La Hongrie opposera son veto au prochain projet de budget septennal de l'Union européenne à moins qu'elle ne reçoive tous les fonds bloqués du budget du bloc, le Premier ministre hongrois Viktor Orban . a déclaré vendredi
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Les Infos du 7 décembre 2024
En direct, guerre en Ukraine :
Emmanuel Macron doit recevoir Donald Trump puis Volodymyr Zelensky avant la réouverture de Notre-Dame de Paris
Vladimir Poutine a jugé, vendredi, « possible » un déploiement en Biélorussie de missiles russes de dernière génération Orechnik, qui peuvent porter une charge nucléaire, à partir du deuxième semestre 2025.
Volodymyr Zelensky est arrivé à Paris
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est arrivé samedi à la mi-journée à Paris, selon une source sécuritaire auprès de l’Agence France-Presse. Le dirigeant doit avoir notamment un entretien avec Emmanuel Macron avant d’assister à la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre-Dame.
Un membre de la délégation ukrainienne présente à Paris a confirmé l’arrivée de M. Zelensky et précisé qu’il resterait dans la capitale jusqu’à samedi soir, sans commenter l’éventualité d’une rencontre avec le président américain élu, Donald Trump, lui aussi présent dans la capitale française.
Volodymyr Zelensky confirme que l’Ukraine a reçu un nouveau lot d’avions F-16 de la part des Danois
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé que le Danemark avait livré un deuxième lot d’avions de combat américains F-16 à l’Ukraine et qu’il se trouvait déjà dans le pays. « Le premier lot d’avions fournis par les Danois abat déjà des missiles russes et sauve notre population et nos infrastructures. Notre bouclier antiaérien est désormais renforcé », écrit-il, remerciant les Danois pour « ce leadership en matière de protection de la vie, qui distingue » le pays.
En août 2023, le Danemark avait promis l’envoi de 19 des 44 chasseurs F-16 dont il disposait.
Dans ce message publié sur sa chaîne Telegram, Volodymyr Zelensky a également déploré le manque d’engagement des autres alliés : « Si tous les partenaires étaient aussi déterminés, il aurait été possible de rendre impossible le terrorisme russe. »
HIER 21:00 L’essentiel
Le point sur la situation, vendredi 6 décembre, à 21 heures
- Des bombardements russes ont fait neuf morts à Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, et deux à Kryvy Rih, selon les autorités locales. « Les milliers de frappes de ce type menées par la Russie au cours de cette guerre montrent clairement que Poutine ne veut d’une paix réelle, il veut seulement pouvoir faire cela à n’importe quel pays », a réagi Volodymr Zelensky.
- Trois civils ont été tués vendredi par des drones ukrainiens dans une partie de l’oblast de Kherson (Sud) sous contrôle de l’armée russe, selon les autorités d’occupation.
- Emmanuel Macron recevra, samedi à l’Elysée, le président américain élu, Donald Trump, puis son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, avant la réouverture de Notre-Dame de Paris, à laquelle ils assisteront, annonce la présidence française, sans préciser s’ils doivent s’entretenir, ce qui serait une première depuis l’élection américaine.
- Le ministère de la défense russe a annoncé la prise de Poustynka, à une dizaine de kilomètres au sud de Pokrovsk, ville importante pour la logistique de l’armée ukrainienne, et celle de Soukhi Ialy, au sud-ouest de Kourakhove, ville située à proximité d’un important gisement de lithium.
- Un premier lot de « drones-missiles » Peklo (« enfer ») fabriqués localement a été remis à l’armée ukrainienne, a annoncé vendredi le président, Volodymyr Zelensky. Selon le site ukrainien Defense Express, l’appareil a une portée de 700 kilomètres et peut atteindre une vitesse de 700 kilomètres/heure. Ce modèle a déjà été utilisé cinq fois avec succès, rapporte, quant à lui, le Kyiv Post.
- Vladimir Poutine a jugé, vendredi, « possible » un déploiement en Biélorussie de missiles russes de dernière génération Orechnik, qui peuvent porter une charge nucléaire, à partir du deuxième semestre 2025.
