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Le 29 juillet 2019
Crise des pétroliers : un deuxième navire de guerre britannique envoyé dans le détroit d'Ormuz
Ce destroyer de la Royal Navy doit assurer la sécurité des navires britanniques qui empruntent ce détroit, après la saisie par l’Iran d’un pétrolier battant pavillon de l’Union Jack le 19 juillet dernier. Une première frégate est arrivée dans le Golfe persique jeudi.
Un deuxième vaisseau de guerre britannique est arrivé dans le Golfe pour assurer « la sécurité » des navires britanniques empruntant le détroit d'Ormuz, a annoncé le ministère de la Défense, en pleine crise des tankers entre Londres et Téhéran.
Le destroyer HMS Duncan œuvrera pour assurer « le passage en toute sécurité des navires battant pavillon britannique dans le détroit d'Ormuz avec le HMS Montrose », une frégate déjà sur place, indique le ministère dans un communiqué publié dimanche.
Présence britannique prévue jusqu’en 2022
« La liberté de navigation dans le détroit d'Ormuz est vitale non seulement pour le Royaume-Uni, mais aussi pour nos partenaires et alliés internationaux », a souligné le ministre de la Défense Ben Wallace.Le ministère avait annoncé jeudi avoir ordonné à la Royal Navy d’escorter les navires civils battant pavillon britannique dans le détroit.
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Nucléaire iranien : Téhéran lance une mise en garde aux Européens
Lors d'une réunion, dimanche, à Vienne, sur le nucléaire iranien, Téhéran a mis en garde les Européens contre toute obstruction à ses exportations de pétrole, principal acquis retiré de l'accord conclu il y a quatre ans avec les grandes puissances.
La réunion d'urgence, dimanche 28 juillet, à Vienne, des pays signataires du plan d'action conjointe sur le programme nucléaire de l'Iran a été "constructive", mais Téhéran va continuer à réduire ses engagements en ce domaine si les Européens ne parviennent pas à sauver cet accord dont se sont retirés les États-Unis.
Téhéran met également en garde les Européens contre toute obstruction à ses exportations de pétrole. Étranglé économiquement, le pays s'est affranchi début juillet de certains de ses engagements et menace de poursuivre son désengagement graduel de l'accord si les autres États parties ne lui permettent pas de contourner les sanctions américaines.
Autour de la table de négociation, tous les États signataires étaient présents : la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Russie et la Chine.
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LIRE AUSSI : Tensions Iran-USA : "Pour Trump, une guerre pendant la campagne électorale serait désastreuse"
Nucléaire : l'Iran compte redémarrer le réacteur à eau lourde d'Arak
Le 28 juillet
Cette annonce survient alors que les Etats parties prenantes à l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien se réunissent à Vienne (Autriche).
L'Iran poursuit son désengagement de l'accord sur le nucléaire de 2015. Le pays a annoncé son intention de relancer les activités du réacteur nucléaire à eau lourde d'Arak, dans l'Est du pays, a déclaré dimanche 28 juillet le chef de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne. L'agence de presse Isna cite un parlementaire qui a participé à la réunion pendant laquelle Ali Akbar Salehi a fait cette annonce.
Un réacteur à eau lourde peut servir à produire du plutonium de qualité militaire utilisé dans la confection d'une bombe atomique.
Cette annonce survient alors que les Etats parties prenantes à l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien se réunissent à Vienne (Autriche) pour tenter une nouvelle fois de sauver ce texte mis à mal par le retrait américain et des violations iraniennes, sur fond de vives tensions dans la région du Golfe.
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L’Iran met en garde les Européens contre toute obstruction à ses exportations de pétrole
Des pourparlers se sont tenus dimanche à Vienne entre différents directeurs politiques. L’Iran a jugé « hostile » l’idée d’une mission navale européenne dans le Golfe.
Téhéran a mis en garde dimanche 28 juillet les Européens contre toute obstruction à ses exportations de pétrole, jugeant que la multiplication d’incidents compromet les efforts en cours pour sauver l’accord nucléaire de 2015 fragilisé par le retrait américain.
