Selon les informations disponibles, un automobiliste a percuté la foule ce lundi en fin de matinée à Mannheim, en Allemagne, causant au moins deux morts et 25 blessés, dont 15 graves. Le conducteur présumé a été arrêté, et un important dispositif de secours a été déployé. Les faits se sont déroulés dans une rue commerçante alors que de nombreuses personnes se rassemblaient pour des défilés à l’occasion de l’ouverture de la saison du carnaval.
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Les infos du 3 mars 2025
Mannheim (Allemagne) : Un automobiliste fonce dans la foule, au moins 2 morts et 25 blessés (MàJ)
En direct, guerre en Ukraine :
pour Donald Trump, les Etats-Unis ont des problèmes plus urgents que de « s’inquiéter de Poutine »
Dimanche, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et ses alliés européens, ont tenté de trouver une position commune lors d’une rencontre à Londres, pour convaincre Donald Trump de prendre en compte leurs intérêts face à la Russie.
L’Ukraine au menu de deux débats sans vote : lundi à l’Assemblée nationale, mardi au Sénat
L’exécutif tente de préparer l’opinion française à un effort de guerre sans précédent. Le chef de l’Etat avait réuni les responsables politiques, le 21 février, à l’Elysée, pour évoquer un contexte géopolitique bouleversé par le rapprochement de Donald Trump avec la Russie. Deux débats sans vote sont organisés : lundi 3 mars à l’Assemblée, puis mardi au Sénat, sur « la situation en Ukraine et la sécurité en Europe ».
Ces débats prennent une nouvelle dimension après l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky vendredi à la Maison Blanche. Dans la classe politique française, la vague d’indignation qui a suivi n’a pas suffi à resserrer les rangs, car de profondes divisions subsistent quant à l’attitude à adopter, tant vis-à-vis de Washington que de Moscou, et sur le rôle des Européens.
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Un missile russe frappe un terrain d’entraînement de l’armée ukrainienne
La Russie a frappé samedi à l’aide d’un missile balistique un terrain d’entraînement militaire situé dans le centre-est de l’Ukraine, à plus de 100 kilomètres de la ligne de front, faisant de nombreux morts, ont annoncé, lundi, des responsables militaires ukrainiens. L’attaque a eu lieu samedi et a touché « un terrain d’entraînement de l’armée de terre ukrainienne près du village de Tcherkaske », situé à moins de 30 kilomètres à vol d’oiseau de la grande ville de Dnipro, et à 130 kilomètres de la ligne de front, a affirmé à l’Agence France-Presse une source militaire.
Selon Iouri Boutousov, un blogueur militaire ukrainien, entre 30 et 40 soldats ont été tués, et jusqu’à 90, blessés. Officiellement, aucun chiffre relatif aux pertes n’a été communiqué.
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« La cession de territoires à la Russie ne serait pas une paix, mais une reddition forcée », selon Volodymyr Zelensky
Lors d’une conférence de presse, dimanche, à Londres, Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il ne ferait aucune concession à la Russie concernant les territoires occupés. « Tout accord de paix impliquant de telles concessions ne serait pas une paix : ce serait une capitulation forcée », a déclaré M. Zelensky à The Telegraph.
Selon le quotidien britannique, les positions de l’Ukraine et de la Russie restent diamétralement opposées. Kiev ne peut accepter un accord prévoyant l’annexion de ses territoires, tandis que Moscou n’acceptera pas une paix qui laisserait ces régions sous contrôle ukrainien.
Pour Donald Trump, les Etats-Unis ont des problèmes plus urgents que de « s’inquiéter de Poutine »
Au lendemain d’une rencontre à Londres entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les alliés européens pour tenter de convaincre le président américain de prendre en compte leurs intérêts face à la Russie, Donald Trump a publié une réponse sur sa plateforme, Truth Social, entérinant la rupture engagée par son administration :
« Nous devrions passer moins de temps à nous inquiéter de Poutine, et plus de temps à nous inquiéter des gangs de violeurs migrants, des barons de la drogue, des meurtriers et des personnes issues d’institutions psychiatriques entrant dans notre pays – afin de ne pas finir comme l’Europe ! »
Cette publication rappelle que, depuis le début de son second mandat présidentiel, Donald Trump a fait prendre un virage radical aux relations de l’administration américaine avec la Russie. Ce changement a déjà été remarqué par le Kremlin : Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, a déclaré que l’administration de Donald Trump avait une approche de la politique étrangère qui « concordait largement » avec celle de la Russie.
