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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Le 31 juillet 2019

 

 

 

La Corée du Nord a tiré deux nouveaux missiles, selon Séoul

 

Ces lancers interviennent quelques jours seulement après le tir par Pyongyang de deux autres missiles de courte portée dans la mer du Japon.

La télévision sud-coréenne montre dans une gare de Séoul le lancement d’un missile nord-coréen, le 31 juillet.

La Corée du Nord a lancé, mercredi 31 juillet, deux missiles balistiques qui « ont volé environ 250 kilomètres à une altitude de 30 kilomètres avant de tomber dans la mer de l’Est », le nom que les Sud-Coréens donnent à la mer du Japon, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) un responsable auprès du chef d’état-major sud-coréen. Ils ont été tirés à l’aube depuis une zone proche de Wonsan, sur la côte est de la Corée du Nord, a déclaré ce responsable, ajoutant qu’il s’attendait « d’autres éventuels tirs ».

La Corée du Nord n’a, dans un premier temps, ni confirmé ni infirmé ces tirs qui interviennent six jours après que le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, eut personnellement supervisé le tir de deux missiles de courte portée pour protester contre des exercices militaires conjoints prévus entre Séoul et Washington.

Il s’agissait du premier essai de missile depuis la rencontre impromptue en juin entre le président américain, Donald Trump, et Kim Jong-un dans la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule coréenne. Les dirigeants américain et nord-coréen avaient alors convenu de reprendre les discussions sur le programme nucléaire de Pyongyang. Mais cet engagement ne s’est, pour l’heure, pas concrétisé et Pyongyang a averti récemment que le processus pourrait dérailler si des manœuvres communes entre Américains et Sud-Coréens se déroulaient, comme prévu, en août en Corée du Sud.

« Accroître doucement les tensions »

S’exprimant devant des journalistes mercredi dernier, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, avait indiqué que les discussions débuteraient « dans pas trop longtemps », sans autre précision.

Pour Harry Kazianis, spécialiste des questions de défense au centre de réflexion conservateur Center for the National Interest, le dernier tir de missiles constitue, de la part de la Corée du Nord, une mise en garde aux alliés sud-coréens et américains de cesser les exercices militaires conjoints, sans quoi « nous allons continuer de montrer nos propres capacités militaires offensives et accroître doucement les tensions avec le temps ». Pyongyang va procéder à d’autres tirs avant le début des exercices américano-sud-coréens en août et continuer par la suite, prédit M. Kazianis. « La seule question est de savoir si le régime de Kim oserait tester un missile balistique intercontinental ou un missile de longue portée qui pourraient atteindre le territoire américain », ajoute-t-il.

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Détroit d'Ormuz : la Russie et l'Iran envisagent un exercice naval conjoint

 

 

Une frégate iranienne le 30 juin 2019 dans le golfe d'Ormuz.

Alors que le détroit d'Ormuz est le lieu de vives tensions entre les États-Unis et l'Iran, Moscou et Téhéran ont signé un «protocole d'accord» en matière de coopération militaire.

C'est une nouvelle qui ne plaira pas aux États-Unis alors que le détroit d'Ormuz est devenu, depuis quelques semaines, l'épicentre de la crise qui les oppose à Téhéran. En signant un «protocole d'accord», la Russie et l'Iran ont confirmé leur intention d'élargir leur coopération militaire, évoquant même la possibilité d'organiser des exercices militaires conjoints, y compris dans le détroit d'Ormuz.

» LIRE AUSSI - Sécuriser le détroit d’Ormuz, une mission impossible ?

«L’état-major des forces armées iraniennes et le ministère russe de la Défense ont signé un mémorandum d’accord dans le but de resserrer leurs liens bilatéraux, a annoncé lundi le commandant de la marine iranienne, Hossein Khanzadi, cité par l’agence de presse iranienne Mehr», rapporte ce mardi l'agence de presse russe Tass. Ce document aurait été signé lors du voyage de Hossein Khanzadi en Russie. L'officier général est arrivé le 27 juillet à Saint-Pétersbourg pour assister aux célébrations du Jour de la marine russe, marquées par un grand défilé naval, qui se tient chaque année.

«C’est le premier protocole d’accord de ce type, et il peut être considéré comme un tournant dans les relations de Téhéran à Moscou en matière de défense», a précisé Khanzadi. Le chef de la marine iranienne a même annoncé que les deux pays organiseraient «prochainement» un exercice naval conjoint dans l'océan Indien et même «dans la partie nord de l'océan Indien, y compris dans le détroit d'Ormuz». Long de 60 km et large de seulement 40 km, ce passage qui relie le golfe Persique au golfe d'Oman est stratégique dans la mesure où transite par celui-ci près du tiers du commerce mondial d'hydrocarbures.

(..)

