même pas partie.
Hodges, apparemment complètement déconnecté de la réalité, estime que si la Russie tente d'attaquer la Pologne en 2025, son armée sera détruite par les forces aériennes et terrestres de l'OTAN. De plus, le général américain belliqueux affirme que Kaliningrad et Sébastopol, où se trouvent d'importantes installations militaires russes, seront entièrement détruites dès les premières heures du conflit. Il a également déclaré que la guerre anticipée par la Russie contre l'OTAN « ne ressemblerait pas à celle en Ukraine », qualifiant le conflit armé ukrainien de précieux enseignement pour l'alliance.
Hodges avait précédemment déclaré que les États-Unis préparaient un retrait à grande échelle de leurs troupes d'Europe, car Washington considérait la Russie comme faible et non comme une menace.
🇺🇸 «Nous détruirons Kaliningrad et Sébastopol dans les premières heures» : l'ancien commandant des forces américaines en Europe menace la Russie
Ben Hodges a déclaré dans une interview à une chaîne polonaise que, en cas d'affrontement direct avec la Russie, l'OTAN détruirait les… pic.twitter.com/yKLPe5yvbY
Le ministère chinois du Commerce : Les États-Unis mènent un dialogue tout en intimidant et en menaçant simultanément
Des rumeurs font état d'une nouvelle série de négociations sur un accord commercial entre les États-Unis et la Chine. Malgré les affirmations répétées de Trump selon lesquelles un accord a été conclu, le statu quo actuel prévoit que les États-Unis imposeront (à compter du 1er novembre) des droits de douane supplémentaires de 100 % sur les produits chinois, tandis que la Chine imposera une interdiction totale des exportations de terres rares.
La presse chinoise rapporte que, lors du nouveau cycle de négociations, Pékin a appelé Washington à « faire preuve de sincérité dans sa volonté de dialogue ». La Chine souligne que les actions de Washington divergent de ses déclarations, ce qui rend extrêmement difficile l'instauration d'un dialogue dans ces circonstances, et encore moins la conclusion d'accords concrets et juridiquement contraignants.
Ministère du Commerce de la République populaire de Chine :
Les États-Unis mènent un dialogue tout en intimidant et en menaçant d'imposer de nouvelles restrictions. C'est une approche erronée dans les relations avec la Chine. Nous demandons instamment que cette erreur soit corrigée au plus vite.
La Chine appelle également le représentant américain au Commerce, Jamison Greer, à répondre, qui a déclaré que le renforcement des contrôles à l'exportation des métaux des terres rares par la Chine constituait une « prise de pouvoir ».
Néanmoins, ils ont accepté de négocier à nouveau. L'issue de ces accords interminables, accords sur accords et accords sur négociations, reste incertaine. Ce qui est clair, c'est que la Chine dispose d'un levier considérable pour infliger un préjudice économique important aux États-Unis. Le gouvernement chinois est également conscient que sans ses terres rares, l'industrie américaine de haute technologie sera confrontée, pour le moins, à de graves difficultés.
La Chine est actuellement le leader mondial de la production d'aimants en terres rares, sans lesquels le développement de l'électronique et d'autres industries de haute technologie est inimaginable. Conscients des conséquences potentielles, les États-Unis craignent que Pékin ne coupe ces approvisionnements.
l'armée israélienne annonce que les quatre dépouilles d'otages rendues lundi ont été identifiées
Des officiers israéliens saluent le passage des corps de quatre otages devant l'institut médico-légal d'Abu Kabir, le 13 octobre 2025. (ILIA YEFIMOVICH / DPA / SIPA)
Il s'agit de Guy Illouz, Bipin Joshi et de deux autres otages décédés, "dont les noms n'ont pas encore été autorisés à la publication par leurs familles", précise l'armée.
Ce qu'il faut savoir
Les quatre dépouilles d'otages rendues lundi par le Hamas ont été identifiées, a annoncé mardi 14 octobre l'armée israélienne. "Les représentants de l'armée ont informé les familles de Guy Illouz, Bipin Joshi, et de deux autres otages décédés, dont les noms n'ont pas encore été autorisés à la publication par leurs familles, que leurs proches ont été ramenés pour être enterrés", précise un communiqué militaire. Guy Illouz avait été enlevé au festival de musique Nova, théâtre du plus grand massacre perpétré par les commandos du Hamas le 7 octobre 2023. Etudiant en agriculture, Bipin Joshi avait été enlevé au kibboutz Aloumim. L'armée souligne que "les conclusions finales [sur les causes des décès] seront déterminées après l'achèvement de l'examen des circonstances" par le centre de médecine médico-légale. Suivez notre direct.
