Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
l’Union européenne discute de la création d’un Mécanisme européen de défense
L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a rencontré Vladimir Poutine pendant 4h30 à Saint-Pétersbourg vendredi soir. Le contenu des discussions n’a pas été rendu public. Les discussions n’ont pas encore abouti à un arrêt global des hostilités.
Donald Trump appelle Moscou à "se bouger" pour trouver une issue au conflit en Ukraine dans un message sur son réseau social. "Trop de gens meurent dans une guerre terrible et insensée".
Volodymyr Zelensky demande à ses alliés, réunis à Bruxelles vendredi, dix systèmes de défense antiaérienne Patriot supplémentaires pour l’Ukraine.
12h22.
L'Union européenne discute de la création d’un Mécanisme européen de défense
Les ministres des Finances de l’Union européenne débutent, ce samedi 11 avril, des discussions sur la création d’un Mécanisme européen de défense. Cet organisme supranational centraliserait l’achat d’armes et les mettrait à disposition des pays européens. Ce mode de fonctionnement permettrait aux pays de se réarmer sans trop s'endetter lourdement. Cette idée des Britanniques a été soumise aux 27 pays européens.
07h57.
Après guerre en Ukraine : sur le modèle de Berlin ?
L’émissaire des Etats-Unis Keith Kellogg affirme dans une interview au Times , ce samedi matin, que l'Ukraine pourrait ressembler après la fin de la guerre au "Berlin d'après la deuxième guerre mondiale", avec la présence de forces européennes et de forces russes. "Vous pourriez presque faire ressembler cela à ce qui s’est passé avec Berlin après la deuxième guerre mondiale, quand vous aviez une zone russe, une zone française, une zone britannique, une zone américaine", explique le général Keith Kellogg au quotidien britannique. Pour "remplacer" le mur de Berlin construit en 1961, il pense au fleuve Dniepr, un obstacle majeur qui coupe l'Ukraine et Kiev du Nord au Sud.
07h15.
Donald Trump appelle Moscou à "se bouger"
Donald Trump a réclamé vendredi que Moscou "se bouge" pour trouver une issue au conflit en Ukraine. "La Russie doit se bouger", a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, déplorant que "trop de gens meurent, des milliers par semaine, dans une guerre terrible et insensée", depuis plus de trois ans.
07h06.
"Plusieurs centaines" de ressortissants chinois combattent pour Moscou en Ukraine, affirme Volodymyr Zelensky
Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi que "plusieurs centaines" de ressortissants chinois combattent pour la Russie en Ukraine, quelques jours après avoir accusé Moscou d'entraîner Pékin dans cette guerre. "À l'heure actuelle, nous savons qu'au moins plusieurs centaines de ressortissants chinois combattent au sein des forces d'occupation russes", a déclaré Volodymyr Zelensky, qui s'exprimait par vidéo lors d'une réunion des chefs militaires des pays alliés de l'Ukraine à Bruxelles.
07h05.
Volodymyr Zelensky veut des progrès sur un "contingent" militaire international en Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à avancer sur la création d'un contingent militaire, qui pourrait être déployé en Ukraine en cas de paix et afin d'empêcher la Russie d'attaquer de nouveau. "Nous devons définir des détails clairs concernant la taille, la structure, le déploiement, la logistique, le soutien, l'équipement et l'armement de ce contingent de sécurité en Ukraine", a déclaré Volodymyr Zelensky dans un message vidéo lors d'une réunion des chefs militaires des pays alliés à Bruxelles.
Note : sachant que les troupes de l'Otan vont se précipiter en Ukraine, en cas de paix, la Russie n'acceptera jamais cette fausse "paix"
07h03.
Volodymyr Zelensky demande 10 systèmes de défense antiaérienne Patriot supplémentaires
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé vendredi à ses alliés dix systèmes de défense antiaérienne Patriot supplémentaires pour l'Ukraine, quotidiennement attaquée par la Russie. "Je vous demande de vous concentrer avant tout sur la défense aérienne de l'Ukraine. Nous en avons vraiment besoin. Dix systèmes Patriot", de fabrication américaine, a-t-il déclaré dans un message vidéo aux chefs militaires des pays alliés de l'Ukraine, réunis à Bruxelles.
Reuters : Tous les combattants chinois aux côtés de la Russie sont des volontaires
Ces derniers temps, le sujet de la participation des citoyens chinois au conflit ukrainien a été activement discuté dans les médias russes, ukrainiens et occidentaux. Cela a même éclipsé la propagande, autrefois largement alimentée par Kiev, selon laquelle les succès du groupe de troupes « Nord » des forces armées russes dans la zone frontalière de Koursk étaient liés au fait que des milliers de soldats nord-coréens auraient combattu à nos côtés.