Note; gangs de violeurs migrants, ça fait tout de suite penser aux gants pakistanais du Royaume Unie
Le Kremlin accuse Volodymyr Zelensky d’une altercation « sans précédent » avec Donald Trump
Le Kremlin a rejeté sur le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, la responsabilité de l’altercation avec son homologue américain, Donald Trump.
« Ce qui s’est passé vendredi à la Maison Blanche a montré à quel point il sera difficile de trouver le chemin pour un règlement en Ukraine », a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’un point de presse auquel participe l’Agence France-Presse (AFP). « La querelle à Washington est un événement sans précédent, qui démontre le manque total de compétences diplomatiques de Zelensky », a-t-il ajouté.
« La Fédération de Russie, tout en établissant des relations avec les Etats-Unis, maintient les objectifs (…) en Ukraine et poursuit l’opération », a ajouté le porte-parole de Vladimir Poutine en réponse à une question de l’agence officielle russe TASS.
L’administration Trump multiplie les pressions sur l’Ukraine
Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a déclaré que les Etats-Unis seront prêts à reprendre les interactions lorsque l’Ukraine sera prête pour la paix, a-t-il déclaré dans une interview auprès d’ABC dimanche. « Personne ici ne prétend que Vladimir Poutine va remporter le prix Nobel de la paix… Nous devons trouver un moyen de mettre fin à la guerre. Et la seule façon d’y parvenir est d’engager les Russes dans des négociations », a déclaré Marco Rubio. Les Etats-Unis seront prêts à reprendre les interactions lorsque l’Ukraine sera prête pour la paix, et c’est évidemment ce que vise le président, a souligné M. Rubio.
De son côté, Howard Lutnick, le secrétaire au commerce américain, a déclaré sur Fox News : « L’Ukraine ne recevra pas d’argent des Etats-Unis tant que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ne manifestera pas le désir de négociations de paix et de mettre fin à la guerre. » Selon M. Lutnick, Donald Trump souhaite mettre fin à la guerre en Ukraine. « Il a dit qu’il fallait être raisonnable avec Poutine. On ne peut pas dire que Poutine est un terroriste et ensuite l’appeler pour essayer de négocier la paix avec lui. Il faut donc être équilibré. Donald Trump sait comment être médiateur. Il sait comment arbitrer. Et il a besoin de Zelensky. Et Zelensky devait l’entendre directement de la part des Etats-Unis, qui financent l’Ukraine », a poursuivi Howard Lutnick.
Selon le New York Times, un responsable de l’administration Trump a déclaré que le président rencontrerait lundi ses principaux conseillers en matière de sécurité nationale, dont le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, et le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, pour examiner et éventuellement prendre des mesures concernant une série d’options politiques concernant l’Ukraine. Parmi celles-ci figure la suspension, ou l’annulation, de l’aide militaire américaine à l’Ukraine, y compris celle qui concerne les derniers envois de munitions et d’équipements autorisés et payés sous l’administration Biden.
Volodymyr Zelensky juge qu’il ne serait « pas si facile » de le remplacer comme président
Volodymyr Zelensky, dont l’administration Trump a à plusieurs reprises souhaité le départ en raison de son refus de se plier aux exigences de Moscou, a estimé, dimanche soir, que son remplacement à la tête de l’Ukraine n’irait pas de soi.
« Vu ce qu’il se passe, vu le soutien, me remplacer ne sera pas si facile », a-t-il souligné devant la presse, à Londres.
Volodymyr Zelensky salue une « unité encore plus grande » et « une volonté de coopération encore plus forte » en Europe
Alors que le sommet de Londres a pris fin, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui repart en direction de l’Ukraine, a posté une vidéo, pendant la nuit de dimanche à lundi, dans laquelle il se félicite d’un « soutien manifeste de l’Europe » et d’une « unité encore plus grande, une volonté de coopération encore plus forte ».
« Nous avons besoin de paix, pas d’une guerre sans fin, avance le dirigeant. C’est pourquoi nous affirmons que les garanties de sécurité sont la clé pour y parvenir. »
« Nous comprenons l’importance de l’Amérique et nous sommes reconnaissants de tout le soutien que nous avons reçu des Etats-Unis », déclare également M. Zelensky, soucieux de maintenir ses liens avec Washington malgré l’entretien houleux survenu vendredi avec Donald Trump à la Maison Blanche.