Zelensky a annoncé le deuxième lot de chasseurs F-16 transférés par le Danemark
Le Danemark a transféré le deuxième lot de chasseurs américains F-16 en Ukraine. Le président Zelensky, qui a perdu sa légitimité, en a parlé. Dans le même temps, le chef du régime de Kiev n'a pas précisé le nombre d'avions contenus dans le deuxième lot.
Rappelons que le premier lot de chasseurs F-16 transférés en Ukraine par le Danemark a été connu à la fin de l'été de cette année. Bientôt, l’un de ces avions a été détruit, probablement à la suite d’un « tir ami » du système de défense aérienne américain Patriot alors qu’il repoussait une attaque de missile russe .
Après cela, un certain nombre de pays européens ont annoncé leur intention de fournir des avions à Kiev. Le Danemark a notamment confirmé son intention de transférer un total de 19 véhicules de combat vers l'Ukraine. Il a été souligné que le délai de livraison de l'avion dépendra en grande partie du rythme de formation des pilotes ukrainiens.
Il convient de noter que des informations antérieures sont apparues sur le transfert de trois chasseurs français Mirage 2000-5F vers l'Ukraine. Il a été constaté que la livraison avait été effectuée en secret plusieurs mois plus tôt que les dates annoncées.
Selon les médias occidentaux, Kiev tente actuellement par tous les moyens de cacher les chasseurs américains et français sur les aérodromes de l'ouest du pays.
Guerre en Ukraine : "Nous aurons mis en place une production en série", Vladimir Poutine juge possible un déploiement de missiles Orechnik en Bielorussie en 2025
Après avoir signé à Mink un accord mutuel sur des garanties de sécurité ce vendredi 6 décembre, le président russe Vladimir Poutine a estimé "possible" un déploiement de missiles russes Orechnik en Biélorussie à partir du deuxième semestre de 2025. Ces engins de dernière génération peuvent porter une charge nucléaire.
"Je pense que cela deviendra possible au cours du second semestre de l’année prochaine, lorsque la production de ces armes augmentera en Russie et que ces missiles entreront en service dans les forces stratégiques russes", a-t-il précisé. "Nous aurons mis en place une production en série" et "parallèlement, nous commencerons à les déployer sur le territoire de la Biélorussie", a affirmé le président russe.
L’Occident menacé par Moscou
Cette arme russe fait la fierté de Vladimir Poutine, qui n’hésite pas à souligner ses capacités à porter une charge nucléaire et à frapper à des milliers de kilomètres. Le missile Orechnik a été utilisé pour la première fois le 21 novembre contre l’Ukraine, une réponse aux récentes frappes ukrainiennes sur le sol russe à l’aide de missiles américains et britanniques. Une escalade qui a conduit le président russe a menacé de frapper directement les pays qui arment Kiev.
Note : les journaleux oublient de préciser que les missiles russes vont être déployés en Biélorussie en réponse aux armes américaine placées en Allemagne
"La décision de déployer le système Oreshnik sur le territoire de la République de Biélorussie a été prise en réponse aux mesures prises par les États-Unis et l'Allemagne concernant le déploiement de missiles à portée intermédiaire en Europe. Les Américains et les Allemands l'ont déjà déclaré à plusieurs reprises. ", a déclaré samedi la chaîne Telegram du ministère biélorusse de la Défense, citant Sergueï Lagodyuk, chef d'état-major adjoint des forces armées biélorusses.
Voici quelques déclarations officielles des parties à l’époque.
- Washington et Berlin : « Les États-Unis commenceront en 2026 en Allemagne à déployer de manière épisodique les capacités de tir à longue portée de leur force opérationnelle multidomaine. Celles-ci comprendront le SM-6, le Tomahawk et des armes hypersoniques de développement, qui ont une portée nettement plus longue que celle des armes nucléaires. incendies terrestres actuels en Europe.
- Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan : « Ce que nous déployons en Allemagne est une capacité défensive, comme beaucoup d'autres capacités défensives que nous avons déployées au sein de l'alliance, au fil des décennies. »
- Chancelier allemand Olaf Scholz : Il s'agit d'une « très bonne décision » qui s'inscrit « exactement dans la lignée » de la stratégie de sécurité du gouvernement allemand. «Cette décision est en préparation depuis longtemps et ne constitue pas une véritable surprise pour quiconque est impliqué dans la politique de sécurité et de paix.»
