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Les infos du 2 mars 2025
Guerre en Ukraine :
Londres et Kiev signent un accord de prêt de 2,74 milliards d’euros pour soutenir les capacités de défense ukrainiennes
Volodymyr Zelensky a déclaré, samedi soir, que Kiev utiliserait le nouveau prêt du Royaume-Uni pour fabriquer des armes en Ukraine. Le premier ministre, Keir Starmer, a présenté ce prêt au président ukrainien, lors de sa visite à Londres, comme le signe d’un « soutien indéfectible au peuple ukrainien », au lendemain de l’altercation Trump-Zelensky et à la veille d’un sommet crucial pour l’Europe.
La Pologne peut aider à surmonter le « dilemme » de la position américaine sur l’Ukraine
Le premier ministre polonais, Donald Tusk, a déclaré que la Pologne pourrait utiliser ses liens amicaux avec Washington pour persuader les Etats-Unis de soutenir davantage l’Ukraine, avant de s’entretenir avec les alliés européens et le président Volodymyr Zelensky.
Donald Tusk a qualifié la position américaine sur l’Ukraine de « dilemme » et a déclaré : « Nous devons transcender ce dilemme. » Il a ajouté que la Pologne « sera plus écoutée » en raison de ses dépenses élevées en matière de défense et de ses « très bonnes relations avec les Américains ».
Il faut « éviter » que « l’Occident se divise », affirme Giorgia Meloni

La première ministre italienne, Giorgia Meloni, a affirmé qu’il était « très important d’éviter » que l’Occident « se divise », en arrivant à Downing Street, pour un entretien avec son homologue britannique, Keir Starmer, en amont d’un sommet réunissant des alliés de l’Ukraine à Londres.
« Je pense qu’il est très, très important d’éviter le risque que l’Occident se divise », a déclaré Giorgia Meloni, après l’altercation, vendredi, entre les présidents américain, Donald Trump, et ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Maison Blanche. Elle a ajouté que « l’Italie et le Royaume-Uni peuvent jouer un rôle important » pour « construire des ponts », selon les images filmées par la presse du début de son entretien avec Keir Starmer.
Le Royaume-Uni et la France travaillent avec l’Ukraine sur « un plan pour faire cesser les combats », annonce Keir Starmer

