Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Kiev promet de devenir un membre « égal » et « fort » de l’UE…
L’ESSENTIEL
Les ministres des Affaires étrangères du G7, réunis à Tokyo, ont assuré ce mercredi que le groupe allait rester « uni » dans son « soutien ferme » à l’Ukraine face à l’invasion russe, « même dans la situation internationale actuelle », une référence au conflit Israël-Hamas.
La Commission européenne rend ce mercredi son avis sur l’ouverture ou non de négociations en vue d’une adhésion de l’Ukraine à l’UE, que Kiev, en guerre depuis près de deux ans contre la Russie, espère obtenir au plus vite.
Les forces ukrainiennes célébraient il y a un an la libération de la ville méridionale de Kherson. Mais depuis, les quelque mille kilomètres du front n’ont guère bougé, malgré une grande contre-offensive ukrainienne et de multiples attaques russes.
13h36 : Zelensky salue la « bonne » décision de la Commission européenne sur l’adhésion de l’Ukraine à l’UE
Le président ukrainien a salué mercredi « la bonne » décision de la Commission européenne, qui vient de recommander l’ouverture de négociations d’adhésion à l’Union européenne pour l’Ukraine, confronté depuis février 2022 à l’invasion russe.
« Notre Etat doit être dans l’UE. Les Ukrainiens le méritent », a estimé Volodymyr Zelensky dans une vidéo publiée sur Telegram. Son Premier ministre Denys Chmygal s’est pour sa part engagé à faire de l’Ukraine un membre « égal » et « fort » de l’UE.
13h23 : L’Ukraine promet de devenir un membre « égal » et « fort » de l’UE
13h05 : La présidente géorgienne se « réjouit » de la recommandation sur le statut de candidat à l’UE
« Je me réjouis avec le peuple géorgien et je salue la recommandation positive de la Commission européenne d’accorder le statut de candidat à la Géorgie », a écrit Salomé Zourabichvili, dirigeante pro-occidentale, sur X, promettant de « faire avancer les réformes encore nécessaires.»
12h49 : Zelensky salue la « déclaration forte » du G7 sur le soutien à l’Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué mercredi la « déclaration forte » du G7 sur le soutien à son pays, alors que Kiev redoute que la lassitude ne gagne progressivement ses alliés.
« J’ai salué la déclaration forte faite aujourd’hui par les ministres des Affaires étrangères du G7, qui ont réaffirmé leur soutien indéfectible à l’Ukraine, même dans le contexte d’autres événements mondiaux », a-t-il remercié, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, dans un message posté sur X (anciennement Twitter).
11h12 : Pékin et Moscou « ne créent pas un bloc militaire », selon le ministre russe de la Défense
La Russie et la Chine, dont l’alliance est source de craintes chez les Occidentaux, « ne créent pas un bloc militaire », a assuré mercredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, en recevant à Moscou des responsables chinois. « Contrairement à certains pays occidentaux agressifs, nous ne créons pas de bloc militaire », a-t-il déclaré, selon un communiqué de son ministère, assurant que cette coopération n’était pas « dirigée contre des pays tiers ».
Le ministre recevait à Moscou une délégation notamment composée du général Zhang Youxia, vice-président de la Commission militaire centrale. Sergueï Choïgou souhaitait lui parler « des mesures à prendre pour renforcer la coopération dans le domaine de la défense », d’après le ministère russe.
09h30 : Le G7 promet que son soutien à l’Ukraine « ne faiblira jamais »
Le soutien du G7 à l’Ukraine face à l’invasion russe « ne faiblira jamais », ont assuré mercredi à Tokyo les ministres des Affaires étrangères des pays membres de ce club, alors que Kiev redoute que la lassitude ne gagne progressivement ses alliés.
Le G7 compte « renforcer (sa) coordination sur les sanctions contre la Russie pour limiter son accès à des biens et technologies critiques » et « prendre de nouvelles mesures pour éviter que Moscou ne contourne ces restrictions », selon la déclaration finale commune des ministres, qui ont par ailleurs appelé la Chine à « ne pas aider » la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.
Les contacts militaires russo-chinois atteignent un nouveau niveau (Poutine)
NOVO-OGARYOVO, région de Moscou (Sputnik) - Les contacts militaires entre la Russie et la Chine atteignent un nouveau niveau, alors que les domaines de haute technologie, notamment l'espace et les armes modernes, sont prioritaires, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine.