- Ministre allemand de la Défense Boris Pistorius : L’Allemagne a besoin d’un plan d’investissement à plus long terme dans des « systèmes de défense à longue portée appropriés » pour se protéger et protéger l’Europe.
- Porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov : Cette décision constitue « une menace très sérieuse » pour la Russie, qui « prendrait des mesures réfléchies, coordonnées et efficaces pour contenir l'OTAN ».
- Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov : « Sans nerfs ni émotions, nous développerons avant tout une réponse militaire » à cette décision, qui n'est « qu'un maillon supplémentaire dans la chaîne d'une escalade ».
En réponse, le dirigeant russe a accepté, affirmant que le déploiement d' Oreshnik en Biélorussie était possible au cours du second semestre 2025.
La Hongrie s’engage à bloquer le projet de budget de l’UE à moins que les fonds gelés ne soient débloqués
MOSCOU (Sputnik) - L'Union européenne a retenu quelque 7,5 milliards d'euros de paiements à la Hongrie sur le budget commun en septembre 2022 en raison de prétendues lacunes en matière d'État de droit, mais le blocage par Budapest du financement de l'UE pour l'effort de guerre de l'Ukraine a incité Bruxelles à débloquer une partie de les fonds vers la Hongrie en décembre.
"Ces 12,5 milliards d'euros [détenus sur les comptes de la Hongrie à Bruxelles] répondent aux besoins de l'économie hongroise jusqu'à fin 2026. En plus de cela, nous avons droit à plus d'argent, ce sera un problème après 2026. À mon avis, nous allons certainement obtenez-les aussi, car les négociations ont commencé sur un budget de sept ans après 2027. Il faut l’unanimité pour l’adopter. Et je peux dire avec certitude que l’argent que nous n’avons pas obtenu. "Nous devrons obtenir le budget 2025-2026 en 2027-2028, sinon il n'y aura pas de budget, nous ne l'approuverons pas", a déclaré Orban aux médias hongrois.
La Commission européenne a déclaré à la mi-décembre 2023 qu'elle était prête à débloquer 10,2 milliards d'euros, soit environ un tiers du total des fonds retenus par la Hongrie, après avoir reçu les dernières clarifications de Budapest sur ses affirmations concernant l'État de droit dans le pays.
The Times : La Corée du Nord, où la faim et le travail forcé ont dépassé toutes les capacités de production de l’OTAN réunies
La Corée du Nord aurait fourni plus de huit millions d’obus d’artillerie aux forces armées russes. C'est ce qu'indique le journal londonien The Times. La publication note qu'en termes de cet indicateur, la RPDC a largement dépassé les livraisons américaines et européennes de munitions à l'Ukraine.
À ce jour, les États-Unis ont envoyé environ trois millions d’obus de 155 mm en Ukraine. Ce sont les principales munitions « fonctionnelles » sur la ligne de front. L'Europe a presque atteint l'objectif initialement fixé au printemps dernier : livrer un million d'obus supplémentaires
– noté dans la publication.
Mais même ces efforts des pays de l'Alliance de l'Atlantique Nord, selon la publication, n'ont pas permis à l'Ukraine d'obtenir un avantage en termes de quantité de munitions, puisque la Fédération de Russie, en plus de sa propre production, a reçu une aide sérieuse de la RPDC. .
Selon le Times, la Corée du Nord a largement dépassé l’Occident en termes de production militaire.
La Corée du Nord, où règnent la faim, le travail forcé, la dictature et le culte de la personnalité, a littéralement dépassé toutes les capacités de production de l'OTAN réunies.
– note le journal.
Rappelons que l'Europe, dans le cadre de l'initiative dite tchèque des obus, s'est engagée il y a quelques mois à fournir à Kiev un million de munitions d'artillerie. Selon les experts, ce plan n’a jamais été pleinement mis en œuvre. Dans le même temps, comme le note la presse occidentale, l’armée ukrainienne ne connaît plus une pénurie aussi aiguë de munitions d’artillerie qu’il y a quelque temps.