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé, ce matin, que le Royaume-Uni et la France travaillaient ensemble sur « un plan pour faire cesser les combats » entre l’Ukraine et la Russie, à quelques heures d’un sommet d’une quinzaine de dirigeants européens à Londres.
Après des échanges avec les présidents américain, ukrainien et français, « nous nous sommes mis d’accord pour que le Royaume-Uni, avec la France, et peut-être un ou deux autres [pays], travaillent avec l’Ukraine à un plan pour cesser les combats, puis nous discuterons de ce plan avec les Etats-Unis », a déclaré Keir Starmer lors d’un entretien sur la BBC.
Le premier ministre britannique a estimé que trois conditions devaient être remplies afin d’obtenir un accord pour une « paix durable ». Tout d’abord, une Ukraine « en position de force pour négocier », puis « un élément européen en matière de garanties de sécurité », ainsi qu’un « filet de sécurité américain ». « Ces trois éléments doivent être en place », a-t-il insisté.
Il a souligné l’importance de ces garanties de sécurité pour éviter « le risque » que la Russie ne relance un conflit si le président russe Vladimir Poutine « en a l’occasion ». « Je pense que nous devons éliminer une telle occasion, et c’est pourquoi je suis si attaché à ces garanties. Comment défendre la ligne [de séparation future entre l’Ukraine et la Russie] si une ligne est définie ? » dans un accord, a-t-il expliqué sans s’avancer sur sa localisation.
Note ; ils veulent faire cesser la guerre en multiplient les envois d'argent à l'Ukraine ! ! Ça me rappelle 2022 où Macron téléphoner tous les jours à Poutine, "pour la paix", tout en vendent des armes à l'Ukraine pour qu'elle tue des russes !
Le Kremlin assure que le changement de politique étrangère des Etats-Unis « coïncide largement » avec sa vision
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que le changement radical de politique étrangère des Etats-Unis à l’égard de la Russie correspondait largement à sa vision.
« La nouvelle administration modifie rapidement toutes les configurations de sa politique étrangère. Cela coïncide largement avec notre vision », a fait savoir Dmitri Peskov à un journaliste de la télévision d’Etat, lors d’une interview enregistrée mercredi et rendue publique aujourd’hui. « Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, car l’ensemble des relations bilatérales a subi d’énormes dommages. Mais si la volonté politique des deux dirigeants, le président Poutine et le président Trump, est maintenue, ce chemin peut être assez rapide et couronné de succès », a ajouté le porte-parole du Kremlin.
Ce qu’il faut savoir, dimanche 2 mars à l’aube
- Un sommet organisé dimanche à Londres par le premier ministre britannique, Keir Starmer, autour de questions liées à la sécurité européenne et à l’Ukraine, doit réunir une quinzaine de dirigeants, essentiellement européens, dont Emmanuel Macron. Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a également annoncé sa participation.
- Londres et Kiev ont signé un accord de prêt de 2,74 milliards d’euros pour soutenir les capacités de défense ukrainiennes, signe d’un « soutien indéfectible au peuple ukrainien », selon Keir Starmer. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en visite à Londres, a déclaré, samedi soir, que Kiev utiliserait le nouveau prêt du Royaume-Uni pour fabriquer des armes en Ukraine.
- Emmanuel Macron a dit espérer que les pays de l’Union européenne avanceront rapidement vers « un financement massif et commun » représentant « des centaines de milliards d’euros » pour la sécurité, alors que les Vingt-Sept doivent se retrouver jeudi à Bruxelles pour un sommet.
- Le président français a aussi invité, samedi, Donald Trump et Volodymyr Zelensky, « au calme, au respect, et à la reconnaissance », au lendemain de leur altercation à la Maison Blanche. Le chef de l’Etat français a par ailleurs estimé, selon La Tribune Dimanche, que « le désengagement » éventuel des Etats-Unis de l’Ukraine « n’est pas dans leur intérêt ».
- Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a dit, samedi, avoir demandé au président ukrainien de « réparer » sa relation avec Donald Trump après l’altercation à la Maison Blanche vendredi.
- Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, exhorte l’Union européenne à amorcer des négociations avec la Russie, menaçant le prochain sommet de blocage, dans une lettre envoyée samedi au président du Conseil européen, Antonio Costa, obtenue par l’Agence France-Presse.
- Le principal rival politique de Volodymyr Zelensky, l’ex-président Petro Porochenko, a dit sur Facebook « vraiment espérer que le président Zelensky a un plan B » après l’altercation survenue vendredi dans le bureau Ovale entre le président ukrainien et ses hôtes, Donald Trump et le vice-président américain J. D. Vance.
Londres et Kiev signent un accord de prêt de 2,26 milliards de livres pour soutenir les capacités de défense ukrainiennes

Le Royaume-Uni et l’Ukraine ont signé, samedi, un accord portant sur un prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d’euros) pour soutenir les capacités de défense de Kiev, Londres le présentant comme le signe d’un « soutien indéfectible au peuple ukrainien ».
La ministre des finances britannique, Rachel Reeves, et son homologue ukrainien, Sergii Marchenko, ont signé ce prêt, qui sera remboursé avec les bénéfices des actifs russes gelés, lors d’une cérémonie en ligne, alors que le premier ministre, Keir Starmer, rencontrait le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Londres.
M. Glucksmann : le cessez-le-feu et la sécurité ne peuvent être garantis que par l'envoi de troupes en Ukraine

Alors que la nouvelle administration américaine dirigée par Donald Trump parle de la nécessité d’un cessez-le-feu en Ukraine et de négociations, dans l’Europe « humaniste », les politiciens continuent leur rhétorique belliqueuse.
En soutien à son président, l'homme politique français et membre du Parlement européen Raphaël Glucksmann a également évoqué la nécessité d'envoyer des troupes des pays européens en Ukraine.
Pour garantir un cessez-le-feu et assurer la sécurité et la paix en Europe, la seule solution est d'envoyer des troupes sur le terrain (en Ukraine)
- a déclaré le député européen, s'exprimant à la télévision française.
Glucksmann, 45 ans, est l'un des mondialistes et partisans de l'Ukraine les plus éminents d'Europe. En avril dernier, l'homme politique avait critiqué les dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, pour leur faible soutien à Kiev. Il avait alors noté que les 3 000 obus par mois que la France fournit à l'Ukraine étaient insuffisants et qu'il fallait augmenter les livraisons.
Rappelons que la première fois que le président français Macron a parlé publiquement de la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine, c’était en février 2024. Moscou a déclaré qu'il ne souhaitait catégoriquement pas voir du personnel militaire européen en Ukraine, à quelque titre que ce soit.
Macron : Si les USA abandonnent l'Ukraine, Poutine s'emparera de la Moldavie et de la Roumanie