« Bien sûr, notre coopération, nos contacts dans le domaine militaire … ici, bien sûr, notre travail dans les domaines de haute technologie vient en premier, c'est-à-dire l'espace, y compris les groupements en orbite haute, ce qui signifie des types d'armes modernes et prometteurs, qui garantiront certainement ... la sécurité de la Russie et de la Chine », a déclaré Poutine lors de sa rencontre avec le vice-président de la Commission militaire centrale chinoise, Zhang Youxia, ajoutant que l'interaction entre Moscou et Pékin est un « facteur de stabilisation » pour la sécurité mondiale.
Le président a ajouté que des exercices militaires conjoints sont menés régulièrement et que le niveau de coopération « augmente ».
Ce que l’on sait du Krasnopol, cet obus de précision à guidage laser russe utilisé en Ukraine
Les militaires russes ont commencé à utiliser des obus guidés modernisés Krasnopol dans la zone de l’opération spéciale, a dit à Sputnik une source au sein du holding Rostec. Ces projectiles sont conçus pour frapper du premier coup des cibles blindées et des fortifications à une distance de 12 kilomètres.
Les obus modernisés à guidage laser Krasnopol, dotés d'une précision accrue, sont désormais employés par les forces armées russes en Ukraine. C’est ce qu’a fait savoir auprès de Sputnik un représentant de la société "Complexes de haute précision" de la corporation publique Rostec ce 8 novembre.
"Une version améliorée du projectile d'artillerie ajusté Krasnopol est utilisée avec succès lors de l’opération spéciale et, dans le respect des conditions d'utilisation, frappe invariablement la cible", a précisé l’interlocuteur.
En août dernier, la filiale de Rostec avait rapporté que les spécialistes du Bureau d'études de construction d’appareils avaient modernisé le Krasnopol, améliorant ainsi ses caractéristiques.
Mais ses propriétés n'ont pas été divulguées pour des raisons de sécurité.
Que sait-on de cette arme?
Les obus de précision à guidage laser Krasnopol sont conçus pour frapper du premier coup des cibles blindées et des fortifications à une distance de 12 kilomètres.
De calibre 152 mm, ils ont une tête laser semi-active à autoguidage et sont dirigés par un faisceau laser réfléchi par une cible.
La correction de la trajectoire lors de son approche vers l’objectif est effectuée par des guidons aérodynamiques.
Ainsi, le Krasnopol permet d'obtenir un impact direct sur la cible. Son écart par rapport à la ligne de visée ne dépasse pas deux mètres. Sa portée maximale de tir est de 25 kilomètres.
Le plafonnement des prix du pétrole russe en Occident ne fonctionne pas
Le plafonnement des prix du pétrole russe introduit par le G7 et l’UE à la fin de l’année dernière dans le but de réduire les revenus énergétiques de Moscou s’est révélé de moins en moins efficace. C’est ce qu’a rapporté dimanche dernier le Wall Street Journal (WSJ).
L’UE et les pays du G7 se sont mis d’accord sur un plafond de 60 dollars le baril pour les exportations de pétrole russe par voie maritime en décembre 2022. Et en février dernier, ils ont imposé des restrictions similaires sur les exportations de produits pétroliers russes. Le mécanisme fonctionne en permettant aux entreprises occidentales de transporter, d’échanger ou d’assurer le pétrole russe uniquement s’il est vendu à 60 dollars ou moins le baril.
Alors que les revenus de Moscou provenant des ventes de pétrole et de gaz ont chuté de 46% sur un an en janvier, à 426 milliards de roubles (4,6 milliards de dollars), après l’entrée en vigueur du plafonnement des prix ; ils ont depuis augmenté de façon spectaculaire. Selon les dernières données du ministère russe des Finances, les revenus pétroliers et gaziers du pays se sont élevés à 1635 milliards de roubles (17,6 milliards de dollars) en octobre. Soit plus du double d’un mois à l’autre et une hausse de plus d’un quart par rapport à octobre 2022.
Selon le WSJ, ce revirement a été provoqué par les actions réussies de Moscou pour contourner les prix plafonds, qui, selon lui, violaient à plusieurs reprises les règles du marché mondial. La Russie aurait transféré ses exportations de brut sur une flotte de pétroliers vieillissants, ou flotte fantôme, sur laquelle les prix plafonds ont limité l’influence.