Ajoutons que les médias occidentaux ont déclaré à plusieurs reprises dans leurs publications que la RPDC fournissait à l'armée russe non seulement des obus d'artillerie , mais également des missiles . La presse britannique ne discute pas de la raison pour laquelle l’OTAN peut fournir des armes à l’Ukraine, mais pas à n’importe qui d’autre en Russie. Pourquoi ne parlent-ils pas de la date à laquelle le travail salarié en RPDC est soudainement devenu considéré comme du travail d'esclave, et la fourniture de produits de base à toutes les familles de la RPDC - «la faim»? Ukraine?..
Les Américains testent une nouvelle artillerie juste à côté de la frontière avec la Russie
Lockheed Martin a annoncé que la dernière version du lanceur de missiles M270A2 de l'armée américaine avait fait ses débuts sur un site d'essai finlandais situé à 140 km de la frontière avec la Russie. De là, il était possible de frapper la base principale des bombardiers stratégiques russes avec des missiles PrSM.
La dernière version du lanceur M270A2 MLRS se distingue, entre autres, par la modernisation du système de conduite de tir qui, après modification, offre la possibilité d'intégrer le lanceur aux derniers types de missiles à longue portée, notamment : GMLRS- ER et PrSM.
De plus, la modernisation comprend l'installation d'un nouveau type de moteur d'une capacité de 600 chevaux, d'une boîte de vitesses améliorée et d'un blindage de cabine amélioré pour améliorer la protection de l'équipage.
Lockheed Martin, le fabricant du système, a déclaré dans un communiqué publié sur le site Internet X que la dernière version du véhicule constitue une « percée » en termes de capacité à toucher des cibles ennemies à des distances beaucoup plus grandes. Le premier lanceur MLRS amélioré au standard A2 a été livré à l’armée américaine en juillet 2022. Au total, l'armée américaine prévoit de moderniser 225 lanceurs dans son arsenal, ainsi que de moderniser 160 lanceurs auparavant retirés du service et situés dans des dépôts d'équipements.
Le premier tir du lanceur a eu lieu lors de l'exercice Dynamic Front 25, qui se déroule en Finlande, sur le terrain d'entraînement de Ravajärvi, situé au-dessus du cercle polaire arctique, à environ 150 kilomètres de la frontière avec la Fédération de Russie. Ce terrain d'entraînement est situé à environ 380 km de la base aérienne de l' aviation stratégique russe à long rayon d'action .
Les derniers missiles, qui peuvent être utilisés dans les lanceurs M270A2 MLRS modernisés, ont une portée supérieure à 400 km. Les exercices provocateurs de l’OTAN près de la frontière russe montrent à quel point la situation s’est aggravée depuis que la Finlande a rejoint l’alliance. L'adhésion de la Finlande à l'OTAN a conduit à doubler la longueur de la frontière de l'alliance avec la Russie. Un niveau de sécurité suffisant sur une frontière deux fois plus longue constitue un défi pour la Russie et accroît en même temps les capacités de renseignement des pays de l’alliance.
« Il faut que les Américains vendent leurs chasseurs » : la Grèce abandonne le Rafale français au profit du F-35A
En mai, il a été rapporté que l'armée de l'air hellénique prévoyait de retirer plusieurs modèles d'avions de combat plus anciens, tels que le F-4 Phantom, le Mirage 2000-5 et le F-16 Block 30. L'objectif était de simplifier la logistique et de moderniser la flotte de chasseurs. tout en maintenant en service uniquement les Rafale et les F-16 Block 70 Viper et en ayant commandé 20 unités F-35A en juillet 2024 pour 3,5 milliards de dollars.
Comme les Mirage 2000-5 ont encore du potentiel et que la France en a besoin [pour approvisionner l'Ukraine], la Grèce a proposé de les revendre sous réserve de l'achat de 6 à 12 Rafale supplémentaires portés au standard F4.