«On assiste à un approfondissement de la coopération militaire nouée entre la Russie et l'Iran en Syrie, qui englobe désormais le champ naval», commente au Figaro le directeur-adjoint de l'Observatoire franco-russe, Igor Delanoë. L'historien spécialiste de la marine russe voit néanmoins «un risque pour la Russie» au vu de la «polarisation dans le détroit d'Ormuz et le Golfe persique». «Jusqu'à présent, les succès russes au Moyen-Orient reposaient avant-tout sur la capacité de Moscou de discuter avec tout le monde. Dans le Golfe, elle s'est refusée à adhérer à l'agenda iranien, au grand dam de Téhéran», précise-t-il.

La Russie entretient d'ailleurs des liens croissants avec l'Arabie Saoudite, rendus étroits par leur coopération énergétique pour stabiliser les prix du pétrole. Au grand dam de Washington, Moscou et Riyad esquissent même les contours d'une coopération militaire. «Il faudra donc voir quelle forme prendront ces exercices navals, mais il est certain qu'il s'agit là d'une initiative qui n'est pas de nature à plaire aux Saoudiens», conclut Igor Delanoë.

Source

 

 

 

 

Donald Trump évalue les chances de Téhéran de gagner une guerre contre les USA

 

Face à l’impasse dans laquelle se trouvent les relations irano-américaines, Donald Trump assure indirectement qu’en cas de guerre, Téhéran n’aurait aucune chance de gagner tandis que Washington n’aurait pas plus de chances de l’emporter dans des pourparlers avec les autorités iraniennes.

Si les autorités iraniennes refusent les pourparlers avec Washington tant que ce dernier ne revient pas à l’accord nucléaire de 2015 et ne lève les sanctions, l’administration américaine campe sur ses positions et appelle Téhéran à changer «son comportement». À en juger par le récent tweet de Donald Trump, il ne voit guère de moyen de sortir de cette situation.

«Rappelez-vous, l’Iran n’a jamais gagné une guerre, mais n’a jamais perdu de négociations», a-t-il écrit ce mardi.

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LIRE AUSSI : Dans quelle galère les Européens s’embarquent-ils dans le détroit d’Ormuz?

 

 

Note: Trump n'a pas l'air de comprendre qu'une guerre contre l'Iran embraseras tous les pays musulmans 

 

 

 

 

Cheikh Naïm Qassem, chef adjoint du Hezbollah : Une guerre irano-américaine embraserait la région

Cheikh Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, a déclaré dans une interview diffusée sur la chaîne Mayadeen, le 22 juillet 2019, qu’Israël et ses sites stratégiques étaient à portée des armes du Hezbollah. Il a affirmé que le Hezbollah viserait des sites israéliens dans l’éventualité d’un conflit. Aucune mesure ne peut protéger efficacement le front intérieur d’Israël, a-t-il expliqué. Il a assuré qu’une guerre entre les États-Unis et l’Iran s’étendrait à la région, embrasant tout le Moyen-Orient dans un affrontement opposant bloc pro-américain et le bloc pro-iranien.

Au sujet de la désignation du Hezbollah par l’Argentine comme organisation terroriste, Naïm Qassem a affirmé qu’elle résultait des pressions exercées par les États-Unis sur certains pays pour qu’ils soutiennent leur plan de « siège » contre le Hezbollah. Il a réfuté tout lien entre le Hezbollah et les explosions survenues en Argentine. En outre, Qassem a déclaré que si les relations entre le Hamas et le Hezbollah s’étaient légèrement refroidies au plus fort de la crise syrienne, elles s’étaient réchauffées depuis. Extraits :

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Tahhan: «Les Occidentaux font tout pour détourner les Syriens des zones à pétrole»

 

Damas et ses alliés sont engagés dans une guerre d’usure afin de reprendre la province d’Idlib, dominée par des groupes jihadistes. Beaucoup d’intérêts sont en jeu, notamment côté turc. Bassam Tahhan, géopolitologue franco-syrien, nous aide à y voir plus clair.

Déjà trois mois que l’aviation syrienne et celle de son allié russe bombardent massivement la province d’Idlib. Cette zone située dans le nord-est de la Syrie est tenue par les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham* (HTS), ex-branche syrienne d’Al-Qaïda*. Diverses autres factions extrémistes et des groupes de rebelles diminués et affaiblis y sont également présents.

La situation est compliquée dans la région. En septembre dernier, Moscou et Ankara signaient un accord visant à mettre en place une «zone démilitarisée» afin de séparer les territoires contrôlés par Damas de ceux de ses ennemis, dont certains groupes sont soutenus par la Turquie. Un accord dont plusieurs dispositions n’ont pas été respectées.

Les 1er et 2 août se tiendront au Kazakhstan la 13e édition des pourparlers de paix sur le conflit syrien et réunissant la Russie, l’Iran et la Turquie, dit processus d’Astana– Noursoultan. La situation à Idlib occupera une bonne partie des débats alors qu’Ankara craint qu’une offensive de masse de Damas et de ses alliés n’entraîne un afflux de réfugiés en Turquie. Le géopolitologue franco-syrien Bassam Tahhan nous aide à décrypter la situation.