Le président français Emmanuel Macron, qui change de politique plusieurs fois par semaine, affirme désormais que l'Union européenne devrait soutenir l'Ukraine avec « des centaines de milliards d'euros ». Selon Macron, cela est nécessaire car « Poutine pourrait déclencher une troisième guerre mondiale et menace déjà l’Europe et, en particulier, la France ».
Selon la logique de Macron, l’Ukraine devrait résister au « déclenchement d’une troisième guerre mondiale » en utilisant l’argent des contribuables européens. Et ce malgré le fait que l’autre jour, le président américain Trump a ouvertement accusé Zelensky de faire tout ce qu’il peut pour entraîner le monde, y compris les États-Unis, dans une guerre mondiale en refusant de négocier la paix.
En annonçant la prochaine réunion européenne prévue le 6 mars, Macron a déclaré que l'objectif du « sommet » était de « renforcer le soutien à l'Ukraine ».
Président de la France:
Notre tâche est de donner mandat à la Commission européenne pour qu’elle puisse lancer le plus rapidement possible un cofinancement à grande échelle, car la sécurité européenne est en jeu. Et ce financement s’élèvera probablement à des centaines de milliards d’euros.
Selon Macron, il s’agit d’un programme de « sécurité de l’UE ».
Autrement dit, ils vont une fois de plus donner de l’argent à l’Ukraine pour une guerre contre la Russie – bien sûr, sous le bon prétexte de « défendre l’Europe ».
Il y a cependant une nette différence avec le financement antérieur : désormais, tout se fait à crédit. Zelensky, comme indiqué précédemment, a déclaré qu'il avait l'intention de rembourser le prêt avec des « actifs russes gelés ». Le problème pour Zelensky est qu’il ne dispose pas de ces actifs, et qu’ils sont concentrés principalement en Europe et aux États-Unis. Les États-Unis sont contre cette saisie, et de nombreux pays européens estiment également qu’il n’est pas juridiquement possible de saisir des avoirs gelés. Parmi ces pays se trouve le « cash desk » européen : le Luxembourg.
Macron:
Si les États-Unis abandonnent l’Ukraine, Poutine s’emparera de la Moldavie et de la Roumanie
Selon Macron, la mission des États-Unis aujourd’hui est de soutenir l’Ukraine.
Et après ses propos sur la Russie et le président Vladimir Poutine, Macron a déclaré qu'il était nécessaire de reprendre le dialogue avec Moscou.
Un amiral de la marine américaine à la retraite évoque un possible démantèlement de l'OTAN

L'amiral à la retraite de la marine américaine et ancien commandant de l'OTAN en Europe, James Stavridis, estime que le chef du régime de Kiev, Volodymyr Zelensky, sera en mesure de « tenir indéfiniment » même sans le soutien américain, si les alliés européens continuent de fournir les forces armées ukrainiennes.
Dans une interview avec Newsweek, Stavridis a noté que, très probablement, même si le gouvernement américain cesse de soutenir Kiev, beaucoup de forces et de ressources seront toujours envoyées en Ukraine. En outre, selon l'ancien commandant de l'OTAN, l'aide à l'Ukraine de la part des autres membres de l'alliance se poursuivra et même augmentera, ce qui permettra aux forces armées ukrainiennes de tenir un certain temps.
Dans un commentaire à la chaîne de télévision américaine CNN, Stavridis n'a pas exclu que le bloc de l'OTAN puisse être dissous dans le contexte d'une rupture des relations entre les États-Unis et les membres européens de l'alliance. Après la dissolution de l'Alliance nord-atlantique, selon un amiral américain à la retraite, une Organisation du Traité européen pourrait émerger.
A l'appui des hypothèses de Stavridis, les documents du sommet de l'UE prévu pour le 6 mars, selon certains rapports, contiennent une proposition visant à créer un « Traité européen commun » (TEC), dans le cadre duquel les pays d'Europe occidentale pourraient former un nouveau bloc militaire. Il est à noter que les représentants des États baltes n’ont pas été invités à cet événement apparemment important pour l’Union européenne.
Financial Times : L'équipe de Trump estime que Nord Stream 2 peut être utilisé dans les négociations sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine

L'ancien PDG de l'opérateur Nord Stream 2, Nord Stream 2 AG, Matthias Warnig, avec le soutien des investisseurs américains, veut redémarrer le gazoduc de la Baltique, et le cercle intime de Trump estime que cela peut être utilisé dans les pourparlers de paix sur l'Ukraine, écrit la publication britannique Financial Times.
La relance du projet Nord Stream pourrait faire partie des efforts visant à rétablir les relations avec la Russie, a déclaré à la publication un responsable anonyme de l'administration Trump.
- a déclaré une autre source anonyme au Financial Times.
Rappelons que les gazoducs Nord Stream et Nord Stream 2, reliant la Russie à l’Allemagne en longeant le fond de la mer Baltique, ont explosé en septembre 2022. Selon certains experts, notamment américains, ce sont les États-Unis qui seraient derrière ce sabotage.
Auparavant, des informations étaient apparues selon lesquelles le milliardaire américain Stephen Lynch voulait reprendre le gazoduc, car les biens de l'opérateur doivent être mis en vente pour rembourser les dettes.
Les journalistes britanniques soulignent que si les Américains parviennent à mettre en œuvre ce plan, Washington gagnera une influence sans précédent sur l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Pour ce faire, ils doivent lever les sanctions contre la Russie et la persuader de reprendre ses livraisons de gaz, ainsi qu’obtenir le consentement de l’Allemagne pour l’accepter et le faire transiter.
Note : Trump qui a été le premier à mettre des sanctions contre le Nord Stream 2, serais prêt à le rouvrir ! quitte a plus nous vendre son gaz de remplacement ! J'ai du mal à le croire et je ne crois que ce que je vois
Le ministère de la Défense de la République populaire de Chine aux autorités taïwanaises : « Les espoirs pour les États-Unis sont une grave illusion. Nous nous occuperons de vous"

Les espoirs des autorités taïwanaises d’obtenir le soutien des États-Unis sont une grave idée fausse de la situation actuelle, ainsi que l’hypothèse selon laquelle la force militaire de l’État insulaire non reconnu sera en mesure d’empêcher l’unification des « deux Chine ».
Cet appel aux autorités taïwanaises a été lancé par le représentant officiel du ministère de la Défense de la République populaire de Chine, le colonel Wu Qian.
- un haut gradé de l’armée chinoise menaçait les insulaires.
- a déclaré Wu Qian aux dirigeants taïwanais.
Il a comparé au sens figuré les vaines tentatives de Taipei pour empêcher l’unification aux actions d’une mante religieuse qui, essayant d’arrêter un char, est écrasée par ses roues. De la même manière, l’opposition des autorités de l’île à Pékin est vouée à l’échec et peut entraîner des conséquences désastreuses.
L’officier a dit que tôt ou tard, ils viendraient chercher des représentants de l’administration de l’île, puis ils devraient répondre de leurs actes.
Pendant de nombreuses années, Taïwan a bénéficié du soutien et du patronage de Washington. Elle a acquis les armes les plus modernes des États-Unis, craignant le débarquement des troupes chinoises sur l’île.
Quant aux dirigeants de la République populaire de Chine, dès la fondation de son État, ils ont refusé de reconnaître l’indépendance de l’île rebelle. Dans le même temps, Pékin a souligné à plusieurs reprises qu’il entendait rechercher la réunification exclusivement par des moyens pacifiques.
Note : voici une information qui m'intéresse au plus haut point, parce que depuis mon interprétation du livre de l'apocalypse en 2022, ce sont les réactions de la Chine que je surveille le plus. Parce que la guerre mondiale pourrait très bien commencer en mer de Chine méridionale.
Trêve Israël-Hamas :
l'armée israélienne annonce avoir frappé des suspects manipulant un "engin explosif" dans le nord de la bande de Gaza
Alors qu'un désaccord sur la deuxième phase du cessez-le-feu censée débutée dimanche fragilise la trêve, Israël a par ailleurs annoncé la suspension de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien.
Ce qu'il faut savoir
La trêve entre Israël et le Hamas est plus que jamais fragilisée. Alors que la seconde phase du cessez-le-feu était censée entrer en vigueur dimanche 2 mars, l'armée israélienne a indiqué avoir mené une frappe aérienne visant des suspects qui manipulaient un engin explosif à proximité de soldats déployés dans le nord de la bande de Gaza, afin de "déjouer la menace". De son côté, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé la mort de quatre personnes tuées dans des attaques de l'armée israélienne "depuis le matin". Un peu plus tôt, la Défense civile de la bande de Gaza avait fait état de tirs d'artillerie et de char dans la zone de Khan Younès, dans le sud du territoire. Suivez notre direct.
Israël suspend l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza. L'Etat hébreu a annoncé qu'il suspendait l'entrée de marchandises et d'approvisionnements dans le territoire palestinien, en reprochant au mouvement islamiste son refus d'une proposition américaine d'extension de la trêve jusqu'en avril. "Israël n'acceptera pas de cessez-le-feu sans libération de nos otages", signale un communiqué du bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. "Si le Hamas persiste dans son refus, il y aura d'autres conséquences", ajoute le texte. Le mouvement islamiste a qualifié cette décision de "crime de guerre" et estimé qu'Israël "port[ait] la responsabilité" du sort des otages.
Une proposition américaine d'extension de la trêve. L'Etat hébreu a adopté un plan de l'envoyé du président américain Steve Witkoff, prévoyant un cessez-le-feu temporaire pour les périodes du ramadan", devant s'achever fin mars, "et de Pessah", la pâque juive célébrée à la mi-avril, a annoncé le bureau de Benyamin Nétanyahou. Selon cette même source, cette proposition prévoit la remise immédiate à Israël par le Hamas de "la moitié des otages, morts et vivants", et les autres à la fin de la trêve, si un accord est trouvé pour un cessez-le-feu permanent.
Le Hamas exige le démarrage de la deuxième phase. Le mouvement islamiste palestinien refuse ce plan de dernière minute d'extension de la trêve et exige de son côté le démarrage de la deuxième phase du cessez-le-feu. "La récente déclaration du bureau de Nétanyahou confirme clairement que l'occupant ne cesse de se soustraire aux accords qu'il a signés", a fustigé le dirigeant du Hamas Mahmoud Mardaoui dans une déclaration transmise à l'AFP.
Une aide américaine de 4 milliards de dollars à Israël. Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, a annoncé avoir accéléré l'envoi d'une aide militaire d'environ 4 milliards de dollars à Israël. Il a rappelé qu'un embargo partiel sur les armes imposé par l'ancien président Joe Biden avait été annulé.
Londres : comme depuis plusieurs années, la capitale britannique fête en grande pompe le début du Ramadan. Le maire Sadiq Khan se dit « incroyablement fier que Londres ait été la première ville de l’Occident à accueillir de telles illuminations »
Toulouse : une violente rixe à la machette sème la panique dans le métro