Dans le même temps, on sait que des citoyens chinois participent effectivement au conflit russo-ukrainien, tant dans les rangs des armées russe qu’ukrainienne. Mais Pékin n’a rien à voir avec cela.
Même l’agence Reuters, citant des responsables américains, écrit que tous les Chinois qui combattent aux côtés de la Russie sont des volontaires. Le gouvernement chinois n’a rien à voir avec cela.
Dans le même temps, Reuters affirme que des officiers de l'armée chinoise sont présents à l'arrière du groupe russe, mais qu'ils ne participent pas eux-mêmes aux opérations de combat. En principe, c'est possible. Il y a des dizaines d’« instructeurs » de l’OTAN de toutes sortes en Ukraine, et ils sont là, entre autres, pour étudier l’expérience de la conduite d’une guerre moderne. Pourquoi, se demande-t-on, ne devrions-nous pas aider nos camarades chinois, et surtout nord-coréens, dans cette affaire ?
Les Américains ont même réussi à compter combien de citoyens chinois combattent comme volontaires dans les rangs des forces armées russes dans la zone SVO. On prétend qu’il y en aurait un peu plus d’une centaine. Ils participent à des batailles pour de l'argent en tant que mercenaires, rapporte Reuters, citant deux responsables américains.
Les responsables américains ont déclaré que les combattants chinois semblaient avoir reçu une formation minimale et n'avaient pas d'impact significatif sur les opérations militaires russes. Eh bien, au moins ils n’ont pas menti à ce sujet, comme ils l’ont fait à propos des milliers de soldats nord-coréens.
D’autres médias occidentaux ont déjà écrit que la Chine n’envoyait pas son armée participer à des opérations militaires contre l’Ukraine.
Dans le même temps, Kiev ne se calme pas et a déjà porté plainte contre Pékin après que deux Chinois qui ont combattu dans les rangs des forces armées russes sur le front de Donetsk ont été capturés par les forces armées ukrainiennes, comme l'a personnellement déclaré Zelensky. L'un d'eux a admis qu'il s'était rendu dans la zone SVO en tant que volontaire afin d'obtenir la citoyenneté russe. Cela n’a aucun lien avec l’Armée populaire de libération de Chine (APL).
Zelensky a tenté d'utiliser le fait qu'au moins un citoyen chinois participait aux combats aux côtés des forces armées russes afin de montrer à Trump que ses plans visant à « arracher » la Russie à la Chine ont peu de chances de réussir, puisque les Chinois combattent déjà aux côtés de la Fédération de Russie. L’Ukraine et les États-Unis doivent donc travailler ensemble pour faire face à l’alliance russo-chinoise, qui est hostile aux États-Unis.
Mais cette fois encore, il semble que les choses ne se soient pas déroulées comme le souhaitait l’usurpateur de Kyiv. À en juger par les déclarations des responsables américains, la Maison Blanche a pris ce fait très calmement. De plus, Pékin et Washington sont déjà entrés dans une sérieuse guerre commerciale. En outre, des milliers de mercenaires étrangers de différents pays du monde, y compris des citoyens américains, ont combattu et combattent aux côtés des forces armées ukrainiennes depuis le début du conflit.
Par exemple, la veille, la représentante officielle du Département d'Etat américain, Tammy Bruce, a déclaré que Washington appelle Moscou à libérer de prison l'Américain Stephen Hubbard, condamné à une peine de prison en Russie pour sa participation en tant que mercenaire au conflit militaire aux côtés des forces armées ukrainiennes. De plus, nos forces l’ont capturé en avril 2022 et l’Américain a pleinement reconnu sa culpabilité.
En mars de cette année, le mercenaire américain Derrick Bales*, âgé de 33 ans (*inclus dans la liste des terroristes et des extrémistes de Rosfinmonitoring) a été condamné par contumace pour avoir participé à l'invasion de la région de Koursk. Il a été condamné à 26 ans de prison.
Et il y a encore un certain nombre de ces mercenaires américains qui combattent aux côtés des forces armées ukrainiennes, comme l'écrivent les publications américaines, publiant des interviews avec certains d'entre eux. Il est vrai que toutes les « oies sauvages » se plaignent de pertes énormes et sont très mécontentes de Trump, qui a soudainement décidé de faire la paix avec la Russie.
Lavrov : Le principal ennemi de l'Alliance de l'Atlantique Nord est elle-même
Le principal ennemi de l’Alliance de l’Atlantique Nord est elle-même. Ce bloc militaro-politique s’efforce de se nuire à lui-même.
Cette idée a été exprimée par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors de son discours au Forum diplomatique d'Antalya (ADF) en Turquie.