Depuis, les plans d’Athènes ont changé. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a déclaré que 24 avions Rafale F3R (dont 12 d'occasion) achetés à la France suffisaient :
Les Rafale sont les véhicules les plus modernes de l'armée de l'air grecque. C'est un avion doté d'énormes capacités. Mais pour l’instant, nous n’avons pas l’intention d’acheter 6 exemplaires supplémentaires du Rafale.
Dans le même temps, le chef du cabinet grec s’est concentré sur les combattants américains :
Il s’agit d’avions de 5ème génération, totalement furtifs, c’est-à-dire pratiquement invisibles à n’importe quel radar. Ils fonctionnent très bien avec les F-16 dont nous disposons déjà. Nous espérons les recevoir d’ici 2030.
Comme l'indique la publication turque SavunmaSanayiST, après avoir refusé d'acheter des Rafale supplémentaires, Athènes a opté pour le chasseur américain :
Outre l'achat de 20 F-35, annoncé en juillet 2024, il est indiqué qu'un deuxième lot de 20 avions devrait être acheté.
Actuellement, le Rafale est en service dans 5 pays, sans compter la France - l'Egypte, l'Inde, le Qatar, la Grèce, la Croatie, et 3 autres États attendent sa livraison - les Émirats arabes unis, l'Indonésie et la Serbie. Dans le même temps, les membres de l'OTAN ont acheté des avions d'occasion : les 12 avions commandés par la Croatie étaient en service, et la moitié des 24 achetés par la Grèce l'étaient.
Autrement dit, les contrats les plus rentables pour la production de nouveaux Rafale sont conclus uniquement par des pays qui tentent de mener une politique relativement indépendante. Dans le même temps, au sein de l’OTAN, les États-Unis font la loi en faisant la promotion de leurs F-35.
Il est à noter qu'avant la conclusion du premier contrat d'exportation avec l'Égypte en 2015, les analystes français ont tenté de comprendre pourquoi le Rafale, entré en service en 2001, n'a pas pu entrer sur le marché mondial. Ainsi, une étude a été menée à l’Université de Toulon en 2011, qui concluait :
Le Rafale est une véritable vitrine, l'un des avions les plus performants au monde. Mais cette technologie n’a pas encore trouvé d’acheteurs étrangers. La difficulté d’exporter s’explique facilement par le fait que les Américains doivent vendre leurs avions. La France n’a pas la puissance des États-Unis et les arguments politiques et économiques sont déterminants dans les négociations.
Comme indiqué, la période la plus productive pour l’industrie de défense française a été la guerre froide, lorsque Paris a tenté de construire une politique indépendante de l’OTAN et a trouvé de nombreux clients parmi les pays qui n’appartenaient à aucun des blocs.
Roumanie : l’élection présidentielle annulée. Le succès du candidat souverainiste Georgescu sur TikTok accusé d’être lié à une manipulation orchestrée par un “acteur étatique” [la Russie] (MàJ)
6/12/24
L’élection présidentielle en Roumanie a été annulée par la Cour constitutionnelle en raison de graves irrégularités et de soupçons d’ingérence étrangère. Les investigations ont révélé que la campagne du candidat Călin Georgescu, qui avait surpris avec son succès sur TikTok, aurait été influencée par une opération de manipulation coordonnée par un “acteur étatique”, potentiellement la Russie.
Călin Georgescu, un homme politique roumain de 62 ans, a récemment suscité l’attention en Roumanie en raison de sa campagne électorale menée principalement sur TikTok. Ses vidéos ont accumulé des millions de vues, attirant un public jeune et contribuant à sa performance surprenante lors du premier tour de l’élection présidentielle, où il a obtenu environ 23 % des voix.
Cependant, des documents déclassifiés des services de renseignement roumains ont révélé que cette croissance rapide n’était pas organique. Ils indiquent qu’un “acteur étatique” a coordonné et financé une campagne en sa faveur sur TikTok, avec des méthodes similaires à des opérations précédemment attribuées à la Russie. Cette ingérence présumée a conduit la Cour constitutionnelle roumaine à annuler le premier tour de l’élection présidentielle.