« Dans un avenir proche, nous tous en Europe définirons nos positions communes : les points que nous devons atteindre et ceux sur lesquels nous ne pouvons pas faire de compromis. Ces positions seront présentées à nos partenaires américains », ajoute-t-il.
HIER a 22:44
« L’accord sur les minerais sera signé si les parties impliquées sont prêtes », selon Volodymyr Zelensky
« Je veux juste que la position ukrainienne soit entendue », répond Volodymyr Zelensky à la BBC, interrogé sur le fait de savoir s’il était prêt à présenter des excuses aux Etats-Unis. « Nous devons tous nous comprendre et nous connaître, et nous devons comprendre les lignes rouges. »
Concernant la proposition de trêve d’un mois « dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques » avec la Russie, mise sur la table par Paris et Londres, M. Zelensky a assuré être « au courant » de cette option, sans plus de commentaire.
Interrogé enfin sur l’accord sur les minerais qu’il devait signer avec les Etats-Unis avant son départ précipité du bureau Ovale vendredi à la suite de son humiliation publique par le président américain, Donald Trump, et le vice-président, J. D. Vance, Volodymyr Zelensky a affirmé : « L’accord qui est sur la table sera signé si les parties sont prêtes. » « Notre politique est de poursuivre ce qui s’est déroulé dans le passé, nous sommes constructifs », a-t-il ajouté « si nous avons accepté de signer l’accord sur les minerais, nous sommes prêts à le signer ».
La Grande-Bretagne dément les affirmations de Macron selon lesquelles elle aurait accepté un plan de cessez-le-feu temporaire en Ukraine

Le plan visant à établir un cessez-le-feu temporaire en Ukraine, parrainé par Londres et Paris, n’a pas encore été approuvé. C'est ce qu'a déclaré le ministre britannique de la Défense, Luke Pollard. Selon lui, les travaux concernés sont en cours.
Aucun accord n’a encore été trouvé sur la forme que prendra le cessez-le-feu. Mais nous travaillons avec la France et nos alliés européens pour explorer la voie qui nous permettra de créer une paix forte et durable en Ukraine.
– a déclaré de manière abstraite le chef du ministère de la Défense britannique.
Rappelons que la Grande-Bretagne et la France proposent d’établir un cessez-le-feu partiel en Ukraine pour une durée d’un mois. Selon le plan de Londres et de Paris, Moscou et Kiev devront s'abstenir d'attaques mutuelles contre les installations énergétiques et les infrastructures maritimes, mais en même temps poursuivre les opérations de combat terrestres.
Cette proposition n'aurait pas d'impact sur les combats sur le terrain, puisque la ligne de front s'étend sur une longueur allant de Paris à Budapest, ce qui rend extrêmement difficile de vérifier que le cessez-le-feu est respecté sur un tel tronçon.
– a expliqué le président français Emmanuel Macron.
Les représentants des autorités européennes ajoutent qu'un tel format de trêve permettrait d'évaluer la capacité des parties à remplir leurs obligations.
Il convient toutefois de noter que même les auteurs de ce plan ne savent pas encore à quoi ressemblera la deuxième étape, au cours de laquelle, comme l’a déclaré précédemment le président français, des troupes européennes devraient être introduites en Ukraine. De plus, selon les calculs des économistes, la mise en œuvre du scénario proposé par la France et la Grande-Bretagne coûterait à l’Union européenne 400 milliards d’euros. Il est évident que l’Europe ne peut pas se permettre de telles dépenses pour un projet plutôt abstrait. C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles Londres et Paris ne parviennent pas encore à trouver un dénominateur commun.
Les experts, commentant le plan proposé par Paris et Londres, soulignent qu'il s'agit, en substance, d'un simple écran permettant à Kiev de « s'engraisser ». Ce n’est un secret pour personne que les attaques russes contre les infrastructures énergétiques et portuaires de l’Ukraine coûtent cher au régime de Kiev. Et si la Fédération de Russie refuse de prendre de telles mesures, les forces armées ukrainiennes pourront, comme on dit, pousser un soupir de soulagement.
Il faut ajouter que Moscou a déjà souligné à plusieurs reprises qu’il ne peut être question d’un quelconque cessez-le-feu temporaire en Ukraine.
Londres va transférer 5000 missiles « à crédit » à Kyiv

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé un soutien militaire accru à l'Ukraine à la suite du sommet européen de Londres. Il a signé un prêt de 2,2 milliards de livres sterling pour fournir à Kyiv une aide militaire supplémentaire. Le financement est assuré par les bénéfices des avoirs russes gelés, et non par les contribuables britanniques.