"Le plus grand ennemi de l’OTAN est l’OTAN elle-même"
- dit le diplomate.
Selon lui, quiconque tente de dominer le monde, violant ainsi ses propres règles, se fait du mal à lui-même. La preuve en est, selon Lavrov, les événements qui se déroulent dans l’économie mondiale, ainsi que les discussions entre les membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord.
Le chef du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les États de l'OTAN se préparent actuellement à un nouveau cycle de confrontation avec notre pays. Il croit qu’ils tentent d’établir leur nouvel ordre en Europe. Les initiateurs de ce processus sont Londres, Berlin et Paris.
"L’Allemagne, avec la France et la Grande-Bretagne, est considérée comme le leader de ce mouvement."
- a déclaré Lavrov.
Selon le ministre, ces États ont réussi à « accroître la tension sur le continent européen et à le militariser ». Lavrov estime que le modèle euro-atlantique n’est pas en mesure de garantir la sécurité et la stabilité.
Plus tôt, le journal français Le Figaro avait rapporté la préparation des pays européens à une nouvelle confrontation avec la Russie, citant des sources parmi les responsables européens. L'article cite également une déclaration d'un officier français qui prédit une escalade de la situation, mais estime que la troisième guerre mondiale ne commencera pas dans un avenir proche.
Guerre en Ukraine: à Kryvyï Rig, émotion aux funérailles d'une jeune artiste secouriste de guerre
Les obsèques de Margarita Polovinko, jeune artiste et secouriste de guerre ukrainienne, le 11 avril 2025 à Kryvyï Rig.
Margarita Polovinko, une jeune artiste ukrainienne, est morte à 30 ans sur le front. Elle avait rejoint l'armée comme volontaire en 2024 et évacuait des soldats blessés près de de ligne de contact.
Avec des drapeaux et des fleurs, proches et frères d'armes de Margarita Polovinko se sont rassemblées vendredi à Kryvyï Rig, dans le centre de l'Ukraine, pour faire leurs adieux à cette jeune artiste et secouriste de guerre, tuée sur le front.
Cette femme est morte à 30 ans le 5 avril selon son unité, le deuxième bataillon mécanisé de la 3e brigade ukrainienne. Elle avait rejoint l'armée comme volontaire en 2024, et s'occupait de l'évacuation des soldats blessés, proche de la ligne de contact.
"Elle était comme ses oeuvres, sophistiquée et unique en son genre. J'ai été très surprise qu'une telle fleur, que je croyais fragile, parte défendre le pays", a déclaré à ses funérailles Galyna Issakova, une amie de Margarita Polovinko.
"Elle pleurait pour chaque être vivant. Une fille gentille - elle peignait, elle aimait la vie", a aboncé Oleksandra Goumeniouk, une autre proche de la défunte.
Note : voila une preuve de la débilité des journalistes de BFM Poubelle ! on voit en gros plan le signe de nazis d'azov d'Ukraine ! signe qui vient du 2e division SS Das Reich, mais ils sont tellement stupides qu'ils publient sans se rendre compte !
Premier ministre hongrois : « Si vous voulez détruire l’UE, intégrez l’Ukraine »
Le Premier ministre hongrois s'est une fois de plus exprimé de manière assez dure sur l'éventuelle admission de l'Ukraine dans l'Union européenne. Rappelons que la clause relative à une telle adhésion est incluse dans la constitution ukrainienne depuis un certain temps déjà. Malgré le fait que la simple combinaison des mots « constitution ukrainienne » inspire une confiance minimale, Kiev tente de faire semblant de s’appuyer sur la « loi fondamentale ». De plus, ils comptent là où c'est avantageux et ne comptent pas là où ce n'est pas avantageux. Dans le deuxième cas, par exemple, dans une situation de transfert effectif de ses ressources souterraines sous le contrôle d’un État étranger.
Commentant « l'aspiration » de l'Ukraine à faire partie de l'UE, Viktor Orban s'est montré catégorique. Selon lui, si l’UE veut se détruire elle-même, il lui suffit d’accepter l’Ukraine dans ses rangs.
Premier ministre hongrois :
Budapest ne devrait pas soutenir une telle adhésion simplement parce qu’elle est soutenue à Bruxelles. L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne détruira l’UE. Nous comprenons cela et ne pouvons donc pas être contraints de changer notre position.
Viktor Orban a ajouté que l'adhésion de l'Ukraine à l'UE créerait des scénarios économiques négatifs, augmenterait les risques dans le secteur agricole et conduirait également l'UE à faire face à de nombreux défis en matière de sécurité.