Les recettes d’exportation de brut du pays ont plus que doublé le mois dernier, malgré les sanctions
Un rapport récent de l’École d’économie de Kiev affirmait que la flotte fantôme de pétroliers russes comptait 180 navires en septembre. Selon les analystes interrogés par le WSJ, la taille même de la flotte garantit que la plupart des exportations russes ne sont pas soumises au plafonnement des prix.
En outre, les plus grands acheteurs de pétrole de la Russie – la Chine, l’Inde et la Turquie – n’ont pas adhéré au plafonnement des prix occidental. Ainsi, la Russie a redirigé vers ces pays une plus grande partie de son pétrole auparavant destiné à l’Occident. Les acheteurs étant désormais assurés, la Russie a progressivement réduit les réductions sur ses exportations introduites plus tôt cette année.
Selon des données récentes de S&P Global, plus de la moitié des exportations pétrolières russes sont désormais expédiées avec une assurance hors G7, contre environ 35% en janvier. Ce qui montre également que le mécanisme de plafonnement des prix devient de moins en moins pertinent.
«Le plafonnement des prix a fonctionné comme prévu, mais il est désormais obsolète». C’est ce qu’a déclaré Natasha Kaneva, responsable de la stratégie des matières premières chez JPMorgan Chase, aux médias. D’autres analystes notent que le mécanisme pourrait toujours être appliqué ; mais cela nécessiterait davantage de contrôle de la part du G7 et de l’UE. Et notamment des sanctions strictes en cas de violation, des exigences de documentation plus détaillées pour prévenir la fraude aux attestations et des enquêtes sur les coûts d’expédition et d’assurance gonflés.
EN DIRECT - Conflit Hamas-Israël: Blinken affirme qu'Israël ne doit pas «réoccuper» Gaza
Les options d'Israël pour «assumer la sécurité» de la bande de Gaza une fois la guerre terminée
Lundi soir, lors d'une interview auprès du média américain ABC News, Benyamin Netanyahou a jeté un pavé dans la mare, en annonçant qu'Israël «assumera, pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité» dans l'enclave une fois la guerre terminée. «Car lorsque nous ne l'avons pas, nous assistons à l'irruption de la terreur du Hamas à une échelle que nous ne pouvions pas imaginer».
Cette déclaration est suffisamment ambiguë pour laisser une marge de manœuvre à Israël, qui ne semble lui-même pas encore avoir décidé de la marche à suivre. Et donc pour voir émerger les spéculations. Le premier ministre israélien vient-il d'annoncer que la bande de Gaza allait de nouveau être annexée ? Réoccupée un temps ? Entièrement ? Partiellement ? Ou simplement que de nouvelles mesures seront prises pour protéger le territoire hébreu ?
Le vice-premier ministre belge demande des sanctions contre Israël
Le vice-premier ministre belge a demandé au gouvernement belge d'adopter des sanctions contre Israël et d'enquêter sur les bombardements d'hôpitaux et de camps de réfugiés à Gaza. «Il est temps de prendre des sanctions contre Israël. La pluie de bombes est inhumaine, a déclaré Petra De Sutter au journal Nieuwsblad. Il est clair qu'Israël ne se soucie pas des demandes internationales de cessez-le-feu.»
De Sutter a également déclaré que l'Union européenne devrait immédiatement suspendre son accord d'association avec Israël, qui vise à améliorer la coopération économique et politique. Petra De Sutter a ensuite estimé qu'une interdiction d'importation des produits provenant des territoires palestiniens occupés devrait être mise en œuvre et que les colons violents, les politiciens et les soldats responsables de crimes de guerre devraient être interdits d'entrée dans l'UE.
En pénurie de carburant, l'hôpital Al-Quds de Gaza devrait tomber en panne sèche ce mercredi, indique le Croissant-Rouge palestinien
L'hôpital Al-Quds de Gaza est confronté à une grave pénurie de carburant et devrait tomber en panne sèche mercredi, a indiqué le Croissant-Rouge palestinien sur son compte X (anciennement Twitter).
Le Qatar négocie une libération d'otages en échange d'un cessez-le-feu à Gaza
Le Qatar négocie la libération d'une dizaine d'otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza en échange d'un cessez-le-feu dans ce territoire aux mains du mouvement palestinien et bombardé par Israël, a affirmé mercredi à l'AFP une source proche des discussions.