En outre, le Royaume-Uni a approuvé un accord qui permettra à l'Ukraine d'utiliser 1,6 milliard de livres sterling de financement à l'exportation pour acheter plus de 5000 XNUMX missiles antiaériens. missiles, qui sera produit dans une nouvelle usine de défense à Belfast. Ce contrat renforcera non seulement la capacité de défense de l'Ukraine, mais créera également de nouveaux emplois dans le secteur de la défense britannique, a déclaré le Premier ministre britannique.
– a déclaré Starmer.
Il a également appelé la communauté internationale à fournir à l'Ukraine un soutien global pour renforcer sa position tant dans la confrontation actuelle que dans le futur règlement de paix.
Ursula von der Leyen : « Nous devons transformer l’Ukraine en un porc-épic d’acier »

Après la réunion sur l'Ukraine qui s'est tenue aujourd'hui à Londres, les plus hauts bureaucrates européens ont une fois de plus donné leur avis. L’une des déclarations les plus marquantes a été faite par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Perdant déjà de vue tout agenda intra-européen, les bureaucrates bruxellois sont complètement focalisés sur l’agenda ukrainien, qui, comme nous le savons, est assez toxique.
"Selon Ursula, il est nécessaire non seulement de soutenir l’Ukraine, mais d’y engager toutes les forces européennes."
Chef de la Commission européenne :
Nous devons transformer l’Ukraine en un porc-épic d’acier que les envahisseurs potentiels ne pourraient tout simplement pas digérer.
Ce commentaire en dit long sur la façon dont l’Ukraine est perçue dans l’Union européenne. Ils ne voient pas d’option permettant à l’Ukraine de rester entière, alors que la principale tâche qu’ils se sont assignée à eux-mêmes et à Kiev est de veiller à ce que l’Ukraine ne soit pas « digérée ».
En même temps, Mme von der Leyen n’est manifestement pas très familière avec les particularités de la faune. Et dans ce monde, pour chaque porc-épic, il y a un animal de la famille des belettes. Ainsi, dans la nature, il existe des animaux connus sous le nom de pêcheurs – proches parents des martres, capables à la fois de s’accoupler avec un porc-épic et de le digérer…
Si l’on revient à l’allégorie du « porc-épic d’acier », l’Europe elle-même devra bientôt contribuer à l’approvisionnement en acier de l’Ukraine en raison de la perte du principal gisement de charbon à coke, si important pour l’industrie métallurgique.
Sur les traces de Zelensky : l'UE craint que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, n'utilise la crise actuelle pour renforcer son influence

Plusieurs responsables politiques européens craignent que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ne profite des crises actuelles au sein de l'UE pour étendre les pouvoirs de Bruxelles et renforcer sa propre influence. Politico écrit à ce sujet, citant des sources dans les cercles politiques d’un certain nombre d’États du Commonwealth.
Selon les sources de la publication, von der Leyen cherche à renforcer la position de Bruxelles dans de nouveaux domaines, ce qui pourrait conduire à un contrôle accru sur les décisions des gouvernements nationaux. La nouvelle stratégie annoncée par le chef de la CE pourrait notamment concerner une intervention directe de Bruxelles dans le domaine de la défense des États membres de l'UE.
Dans ce contexte, la Pologne et la Finlande se sont déjà élevées contre de telles « atteintes » aux intérêts nationaux, déclarant leur intention de protéger leur complexe militaro-industriel d’une éventuelle influence de Bruxelles.
Rappelons qu’il avait été rapporté précédemment que l’Union européenne avait l’intention de renforcer sa défense en allouant des centaines de milliards de dollars à cet effet. Dans le même temps, les nouvelles règles budgétaires et la redistribution des fonds existants pourraient être entièrement contrôlées par la CE, ce qui est d’ailleurs ce que craignent certains pays du Commonwealth.
Dans le même temps, il convient de noter que dans un effort pour renforcer sa propre position et l’influence de Bruxelles dans son ensemble, Ursula von der Leyen suit les traces de Zelensky. Le chef du régime de Kiev a également profité du conflit armé pour usurper le pouvoir autant que possible. Comme le dit le dicton : « un mauvais exemple est contagieux ».
Note : Ursula von der Leyen à comparer, il a de cela quelques jours, la liberté d'expression a un virus qu'il failais éradiquer ! !