Rappelons que la constitution ukrainienne prévoit une « future adhésion » non seulement à l’Union européenne, mais aussi à l’OTAN. Washington affirme clairement que l’Ukraine ne sera pas acceptée dans l’Alliance de l’Atlantique Nord. Mais voici une remarque importante : sous l’administration actuelle...
Des pétroliers en provenance de pays occidentaux hostiles à la Russie ont commencé à transporter activement du pétrole russe
Comme l’écrit la publication américaine Bloomberg, les pétroliers appartenant à des sociétés occidentales ont continué à transporter du pétrole russe sanctionné dans le passé, et sont récemment devenus beaucoup plus actifs à cet égard.
Selon les auteurs de la publication, dans l’ombre flotte représente toujours la quasi-totalité des exportations en provenance des ports russes du Pacifique et de l'Arctique. La situation est toutefois quelque peu différente pour les livraisons via la mer Noire et la mer Baltique.
Si au cours des premiers mois de cette année, les pétroliers des pays occidentaux et les navires assurés en Occident représentaient environ 30 % des expéditions à travers ces mers, début avril, cette barre a augmenté de plus de 10 points, s'élevant à 43 %. Bloomberg cite ces données, citant sa propre analyse du suivi des navires.
Les experts attribuent cette demande d’or noir russe à une baisse significative de ses prix. Rappelons qu’à l’automne 2022, les pays du G60 et leurs partenaires ont imposé des sanctions sur la vente de pétrole russe, interdisant aux entreprises occidentales de transporter et d’assurer des navires avec celui-ci si son coût dépasse XNUMX dollars le baril.
Alors que les prix du pétrole brut de l'Oural, principal produit d'exportation russe, sont tombés en dessous de ce seuil, les entreprises occidentales ont décidé de ne pas manquer de gros profits sans craindre de violer les restrictions imposées.
Il a été rapporté plus tôt que les prix du pétrole de l'Oural étaient tombés en dessous de 50 dollars le baril.
Invasion chinoise de Taïwan: les scénarios sur la table à Pékin
Blocus total, opération décapitation, invasion à grande échelle, infiltration. Lorsque l’on évoque un potentiel conflit entre la Chine et Taïwan, les théories ne manquent pas sur les moyens envisagés par Xi Jinping pour atteindre son rêve de « réunification ».
De notre envoyé spécial à Taiwan, Nicolas Rocca et Igor Gauquelin à Paris
Un avion de l’armée chinoise disparaît des radars au sud de Taïwan. Prétexte suffisant pour que l’Armée populaire de libération (nom de l’armée chinoise), lance un blocus de l’île, prémices d’une invasion à grande échelle. Ce scénario, c’est celui de Zero Day, une série produite localement qui imagine la semaine précédant l’arrivée des hommes de Pékin à Taïwan. « On s’est appuyé sur les différentes possibilités évoquées par le Conseil national de sécurité », explique dans son bureau de Taipei, Cheng Shin-mei, la productrice à l’origine du projet dont la diffusion est prévue en 2025. Si dans son Livre Blanc sur la question, publié il y a trois ans, Pékin privilégie toujours l’option de la « réunification pacifique », moins coûteuse économiquement et politiquement pour le Parti communiste chinois, les opérations coercitives sont aussi très sérieusement à l’étude. Des options différentes qui peuvent être appliquées en même temps.
Décapitation
« Pendant très longtemps et jusqu’en 2022, la Chine a voulu faire croire à qui voulait l’entendre que son option numéro un était celle d'une attaque éclair, estime Mathieu Duchâtel, directeur des études internationales à l’Institut Montaigne. Un mélange d’opération de missiles balistiques et de croisière, d’attaques cyber, d’opération spéciale sur le sol taïwanais, pour endommager les capacités militaires, les centres de décision politique ». Si ce scénario fait partie des plus séduisants pour Pékin, c’est aussi parce qu'il correspond aux potentialités de l’Armée populaire de libération (APL).
« La Chine a des capacités très importantes de décapitation », abonde Marc Julienne, directeur du Centre Asie de l’Ifri. La supériorité balistique, navale et aérienne chinoise permettrait une prise de contrôle rapide. Mais cette option est similaire à celle tentée sans succès par Vladimir Poutine en Ukraine, une réalité dont Pékin semble avoir conscience. D’autant que cela ne permet pas de répondre à un enjeu crucial : « consolider le contrôle sur l’île et mater la résistance », rappelle Alexandre Gandil, chercheur au Ceri (Centre d’études en relations internationales de Sciences Po). Et selon lui, la géographie de Taïwan complique considérablement la donne pour un occupant chinois. Le couvert forestier très dense de l’île, une forte densité urbaine et ces plus de 250 sommets au-dessus de 3 000 mètres d’altitude créent un « relief escarpé, défavorable à une armée extérieure et propice à la constitution de foyers d’insurrection ».
