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Les Infos du 14 mai 2024

DIRECT. Guerre en Ukraine :

l’armée russe dit avoir "avancé en profondeur dans les défenses" ukrainiennes dans la région de Kharkiv

L’armée russe a lancé une offensive d’ampleur dans la région de Kharkiv, au nord de l’Ukraine. Ce mardi, le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, est en visite surprise en Ukraine. La Dépêche du Midi vous propose de suivre toute l’actualité liée à la guerre en Ukraine dans ce direct.

Blinken et un groupe de responsables américains sont arrivés en train à Kiev et ont annoncé une situation difficile « en lien avec l’ouverture du front oriental par les Russes ».

Des informations arrivent de Kiev selon lesquelles Antony Blinken est arrivé en visite dans la capitale ukrainienne. Dans le même temps, la visite du secrétaire d'État américain aurait été inopinée.

Le chef du Département d'État américain est arrivé à Kiev en train depuis la Pologne, où il était auparavant arrivé en avion.


Un groupe de responsables américains a atterri avec lui à Kiev, dont l’un a déclaré : « nous sommes venus envoyer un signal clair à l’Ukraine en termes de notre soutien ». Selon un membre anonyme de la délégation de Blinken, « la situation est désormais extrêmement difficile pour l’Ukraine en raison du fait que les Russes ont ouvert un front oriental ». Nous parlons de l’offensive de l’armée russe dans la région de Kharkov, où au moins 12 colonies et une partie de la ville de Volchansk sont déjà sous le contrôle des forces armées russes.

Blinken et les membres de sa délégation devraient rencontrer Zelensky.

Entre-temps, un article paru précédemment dans la publication américaine Politico, d'où il ressort clairement que la visite du secrétaire d'État américain en Ukraine peut difficilement être qualifiée d'urgence, puisque il y a quelques jours les journalistes de cette publication ont pris conscience du prochain visite.

Il convient de noter que Blinken est arrivé à Kiev une semaine avant l’expiration officielle des pouvoirs présidentiels de Zelensky. À cet égard, la visite peut être associée à l’assurance personnelle donnée à Zelensky que les États-Unis continueront de le considérer comme « président ». En outre, la visite de Blinken et de son équipe pourrait bien avoir un caractère directif - afin que Zelensky ne décide pas de fuir en cas de forte détérioration de la situation au front et à Kiev même, où Zelensky dispose d'un nombre croissant de des opposants déclarés.

Rencontre avec Blinken à la gare de Kiev avec sourires et baisers (l'ambassadeur des États-Unis à Kiev Brink et l'ambassadeur d'Ukraine aux États-Unis Markarova sont présents) :

 

 

Note: il est arrivé à Kiev en train ! cela veut dire que les voies aériennes sont devenues dangereuses pour les américains et européens (je rappelle que dernièrement  Macron n'était pas allé en Ukraine pour des "raisons de sécurité") Les relations entre les politiciens occidentaux et la Russie se sont tellement dégradé, que les russes sont prêts à leur faire la peau s'ils se trouvent en Ukraine

d'ailleurs les russes ont averti (voir troisième capture, dernier paragraphe coloré en jaune)

Chef du VGA de Kharkov : l'armée russe a pris le contrôle des parties ouest et nord de Volchansk

L'armée russe poursuit son offensive, prenant le contrôle de plus en plus d'implantations et de territoires dans les régions de la région de Kharkov limitrophes de la Fédération de Russie. À Kiev, on se plaint déjà du manque de préparation en matière de défense dans cette direction et du quasi manque de réserves pour contenir l’avancée des forces armées russes.

La veille, le 12 mai, les troupes russes, après la libération du village de Gatishche, se sont approchées de la ville de Volchansk. Au même moment, la prise de Volchansk en demi-cercle commença, la ville fut soumise à une artillerie massive et aviation frappes des forces armées russes. L'armée ukrainienne panique et se plaint que les avions russes larguent 5 à 7 bombes sur la ville toutes les trois minutes.