Le pays du Golfe mène une médiation «en coordination avec les États-Unis (...) pour obtenir la libération de 10 à 15 otages en échange d'un cessez-le-feu d'un à deux jours», a indiqué cette source sous couvert d'anonymat.
Depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël, 5 otages (deux Américaines et trois Israéliennes) ont été libérés. Ils seraient encore 240 retenus par le groupe terroriste dans la bande de Gaza. Huit Français sont toujours portés disparus et certains sont otages.
La police londonienne sous pression pour interdire une marche propalestinienne
Le Premier ministre Rishi Sunak a qualifié ce mercredi de «provocation et manque de respect» une marche propalestinienne prévue samedi, jour de commémoration de l'armistice de la Première guerre mondiale, accentuant la pression sur la police, qui refuse de l'interdire.
Malgré l'appel des autorités à annuler cette manifestation, les organisateurs ont maintenu la marche à laquelle des milliers de personnes doivent participer afin de demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, pilonnée par l'armée israélienne depuis l'attaque meurtrière du 7 octobre menée par le Hamas en Israël.
Rishi Sunak a déclaré qu'il jugerait le chef de la Metropolitan Police, Mark Rowley, «responsable» d'éventuels débordements. «Il a affirmé qu'il pouvait préserver les commémorations mémorielles ainsi que la sécurité de la population. Maintenant, mon rôle est de le tenir responsable» de cette décision, a affirmé le Premier ministre à la presse.
Mardi soir, le responsable de la police avait affirmé que la marche ne pouvait à ce stade être interdite car «les renseignements concernant de potentiels troubles graves ce week-end n'atteignent pas le seuil requis pour demander une interdiction». Rishi Sunak doit s'entretenir avec Mark Rowley dans la journée. Et plusieurs membres du gouvernement ont appelé le chef de la police à reconsidérer sa position. Le conflit entre Israël et le Hamas a provoqué une forte augmentation des actes antisémites et islamophobes au Royaume-Uni.
Destruction d'habitations à Gaza et en Israël: un expert de l'ONU dénonce des «crimes de guerre»
Les bombardements généralisés des habitations et des infrastructures civiles à Gaza et les tirs aveugles de roquettes du Hamas constituent des «crimes de guerre», a estimé mercredi un expert indépendant des Nations unies. Depuis un mois, les attaques israéliennes dans la bande de Gaza ont détruit ou endommagé 45% des unités d'habitation sur le territoire palestinien, a rappelé Balakrishnan Rajagopal dans un communiqué, destructions qui selon lui entraînent un «coût énorme en vies humaines».
Le rapporteur spécial de l'ONU sur le logement convenable a souligné que les bombardements de logements, de biens civils et d'infrastructures sont strictement interdits par le droit international.
«Mener des hostilités en sachant qu'elles détruiront et endommageront systématiquement les habitations et les infrastructures civiles, rendant ainsi une ville entière - comme la ville de Gaza - inhabitable pour les civils, est un crime de guerre», a-t-il déclaré. Lorsque de tels actes sont «dirigés contre une population civile, ils constituent également des crimes contre l'humanité», a ajouté Balakrishnan Rajagopal.
L'expert a également souligné que les logements civils en Israël n'étaient évidemment pas non plus des objets militaires, avertissant que les tirs aveugles et continus de roquettes du Hamas depuis Gaza et ailleurs constituaient également «un crime de guerre».*
Marche contre l'antisémitisme: «Le RN n'a pas sa place» à ce rassemblement, affirme Olivier Véran
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a déclaré ce mercredi que «le RN n'a pas sa place» à la marche contre l'antisémitisme organisée dimanche par les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat pour protester contre la multiplication des actes antisémites en France depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
«À mon sens, le Rassemblement national n'a pas sa place dans cette manifestation», mais «c'est une manifestation publique à laquelle chacun est libre, en conscience, de participer», a déclaré le ministre lors du compte rendu du Conseil des ministres, ne se prononçant pas sur une éventuelle présence du président Emmanuel Macron. Il a ensuite confirmé que la première ministre Élisabeth Borne y participerait.
Le Conseil d'État donne son feu vert à l'expulsion d'une militante palestinienne
Le Conseil d’État a donné ce mercredi son feu vert à l’expulsion de Mariam Abbou Daqqa. La militante palestinienne, qui appartient au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation classée terroriste par l'Union européenne, avait reçu un avis d'expulsion du ministère de l'Intérieur le 16 octobre dernier.