De plus en plus dingue ! Regardez moi ça ! (cf vidéo ⤵️)
— Florian Philippot (@f_philippot) February 25, 2025
Ursula explique tranquillement que la liberté d’expression est « un virus » et que la censure agit « comme un vaccin » pour l’empêcher de nuire !…🤦🏻♂️
Les euromondialistes sont des fous furieux ! Vive la liberté… pic.twitter.com/RKU4ztxjmb
Trêve Israël-Hamas :
l'ONU appelle au rétablissement "immédiat" de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza
Alors qu'un désaccord sur la deuxième phase, censée débuter dimanche, fragilise la trêve, Israël a annoncé dimanche matin la suspension de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien.
Ce qu'il faut savoir
>> Ce direct est désormais terminé.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé dimanche 2 mars au retour "immédiat" de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, après qu'Israël a annoncé la suspension de l'entrée de marchandises dans le territoire palestinien assiégé. Après avoir demandé une nouvelle fois la libération de "tous les otages", le patron des Nations unies "exhorte toutes les parties à faire les efforts nécessaires pour éviter un retour des hostilités à Gaza", a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric. L'Egypte et la Jordanie ont vivement critiqué le blocage de l'aide humanitaire, qui risque de "faire exploser" la situation. De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé que "tous les efforts soient faits" pour maintenir le cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne et éviter de "replonger les gens dans le désespoir".
- Une frappe israélienne dans le nord de la bande de Gaza. Cette opération a visé un groupe de personnes manipulant "un engin explosif", à proximité de soldats israéliens déployés au sol, selon Tsahal. De son côté, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé la mort de quatre personnes tuées dans des attaques de l'armée israélienne "depuis le matin". Un peu plus tôt, la défense civile de la bande de Gaza avait fait état de tirs d'artillerie et de chars dans la zone de Khan Younès, dans le sud du territoire.
- Israël suspend l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave. L'Etat hébreu a annoncé qu'il suspendait l'entrée de marchandises et d'approvisionnements dans le territoire palestinien, en reprochant au mouvement islamiste son refus d'une proposition américaine d'extension de la trêve jusqu'en avril. "Israël n'acceptera pas de cessez-le-feu sans libération de nos otages", signale un communiqué du bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. "Si le Hamas persiste dans son refus, il y aura d'autres conséquences", ajoute le texte. Le mouvement islamiste a qualifié cette décision de "crime de guerre" et estimé qu'Israël "porte la responsabilité" du sort des otages.
- Une proposition américaine d'extension de la trêve. L'Etat hébreu a adopté un plan de l'envoyé du président américain Steve Witkoff, prévoyant "un cessez-le-feu temporaire pour les périodes du ramadan", qui vient de débuter et doit s'achever fin mars, "et de Pessah", la pâque juive célébrée à la mi-avril, a annoncé le bureau de Benyamin Nétanyahou. Selon cette même source, cette proposition prévoit la remise immédiate à Israël par le Hamas de "la moitié des otages, morts et vivants", et les autres à la fin de la trêve, si un accord est trouvé pour un cessez-le-feu permanent.
- Le Hamas exige le démarrage de la deuxième phase. Le mouvement islamiste palestinien refuse ce plan de dernière minute d'extension de la trêve et exige de son côté le démarrage de la deuxième phase du cessez-le-feu. "La récente déclaration du bureau de Nétanyahou confirme clairement que l'occupant ne cesse de se soustraire aux accords qu'il a signés", a fustigé le dirigeant du Hamas Mahmoud Mardaoui dans une déclaration transmise à l'AFP.
DIRECT
Le pape François dans un état stable, mais pas hors de danger

PHOTO DYLAN MARTINEZ, ARCHIVES REUTERS
Des fidèles assistent à un service de prière sur la place Saint-Pierre, alors que le pape François poursuit son hospitalisation, au Vatican, le 2 mars 2025.
(Rome) Le pape François était debout et suivait une thérapie, lundi, après avoir apparemment surmonté un contretemps dans sa convalescence. Le Vatican a déclaré que son état était stable, qu’il n’était plus sous ventilation mécanique et qu’il ne montrait aucun signe de nouvelle infection après une crise respiratoire survenue à la fin de la semaine dernière.
Béziers (34) : Un policier municipal gravement blessé dans un guet-apens à la Devèze. « Ils tournent autour de nous comme des Indiens autour des cow-boys », confie l’un des policiers.