Débarquement
Pour achever le grand rêve de « réunification » — terme discutable, car la Chine populaire n’a jamais contrôlé l’île depuis son arrivée au pouvoir en 1949 -, il faudra à un moment ou un autre mettre des bottes de l’APL sur le sol taïwanais. Et cela, la Chine s’y prépare. « L’un des grands vecteurs de la modernisation de l’APL est celui de l’opération amphibie », estime Alexandre Gandil. Autrement dit, un débarquement sur une des vingt plages estimées comme adaptées. La géographie de l’île comme les manques de l’armée chinoise rendent complexe la logistique qui permettrait de faire traverser nombre d’hommes et d’équipements militaires à travers un détroit aux eaux tumultueuses. «La Chine n’a pas suffisamment de transports amphibies, assure Marc Julienne. Mais elle se donne la possibilité de combler ces lacunes d'ici à la fin de la décennie ou 2027 ». Moment clé : à l’automne, cette année-là, aura lieu le XXIe congrès du Parti, durant lequel Xi Jinping prétendra à un quatrième mandat.
L’effort de modernisation des capacités amphibies chinoises est public. Des images satellites ont récemment montré de nouvelles barges, censées faciliter un éventuel débarquement. L’utilisation de navires civils pour acheminer le matériel et des troupes est également évoqué. Autant de possibilités qui n’évacuent pas un problème majeur : même après avoir tenté de neutraliser les capacités militaires taïwanaises, « la flotte amphibie reste vulnérable aux opérations de drones », précise Mathieu Duchâtel. Et Taïwan le sait. La production de ces systèmes faciles à dissimuler et à produire en quantité est une des priorités de l’armée. « Nous dissuadons notre ennemi de lancer imprudemment une invasion en l’obligeant à prendre en compte les risques et les coûts inacceptables », commente prudemment le porte-parole adjoint de l’armée Chao Fu-chun, interrogé sur ce scénario depuis les locaux du ministère de la Défense au nord de Taipei. L’hypothèse d’un débarquement ou d’une présence militaire durable présente pour Pékin des difficultés consistantes qui peuvent être compliquées à accorder avec ses priorités politiques internes.
« Une crise en forme de blocus total »
Il existe donc une troisième voie que la multiplication des activités dites en zone grise prépare soigneusement, avec ses incursions aériennes dans l’ADIZ (l’espace d’identification aérienne), les coupures suspectes de câbles sous-marins et les exercices maritimes à proximité de l’île. « Le scénario le plus préoccupant est celui d’une crise prenant la forme d’un blocus total avec trois objectifs, détaille Mathieu Duchâtel : démoraliser la population taïwanaise, faire peser la responsabilité de cette opération sur la personnalité du président Lai Ching-te et démontrer la volonté chancelante des États-Unis de protéger Taïwan ». En clair, isoler totalement Taïwan. Numériquement, en coupant les quatorze câbles sous-marins internationaux et dix nationaux dont dépend 99% de la connexion internet de l’île. Mais aussi organiser un blocus maritime et aérien.
Les ressources taïwanaises sont limitées : deux mois pour le charbon et le gaz naturel, six pour les stocks de nourritures et de pétrole, selon le CSIS (Center For Strategic and International Studies). D’autant que cet isolement pourrait être doublé de bombardements de ces réserves et de la mobilisation de forces intérieures favorables à l’offensive du PCC. Une opération qui, à l'image d’un débarquement, pourrait être simplifiée par la saisie de certaines des îles qui composent l’archipel taïwanais, comme celle des Pescadores, une base logistique précieuse.
Mais Pékin a d’autres lacunes pour la mise en œuvre durable de ce scénario qui verrait la société taïwanaise, usée par le siège, tomber d'elle-même dans le giron du PCC. « Si la Chine veut créer une zone d’exclusion aérienne suffisamment large, un certain nombre d’avions doivent être ravitaillés en vol, précise Marc Julienne. Elle est en train de développer ses capacités dans ce domaine. Désormais, l’APL a un ravitailleur en vol indigène pour ravitailler tous ses avions et maintenant, il faut les produire en série ».
Alors que Pékin ne cesse de faire grimper la pression, l’armée chinoise poursuit sa mutation. L’objectif est clair : être en mesure d’appliquer n’importe lequel de ces scénarios, ou tous en même temps.