Cet arrêt avait ensuite été suspendu par la justice administrative, et l'État avait aussitôt fait appel de cette suspension.
«Le ministre de l'Intérieur est fondé à soutenir que c'est à tort que la juge des référés du tribunal administratif de Paris a suspendu l'expulsion» de la militante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a estimé le Conseil d'Etat pour justifier l'annulation de l'ordonnance du tribunal administratif de Paris.
10:47
Blinken affirme qu'Israël ne doit pas «réoccuper» Gaza
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré mercredi qu'Israël ne devrait pas «réoccuper» la bande de Gaza à la fin du conflit en cours avec le Hamas, à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'exprime lors d'une conférence de presse à la fin du deuxième jour de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo, le 8 novembre 2023. JONATHAN ERNST / AFP
Les États-Unis avaient déjà exprimé mardi leur opposition à une éventuelle réoccupation du territoire palestinien après que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou eut déclaré la veille que son pays prendrait la «responsabilité générale de la sécurité» à Gaza «pour une durée indéterminée».
10:08
Marche contre l'antisémitisme : LFI «ne participera pas à cette manifestation»
La France insoumise (LFI) et ses députés «ne participeront pas» à la marche contre l'antisémitisme prévue dimanche à l'appel des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, a fait savoir mercredi le parti de la gauche radicale en dénonçant la présence annoncée du Rassemblement national.
La députée de La France Insoumise (LFI) Sarah Legrain s'adresse au public lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale française, à Paris, le 7 novembre 2023. THOMAS SAMSON / AFP
«Lutter contre l'antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d'un parti qui trouve ses origines dans l'histoire de la collaboration avec le nazisme», a affirmé LFI dans un communiqué, estimant que «l'ambiguïté des objectifs» de cette manifestation «permet les soutiens les plus insupportables».
L'appel lancé mardi par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher a été rapidement «rallié par Marine Le Pen et Jordan Bardella», ce qui démontre «combien l'ambiguïté des objectifs de cette démarche permet les soutiens les plus insupportables», insiste LFI.
Le parti officialise ainsi une absence actée dès mardi soir par son leader Jean-Luc Mélenchon, qui avait rejeté ce «rendez-vous» des «amis du soutien inconditionnel au massacre», en référence aux bombardements israéliens sur Gaza, des propos qui ont déclenché une nouvelle polémique à l'encontre du tribun insoumis.
«Notre pays a besoin d'initiatives qui unifient notre peuple», a expliqué LFI, jugeant «nécessaire de se réunir autour des objectifs de paix pour exiger clairement un cessez-le-feu et la libération des otages» retenus par le Hamas depuis son attaque meurtrière du 7 octobre.
Pour les Insoumis, l'appel des deux têtes du Parlement «ne répond pas à cet impératif», et par conséquent «LFI et son groupe parlementaire ne participeront pas à cette manifestation».
Comment Black Lives Matter a rejoint la cause palestinienne
En 2020, AnnEliza Canning-Skinner, 28 ans, manifestait pour le mouvement de soutien aux Noirs américains Black Lives Matter, «une expérience de solidarité». Trois ans plus tard, elle descend dans la rue pour soutenir le peuple palestinien, illustrant une convergence de plus en plus visible des deux causes aux États-Unis.
Lors d'une marche il y a quelques jours à New York, la jeune femme noire se trouvait entourée de pancartes proclamant «Black Lives pour la Palestine», ou «Le silence blanc est une violence», slogan populaire dans le mouvement antiraciste américain. «Tout est lié», résume-t-elle, établissant des ponts entre les deux causes, à l'instar de nombreux autres manifestants.
Une manifestation Black Lives Matter à Berlin, en Allemagne, le 2 juillet 2021. Christian Mang / REUTERS
Pour les experts de ces mouvements, ces solidarités ont des racines anciennes, mais elles ont progressé ces dernières années. «Black Lives Matter a joué un rôle extrêmement important en termes de travail idéologique pour que les gens se préoccupent de la question palestinienne», explique Derek Ide, historien à l'université du Michigan. «Il y a plus de gens dans les rues et c'est certainement une conséquence du type d'organisation que les militants noirs ont mis en place aux côtés des groupes et des organisations pro-palestiniens», ajoute-t-il.