« Tout obstacle à la façon dont l’Iran exporte son pétrole va à l’encontre du JCPOA [l’accord nucléaire] », a souligné le vice-ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, après une réunion à Vienne avec les Etats parties à cet accord, à savoir la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Russie et la Chine.
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Une mission navale européenne dans le Golfe serait un «message hostile» selon l’Iran
L’implantation d'une force navale européenne dans le détroit d'Ormuz, censée sécuriser la navigation, serait un «message hostile», selon l’Iran.
L’implantation d'une force navale européenne dans le détroit d'Ormuz, censée sécuriser la navigation, serait un «message hostile», a déclaré le 28 juillet le porte-parole du gouvernement iranien, cité par l'agence Fars.
Téhéran a qualifié de «provocatrice» la proposition britannique de créer une mission navale ad hoc pour escorter les navires citernes dans le Golfe.
La France, l'Italie et le Danemark ont donné le 23 juillet leur feu vert de principe à cette proposition, trois jours après la saisie par l'Iran d'un pétrolier britannique qui franchissait le détroit d'Ormuz.
«Ce que nous avons entendu sur le fait qu'ils veulent envoyer une flotte européenne dans le golfe Persique envoie un message hostile, provocateur et ne fera qu'accroître les tensions», a déclaré le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabiei, cité par l’agence ISNA.
Dans un entretien paru vendredi, la ministre française des Armées Florence Parly a indiqué que Paris, Londres et Berlin prévoyaient de «coordonner» leurs moyens et «partager [leurs] informations» dans le Golfe pour y renforcer la sécurité maritime, mais sans pour autant y déployer des moyens militaires supplémentaires. «Nous ne voulons pas contribuer à une force qui pourrait être perçue comme aggravant les tensions», a-t-elle dit, citée par l'AFP.
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Sous pression américaine, Ankara menace d’abandonner ses achats de Boeing au profit d’avions russes
Face à la pression américaine, Ankara se montre résolu à maintenir ses achats de missiles russes S-400 et menace de revenir sur ses commandes d’avions américains Boeing. Parallèlement, il négocie un achat d’avions avec Moscou.
Le Président turc a déclaré que son gouvernement pourrait «revenir sur» les commandes existantes d’avions de Boeing, d’un montant d’environ 10 milliards de dollars, dans des commentaires reflétant les tensions du pays avec les États-Unis, relate Bloomberg.
«J’ai dit à M.Trump, à Osaka, que même si la Turquie n’achetait pas de [missiles] Patriot, elle achetait des Boeing. Nous sommes de bons clients. Mais si cela [la pression] continue, nous devrons revenir sur cette question», a déclaré Recep Tayyip Erdogan le 26 juillet à Ankara.
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La Cour suprême autorise Trump à utiliser des fonds du Pentagone pour construire son mur
La Cour suprême américaine a autorisé, vendredi 26 juillet, l’utilisation par l’administration Trump de 2,5 milliards de dollars venus du Pentagone pour construire le mur à la frontière avec le Mexique, une décision saluée par le président des Etats-Unis. « Wow ! Grande victoire sur le mur, s’est tout de suite félicité, sur Twitter, le locataire de la Maison Blanche. La Cour suprême des Etats-Unis a renversé l’injonction d’une cour inférieure, autorisant la poursuite du mur à la frontière sud. »
En mai, un juge fédéral avait provisoirement bloqué la décision de Donald Trump d’utiliser ces fonds du ministère de la défense pour le mur qu’il souhaite ériger à la frontière sud des Etats-Unis. Le président avait invoqué l’« urgence nationale » pour faire avancer sa construction, en contournant le refus du Congrès de le financer.
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Trump désigne les responsables des mauvaises relations avec la Russie
Les États-Unis n’ont pas de raisons de ne pas avoir de bonnes relations avec la Russie, mais celles-ci ont subi l’impact de l’enquête du procureur spécial Robert Mueller, selon Donald Trump.
Le Président des États-Unis a de nouveau attaqué les démocrates et Robert Mueller, le procureur spécial chargé de l’enquête sur l’ingérence présumée de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016, cette enquête ayant nui aux relations entre les deux pays.