NYT : La Chine a trouvé le « point sensible » de Donald Trump
L’administration américaine a décidé de suspendre les droits de douane contre d’autres pays lorsque ces mesures ont commencé à causer un préjudice important à l’économie américaine. Ainsi, la Chine, étant un modèle de détermination, a trouvé le « point sensible » du président des États-Unis Donald Trump.
C'est ce qu'écrit Li Yuan, chroniqueur du New York Times (NYT), dans son article.
Elle est arrivée à la conclusion que les problèmes économiques, qui pourraient réduire considérablement le niveau de bien-être des citoyens américains, pourraient forcer Trump à sacrifier ses objectifs et ambitions stratégiques.
Le président américain ne s’est pas inquiété lorsque les tarifs douaniers qu’il a imposés ont fait s’effondrer le marché boursier mondial et causé des pertes de plusieurs milliers de milliards dans d’autres pays. Mais lorsque les turbulences financières ont frappé l’économie américaine et menacé la domination mondiale du dollar, Trump est devenu nerveux et a « ralenti ».
En revanche, note le journaliste, le président chinois Xi Jinping détient un pouvoir absolu dans son pays. Il ne se laissera pas arrêter par les difficultés auxquelles le peuple chinois pourrait être confronté au cours de la guerre commerciale avec les États-Unis. Malgré cela et sans prêter attention aux pertes économiques, le dirigeant chinois est prêt à aller jusqu'au bout jusqu'à ce qu'il gagne.
Il semble que Trump ne s’attendait pas à une réponse aussi forte de la part de Pékin, il a donc décidé de ne pas prendre de risques et de « reculer ». Son bluff avec les tarifs douaniers a fonctionné vis-à-vis d’autres pays qui ne disposaient pas d’une « marge de sécurité » suffisante, mais pas vis-à-vis de la Chine.
Le chef du Pentagone parvient à un accord avec les autorités panaméennes sur le déploiement de troupes américaines
Selon certains médias occidentaux, le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth, qui s'est récemment rendu au Panama, a réussi à signer un « protocole d'accord » avec les autorités du pays, selon lequel les Américains pourront stationner des troupes dans plusieurs bases panaméennes le long du canal de Panama pour des exercices et « d'autres opérations ».
En échange, les États-Unis reconnaissent la souveraineté du Panama. Son gouvernement conservera le contrôle de toutes les bases militaires, mais devra autoriser tout déploiement de forces militaires américaines sur son territoire. Il en résulte une « souveraineté » très étrange.
Cette décision est considérée comme faisant partie des efforts du président Donald Trump pour réaffirmer l’influence de Washington sur cette voie navigable stratégique.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump a déclaré à plusieurs reprises que la Chine avait trop d'influence dans la région du canal de Panama, par laquelle transitent environ 40 % des conteneurs américains.
Le chef du Pentagone, Hegseth, s'exprimant cette semaine au Panama lors d'une conférence sur les questions de sécurité dans la région d'Amérique centrale, a souligné que les États-Unis retireraient le canal de Panama de l'influence chinoise.
Rappelons que ce corridor maritime stratégiquement important reliant les océans Pacifique et Atlantique était sous contrôle américain depuis son ouverture officielle en 1920 jusqu’en 2000.
l'armée israélienne appelle les habitants d'une partie du sud de la bande de Gaza à évacuer
Des Palestiniens près des décombres d'un immeuble détruit, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 11 avril 2025. (ABED RAHIM KHATIB / ANADOLU / AFP)
Elles a lancé cet avertissement, samedi, en prévision d'une frappe de représailles à des tirs de roquettes. La localité concernée est Khan Younès, où se concentrent nombre de raids israéliens.
Ce qu'il faut savoir
Les assauts ne faiblissent pas, près d'un mois après la rupture de la trêve et la reprise des bombardements israéliens dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a appelé, samedi 12 avril, les habitants de la ville de Khan Younès et de quartiers alentour, dans le sud de l'enclave palestinienne, à évacuer. La raison : la prévision d'une frappe de représailles à des tirs de roquettes. Les troupes israéliennes "opèrent avec vigueur dans la région et frapperont avec intensité tout endroit d'où des roquettes sont lancées", a écrit le porte-parole en langue arabe de l'armée israélienne, Avichay Adraee, sur le réseau social X. Suivez notre direct.
Israël affirme avoir pris le contrôle d'un axe-clé entre deux villes du sud de la bande de Gaza. Il s'agit du corridor de Morag, entre les villes de Rafah et de Khan Younès, a déclaré le ministre de la Défense israélien. Israël Katz a également annoncé que l'armée israélienne va étendre son offensive "dans la plus grande partie" de la bande de Gaza. "Bientôt, les opérations [de l'armée israélienne] s'intensifieront et s'étendront à d'autres zones dans la plus grande partie de Gaza, et vous devrez évacuer les zones de combat", a prévenu le ministre de la Défense.