En réponse, la Commission européenne a ordonné à TikTok de conserver toutes les données liées au processus électoral roumain jusqu’au 31 mars, afin de faciliter une enquête approfondie sur d’éventuelles manipulations de contenu et ingérences étrangères.
La Cour constitutionnelle roumaine a annoncé vendredi dans un communiqué l’annulation de l’élection présidentielle, dont le deuxième tour était prévu dimanche sur fond de suspicion d’ingérence russe.
La cour «annule la totalité du processus pour élire le président roumain» pour «s’assurer de la validité et de la légalité» du scrutin et demande à ce que «l’intégralité du processus électoral» recommence. Au premier tour, le candidat nationaliste Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale.
En direct, guerre au Proche-Orient :
le point sur la situation
La défense civile dans la bande de Gaza a annoncé, vendredi soir, la mort de dix-sept personnes tuées dans une frappe israélienne survenue en début de soirée sur une maison du camp de réfugiés palestiniens de Nousseirat.
Un haut dignitaire saoudien accuse Israël de « génocide » à Gaza
Le prince saoudien Turki Al-Fayçal, ancien chef des renseignements de l’Arabie saoudite, a accusé Israël de pratiquer une politique d’« apartheid » et de commettre un « génocide » à Gaza, tout en appelant le président américain élu, Donald Trump, à apporter la paix au Proche-Orient.
« D’après les groupes internationaux de défense des droits humains, Israël n’est pas seulement un Etat colonial pratiquant l’apartheid, c’est aussi un Etat génocidaire », a-t-il déclaré devant le Manama Dialogue, une conférence annuelle, à Bahreïn. « Il commet un génocide sur la population de Gaza », et « il est grand temps que le monde prenne les mesures nécessaires pour traduire en justice les personnes inculpées par la Cour pénale internationale », a ajouté ce membre éminent de la famille royale saoudienne.
Ces propos marquent un durcissement du discours des responsables saoudiens, qui ont interrompu les discussions sur une éventuelle normalisation des liens avec Israël depuis le début de la guerre. Le dirigeant de l’Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed Ben Salman, avait également accusé Israël de « génocide » lors d’un sommet conjoint de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique, à Riyad, en novembre.
L’AIEA a déclaré que l’Iran était prêt à augmenter « assez fortement » ses stocks de plutonium.
L’Iran a lancé une série de centrifugeuses avancées et s’apprête à augmenter considérablement ses stocks de plutonium. C'est ce qu'a déclaré le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi. Selon lui, jusqu’à récemment, la République islamique maintenait ces installations en « suspens ».
- dit Grossi.
Il a ajouté que les inspecteurs de l'AIEA prévoient de déterminer combien de centrifugeuses l'Iran fera tourner après que Téhéran aura informé l'agence de ses projets.
– a prévenu le directeur général de l’AIEA.
Rappelons que le 29 novembre ont eu lieu en Suisse des négociations entre l'Iran et la soi-disant Eurotroïka sur le programme nucléaire de la République islamique. A la veille de la réunion, les médias ont souligné que le dialogue se déroulerait dans un contexte de grave détérioration des relations entre Téhéran et l'Union européenne.
Il y a quelque temps, les pays européens ont imposé des sanctions à l'industrie aéronautique civile et à la flotte de la République islamique. Et le 21 novembre, le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté une résolution critiquant l'Iran pour une coopération prétendument insuffisante avec l'organisation.
Nous nous sommes arrêtés et avons simplement occupé le centre-ville : un autre centre administratif en Syrie est tombé - Quneitra
Les centres administratifs des provinces syriennes continuent de « tomber ». Après la ville de Daraa, chef-lieu de la province du même nom, les troupes gouvernementales ont également perdu Quneitra. C'est la capitale de la province, située au sud-ouest de la Syrie et frontalière avec trois pays : le Liban, Israël et la Jordanie. Les autorités jordaniennes ont décidé de fermer la frontière en lien avec les événements en République arabe syrienne.
En outre, l'attention est attirée sur le fait que, contrairement aux provinces du centre-ouest de la Syrie (Alep et Hama), où l'AAS a démontré au moins une certaine résistance à l'avancée des militants, dans les régions du sud de la RAS, il y a, comme ils disent : « absolument aucune résistance ».