Sputnik France: Comment analysez-vous ce qu’il se passe à Idlib?

Bassam Tahhan: «Il faut rappeler plusieurs choses. Idlib est une zone de désescalade entre l’armée syrienne et ses alliés d’un côté, et des groupes islamistes soutenus par la Turquie de l’autre. Chaque fois qu’une réunion a eu lieu au sujet d’Idlib, la Russie a toujours précisé que les accords signés en septembre 2018 étaient temporaires et en aucun cas définitifs. Moscou a averti qu’en cas de non-respect des engagements par les islamistes, la Russie se réservait tout droit à intervenir avec l’armée syrienne. Les Turcs sont également visés dans cet avertissement qui montre toute la complexité des relations turco-russes. Les Turcs n’ont jamais caché leur volonté de renverser Assad. Ces derniers n’obligent pas les islamistes à respecter les accords, comme se débarrasser de l’armement lourd ou reculer de tant de kilomètres de la ligne. Erdogan essaie d’obtenir un compromis avec les Américains, car il souhaite réaliser un vieux rêve qui est de mettre la main sur la zone qui court le long de la frontière syro-turque, qui fait environ 900 kilomètres et qui est située au sein du territoire syrien.»

Sputnik France: Plusieurs observateurs parlent de «guerre d’usure»…

Bassam Tahhan: «Dans cette affaire, les Occidentaux soutiennent les Turcs. Et, pour eux, il faut que la bataille d’Idlib dure le plus longtemps possible de manière à paralyser l’armée syrienne afin qu’elle ne puisse pas reconquérir l’Est de l’Euphrate. Si l’armée syrienne, avec l’aide de ses alliés que sont la Russie, l’Iran et le Hezbollah, réglait le problème d’Idlib, elle pourrait de concentrer vers l’Est de l’Euphrate. Idlib est stratégiquement prioritaire, car les islamistes s’attaquent aux Russes et à la zone de Lattaquié, relativement préservée depuis le début du conflit. De plus, la route entre Damas et Alep est coupée par les jihadistes. C’est la raison pour laquelle les Turcs ne font qu’augmenter les postes d’observation à Idlib et ne respectent pas les accords. Les représentants russes et turcs auront fort à faire lors des discussions qui auront lieu prochainement au Kazakhstan.»

Sputnik France: Quel rôle jouent les Occidentaux dans la situation?

Bassam Tahhan: «Les Russes sont attaqués par des drones et des missiles que les groupes qui les possèdent n’ont pas la technique et les ressources pour fabriquer et orienter. C’est bien qu’on les leur fournit. De plus, les Occidentaux ont doté certains groupes anti-Assad de missiles ultramodernes qui ont fait beaucoup de mal aux tanks syriens. Encore une fois, tout ceci n’est qu’une diversion pour détourner les Syriens de l’est de l’Euphrate où se trouve le pétrole

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"L’Iran tente de prendre le contrôle de la bande de Gaza" (chef du COGAT aux gazaouïs)

 

"Le Hamas est la première ligne de défense de l'Iran", avait affirmé un responsable de l'organisation

Le chef de l'unité de Coordination des Activités Gouvernementales dans les Territoires (COGAT) a averti mardi les habitants de la bande de Gaza que l’Iran s’efforce de prendre le contrôle de l’enclave côtière.

"Résidents de Gaza, l’Iran tente de prendre le contrôle de la bande", a déclaré Kamil Abu Rokon, le chef des activités du gouvernement dans les territoires (COGAT) dans une vidéo.

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En Cisjordanie, Israël approuve la construction de 700 logements pour les Palestiniens, 6 000 pour les colons

 

Israël a approuvé la construction de 700 logements pour des Palestiniens et de 6 000 habitations pour des colons israéliens dans une partie de la Cisjordanie occupée sous son contrôle, a indiqué mercredi 31 juillet un responsable israélien. L'Etat hébreu accorde rarement des permis de construire aux Palestiniens dans cette zone représentant plus de 60% de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé qui, en théorie, ferait partie d'un futur Etat palestinien dans le cadre de la solution dite à deux Etats. A l'inverse, Israël procède régulièrement à la démolition de bâtiments palestiniens qu'il considère comme illégaux en Cisjordanie occupée.

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Un impressionnant arsenal de guerre saisi par l’armée algérienne dans le sud du pays - images

 

 

Sur son compte Facebook officiel, l’armée algérienne a rendu publique la vidéo d’une importante saisie d’armes de guerre dans le sud du pays. En plus d’autres armes et munitions, 14 lance-missiles et 50 obus ont été récupérés.

L’Armée nationale populaire (ANP) algérienne a rendu publique une vidéo montrant un impressionnant arsenal de guerre saisi par ses troupes dans la wilaya d’Adrar, dans le sud-ouest de l’Algérie, à la frontière avec le Mali, selon un communiqué du ministère algérien de la Défense nationale (MDN).