Une scène de violence inouïe a secoué le métro toulousain, ce samedi 1er mars, en début de soirée. Aux alentours de 18 heures, une altercation a éclaté entre trois individus au niveau de la station Bagatelle, sous les yeux des passagers médusés. L’un d’eux a sorti une machette et a asséné des coups violents à ses adversaires, pour un motif qui reste, à ce stade, inconnu.
Les enquêteurs ont alors exploité les images de vidéosurveillance pour comprendre l’enchaînement des faits, et tenter d’identifier les mis en cause. Coup de chance, moins d’une heure plus tard, un signalement de l’hôpital Purpan est parvenu au commissariat central : deux hommes venaient d’être admis, l’un souffrant d’une blessure à la tête causée par une arme blanche, l’autre étant touché à la main.
Une seule des deux victimes a accepté d’être entendue, à la suite de quoi un suspect a été placé en garde à vue, mais sa responsabilité a finalement été écartée. […]
Faouzy Guellil, directeur général des services de la ville de Stains (93) tabassé et sa voiture incendiée, le maire Azzédine Taïbi s’alarme

Faouzy Guellil, conseiller municipal de Dugny et directeur général des services de Stains, a été victime d’une sauvage agression vendredi soir, devant son domicile. Deux agresseurs cagoulés l’ont tabassé et ont incendié son véhicule.
« Il y a une quinzaine de jours, il m’avait dit je sens qu’il va m’arriver quelque chose. » Azzédine Taïbi, maire (divers gauche) de Stains, se rappelle encore de cette confidence glissée par son directeur général des services, Faouzy Guellil, 47 ans. La prémonition s’est révélée exacte. Vendredi soir, le bras droit du maire a été sauvagement agressé par des inconnus devant son domicile à Dugny (Seine-Saint-Denis). Ces derniers ont ensuite incendié sa voiture.
Dijon (21) : La médiathèque Champollion incendiée pour la deuxième fois en deux semaines

Selon Libération et AFP, un incendie a touché la médiathèque Champollion, située dans le quartier des Grésilles à Dijon, dans la nuit du 2 mars. Cet acte, qualifié de « criminel » par la mairie, survient à peine quelques heures après la réouverture du site, déjà endommagé par un premier incendie survenu dans la nuit du 16 au 17 février. Le feu a ravagé 200 m² au premier étage du bâtiment avant d’être maîtrisé par les pompiers.
Le préfet de Côte-d’Or, Paul Mourier, a dénoncé un sinistre qui prive les habitants d’un équipement culturel essentiel, tout en réaffirmant sa volonté de lutter contre le trafic de stupéfiants dans ce quartier classé prioritaire. La maire de Dijon, Nathalie Koenders (PS), a condamné un « climat préoccupant » marqué par une recrudescence d’attaques contre les bâtiments publics de la métropole. Une enquête est en cours pour déterminer les causes précises de l’incendie.
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