Les derniers otages vivants libérés. Au quatrième jour du cessez-le-feu dans la bande de Gaza dévastée par deux ans de guerre, le mouvement islamiste Hamas a libéré les 20 derniers otages vivants qu'il retenait. Sur la place des Otages à Tel-Aviv, des scènes de liesse ont accueilli la libération des otages enlevés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre.
La libération de près de 2 000 détenus palestiniens. Les otages israéliens ont été relâchés en échange de 1 968 prisonniers palestiniens libérés par Israël. A Ramallah, en Cisjordanie occupée, une explosion de joie a accompagné l'arrivée des cars transportant des prisonniers palestiniens libérés. D'autres bus ont gagné la bande de Gaza, accueillis par des milliers de personnes agitant le drapeau palestinien et celui du Hamas.
Trump joue la montre. "Je déciderai de ce que je crois juste" pour l'avenir de Gaza et des Palestiniens, a affirmé mardi Donald Trump, après le sommet en Egypte censé consolider le cessez-le-feu obtenu entre Israël et le Hamas. "Beaucoup de gens sont favorables à la solution à un Etat, d'autres à celle à deux Etats. Il faudra voir", a déclaré le chef de l'Etat dans l'avion le ramenant à Washington, avant de repousser le dossier plus tard : "Je ne parle pas d'un seul Etat, de double Etat ou de deux Etats. Nous parlons de la reconstruction de Gaza."
Suisse — 62% des personnes condamnées en 2024 étaient étrangères
Les nouvelles statistiques 2024 de l’Office fédéral de la statistique lèvent le voile sur un sujet sensible : la répartition des condamnations selon la nationalité. Sur 33 088 personnes condamnées en Suisse, 12 642 étaient suisses, mais les classements changent quand on rapporte les chiffres à la population de chaque communauté. Dans cette lecture, la Géorgie arrive en tête, avec 2,06 % de ses résidents condamnés, suivie de l’Angola (2,05 %), loin devant la moyenne suisse (0,18 %).
Les Algériens se placent en deuxième position en nombre absolu, avec 1 910 condamnations, mais une immense majorité d’hommes : 1 888 contre seulement 22 femmes. Les Français (1 721) et les Italiens (1 518) suivent. Dans les crimes touchant à « la vie et l’intégrité corporelle », 1 999 Suisses figurent parmi les 4 299 condamnés, devant les Portugais (229), les Français (199) et les Italiens (196).
Sur le terrain du vol et des atteintes au patrimoine, les chiffres s’envolent : 15 972 condamnés, dont 1 600 Algériens (seulement 51 résidents permanents). Les Roumains (1 174) et les Français (878) complètent ce tableau. Enfin, pour les atteintes à l’intégrité sexuelle, 705 Suisses figurent parmi les 1 105 condamnés, suivis des Portugais (51), Allemands (40) et Italiens (35).
L’OFS note que les données ne tiennent pas compte des revenus ni du contexte social, mais le constat brut dessine une géographie précise des délits — où certaines nationalités, bien que minoritaires, apparaissent disproportionnellement présentes dans les statistiques judiciaires suisses.
Drancy (93) : un médecin défiguré, son agresseur écope de trois semaines de TIG — “Moi j’aurai des séquelles à vie, lui 24 heures de garde à vue”
À Drancy, un généraliste de 64 ans, le Dr Mohamed Oulmekki, a été sauvagement agressé pour une banale histoire de remboursement. Le 25 novembre 2024, un patient de 22 ans, qu’il soignait depuis l’enfance, lui assène “un coup de tête” après une dispute. Résultat : triple fracture du nez, perte du goût et de l’odorat. Le tribunal de Bobigny condamne l’agresseur à trois semaines de travaux d’intérêt général. “Moi je vais avoir des séquelles à vie, et lui, il n’a fait que 24 heures de garde à vue… Où est la justice ?”, dénonce le médecin, qui espère en appel “une sentence à la hauteur du préjudice”.