Le 28 juillet, dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors d’une patrouille de fouille et de ratissage menée près des frontières avec le Mali à Adrar, indique le communiqué du MDN, un détachement de l’ANP a découvert une cache d’armes et de munitions contenant «un fusil mitrailleur de type FMPK, deux mitrailleuses de type RPK, un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, un pistolet mitrailleur de type MAT-49, 14 canons de lance-missiles 120 millimètres, 50 obus de 82 millimètres et 2429 balles de différents calibres et dix chargeurs de munitions».

Auparavant, l’Armée nationale populaire avait rendu public son bilan opérationnel de lutte antiterroriste pour le premier semestre de l’année 2019. Un communiqué du ministère de la Défense nationale avait indiqué que 49 terroristes avaient été mis hors d’état de nuire par les unités de l’ANP lesquelles ont récupéré 370 armes, 32 missiles, six bases destinées à leur lancement et une importante quantité de munitions. Des produits servant à la fabrication d’explosifs avaient été également saisis.

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Brésil : affrontements entre gangs rivaux dans une prison, au moins 52 morts dont 16 décapités

 

Au moins 52 détenus ont été tués lors d’une mutinerie dans une prison d’Altamira, dans l’Etat brésilien du Para (nord), ont annoncé les autorités locales, précisant que 16 d’entre eux avaient été décapités.

«C’est un affrontement entre membres de factions rivales. Deux gardiens avaient été pris en otages, mais ils ont déjà été libérés», a expliqué une porte-parole du système pénitentiaire du Para (Susipe).

Le Figaro

 

 

 

 

Guatemala : polémique après la signature d’un accord migratoire avec Washington

 

La polémique ne cessait d’enfler au Guatemala, lundi 29 juillet, quatre jours après la signature, avec Washington, d’un accord contesté sur le droit d’asile. Le président de ce petit pays pauvre et violent d’Amérique centrale, Jimmy Morales, a accepté d’accueillir sur le sol guatémaltèque les demandeurs d’asile aux Etats-Unis.

Ce statut de « pays tiers sûr » […] provoque une crise politique entre les deux tours de l’élection présidentielle. Ce statut international, créé lors de la Convention sur les réfugiés de 1951 à Genève, prévoit que les demandeurs d’asile traversant un pays intermédiaire devront réaliser leurs démarches dans ce dernier et non plus dans le pays de destination. Evitant d’employer le terme de « pays tiers sûr », l’administration Morales a précisé que l’accord s’appliquerait aux Honduriens et aux Salvadoriens qui composent, avec les Guatémaltèques, la plupart des migrants en route vers les Etats-Unis.

Le Monde

26/07/2019

Face aux menaces de Donald Trump de sanctions commerciales, le Guatemala a finalement accepté vendredi 26 juillet de signer un accord avec les États-Unis qui le convertit en un « pays tiers sûr ». Washington veut réduire les demandes d’asile des Centraméricains.

Cela signifie qu’à l’avenir, le gouvernement guatémaltèque devra obliger les migrants honduriens et salvadoriens qui traversent son territoire de déposer une demande d’asile au Guatemala et non pas aux États-Unis.

La signature à la Maison Blanche de cet accord a pris par surprise les Guatémaltèques qui s’y opposent. Ceux-ci estiment non seulement que leur pays n’est pas un pays sûr, mais qu’en plus, il n’a pas la capacité d’accueillir 100 000 demandeurs d’asile par an. Des migrants qui de toute façon ne veulent pas rester au Guatemala, et qui n’ont qu’une envie : se rendre aux États-Unis.

RFI

 

 

 

 

 

Turquie : Ankara suspend l’accord de réadmission de migrants conclu avec l’UE

 

Le gouvernement turc a annoncé la suspension de l’accord de réadmission de migrants conclu avec l’UE en 2016. Une mesure qui répond aux sanctions de Bruxelles sur l’exploration de gisements de gaz dans les eaux chypriotes par Ankara. Un article d’Euroefe.

Dans une interview avec TGRT, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu, a annoncé que le gouvernement suspendait l’accord de réadmission des migrants conclu avec l’UE à cause des récentes sanctions européennes, mais aussi car l’UE n’a toujours pas mis en place d’exemption de visas pour les citoyens turcs.

Dans le cadre de cet accord, en vigueur depuis avril 2016, la Turquie s’est engagée à réadmettre les réfugiés syriens arrivés sur les îles grecques depuis ses côtes en échange de 6 milliards d’euros d’aide européenne et d’une accélération des négociations pour éliminer les visas en juin 2016.

« L’accord de réadmission et l’exemption de visa devaient entrer en vigueur en même temps. Nous avons donc suspendu l’accord de réadmission », a déclaré le ministre.

Mevlüt Çavusoglu a affirmé que les sanctions de l’UE, le gel de plusieurs négociations et d’autres aides économiques, en réponse à l’activité de navires turcs de forage en eaux chypriotes, « sont dénués de valeur » et a demandé à Bruxelles « de servir de médiateur » plutôt que de se ranger du côté de Chypre.