Depuis le XIXe siècle, des penseurs nationalistes noirs se sont pourtant inspirés de la cause sioniste, y voyant une analogie avec leur propre vision d'une mère patrie. Mais avec l'émergence, au milieu du XXe siècle, du Black Power et des mouvements antiguerre, «il est devenu beaucoup plus courant, dans les milieux militants afro-américains, de considérer les Palestiniens comme un peuple opprimé», explique Sam Klug, historien spécialiste des études afro-américaines et de la décolonisation.
Netanyahou n'a «pas parlé d'occuper» Gaza, affirme un haut responsable israélien
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou «n'a pas parlé d'occuper Gaza» après la guerre avec le Hamas, a affirmé Ron Dermer, ministre israélien des Affaires stratégiques, lors d'un entretien mardi soir sur la chaîne américaine MSNBC.
«On (Israël, NDLR) s'est retiré totalement de Gaza depuis 17 ans et on a récupéré un État terroriste. On ne peut pas répéter ceci, c'est évident. Une fois que le Hamas ne sera plus au pouvoir et après le démantèlement de son infrastructure, Israël devra avoir une responsabilité générale de sécurité pour une période indéfinie», a déclaré Ron Dermer qui siège en tant qu'observateur au cabinet de guerre israélien.
Interrogé sur la manière dont sera organisée cette responsabilité, Ron Dermer a reconnu que la question restait ouverte mais a affirmé «qu'il ne s'agira pas d'une occupation». Les propos de cet ancien ambassadeur d'Israël aux États-Unis, proche du premier ministre Benyamin Netanyahu, interviennent après que Washington a affirmé s'opposer à une nouvelle occupation à long terme de Gaza par Israël.
«De façon générale, nous ne soutenons pas une réoccupation de Gaza et Israël ne le soutient pas non plus», a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État américain, Vedant Patel mardi. Netanyahou avait déjà affirmé lundi vouloir qu'Israël prenne «la responsabilité générale de la sécurité» du territoire après la guerre.
07:15
Dans Gaza, Tsahal confrontée aux pièges de la guerre urbaine
Après dix jours d'une avancée prudente, appuyée par d'intenses frappes aériennes, à travers des zones peu densément construites ou désertées par la majorité de leurs habitants, l'opération terrestre israélienne est entrée ce week-end dans une phase nouvelle. L'armée, qui annonce avoir pris en tenaille la ville de Gaza, avance désormais à ses portes.
Le long de la mer, les bombardements se sont multipliés et des échanges de tirs ont été entendus à la lisière nord du camp de réfugiés de Shati, vaste et miséreux fief du Hamas où a longtemps vécu le chef de son bureau politique, Ismaïl Hanniyeh, ainsi que plus au sud, dans le quartier cossu de Tel al-Hawa, autour de l'hôpital Al-Quds.
Des soldats israéliens prennent position dans la bande de Gaza, selon les Forces de défense israéliennes (IDF), dans cette photo obtenue par Reuters le 7 novembre 2023. ISRAELI DEFENSE FORCES / REUTERS
«Nos forces resserrent progressivement leur étau sur le centre-ville», assure le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, porte-parole de Tsahal, qui décrit «un environnement tactique difficile». Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, affirme que l'armée progresse désormais «au cœur de Gaza ville».
L'opération terrestre, pour l'heure circonscrite à la moitié nord de l'enclave, a débuté le 27 octobre par une manœuvre d'encerclement organisée le long de trois axes distincts. Au nord-ouest, des forces parties de la base de Zikkim ont franchi la «barrière de sécurité» avant de longer la mer sur environ 5 kilomètres jusqu'aux abords du camp de Shati.
Les États-Unis vont vendre à Israël des équipements de bombes guidées d’une valeur de 320 millions de dollars
Le Département d'État américain a autorisé une vente d'équipements à Israël pour 320 millions de dollars destinés à améliorer la précision et les systèmes de guidage des munitions, selon une lettre envoyée au Congrès par le département d'État. Cela fait suite à une commande antérieure de 403 millions de dollars pour un équipement similaire destiné à convertir des bombes non guidées en bombes guidées par GPS plus précises.
Israël a utilisé les kits spécifiés dans ses opérations militaires, notamment lors de récentes frappes aériennes dans la bande de Gaza. Ces frappes ont suscité des inquiétudes en raison de leur impact sur le terrain, entraînant la perte d'environ 10 000 Palestiniens, dont 40 % sont de jeunes enfants et des adolescents.