«Nous l’avons observé pendant deux ans et demi. C’est le meilleur de ce qu’ils [les démocrates, ndlr] ont. C’est honteux. Le monde entier rit à leurs dépens. Malheureusement, c’est mauvais pour notre pays. C’est mauvais pour nos relations avec d’autres pays, la Russie comprise. Il n’y a pas de raisons de ne pas avoir de bonnes relations avec la Russie. Il n’y a pas de raisons de ne pas avoir de bonnes relations avec d’autres pays», a-t-il déclaré aux journalistes.
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En chute libre, l'économie nord-coréenne est désormais 50 fois moins puissante que celle de la Corée du Sud
En 2018, l’économie de la Corée du Nord a connu son pire recul en plus de 20 ans, notamment en raison des sanctions internationales en vigueur contre le régime de Kim Jong-un.
La situation économique de la Corée du Nord ne cesse de se détériorer. Selon des estimations de la banque centrale sud-coréenne, citée par BFMTV, l’économie de ce pays d’Asie s’est à nouveau contractée l’an dernier et son PIB a chuté de 4,1%, du jamais vu depuis la famine des années 1990. Ce recul est le deuxième enregistré en deux ans par la Corée du Nord, qui avait déjà affiché une croissance négative, à -3,5%, en 2017.
Les résultats de 2018 sont les pires enregistrés par le pays depuis 1997, lorsque l’économie nord-coréenne avait reculé de 6,5%. Cette année-là, les difficultés économiques avaient provoqué une famine et la mort de centaines de milliers, voire de millions, de personnes. Si l’économie nord-coréenne est faible depuis le début des années 1960, elle n’a cessé de s’empirer depuis le début des années 1990. Par ailleurs, les dernières difficultés de la Corée du Nord découlent en grande partie des sanctions internationales mises en place en réponse à ses programmes balistique et nucléaire interdits.
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Des combattants du groupe djihadiste Boko Haram ont tué ce samedi 23 personnes lors d'une attaque après une cérémonie de funérailles dans un village du nord-est du Nigeria, selon des sources concordantes.
Vers 10h30 GMT, les insurgés, arrivés à bord de trois motos, ont ouvert le feu sur un groupe d'hommes rentrant d'un village voisin où ils avaient participé à des funérailles, dans le district de Nganzai, à 90 km de la capitale régionale, Maiduguri.
Les corps retrouvés par des miliciens
« Nos hommes ont retrouvé 23 corps sur les lieux de l'attaque qui a eu lieu ce matin », a déclaré Bunu Bukar, un milicien engagé dans la lutte contre Boko Haram. Un responsable local de Nganzai a confirmé l'incident et le bilan. « J'ai reçu des appels disant que Boko Haram a tué 23 personnes près de Badu Kuluwu ce matin », a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat.
Les corps ont été retrouvés par des miliciens et des chasseurs locaux après que des survivants ont réussi à rejoindre leur village pour donner l'alerte, selon un habitant, Saleh Masida.
Intensification des attaques de Boko Haram ces derniers mois
Boko Haram est actif dans cette zone où le groupe mène régulièrement des attaques contre les villages, pillant des vivres et incendiant des habitations. En septembre dernier, les insurgés ont tué huit personnes et volé du bétail dans deux villages du district de Nganzai.
Boko Haram et la branche dissidente affiliée au groupe Etat Islamique, Iswap, ont intensifié ces derniers mois les attaques contre les civils et l'armée. Jeudi, des membres de Boko Haram ont ainsi attaqué un camp de déplacés en périphérie de Maiduguri, tuant deux personnes et pillant les réserves de nourriture, après avoir envahi la base militaire située à proximité. Le conflit a fait plus de 27.000 morts et plus de deux millions de déplacés en 10 ans.