Réadmission contre visa

L’accord de réadmission, signé en mars 2016, prévoit que tous les migrants qui arrivent sur les îles grecques situées face aux côtes turques sont renvoyés en Turquie.

Dans le cas des Syriens, pour chaque réfugié de ce pays renvoyé sur le territoire turc, un demandeur d’asile résidant en Turquie est relocalisé en territoire européen.

Après la signature de cet accord, le nombre de migrants arrivant sur les îles grecques a drastiquement diminué : de 150 000 personnes par mois à l’été 2015, et 50 000 début 2016, le nombre est tombé à une moyenne de 3 000 personnes par mois.

Le nombre de réadmissions est toutefois bas. Durant ces trois dernières années, seulement 1 884 personnes ont été retournées en Turquie dans le cadre de l’accord, dont 357 Syriens, selon des données du ministère de l’Intérieur turc.

Le 20 juillet dernier, le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a insinué que la Turquie pourrait utiliser le contrôle migratoire comme outil de pression sur Bruxelles.

« Il est évident que l’Europe nous a laissés seuls dans cet accord. Ça ne sert à rien de donner des tapes amicales dans le dos. Si la Turquie ne prenait pas des mesures déterminées, aucun gouvernement européen ne tiendrait six mois. Si vous voulez, on essaye », a-t-il déclaré, selon l’agence Anadolu. […]

euractiv.fr

 

 

Note ; l'europe a le choix entre etre  envahit par des migrants ou des turques !

 

 

 

Moscou se dit préoccupé par les «brutalités policières» en France

 

Moscou a exprimé sa préoccupation quant aux «brutalités policières» commises contre les Gilets jaunes dans l’Hexagone. Ceci après que la France a donné son avis sur les arrestations massives survenues dans la capitale russe samedi dernier suite à une manifestation non autorisée.

Après que la France a appelé à la «libération rapide» des manifestants arrêtés ce week-end dans la capitale russe en exprimant «sa profonde préoccupation», Moscou a rappelé à Paris les «brutalités policières» commises lors des mobilisations des Gilets jaunes.

«À notre tour nous exprimons notre préoccupation face à l’état de santé des citoyens français (y compris des journalistes) qui deviennent régulièrement victimes de brutalités policières», a ainsi tweeté le 30 juillet le ministère russe des Affaires étrangères, ajoutant en russe le hashtag #GiletsJaunes. 

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Hongrie : 30.000 euros offerts aux couples mariés qui font trois enfants

 

Le gouvernement hongrois a trouvé la solution pour favoriser la natalité de son pays: offrir une aide de 10 millions de forints (30.590 euros) aux couples mariés qui font trois enfants.

Pour le premier ministre hongrois, Viktor Orban, pas question de pallier la baisse démographique du pays par l’immigration économique. Pour relancer la natalité, il engage un plan d’action d’envergure. Depuis début juillet, le gouvernement propose un prêt aux couples mariés qu’ils n’auront pas besoin de rembourser s’ils font trois enfants.

D’un montant de 10 millions de forints, soit environ 30.590 euros, ce prêt n’aura pas à être remboursé par les couples mariés éligibles, à une condition: qu’ils fassent trois enfants, rapporte Euronews. 2400 familles, entre le 1er et le 15 juillet, ont déjà demandé à bénéficier de ce prêt qui doit être remboursé petit à petit chaque mois. Si les couples ont un enfant dans une période de cinq ans, les intérêts de leur prêt sont suspendus à vie et les remboursements mensuels interrompus pendant trois ans. Un deuxième enfant leur permet une deuxième pause de trois ans. Au troisième enfant, plus besoin de rembourser le prêt.

(…) Le Figaro

 

Note : la France préfére les enfants des autres

 

 

 

Sicile : 130 migrants bloqués à bord d’un navire des garde-côtes (MàJ : accord trouvé, la France se porte volontaire pour en accueillir)

 

Une solution européenne a été trouvée pour le débarquement et la prise en charge des migrants bloqués à bord du bateau italien Gregoretti, a annoncé mercredi la Commission européenne.

Cinq Etats membres – la France, l’Allemagne, le Portugal, le Luxembourg et l’Irlande – et l’Eglise italienne ont accepté de prendre en charge les 131 migrants sauvés en mer et bloqués depuis plusieurs jours à bord du navire des garde-côtes italiens, le Gregoretti, dans le port militaire d’Augusta, près de Catane en Sicile, a précisé un porte-parole de la Commission européenne.

A Rome, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a confirmé que les 116 migrants encore bloqués sur le Gregoretti pourront débarquer. « Je donnerai l’autorisation à débarquer dans les prochaines heures », a déclaré sur Facebook le patron de la Ligue (extrême droite). « L’Allemagne, le Portugal, la France, le Luxembourg et l’Irlande, ainsi que des structures de l’Eglise italienne, prendront en charge » les migrants, a précisé Matteo Salvini.