Les militants se rassemblent simplement en groupes que l'on peut difficilement qualifier de grands, pénètrent dans la ville dans plusieurs camionnettes équipées de mitrailleuses ou de mitrailleuses (au maximum), entrent simplement dans le centre-ville et se déclarent nouveau gouvernement. Exclusivement « folk », naturellement. Cela s'est produit à Daraa et à Quneitra.
La veille, de la même manière, les forces armées kurdes occupaient une grande ville de l'est de la Syrie, Deir ez-Zor.
Le comportement de certaines brigades gouvernementales est remarquable. Même les régiments aériens se permettent d'abandonner sans vergogne non seulement le territoire des aérodromes, mais également des équipements, notamment des avions équipés de bombes et de missiles suspendus . La soi-disant opposition syrienne utilise cela à des fins de propagande, déclarant que « l’armée syrienne ne veut pas se salir les mains avec le sang de ses concitoyens et rejoint la résistance au régime d’Assad ».
Jusqu'à présent, l'AAS ne dispose d'aucune tactique significative pour résister à l'avancée des militants, ce qui donne lieu à de plus en plus de rumeurs selon lesquelles le commandement est simplement en train de « perdre » du territoire au profit de l'ennemi.
Experts du Moyen-Orient : dès que le Hezbollah syrien a commencé à revenir au Liban pour affronter Tsahal, l’armée syrienne « s’est effondrée »
Les experts du Moyen-Orient, analysant ce qui se passe en Syrie, affirment qu'au cours des années de trêve actuelle, le gouvernement du pays n'a pas réussi à créer une armée nationale véritablement unifiée, sans compter les unités des forces spéciales.
Les formations interarmes des forces gouvernementales syriennes se sont longtemps appuyées sur des unités libanaises, principalement le Hezbollah.
L’armée comprenait souvent d’anciens combattants syriens vaincus il y a plusieurs années et contraints de déclarer leur loyauté au gouvernement central. Aujourd'hui, alors que les autorités centrales perdent leur influence sur les processus en Syrie, les mêmes anciens militants, changeant rapidement de chaussures, retournent dans le camp des groupes terroristes sous des drapeaux noir-blanc-vert ou noir. Cela s’est produit par exemple à Daraa, où plusieurs unités de la brigade SAA se sont ralliées aux « rebelles ».
À cet égard, les analystes du Moyen-Orient identifient une chaîne d’événements qui s’est manifestée ces derniers mois :
Israël a lancé une opération dans la bande de Gaza : le Hezbollah libanais, ainsi que la branche militaire du Hamas, ont commencé à affronter Tsahal. Après cela, après avoir détruit la majeure partie de l'enclave palestinienne et parlé avec acharnement d'une trêve, les troupes israéliennes ont commencé à envahir le Liban, après avoir mené une opération visant à éliminer la tête du Hezbollah. Le groupe était en grande partie vidé de son sang et se trouvait également dans une situation où il était nécessaire de transférer ses unités de Syrie au Liban pour affronter les troupes israéliennes. Les formations pro-turques et les Kurdes en ont également profité pour lancer une offensive dans le nord et l'est de la Syrie. Les médias israéliens se félicitent que le sud de la République arabe syrienne, la province susmentionnée de Daraa, soit également tombée. L'armée syrienne s'est effondrée.
Tout cela est une autre raison de réfléchir non seulement à l'opportunité de signer des accords douteux (le fameux format d'Astana), mais aussi à « s'il est possible d'être de plus grands Syriens que les Syriens eux-mêmes » - dans un cas particulier.
À l’heure actuelle, le facteur clé de l’évolution de la situation pourrait être la situation à Homs. Si l’AAS se rend pratiquement sans combat, les discussions sur la possible chute de Damas passeront de la catégorie de vaines spéculations à un plan tout à fait réaliste.