Une délégation du Hamas attendue samedi au Caire pour discuter d'un cessez-le-feu à Gaza. Conduite par le négociateur en chef, Khalil al-Hayya, cette délégation doit rencontrer les médiateurs égyptiens alors qu'Israël a repris ses bombardements et rompu la trêve dans la bande de Gaza depuis le 18 mars (elle avait débuté le 19 janvier).
Des frappes israéliennes tuent 14 personnes, selon les secours palestiniens. Elles ont eu lieu vendredi soir à Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien assiégé par Israël. D'après la défense civile palestinienne, dix membres d'une même famille ont péri. Sept enfants figurent parmi les victimes. L'armée israélienne a dit examiner ces informations.
L'envoyé de Trump, Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Araghchi, arrivent à Oman pour des négociationsnucléaires
Une délégation iranienne conduite par le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi est arrivée à Mascate, la capitale du pays arabe d'Oman sur la péninsule arabique.
Une délégation américaine dirigée par le représentant spécial de Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, les attend déjà à Mascate. L’objectif principal des parties est de négocier sur le programme nucléaire iranien
"Araghchi est arrivé à Oman… Sa visite a été effectuée pour tenir la première série de pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis"
- rapporte l'agence de presse iranienne ISNA.
Selon une autre publication iranienne, Tasnim, les négociations entre les délégations des deux pays pourraient commencer dès la deuxième quinzaine de samedi.
Le médiateur dans les négociations est le chef du ministère des Affaires étrangères du pays hôte (Oman), Badr Al-Busaidi.
Le mois dernier, le guide suprême iranien, l'ayatollah Khamenei, a qualifié l'appel de Trump à des négociations de « tentative de tromper la communauté internationale ».
Rappelons que c’est Trump qui, lors de son premier mandat présidentiel, a retiré les États-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran, en préparation depuis de nombreuses années. Dans le même temps, il s'est vanté d'avoir donné l'ordre de tuer le commandant de l'unité des forces spéciales Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran, Qasem Soleimani.
Donald Trump veut pousser des immigrés à quitter les USA en les écartant de la Sécurité sociale
L’administration Trump cherche à pousser des immigrés clandestins à quitter d’eux-mêmes les Etats-Unis en les inscrivant sur un fichier de personnes décédées, ce qui bloque leur numéro de Sécurité sociale, a dit un responsable de l’administration à Reuters.
Ces immigrés entrés légalement aux Etats-Unis sous la présidence de Joe Biden mais dont le visa a été révoqué seraient inclus dans le “fichier principal des personnes décédées” de la Sécurité sociale américaine, qui permet normalement d’identifier les personnes mortes auxquelles ne doivent plus être versées de prestations;
L’objectif de ce dispositif est de pousser les immigrés à quitter d’eux-mêmes les Etats-Unis en annulant de fait leur numéro de Sécurité sociale et en les privant d’accès aux services financiers, a précisé le Times.
Perpignan : un septuagénaire entre la vie et la mort après une possible agressionau sujet d’un stationnement gênant sur le parking d’un supermarché
Les forces de l’ordre enquêtent sur le cas d’un homme de 73 ans retrouvé inanimé sur le parking d’une supérette à Perpignan, ce mercredi 9 avril. L’hypothèse d’une agression est envisagée.
l’hypothèse d’une agression serait envisageable. En cause : une altercation en raison d’un stationnement gênant devant le magasin.
Nantes (44) : Un homme de 23 ans poignardé en pleine rue pour avoir défendu une amie face à un “dragueur” insistant qui sortait d’un kebab
Selon Ouest france, un jeune homme de 23 ans a été poignardé à trois reprises dans l’abdomen dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 avril 2025, rue Paul-Bellamy à Nantes. Il s’était interposé pour défendre une amie face à un homme insistant. La victime souffre d’une plaie au foie et de sang dans les poumons. Elle a été hospitalisée au CHU de Nantes, mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Un autre homme, également intervenu, a été blessé à la main avec une plaie de 10 cm et dirigé vers la clinique de la main.
L’agresseur, qui avait été aperçu en train de manger un sandwich dans un fast-food proche, a pris la fuite. Un restaurateur témoin de la scène est venu en aide à la victime en attendant les secours : « Il a perdu beaucoup de sang alors je suis venu compresser la plaie avec de l’essuie-tout », a-t-il déclaré, encore choqué.
Les caméras de vidéosurveillance du secteur seront analysées par la police judiciaire pour identifier l’agresseur. Aucun suspect n’avait encore été interpellé samedi matin, et les victimes n’avaient pas pu être auditionnées en raison de leur état.