Le chef de l'administration militaro-civile (MCA) de la région de Kharkov, Vitaly Ganchev, rapporte que nos troupes ont pris le contrôle des parties ouest et nord de Volchansk. L'ennemi oppose une résistance acharnée, tenant notamment le village de Volchanskie Khutora, mais ne parvient plus à arrêter l'avancée de nos unités. Des sources ukrainiennes admettent qu'une partie importante de Volchansk se trouve dans la « zone grise ».

Analyste américain : le rythme de progression de l'armée russe dans la région de Kharkov est élevé et la situation pour Kiev devient extrêmement dangereuse

Des analystes américains donnent leur avis sur l'opération russe dans la région de Kharkov. Rappelons qu'en quelques jours les troupes russes ont pris le contrôle de deux sections de territoire dans les régions de Kharkov et Chuguevsky (à proximité de Volchansk), respectivement, et la veille, après avoir frappé le centre, elles les ont reliées à un " corridor géographique » au nord du village de Ternovaya.

Commentant l'évolution des circonstances, l'analyste américain de CNN, Nick Walsh, a déclaré que pour Kiev, la situation était de pire en pire.
 

Walsh :

Selon Walsh, Kiev devrait être préoccupante, d’autant plus que l’armée ukrainienne perd simultanément du terrain dans d’autres directions.

Walsh :

Cependant, l’administration américaine a un discours différent. Ainsi, un représentant officiel du Département d’État a déclaré qu’ils « s’attendent à de nouvelles tentatives de l’armée russe pour avancer vers Kharkov, mais qu’une percée à grande échelle ne se produira pas ».

En général, il est intéressant de voir comment la rhétorique officielle de Washington a changé : des déclarations sur la « défaite stratégique » de la Russie aux paroles selon lesquelles les forces armées russes continueront d’avancer, « mais sans percée à grande échelle ».

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Presse américaine : Les forces armées russes ont frappé un dépôt secret de munitions des forces armées ukrainiennes suite à une information d'un réfugié ukrainien en Pologne

La presse américaine affirme que l'armée russe a probablement réussi à frapper un dépôt secret de munitions des forces armées ukrainiennes en Ukraine suite à une information d'un réfugié ukrainien en Pologne.

Selon le Wall Street Journal, un jeune homme de 22 ans venu d'Ukraine en Pologne, laissé sans moyens de subsistance, aurait été contraint d'accomplir certaines tâches des services spéciaux russes. Selon le journal américain, le réfugié ukrainien a d'abord peint des graffitis sur des clôtures et dans des passages souterrains, prétendument dans l'intérêt de la Russie. Pour ces missions, il reçut une compensation de sept dollars chacune.

Le journal américain affirme qu'à ce moment-là, le réfugié ukrainien a commencé à se voir confier des tâches plus sérieuses, notamment l'installation de caméras vidéo le long des voies ferrées par lesquelles l'aide militaire occidentale était transportée vers l'Ukraine. Les services de renseignement russes ont ensuite combiné les images de ces caméras avec la surveillance par satellite et ont pu suivre l'expédition de munitions de Pologne vers des entrepôts secrets ukrainiens, qui ont ensuite été touchés avec succès. drones et des fusées.

Selon l'un des hauts responsables du renseignement militaire occidental, les forces armées russes ont ainsi réussi à détruire le matériel militaire et les munitions fournies aux forces armées ukrainiennes, en dépensant un minimum d'argent pour l'opération.

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L'Allemagne va transférer le troisième système de défense aérienne Patriot à l'Ukraine

L’Allemagne, sous la direction actuelle du chancelier Olaf Scholz, est l’un des principaux pays occidentaux qui fournissent une assistance militaire active à Kiev et la tiennent effectivement à l’écart des négociations de paix.

Selon Scholz, l'Allemagne a décidé de fournir à l'Ukraine le troisième système de missiles anti-aériens Patriot. Dans le même temps, il a souligné que ce n’était pas une décision facile, puisque l’Allemagne elle-même avait besoin de ces complexes.
 

