13h44 : Poutine en visite au Kazakhstan
A Astana, la capitale kazakhe, Vladimir Poutine s’est livré avec son homologue Kassym-Jomart Tokaïev à un satisfecit sur les liens entre leurs deux pays dans tous les domaines, bien que le dirigeant kazakh cultive également ses relations avec les dirigeants occidentaux, chinois ou turcs. « Nous ne sommes pas seulement alliés, mais les plus proches alliés », a déclaré le président russe, régulièrement présent en Asie centrale depuis l’invasion de l’Ukraine, tandis que Kassym-Jomart Tokaïev a loué « les valeurs inébranlables de l’amitié » entre la Russie et le Kazakhstan.
La visite de Vladimir Poutine intervient une semaine après celle du président français Emmanuel Macron, au cours de laquelle des accords dans le domaine énergétique ont été signés entre Paris et cet immense pays riche en ressources naturelles, qui va désormais également fournir de l’uranium à la Chine. Car Moscou voit son influence traditionnelle dans la région contestée par la Chine voisine, la Turquie, l’Union européenne, l’Iran et les Etats-Unis, comme en témoigne le ballet diplomatique des derniers mois.
08h41 : Washington appelle Pékin à prévenir « un comportement dangereux » de Pyongyang
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a appelé jeudi la Chine à empêcher la Corée du Nord d’avoir recours à toute action « déstabilisante » comme des lancements de missiles interdits.
« La Chine entretient une relation unique avec la Corée du Nord. Grâce à cette relation, elle a une réelle influence et nous comptons sur la Chine pour qu’elle utilise cette influence pour jouer un rôle constructif en prévenant le comportement irresponsable et dangereux de la Corée du Nord », a déclaré Antony Blinken lors d’une conférence de presse avec son homologue sud-coréen à Séoul.
07h54 : Washington et Séoul condamnent les envois d’armes par Pyongyang à Moscou
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et le président sud-coréen Yoon Suk Yeol ont condamné jeudi l’envoi d’armes par Pyongyang à Moscou afin de soutenir la Russie dans son effort de guerre en Ukraine, en marge d’une visite de l’émissaire de Washington à Séoul.
« Nous sommes profondément préoccupés par ce que la Russie fournit à Pyongyang en échange des armes et des munitions qu’elle reçoit de sa part », a déclaré Antony Blinken mercredi à l’issue de la réunion du G7.
Note : tout ce qui arrive est de leurs fautes, ce sont les Américains et leurs alliés qui poussent les Russes dans le bras des Chinois et des Nord-Coréens. Et, aux lieux d'aller faire des guerres en Irak et en Libye, les Américains auraient mieux fait de s'occuper militairement de la Corée du Nord, il a de cela 40 ans. Maintenant, il est trop tard, pour agir, on va devoir subir leurs erreurs, toutes leurs erreurs
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16h44 : Moscou utilise l’or pour échapper aux sanctions, prévient Londres
L’agence britannique de lutte contre la criminalité (NCA), a lancé une alerte pour avertir les institutions financières « que la Russie utilise l’or comme moyen de saper l’impact du régime de sanctions britannique », selon un communiqué. « Compte tenu de l’importance du Royaume-Uni sur le marché de l’or, la NCA met en garde contre des tentatives délibérées de blanchiment d’or sanctionné afin de masquer son origine, pour qu’il puisse être caché dans les chaînes d’approvisionnement et vendu au Royaume-Uni et dans le monde », selon un communiqué.
Selon l’agence, l’or est une source de revenus cruciale pour l’effort de guerre de la Russie en Ukraine : l’une des plus importantes en valeur après le pétrole et le gaz, et représentant 12,6 milliards de livres pour l’économie russe en 2021. La NCA révèle que, depuis le 21 juillet 2022, l’or russe est de plus en plus expédié vers des pays qui n’appliquent pas de sanctions sur l’or russe. « Une fois fondu, refondu ou raffiné, l’origine de l’or ne peut être déterminée par examen, car tous les poinçons sont perdus. »
Le ministère britannique des Affaires étrangères avait annoncé un peu plus tôt mercredi de nouvelles sanctions contre 29 personnes et entités dans les secteurs russes de l’or et du pétrole. Ce sont « des oligarques et entreprises russes et des facilitateurs de pays tiers, qui alimentent les revenus de guerre de la Russie », a indiqué le ministère dans un communiqué séparé.
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