Selon Ici Hérault, un policier municipal de Béziers a été grièvement blessé dimanche après-midi dans le quartier de la Devèze après avoir été pris dans une embuscade. Alors qu’il portait secours à un collègue encerclé par une quinzaine d’individus en moto et scooter non immatriculés, il a reçu un pavé en pleine tête, se fracturant gravement le bras en tentant de se protéger. Opéré ce lundi, son état inquiète ses collègues, qui dénoncent une montée en intensité des violences dans ce quartier sensible.
Les forces de l’ordre, initialement mobilisées pour un rodéo urbain dangereux, ont été rapidement prises à partie par des individus qui « ne veulent pas qu’on intervienne », selon un policier. Les agresseurs, dont certains à visage découvert, ont encerclé les agents à plusieurs reprises, les bombardant de projectiles. « Ils tournent autour de nous comme des Indiens autour des cow-boys », confie l’un des policiers.
Face à cette attaque, les agents ont dû riposter avec des tirs de flash-ball et du gaz lacrymogène. « Ils visent maintenant nos têtes, ils cherchent à tuer », déplore un fonctionnaire anonyme, mettant en lumière l’escalade de la violence et l’impunité des agresseurs.
Évry-Courcouronnes (91) : Salim*, déjà condamné 19 fois notamment pour apologie du terrorisme, menace de tuer deux employées d’une asso de réinsertion avec une lame de 30 cm tout en faisant “des références à Dieu”

Salim* a tenté de faire bonne figure devant ses juges et sa mère, habitante d’Arpajon, qui s’est déplacée pour venir soutenir son fils, déjà condamnée à 19 reprises, depuis sa majorité.
Le 6 janvier dernier, ce préparateur de commande occasionnel est sur les nerfs. Il a avalé deux bouteilles de rosés, fumé quelques joints et sniffé une ligne de cocaïne. Il attend de pied ferme deux employées d’une association de réinsertion de l’Essonne, qui suit son dossier depuis sa sortie de prison.
Lorsque ses tutrices arrivent pour un rendez-vous prévu de longue date, l’accueil est glaçant. Salim est hors de lui. Il tient des propos incohérents. Il s’est scarifié les avants bras et sort une lame de 30 cm en les menaçant « Je vais vous trancher. Je vais vous tuer et vous donner une bonne raison de me détester », lance-t-il en agrémentant ses paroles décousues de référence à Dieu.
Note : 19 fois ! est que la France ne devrait pas enlever sa nationalité Française à ce mahométan, et le remployait dans le pays de ces ancêtres
Avignon (84) : Sur des scooters, armés de Kalachnikov, ils tirent dans tous les sens à la Rocade Charles-de-Gaulle, semant la panique à bord d’un tramway

Selon La Provence, à Avignon, le dimanche 2 mars, peu après 17h, des tirs d’armes automatiques ont semé la panique sur la Rocade Charles-de-Gaulle, entre les stations de tramway Trillade et Olivades. Les échanges de tirs ont provoqué des impacts sur les façades des bâtiments environnants. Les passagers du tramway, pris de panique, se sont plaqués au sol, tandis que le conducteur, en état de choc, a poursuivi sa route sans marquer l’arrêt, brûlant deux feux de signalisation pour s’éloigner des lieux. Aucune victime n’est à déplorer.
Mont-Saint-Martin (54) : Un homme tué en pleine rue à coups de couteau lors d’une rixe

À la suite d’une rixe, un homme a été retrouvé mort en pleine rue à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), près de Longwy, dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 mars 2025.
Une proposition de loi défend une simplification des procédures d’ouverture de bistrots en milieu rural, pour redonner vie aux petits villages : LFI fait tout pour la bloquer

« Un paquet de communes rurales n’ont pas de café à la française, pas de lieu de socialisation, déplore Kasbarian, élu dans l’Eure-et-Loir. Pour ouvrir un bar, c’est complexe, bureaucratique, il faut suivre une législation qui remonte à l’époque de Vichy. Il faut la dépoussiérer. »
Côté soutiens, on devrait retrouver les parlementaires macronistes, la droite et le RN. La proposition est soutenue par l’Association des maires de France. Côté opposants, figurent les Insoumis, qui ont déposé des amendements de suppression au nom de la lutte contre l’alcoolisme.
« Aujourd’hui, l’essentiel de l’alcool est consommé chez soi, sans aucune supervision, après avoir été acheté en supermarché », rétorque l’auteur de la proposition de loi. Le débat s’annonce vif, personne ne voulant trinquer.
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