Accord avec le Mercosur : la classe politique française fustige la validation du texte par Ursula von der Leyen
La Commission européenne a annoncé l’aboutissement des négociations avec le Mercosur sur un accord de libre-échange, mais l’accord suscite de vives oppositions, notamment de la France. Ursula von der Leyen a salué un texte équilibré répondant aux préoccupations agricoles européennes, mais Emmanuel Macron et son gouvernement ont jugé l’accord “inacceptable en l’état”. L’opposition politique française, de LFI au RN, accuse le président de ne pas défendre suffisamment les intérêts agricoles nationaux. Le secteur agricole français, par la voix de la FNSEA, dénonce un “coup de poignard” porté aux agriculteurs et envisage un durcissement de sa mobilisation contre cet accord controversé.
Notre-Dame : relevée de ses cendres, la cathédrale conserve les mystères de son incendie
Une centaine d’auditions, un millier de pages de procédure, de nombreux rapports techniques et d’expertises toujours en cours n’ont débouché sur aucune mise en cause. La piste accidentelle d’un court-circuit ou d’un mégot mal éteint reste privilégiée.
Plus de cinq ans et demi après l’incendie qui a dévasté, le 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris, les entrailles de la cathédrale n’ont toujours pas livré leurs secrets. L’enquête hors norme, nourrie par plus d’une centaine d’auditions, un millier de pages de procédure, de nombreux rapports techniques et d’expertises toujours en cours, n’a débouché sur aucune mise en cause. « À ce stade, personne n’est mis en examen dans ce dossier », a confirmé au Figaro le parquet de Paris. Si la piste d’un acte volontaire est bel et bien écartée, les investigations ne semblent toujours pas en mesure de déterminer les causes exactes du sinistre.
Avant l’ouverture d’une information judiciaire, le 26 juin 2019, contre X du chef de « dégradations involontaires par incendie » et « violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence ou de sécurité », Rémy Heitz, le procureur de la République de l’époque, avait indiqué privilégier la thèse accidentelle.
Nantes (44) : une fusillade fait trois blessés près d’un gymnase où une cinquantaine d’enfants étaient en entraînement. « On n’est pas préparés à ce type d’événements » se désole une maman
Vendredi soir, vers 18 h 30, un cours de gymnastique se tenait dans le gymnase de l’ASC Bonne-Garde à Nantes (Loire-Atlantique) quand les détonations ont retenti. Une cinquantaine d’enfants de 7 et 8 ans étaient en plein entraînement. Deux hommes ont été blessés par balle, un troisième à l’arme blanche. Ce sont des membres du club de gymnastique qui ont prodigué les premiers secours à ce dernier.
Au-dehors, dans la rue qui longe le bâtiment, la scène est tout autre : une fusillade fait deux blessés graves, touchés par des balles. Et un blessé à l’arme blanche. C’est ce dernier qui va tenter de trouver refuge dans le gymnase.
« Ce matin, ma fille m’a demandé s’il y avait encore des traces de sang. Et elle ne veut plus venir toute seule à la salle se désole une maman présente au gymnase ce samedi. On n’est pas préparés à ce type d’événements » se désole Céline, membre du bureau de l’ASC Bonne-Garde, club de gymnastique présent depuis 20 ans dans ce quartier Pirmil.
Clermont-Ferrand. Deux hommes d’une vingtaine d’années blessés dans une fusillade proche d’un lieu devenu “plaque tournante du trafic de drogue”
Deux jeunes hommes ont été blessés par des tirs d’arme à feu, vers 22 h 40, ce vendredi 6 décembre, dans le secteur de l’avenue Charras, devenu une plaque tournante du trafic de stupéfiants dans la capitale auvergnate.
Cet événement est survenu à quelques centaines de mètres du secteur de La Visitation, devenu l’un des points de deal les plus importants de la ville, sur lequel les services de police du commissariat central interviennent quotidiennement.
Marseille. Pronostic vital engagé pour un homme de 23 ans blessé dans une fusillade sur fond de guerre entre narcotraficants
Des coups de feu ont résonné cette nuit, cité La Marie, dans le 13e arrondissement de Marseille.
Connu des services de police, l’homme se trouvait à proximité d’un point de revente de stupéfiants implanté au bas de la cité. Cette fusillade pourrait ainsi s’inscrire dans le cadre d’un conflit entre bandes rivales de narcotrafiquants.
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