20minutes.fr

 

 

Osio Sotto (Italie): arrestation d’un migrant sénégalais « violeur en série », Salvini évoque la castration

 

 

Osio Sotto: viol d’une vendeuse, un sénégalais identifié grâce à l’ADN

Victime de viol, une femme âgée de 27 ans, originaire de Bergamo, a permis l’arrestation de son agresseur: un individu âgée de 29 ans, d’origine sénégalaise. Pour les carabiniers: c’est un violeur en série

Elle pleurait et suppliait l’homme qui la violait, à l’arrière du centre de beauté où elle travaille, de s’arrêter. Non seulement cela, mais elle essaya également de se défendre autant qu’elle le pouvait: des griffures, des coups de poing, les morsures et des supplications désespérées, qui ne suffirent pas à mettre un terme à son calvaire, qui dura environ une heure.

[…]

Malgré le choc, elle réussit à identifier l’homme qui l’avait violée: en essayant de se défendre, elle avait réussi à déchirer l’écharpe avec lequel l’agresseur s’était couvert le visage.

Un visage que la jeune femme n’a jamais oublié: non seulement elle a fourni une description précise aux enquêteurs, mais elle a également reconnu son visage parmi les nombreuses personnes présentes dans le registre des forces de police.

[…]

La preuve par l’ADN

L’agresseur, le Sénégalais Moustapha Diop, âgé de 29 ans, était déjà connu pour un précédent: il a été arrêté en 2014 pour avoir agressé sexuellement une femme dans le parking d’un supermarché.

Condamné, à l’époque, à une peine de 14 mois de prison, il était relâché après une journée d’incarcération, sa peine ayant été suspendue.

Bien évidemment, son permis de séjour était invalidé et depuis 2016: il vivait clandestinement en Italie

[…]

Un violeur en série

C’est un individu qui a déjà des antécédents spécifiques et nous pouvons donc le définir comme étant un « violeur en série », a déclaré le commandant des carabiniers à Bergame, le colonel Paolo Storoni. La vendeuse de Osio Sotto n’est pas sa seule victime.

Une semaine après cette agression, le Sénégalais réitérerait des violences contre une prostituée lituanienne, toujours à Osio Sotto. En novembre de l’année précédente, il avait volé et tenté de violer une autre femme…

[…]

Brescia Today

 

 

Allemagne : mort d’un enfant de 8 ans poussé avec sa mère sous un TGV, un Érythréen arrêté (Màj : polémique sur la politique migratoire)

 

Ce lundi, un jeune Allemand de huit ans est mort écrasé par un train à la gare de Francfort-sur-le-Main après avoir été poussé, sa mère et une troisième personne, sur les rails par un migrant érythréen. « Le petit garçon et sa mère ont été poussés sur les rails par un homme d’origine africaine », a indiqué une porte-parole de la police qui a ouvert une enquête pour meurtre. La précision, confirmée par le ministre de l’Intérieur de l’Etat régional de Hesse qui a évoqué un assaillant de nationalité érythréenne, a suscité la colère du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a saisi l’occasion pour transformer ce fait divers en un plaidoyer anti-immigration.

[…] « En termes d’horreur, cet acte peut difficilement être surpassé. Que doit-il se passer d’autre ? Protégez enfin les citoyens de notre pays au lieu de promouvoir cette politique migratoire d’accueil sans limite ! » a immédiatement tweeté Alice Weidel, une dirigeante du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a connu un essor important depuis 2015 et l’accueil en Allemagne de centaines de milliers de demandeurs d’asile. « Combien de citoyens allemands doivent être sacrifiés sur l’autel de cette culture d’accueil sans limites ? » a également fait mine d’interroger le porte-parole du mouvement, Gottfried Curio.

LeParisien

L’Erythréen qui a tué lundi un enfant de huit ans en le poussant sous un train en Allemagne était déjà recherché en Suisse pour tentative de meurtre et pourrait souffrir de troubles psychiatriques, a déclaré mardi la police allemande

BFMTV

 

 

 

 

 

Allemagne : la gauche veut étendre les droits des réfugiés aux migrants climatiques

 

Le parti Die Linke [NDLR : en français la Gauche] soutient l’appel de la capitaine allemande Carola Rackete pour l’accueil des réfugiés climatiques.

« Nous exigeons une extension des droits des réfugiés aux réfugiés climatiques », a déclaré Bernd Riexinger, coprésident du parti Die Linke, aux journaux du groupe de médias Funke.

Dans le même temps, M. Riexinger a appelé à une action rapide pour limiter le réchauffement climatique :

Si nous ne faisons rien rapidement, nous aurons des dizaines de millions de réfugiés climatiques. La bonne stratégie est une politique décisive de protection du climat. Il est incompréhensible que notre gouvernement fédéral ait besoin de tant de temps avant de prendre des mesures concrètes. »

M. Riexinger s’est clairement distingué de l’AfD, qui cherche des « boucs émissaires parmi les réfugiés », mais « n’a aucun solution pour quoi que ce soit ».