Même si ces kits devraient réduire le nombre de victimes civiles, le récent conflit a mis en évidence l'impact dévastateur de ces munitions, en particulier dans les zones urbaines. Israël possède un important arsenal de munitions aériennes, notamment des bombes de 1 000 et 2 000 livres, qui comptent parmi les plus importantes utilisées par une force militaire.
Une frappe aérienne du 31 octobre dans le quartier densément peuplé de Jabaliya , à Gaza , impliquant des bombes de 2 000 livres, a fait de nombreuses victimes et blessés, donnant lieu à des récits contradictoires sur la cible et ses conséquences.
L'approbation par le Département d'État de la vente d'équipement anti-bombes a coïncidé avec l'attaque du 31 octobre sur Jabaliya . Rafael Advanced Defence Systems, un fabricant d'armes israélien, paiera 320 millions de dollars pour des équipements et services liés aux kits de bombes de précision. La vente est facilitée par Rafael USA, une société américaine liée à la société israélienne, basée dans le Maryland.
Il est important de noter que cette vente se fait directement entre une entreprise étrangère et une entreprise américaine, sans passer par le gouvernement américain . Bien que la lettre soit datée du 31 octobre et ait été envoyée à divers bureaux du Congrès, elle n’est pas accessible au public sur les sites Web du Congrès ni sur le site officiel du Département d’État.
La demande israélienne d'autorisation d'acheter des équipements anti-bombes d'une valeur de 320 millions de dollars a été faite plus tôt cette année et a fait l'objet d'un processus d'examen informel avec des comités du Congrès, mais n'a pas reçu l'approbation finale du Département d'État avant les attentats du 7 octobre, selon un rapport d' État . Fonctionnaire du département qui travaillait au bureau politico-militaire. Le contrat précédent, d'une valeur de près de 403 millions de dollars, a été approuvé le 5 février.
Loi immigration : le Sénat supprime l’aide médicale d’Etat. Elle est remplacée par l’AMU.
C’est un gros morceau du projet de loi immigration que le Sénat a adopté avant la pause dînatoire, mardi soir. Malgré les nombreuses prises de parole indignées de la gauche, le Sénat a adopté une mesure controversée : la suppression de l’AME (aide médicale d’Etat), remplacée en AMU (aide médicale d’urgence) dans un nouvel article 1er I, adopté par 200 voix contre 136. Pour mémoire, sur conditions de ressources, l’aide médicale d’Etat prend en charge à 100 % de ses frais médicaux et hospitaliers dans la limite des tarifs de la sécurité sociale pour les étrangers en situation irrégulière qui résident sur le territoire français depuis au moins trois mois sans discontinuité. (…)
Sur les bancs de la droite, les sénateurs se sont montrés discrets pour défendre ce nouvel article. « Nul délaissement de la santé des étrangers en France et nul risque pour les Français face à des épidémies incontrôlées faute de soins de la part de notre système », a défendu la co-rapporteure du texte, Muriel Jourda (LR) en rappelant le panier de soins pris en charge par l’AMU : la prophylaxie, le traitement des maladies graves et des douleurs aiguës, les soins liés à la grossesse, les vaccinations réglementaires et les examens de médecine préventive.
Castres (81) : un migrant clandestin tunisien, sous OQTF, agresse deux jeunes filles en pleine rue, après les avoir traitées de “sale pu…”, puis menace des policiers en criant “Allah Akbar”
07/11/2023
Un migrant tunisien en situation irrégulière a été interpellé ce mardi matin, vers 0h20, boulevard des Lices, à Castres, dans le Tarn, après avoir importuné deux jeunes filles, les traitant de « sales putes », selon nos informations.
L’agresseur alcoolisé a aussi jeté sur des policiers une bouteille de bière qui s’est brisée au sol, puis s’est avancé vers les tessons, menaçant, en criant « Allah Akbar et c’est votre tour maintenant », indique une source policière.
Connu au Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ) et visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avec assignation à résidence, Mouahmed Z., 37 ans, a été placé en garde à vue. Aucun blessé n’est à déplorer.
