Pour la philosophe Chantal Delsol, il est vain de chercher des causes économiques ou psychiatriques au terrorisme. La matrice idéologique des djihadistes est la haine de la civilisation occidentale. Le problème est que nous non plus ne nous aimons pas.

Le terrorisme qui nous frappe s’impose à nous comme un objet non identifié. Nous sommes capables de mettre en place l’état d’urgence, de détenir des services secrets performants qui sans aucun doute nous évitent bien d’autres attentats. Mais nous sommes incapables de mettre le doigt sur les causes. Au début, à partir du 11 Septembre, on a commencé par prétendre que des raisons économiques poussaient ces jeunes garçons au meurtre de masse et au suicide.
L’empreinte marxiste est déterminante dans les sociétés occidentales du tournant du siècle: on pense encore que le crime ne provient que du chômage et du mal-être social. Puis on s’est rendu compte qu’il n’en était rien, puisque les coupables étaient parfaitement intégrés et instruits. Aujourd’hui une nouvelle explication, non moins risible, court sur les antennes: les terroristes seraient des malades mentaux. […]
Le Figaro
Au Maroc, des islamistes préparaient des attaques de grande envergure et s’entraînaient à la décapitation
Cinq Marocains et un Espagnol soupçonnés d’appartenir à une cellule islamiste dont les membres s’entraînaient à la décapitation ont été arrêtés lors d’une opération conjointe des polices marocaine et espagnole, a annoncé mercredi le ministère espagnol de l’Intérieur.

Les arrestations ont toutes eu lieu au Maroc, à l’exception d’une dans l’enclave nord-africaine espagnole de Melilla. L’un des Marocains arrêtés avait un permis de résidence en Espagne. Le ressortissant espagnol est d’origine marocaine.
Les membres de cette cellule dormante tenaient des réunions la nuit au cours desquelles ils préparaient des attaques de grande envergure, dit le ministère, et simulaient des séances de décapitation.
Ces arrestations sont les premières à être signalées en Espagne depuis les attentats survenus en Catalogne à la mi-août qui ont fait 16 morts, la plupart à Barcelone.
Challenges/Reuters
Expulsé du Sénégal pour «menace grave à l'ordre public», Kémi Séba est arrivé en France
Le polémiste français d'origine béninoise Kémi Séba, expulsé le 6 septembre du Sénégal pour «menace grave à l'ordre public» après avoir brûlé un billet de banque, est arrivé en France le 7 septembre.
Kemi Seba a atterri le 7 septembre au matin à l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne), où un comité d'accueil d'une vingtaine de personnes l'attendait après son expulsion du Sénégal.
Militant de la cause noire plusieurs fois condamné en France pour incitation à la haine raciale, Kémi Séba, de son vrai nom Stellio Capochichi, avait brûlé publiquement le mois dernier un billet de 5 000 francs CFA (7,6 euros) pour protester contre la Françafrique.
Agé de 35 ans, l'ex-leader de la Tribu Ka, groupuscule jugé antisémite en France et dissout en 2006, avait été interpellé à son domicile dans la capitale sénégalaise, le 25 août, après ce coup d'éclat.
Après avoir passé cinq jours en détention préventive, Kémi Séba, ainsi qu'un membre de son mouvement, Urgences panafricanistes, accusé d'être son complice pour le motif qu'il lui avait fourni un briquet, avaient été relaxés le 29 août par la chambre des flagrants délits du tribunal de première instance de Dakar.
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Explosifs découverts à Villejuif : un troisième homme en garde à vue
La mise au jour de ce laboratoire artisanal procède d’un coup de chance : une fuite d’eau, un plombier qui découvre des ustensiles suspects et un appel à la police.
Il est encore trop tôt pour mesurer toute la portée de la découverte. Elle est cependant suffisamment inquiétante pour que la section antiterroriste du parquet de Paris décide d’ouvrir une enquête pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Mercredi 6 septembre, en fin de matinée, la police a découvert fortuitement des produits chimiques et des explosifs dans un appartement de Villejuif (Val-de-Marne). Deux suspects ont rapidement été placés en garde à vue, puis un troisième dans la nuit.
La mise au jour de ce petit laboratoire artisanal procède d’un véritable coup de chance. C’est une fuite d’eau dans un appartement qui a conduit le syndic de l’immeuble à faire appel à un plombier, mercredi matin. A son arrivée sur place, l’artisan aperçoit par une fenêtre des ustensiles qui lui paraissent suspects, et alerte aussitôt le commissariat du 18e arrondissement. Le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a rapidement salué par communiqué ce « geste citoyen ».
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