A l’heure où « la droite poursuit une politique antiréfugiés », la gauche doit avoir une position claire, a déclaré M. Riexinger.

« Vous pouvez voir à quel point la situation est catastrophique lorsqu’il s’agit de sauvetage en mer. Il est intolérable que les personnes secourues ne trouvent pas de port et que les sauveteurs soient criminalisés.

Wallstreet-online.de / Pfalz-express.de / NRZ.de

 

 

 

Cologne (All.) : un département spécial pour poursuivre les commentaires haineux sur Internet, en collaboration avec les médias

 

Le procureur Christoph Hebbecker enquête sur les individus qui diffusent des propos haineux sur Internet. On le surnomme parfois « Stasi-Hebbecker ». Mais il est fermement convaincu que son travail favorise la liberté d’opinion.

Le jour du procès survient. Le juriste de 34 ans se lève et lit une série de commentaires haineux dans l’atmosphère stérile de la salle d’audience. Le défendeur les a publiés dans l’anonymat d’Internet, croyant que ceux-ci ne pourraient jamais être poursuivis. Mais à présent, ces slogans de droite sont liés à son nom et à son visage. Et il doit en répondre.

Depuis l’année dernière, en collaboration avec une collègue, Christoph Hebbecker est responsable du projet « Verfolgen statt nur löschen » (« Poursuivre au lieu de simplement supprimer ») lancé conjointement avec l’Autorité des médias de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Il poursuit les cas graves de discours haineux à motivation politique sur Internet.

Le département spécial coopère avec des entreprises de médias telles que WDR [NDLR : « Radiodiffusion de l’Allemagne de l’Ouest Cologne»], RTL et plusieurs journaux. Les rédacteurs de ces médias annoncent les commentaires haineux selon une procédure numérique standard simple. Ils ont reçu une formation spéciale pour mieux comprendre ce qui est encore couvert par la liberté d’expression et ce qui pourrait constituer une infraction pénale. Il s’agit notamment de l’incitation à la haine et des appels à commettre des crimes.

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Les accusés venaient de toute la République, explique Christoph Hebbecker. Parmi eux, il y avait plus d’hommes que de femmes, « mais plus de femmes que je ne le pensais ».

Les hommes plus âgés sont surreprésentés, mais cela pourrait aussi être dû au fait qu’ils ont tendance à moins savoir comment rester anonymes sur Internet.

Huit mois de prison avec sursis pour avoir appelé à la violence contre les réfugiés et la Chancelière fédérale

Il y a quelque temps, par exemple, le parquet a perquisitionné l’appartement du propriétaire d’une petite entreprise d’électricité. Il a appelé à la violence sur Internet à l’encontre des réfugiés et de la chancelière Angela Merkel. « Absence totale de sentiment d’avoir commis un acte répréhensible. » décrit Christoph Hebbecker. L’homme a été condamné à huit mois de prison avec sursis.

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D’où vient la haine ? C’est une question qui occupe également Christoph Hebbecker. Il n’a pas encore trouvé de réponse.

La Rhénanie-du-Nord-Westphalie n’est pas le seul Land qui s’arme actuellement contre le phénomène de la propagande haineuse. Le Land de Hesse, par exemple, est en train de créer des postes supplémentaires à l’Office central de lutte contre la criminalité sur Internet (ZIK). En Bavière, les entreprises de médias pourront signaler plus facilement les messages haineux dès l’automne. Le ministre de la Justice Georg Eisenreich (CSU) a établi une nouvelle directive : « D’abord signaler, puis supprimer ».

Tag24.de / Mdr.de

 

 

Belgique : connu de la justice pour de « sérieux antécédents », il poignarde un policier… et est relâché le lendemain

 

Un agent avait été poignardé à Philippeville et n’avait eu la vie sauve que grâce au gilet pare-balles

Dans les rangs des syndicats de police, c’est l’incompréhension. La consternation même. Le lendemain même après avoir agressé un policier au couteau à Philippeville, l’auteur des faits a été relâché. La qualification de tentative de meurtre n’a pas été retenue par la juge d’instruction en charge du dossier, celle-ci lui préférant le caractère de rébellion armée et coups et blessures volontaires.

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l’homme a exhibé un couteau de boucher dont la lame mesurait une vingtaine de centimètres et a embroché l’un des policiers. Lequel n’a eu la vie sauve que grâce à son gilet pare-balles. Il souffre tout de même d’une sérieuse blessure dans le dos et est en incapacité de travail.

Son agresseur, lui, connu de la justice pour de sérieux antécédents, a donc été relâché, dès le lendemain.