Le chanteur Vianney victime de milliers de menaces de mortaprès avoir partagé un hommage aux victimes du 7 octobre
07/11/2023
Marlène Schiappa évoque une nouvelle Marianne “inclusive”. Issue de milliers de portraits de Françaises, elle sera “peut-être un peu transgenre”(MàJ : projet abandonné, E. Macron préférant un des projets pré-sélectionné par des jeunes)
08/11/2023
08/11/2023
Une “Marianne de l’avenir”. C’est le nom officiel du nouveau visage de Marianne pour le timbre postal, que dévoile ce mardi 7 novembre, en Dordogne, le président de la République. Elle succède à “Marianne l’engagée”, choisie en 2018, et trônera sur nos enveloppes pour cinq ans.
C’est donc une Marianne le visage tourné vers la droite qui a été choisie par Brigitte et Emmanuel Macron, les cheveux détachés et évidemment coiffée du bonnet phrygien.
Avant le choix du couple présidentiel, 60 jeunes faisant un service civique ont été amenés à se prononcer sur quinze œuvres d’artistes sélectionnés, selon le communiqué de presse, “pour leur talent et leur appartenance à des courants artistiques contemporains comme le street art ou l’ink-art”. Emmanuel et Brigitte Macron “ont retenu celle qui exprimait le mieux la dimension républicaine, confiante en l’avenir, ancrée dans le monde et dans la transition écologique”, précise encore le communiqué.
La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, présentait ce mardi 8 mars le processus par lequel la prochaine figure de Marianne ornant les timbres-poste devait voir le jour, fruit de l’intelligence artificielle. (…)
Ce discours (…) était l’occasion pour la ministre de présenter sa dernière trouvaille : une collaboration avec le collectif artistique Obvious. (…) Le principe du projet ? Se prendre en photo type « buste » et l’envoyer dans une base de données.
« On a déjà récolté plusieurs milliers de portraits de femmes et vers le mois de mai, on utilisera un algorithme pour produire plusieurs représentations de femmes qui en réalité n’existent pas. Ensuite on en sélectionnera cinq ou six qu’on soumettra au vote des participantes », indique le cofondateur du collectif. (…) « Si un candidat qui ne respecte pas nos valeurs est élu, on se retirera évidemment du projet, on ne veut pas qu’il soit instrumentalisé », précise Hugo à Marianne. Le recours à cette nouvelle forme d’expression aurait donc un prix, et ne devrait, fort heureusement, jamais tomber entre de « mauvaises » mains. (NDR : ?)
Marlène Schiappa l’annonce clairement, elle souhaite valoriser les visages de la diversité : « Pourquoi Marianne serait forcément une mannequin blonde ? », s’étonne la ministre. Les membres du collectif abondent dans le même sens : «Toutes les personnes qui se sentent femmes peuvent participer». Un discours qui fait grincer des dents – jusqu’à indigner des personnalités présentes dans la même salle en ce début d’après-midi.
En effet, dans la file d’attente pour obtenir le privilège d’offrir un peu de ses traits à cette nouvelle Marianne, on croise notamment Marie Cau, première femme transgenre élue maire en France en 2020, Olivia Ciappa, une artiste transgenre proche de Marlène Schiappa ou encore Aëla Chanel, Miss Trans France 2020, pour qui ce gouvernement « a beaucoup fait pour la visibilité des personnes trans. »
Mais lorsque cette dernière prend la pose, deux femmes interloquées réagissent vivement auprès de Marianne : « Pour nous cette journée doit être dédiée aux femmes. Je n’ai rien contre les personnes qui changent de sexe, mais biologiquement ce sont des hommes. Le problème c’est qu’aujourd’hui le transactivisme invisibilise notre combat », s’emporte Brigitte Polonovski, Présidente du Centre Européen du Conseil International des Femmes. (…)
Budget 2024 : Borne engage la responsabilité du gouvernement par le 49.3, sur le volet des dépenses
Et de 16 ! Mardi soir, la première ministre Élisabeth Borne a une nouvelle fois engagé mardi soir la responsabilité de son gouvernement, sur la partie dépenses et sur l'ensemble du projet de budget pour 2024, en déclenchant le 49.3, qui permet une adoption du texte sans vote, sauf motion de censure. «Nous ne pouvons pas priver la France de budget» et «nous le pouvons d'autant moins que nous savons bien qu'il n'existe aucune majorité alternative capable de s'entendre autour d'un budget», a justifié la Première ministre lors d'une courte déclaration à la tribune de l'Assemblée, où elle a été huée à son arrivée peu avant minuit.
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