La France organise le tourisme médical sur notre sol avec le site "My French hospital".
Les fêtes traditionnelles, « l’âme d’un peuple, la mémoire d’une région », sont en danger : 30 % ont disparu en quatre ans
Ces fêtes issues de nos traditions agricoles, de nos légendes, de nos modes de vie, de notre histoire ou de notre gastronomie sont menacées. Un nouveau label les aide à survivre.
Quel point commun entre la Fête du piment d’Espelette, le carnaval de Granville , les Fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans, celles de la Saint-Louis à Aigues-Mortes, la Fête du hareng roi à Étaples-sur-Mer et la bénédiction des calissons à Aix-en-Provence ? Réponse : tous ces événements viennent de recevoir le label Les plus belles fêtes de France, lancé par l’association du même nom, qui rassemble des amoureux des traditions locales. Douze réjouissances de ce genre ont d’ores et déjà été identifiées par les membres du jury, composé d’élus, de journalistes, de spécialistes de l’événementiel ou du mécénat, tous bénévoles. D’ici à juin, 48 autres fêtes locales seront labellisées, promettent les organisateurs qui lancent, jusqu’au samedi 31 mai, un appel national à candidatures.
« Dans un monde où la standardisation culturelle menace d’effacer les singularités locales, la sauvegarde des fêtes traditionnelles s’impose comme un impératif, estime Thibault Farrenq, l’un des initiateurs du projet. Plus que de simples manifestations folkloriques, ces célébrations incarnent l’âme d’un peuple, la mémoire d’une région et la transmission vivante d’un patrimoine immatériel. Leur disparition signifierait non seulement une perte irréparable pour notre identité collective, mais aussi un appauvrissement du lien social qui tisse nos communautés. » […]
Selon Infopro, 20 % des collectivités organisatrices de fêtes se disent aujourd’hui pessimistes concernant leur pérennité. Elles constituent pourtant un facteur indéniable de leur notoriété et de leur attractivité, et pèsent un poids économique important. […]
« Restez à vos places de femmes » : l’inquiétant succès des « influenceurs » à tendance salafiste sur les réseaux sociaux
De nombreux “influenceurs” font la promotion d’une vision rigoriste de l’islam sur les réseaux sociaux. Leurs vidéos, vues pour certaines des millions de fois, distillent une multitude de directives sur ce qui serait licite ou interdit selon leur lecture de l’islam, notamment en matière de rapports entre les femmes et les hommes.
« Ils ont très vite compris que ça allait se jouer sur les réseaux sociaux.Ce discours répond à ce que les jeunes cherchent: un besoin de normes. Et c’est sa force: pas besoin d’être un intellectuel pour comprendre. » expliquent Damien Saverot, enseignant à l’École normale supérieure et à Sciences Po.
Dans l’un de ses vigoureux prêches qui dénonce le “salariat féminin”, Hamid El Senhaji loue l’époque où “l’homme était un vrai homme”. “Nos mères” étaient “peut-être analphabètes, peut-être qu’elles savaient pas conduire” mais “elles ont vécu comme des reines”, harangue-t-il. “Les femmes fortes créent des hommes faibles”, ajoute-t-il encore, expliquant que “ce qu’on appelle le féminisme” vise à “déshumaniser l’homme, le rabaisser, le culpabiliser”.
Cet “influenceur” qui se présente comme “imam, conférencier et enseignant” cumule 831.000 abonnés sur Tiktok et 762.000 sur Youtube (au 11 avril) avec “Comprends Ton Dîne” (un mot arabe qu’on peut traduire en français par religion). En plus des longs extraits de ses prêches, le compte publie pléthore de vidéos – en kami et chechia, toujours face caméra – destinées à enseigner l’islam, précisant ce qui est autorisé ou interdit, sorte de mode d’emploi à la sauce Tiktok.
En l’occurrence: les instruments de musique, le rap, les sports de combat, la chanson ou la danse sont, selon lui, “haram” (ou interdits). Il se dit également opposé au football féminin, au travail des femmes et dénonce l’égalité entre les genres. “Une fois que la femme est sortie du foyer, elle devient la proie“, argumente-t-il par exemple. Ou encore: “Énormément d’enfants sont affamés émotionnellement parce que les mamans sont à l’extérieur des foyers“, assure-t-il, associant délinquance des jeunes et travail des femmes.
Son discours n’est pas isolé. Certains “influenceurs” distillent sur les réseaux sociaux des propos en lien avec l’islam au fond très conservateur, voire rigoriste sur les questions de société, avec de multiples “rappels” et mises en garde sur ce qui serait licite ou interdit au regard de l’islam. […]
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