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DHnet

 

 

 

 

Paris : les Gilets Noirs à nouveau rassemblés, « La peur a changé de camp »

 

« Gilets Noirs cherchent Premier ministre« . C’est sous cette banderole que le collectif de sans-papiers qui a occupé le Panthéon le 12 juillet dernier s’est rassemblé, place de la Sorbonne, ce samedi 27 juillet. Leur objectif : faire le point sur leur action. L’occasion pour ces travailleurs sans-papiers de témoigner de leur quotidien. Soutenus par des collectifs habitués à travailler avec les migrants, comme La Chapelle Debout, ou la Cimade, des travailleurs sans-papiers ont, tour à tour, raconté leur expérience en France et leurs arrestations lors de l’occupation du Panthéon, il y a un peu plus de deux semaines.

Ils n’ont pas obtenu d’autorisation préfectorale pour se réunir devant le Panthéon. Les « Gilets noirs » ont décidé de se rassembler, place de la Sorbonne, à quelques pas du monument. Il est près de midi quand les prises de paroles commencent. Quelques policiers sont présents et entourent la place, sans être inquiétants.

Le collectif La Chapelle Debout interpelle le gestionnaire du Panthéon, David Madec, accusé « d’avoir collaboré avec la police, en voulant faire passer les « Gilets noirs » pour des sauvages qui envahissent la République et bafouent sa mémoire. » Le ton accusateur est donné. Il s’agit pour les différents collectifs présents d’exprimer leur vision des faits. Diakité, un des membres du collectif « Gilets noirs » prend alors la parole pour raconter l’occupation : « On n’a jamais été violents, on n’a jamais insulté, ni frappé qui que ce soit. Nous sommes venus réclamer nos droits. » […]

Du travail au noir, aux mariages blancs, en passant par le danger d’être à la rue, Rodrigue tient à alerter des dangers de sa situation : « Le mouvement des « Gilets noirs » ne revendique rien d’autre que le respect des droits des humains. Quand on vous parle du travail au noir, il ne s’agit pas de la suite de ‘Germinal’. Ce sont des muscles, des intelligences, des gens employés mais qui échappent à la fiscalité. Nous voulons rendre cela à la France. Le système fabrique des SDF. Nous ne voulons pas avoir à nous marier ou à faire des enfants avec des Français ou Françaises pour être régularisés. Nous voulons être amoureux avant de nous marier, sans chercher les papiers, car la situation actuelle crée des cas de crise très graves. » […]

TV5 Monde

 

 

 

 

 

Fontainebleau (77) : Arrivé en avril, un Afghan jugé pour violences sexuelles sur 3 femmes (dont une de 14 ans) pourra rester en France, malgré la demande d’expulsion du parquet

 

Le lundi 29 juillet, au tribunal correctionnel de Fontainebleau, le réfugié afghan de 18 ans apparaît solidement encadré par ses trois gardes de la pénitentiaire. Il est incarcéré à Fleury-Mérogis depuis son interpellation dans la ville impériale le 26 juillet, après une série d’agressions sexuelles, et est présenté en comparution immédiate.

De corpulence moyenne mais relativement costaud dans son tee-shirt rouge, il a l’air complètement hébété et son regard est fuyant sous des cheveux noirs qui lui mangent le front.

Né à Kaboul en 2001, il a fui son pays après le décès de son frère, victime d’une attaque à main armée. Il est entré en France en avril dernier. Depuis, le jeune majeur vit au centre de regroupement de La Croix-Rouge dans le centre de Fontainebleau. Poursuivi pour violences sexuelles sous la menace, la contrainte ou la surprise, il serait passé à l’acte trois fois de suite, les 16, 17 et 19 juin.

Entre ces agressions et le jour de l’interpellation, la rumeur d’un prédateur sévissant dans le parc s’était amplifiée dans la ville et la police, sur les dents, prenait l’affaire très au sérieux, instaurant des surveillances. Finalement, l’auteur présumé était enfin interpellé après plusieurs semaines d’enquête.

L’audience débute avec plus d’une heure et demie de retard ; il a en effet fallu attendre l’arrivée de l’interprète judiciaire en langue pachtoune qui vient de Paris. Dans la salle, deux des victimes attendent fébrilement.

La troisième proie, une adolescente de tout juste 14 ans, n’est pas présente à l’audience. L’Afghan lui aurait littéralement sauté dessus, forçant les insupportables attouchements sur les parties les plus intimes de son corps avec la bouche et les mains. Pour cette raison la procureure, demande et obtient le huis clos.

Environ deux heures après, le tribunal rend sa sentence : ce sera un an de prison ferme avec maintien en détention. À noter que le parquet avait requis deux ans de prison et une interdiction de territoire français pour 5 ans.

Mais il compte faire appel. « Le dossier est une coquille vide, souligne l’avocate de la défense, Me Alhem El Achhab. Les seuls éléments à charge viennent de deux victimes qui affirment le reconnaître. Mais il n’y a pas eu de confrontation et on ne dispose pas de la vidéosurveillance. »

actu.fr

 

 

 

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