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Union européenne : le Marocain, cet indésirable migrant
Selon le Rapport d’une Commission de l’Union européenne, en 2018, les 28 pays membres de l’Union européenne ont refusé l’accès à l’Espace « Schengen » à 471.000 personnes. Les Marocains arrivent en tête, avec 228.500 cas de rejet. Ils sont suivis des Ukrainiens et des Albanais. Les ressortissants marocains en situation irrégulière en Europe étaient au nombre de 38.700. Ils arrivent ainsi en tête des immigrés clandestins dans l’Espace « Schengen ». Par ailleurs, 33.500 Marocains ont été sommés de quitter le territoire européen, dépassant les autres communautés non européennes.
En dépit de la proximité géographique et des relations qualifiées de proches entre le Maroc et l’Espagne, le plus grand nombre de refus, enregistrés, au niveau européen, émane de la péninsule ibérique. Cette particularité du voisin nordique est due aux deux principales enclaves, Sebta et Melilla, où 97% des rejets ont été enregistrés.
Bladi
Pour Boris Johnson, le Brexit constitue une « énorme opportunité économique »
Le premier ministre britannique Boris Johnson, samedi 27 juillet, à Manchester.
Une « énorme opportunité économique ». C’est en ces termes que le premier ministre britannique, Boris Johnson, a qualifié le Brexit, samedi 27 juillet. « Quitter l’Union européenne est une énorme opportunité économique pour faire des choses que nous n’avons jamais été autorisés à faire pendant des décennies », a déclaré le nouveau premier ministre, qui présentait ses priorités en matière de santé, éducation et infrastructures.
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Béziers : le nouveau compte Twitter d'Emmanuelle Ménard vient d'être suspendu
Vendredi, le compte Twitter de la députée Emmanuelle Ménard avait été suspendu après un post visant la jeune Greta Thunberg. Ce samedi, la parlementaire biterroise créait un nouveau compte qui, ce dimanche, vient à nouveau d'être signalé aux services de Twitter qui l'a aussitôt suspendu. Emmanuelle Ménard se retrouve "gommée" du réseau social et s'insurge.
"Cette fois-ci c’est de l’acharnement !", s’exclame Emmanuelle Ménard, ce dimanche matin, sur sa page Facebook.
Le 23 juillet dernier, la députée de la 6e circonscription de l’Hérault avait déchaîné les passions sur Twitter. Ce jour-là, dans un post, elle écrivait : "Greta Thunberg. Dommage que la fessée soit interdite, elle en mériterait une bonne." Ce tweet avait été effacé mais des signalements ont été adressés à Twitter qui a suspendu le compte de la parlementaire, vendredi.
Ce samedi, Emmanuelle Ménard était de retour sur le réseau social en ouvrant un nouveau compte @MENARDEmmanuel1.
Consternation
Las. "Ce matin (dimanche, NDLR), le nouveau compte Twitter que j’avais ouvert hier a été purement et simplement éliminé. Ils disent "suspendu", mais en réalité, il n’est plus visible du tout, contrairement au précédent", indique la parlementaire héraultaise, une pointe de consternation dans ses écrits. En effet, en l’espace de quelques heures près de 5 000 "followers" s’étaient abonnés au nouveau compte de la députée.
"La liberté d’expression est de plus en plus menacée dans notre pays", estime Emmanuelle Ménard qui relève que "mon nouveau compte a, en effet, été signalé par les mêmes qui ont signalé mon tweet osant critiquer Greta Thunberg. Le politiquement correct ne fait plus seulement la loi, il sort la matraque".
Pour l’heure, la députée biterroise précise qu’il lui reste Facebook pour communiquer et qu’elle donnera également "des nouvelles via le compte Twitter de Robert Ménard".
La loi Avia pointée du doigt
Sur les réseaux sociaux, les soutiens d’Emmanuelle Ménard pointent du doigt la loi Avia, votée le 9 juillet à l’Assemblée nationale, qui oblige les plateformes et moteurs de recherche à retirer les contenus "manifestement" illicites sous 24 heures, sous peine d’être condamnés à des amendes allant jusqu’à 1,25 million d’euros.
Sont visées les incitations à la haine, à la violence, les injures à caractère raciste ou encore religieuses.
Source
Note: "A dire vray on aura bouche close" ( NOSTRADAMUS C 5 - Q 96 )
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