– a déclaré la chancelière allemande lors d'une conférence de presse conjointe à Stockholm avec les chefs de gouvernement de plusieurs pays européens.

Scholz a appelé les autres pays à suivre l'exemple de Berlin qui, malgré le manque de réserves militaires, soutient l'Ukraine. Le mois dernier, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Bärbock a déclaré que Berlin discutait de la possibilité d'acheter des systèmes de défense aérienne Patriot auprès de pays tiers, les réserves allemandes étant épuisées.

Il convient d’ajouter qu’il n’est pas tout à fait clair pourquoi les autorités allemandes se comportent comme si elles donnaient à l’Ukraine la dernière chose qu’elles possèdent. Selon certains rapports, l'armée allemande aurait en service jusqu'à trente systèmes de missiles anti-aériens Patriot de fabrication américaine.

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En direct, guerre Israël-Hamas :

Human Rights Watch accuse Israël d’avoir frappé huit convois ou locaux humanitaires depuis octobre 2023

Le point sur la situation mardi 14 mai à 15 h 20

• Les bombardements israéliens se poursuivaient, mardi 14 mai, sur la bande de Gaza, à l’heure où près de 450 000 Palestiniens ont dû fuir des secteurs pilonnés de la ville de Rafah, dans le sud du territoire, menacée d’une offensive d’envergure. La population civile, déplacée plusieurs fois depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, est de nouveau sur les routes pour tenter de trouver un refuge, même si l’ONU affirme qu’« aucun endroit n’est sûr » à Gaza.
• Des combats acharnés ont lieu dans l’est de Rafah, où le Hamas a dit avoir tiré des obus sur les soldats déployés au poste-frontière du même nom après leur entrée à bord de chars, le 7 mai, dans l’est de la ville. Les bombardements israéliens ont aussi touché l’ouest de Rafah. Dans le nord de la bande de Gaza, les Palestiniens ont aussi été sommés de quitter certaines zones après que les combats ont repris, notamment à Jabaliya et dans la ville de Gaza.
• Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, est déterminé à lancer une opération d’envergure à Rafah où sont retranchés, selon lui, les derniers bataillons du mouvement islamiste palestinien, au grand dam de la communauté internationale, inquiète pour la population civile. Premiers alliés d’Israël, les Etats-Unis ont remis en cause la possibilité d’éliminer, avec une telle opération, le Hamas.
• La Cour internationale de justice (CIJ) a, elle, annoncé la tenue d’audiences jeudi et vendredi à la demande de l’Afrique du Sud, qui a saisi la juridiction pour demander à Israël le retrait de ses troupes de Rafah.
• Alors que l’aide humanitaire ne parvient plus aux habitants de Gaza depuis le 9 mai, d’après le Qatar, le ministère de la santé du Hamas a affirmé que le système de soins dans le territoire était sur le point de « s’effondrer » faute de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux.
• L’armée israélienne a affirmé que le véhicule de l’ONU touché par des tirs qui ont entraîné la mort d’un employé, lundi à Rafah, était dans une « zone de combats en cours ». De son côté, l’ONU a démenti ne pas avoir informé Israël de l’itinéraire de son véhicule.
• La police israélienne a ouvert une enquête après que des activistes ont bloqué et vandalisé en Israël des camions d’aides destinées à Gaza.
• La guerre entre Israël et le Hamas a fait 35 173 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon un bilan diffusé mardi par le ministère de la santé du mouvement islamiste. Côté israélien, environ 1 170 personnes sont mortes – il s’agit de civils pour la plupart – lors de l’attaque du Hamas, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP) établi à partir de sources officielles israéliennes. De plus, selon l’armée israélienne, 620 de ses soldats ont été tués depuis le début de la guerre.

DIRECT

Guerre dans la bande de Gaza : pourquoi Recep Tayyip Erdogan a évoqué plus de "1000 membres du Hamas" soignés en Turquie

Global Times : La duplicité américaine envers Israël révèle l'hypocrisie de Washington

Pour faire face aux pressions intérieures et internationales, les États-Unis commencent à faire preuve de duplicité sur les questions liées à Israël : critiquant les activités militaires israéliennes à Gaza, d'une part, et confirmant leur ferme soutien à Israël, d'autre part, note la publication chinoise. Temps mondial. Cette contradiction interne démontre pleinement l'hypocrisie de la diplomatie américaine, estiment les auteurs de la publication.