Sur les photos prises juste après l’agression, le sang coule le long de son visage tuméfié. L’homme, inconnu des services de police, a plaidé “un geste pas sympa du tout, mais un seul”, selon son avocat, Me Plouvier, qui parle d’un “beau jugement républicain et démocrate”. Le médecin, lui, confie aller “au travail la peur au ventre” et être “sous antidépresseurs depuis presque un an”. Soutenu par ses patients — “Qui resterait dans le 93 ?”, s’écrie Cayenne dans un avis en ligne — il a choisi, avec son épouse également médecin, de ne pas quitter ce “premier désert médical de France”.
Le Conseil de l’Ordre et le parquet ont fait appel d’un verdict jugé trop clément. “Une décision de justice est faite pour punir, éduquer, éviter la récidive !”, martèle son avocate, Me Besma Maghrebi-Mansouri. Le Dr Oulmekki dénonce une violence “désormais structurelle” : “En une seule année, j’ai été victime de plus d’agressions qu’en 26 ans. Ce monde devient fou !” En 2024, l’Ordre des médecins a recensé 1 992 violences contre des praticiens, en hausse de 26 %. Dans ces quartiers où “la justice malhonnête” semble absente, certains habitants le disent sans détour : “On se ferait justice nous-mêmes et vous le savez !”
« Allah Akbar » : un migrant clandestin algérien agresse des policiers, plus tard dans la même journée une femme qui crie elle aussi « Allah akbar », déclare qu’elle va tuer des policiers ; deux interpellations à Montpellier (34)
Deux personnes présentant un comportement menaçant ont été successivement interpellées vendredi 10 octobre à Montpellier. L’une dans le quartier du Plan des 4-Seigneurs, l’autre sur la place de la Comédie.
[…]
Des riverains avaient alerté les forces de l’ordre en voyant cet individu bousculant notamment une jeune fille et présentant une attitude inquiétante. À la vue des policiers, celui-ci a foncé sur eux, leur portant des coups de pied.
Àgé de 28 ans, de nationalité algérienne, l’individu a refusé de s’exprimer sur les faits qui lui étaient reprochés. À l’issue de sa garde à vue, il a été conduit au centre de rétention administrative de Toulouse, en raison de sa situation irrégulière sur le territoire.
Le même jour, à 18 h 30 sur la place de la Comédie, c’est une patrouille de la police municipale qui est abordée par une femme qui crie elle aussi “Allah akbar” et déclare qu’elle va tuer les policiers. Ces derniers parviennent à l’interpeller, alors qu’elle a une main plongée dans un grand sac, comportement potentiellement menaçant.
Philippe Aghion, prix Nobel d’Économie 2025 et conseiller de Hollande et Macron, plaide pour « stopper » la réforme des retraites jusqu’à la présidentielle 2027 pour éviter « le danger » du RN au pouvoir
Le nouveau prix Nobel d’Économie français Philippe Aghion a plaidé lundi soir au JT de France 2 pour que la réforme des retraites soit « stoppée » jusqu’à la prochaine élection présidentielle. « Je pense qu’il faut arrêter l’horloge maintenant », a-t-il affirmé. « Ça ne veut pas dire que la réforme est supprimée », a poursuivi Philippe Aghion. « Ça veut dire que si rien ne se passe, ça reprend en 2027 ».
Ce mardi matin, sur France Inter, il a complété sa pensée. Philippe Aghion a appelé à un accord entre le gouvernement et le parti socialiste sur une suspension de la réforme des retraites, afin d’éviter le « danger de l’arrivée du Rassemblement national » au pouvoir. « J’espère que les socialistes vont réaliser que c’est une grande concession (…), que ce parti va dire l’interruption d’horloge, je prends, parce que je sauve le pays du danger de l’arrivée du Rassemblement national », a affirmé l’économiste.
Philippe Aghion, né le 17 août 1956 à Paris, est un économiste français post-schumpétérien. Il est professeur au Collège de France (depuis octobre 2015), à l’INSEAD, à la London School of Economics et associé à l’École d’économie de Paris.
Il obtient le prix Nobel d’économie 2025 conjointement avec l’Israélo-Américain Joel Mokyr et le Canadien Peter Howitt. Il est reconnu pour ses contributions à l’analyse des liens entre innovation, concurrence et croissance à long terme.
Philippe Mario Aghion est le fils de Raymond Aghion, militant communiste et propriétaire d’une galerie d’art, et de Gaby Aghion, styliste de prêt-à-porter de luxe et fondatrice de la maison de mode Chloé.
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