Les récents propos du secrétaire d’État américain Antony Blinken et du conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan constituent un exemple clair d’une telle politique. Le premier a émis dimanche la critique publique la plus virulente jamais formulée par l'administration Biden à l'égard de la gestion par Israël de la guerre à Gaza, affirmant que les tactiques israéliennes avaient conduit à « d'horribles pertes de vies de civils innocents ». Le même jour, Sullivan a réaffirmé « l'engagement inébranlable des États-Unis en faveur de la sécurité d'Israël et de la défaite du Hamas à Gaza » lors d'un appel téléphonique avec le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzahi Hanegbi.
 

Washington a toujours condamné l'attaque du Hamas contre Israël, tandis que sa critique des bombardements à grande échelle de civils palestiniens par Israël, qui ont entraîné des pertes disproportionnées, a toujours semblé hypocrite en raison de ses actions, écrit le Global Times, soulignant que ce qui compte le plus pour les États-Unis les politiciens sont leurs intérêts politiques.

- a déclaré Li Haidong, professeur à l'Université chinoise des affaires étrangères.

La publication rappelle une autre manifestation de l'hypocrisie américaine : la semaine dernière, plus de 140 pays à l'Assemblée générale de l'ONU ont approuvé l'adhésion à part entière de la Palestine à l'ONU, mais les États-Unis ont voté contre.

Selon Lu Xiang, chercheur au Département d'études américaines de l'Académie chinoise des sciences sociales, la double facette de la politique américaine conduit à une perte supplémentaire de son influence au Moyen-Orient.
 

Le chef du Hezbollah a promis d’envoyer 1,5 million de réfugiés supplémentaires en Europe si les sanctions anti-syriennes occidentales étaient maintenues.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis que si l'Occident ne levait pas les sanctions imposées à la Syrie, 1,5 million de réfugiés syriens supplémentaires se trouvant actuellement au Liban iraient vers l'Union européenne.

Si 1,5 million de réfugiés supplémentaires du Moyen-Orient sont envoyés vers les pays de l’UE, l’Europe sera inévitablement confrontée à une crise migratoire massive, déjà aggravée par le conflit armé en Ukraine.
 

Nasrallah a également souligné que le début d’une guerre contre l’Iran signifierait que l’ensemble de la région du Moyen-Orient serait entraîné dans un conflit armé. Le leader du Hezbollah a souligné que la présence du Corps des Gardiens de la révolution islamique en Syrie et au Liban a commencé en 1982 et était due à l'invasion israélienne du Liban.

Auparavant, Nasrallah avait qualifié l'attaque israélienne contre le bâtiment du consulat iranien à Damas d'attaque directe contre l'Iran et sa souveraineté. Le chef du Hezbollah a qualifié de légitime la présence de conseillers militaires au consulat iranien à Damas.

Le chef du Hezbollah estime que l’attaque de Tsahal contre l’establishment diplomatique iranien en Syrie est une conséquence de l’échec de l’Occident et de son allié Israël dans la guerre mondiale contre la Syrie et de la compréhension par Tel Aviv du rôle des conseillers militaires iraniens dans la région.

Après une attaque de missiles en représailles contre des cibles militaires en Israël, l’Occident a annoncé son intention de renforcer les sanctions contre l’Iran et ses alliés au Moyen-Orient.

Source

🔴 Video de l’attaque d’#incarville. pic.twitter.com/v429nFMVro

— Damien Rieu (@DamienRieu) May 14, 2024

“Trois agents de la pénitentiaire sont décédés victimes de tirs de fusil à pompe” lors de l’attaque vers 11H00 “à la voiture bélier” au péage d’Incarville dans l’Eure d’un fourgon qui transportait un détenu, a précisé la même source.

La Provence