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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 28 mars

 

 

"Hwasan-31" : la Corée du Nord dévoile de nouvelles ogives nucléaires capables de frapper jusqu'aux Etats-Unis

 

Vers une guerre de religion, infos du 28 mars 2023

Les images pourraient signaler de nouveaux progrès de Pyongyang dans la miniaturisation d'ogives susceptibles d'être installées sur des missiles balistiques intercontinentaux.

La Corée du Nord a présenté mardi de nouvelles ogives de taille réduite et affirmé vouloir produire davantage de matériel nucléaire, des annonces coïncidant avec l'arrivée en Corée du Sud d'un porte-avions américain. KCNA, l'agence de presse officielle nord-coréenne, a diffusé des photographies d'ogives nucléaires baptisées "Hwasan-31" et relaté la visite du dirigeant Kim Jong-un à l'Institut des armes nucléaires, où il a passé en revue de nouveaux équipements destinés à des missiles balistiques, ainsi que des plans de "contre-attaque" nucléaire.

Les images, aux dires d'experts, pourraient signaler de nouveaux progrès de Pyongyang dans la miniaturisation d'ogives susceptibles d'être installées sur des missiles balistiques intercontinentaux, capables d'atteindre jusqu'aux Etats-Unis. "C'est quelque chose de plus puissant dans un espace plus réduit. C'est inquiétant", a déclaré Kune Y. Suh, professeur émérite d'ingéniérie nucléaire à l'Université nationale de Séoul, en comparant ces ogives à la version antérieure de 2016. Ces ogives, ajoute Kim Dong-yup, ancien officier de marine qui enseigne à l'Université de Kyungnam, "ne sont pas limitées aux missiles tactiques mais s'apparentent à des ogives miniaturisées, légères et standardisées pouvant être montées sur divers véhicules".

Kim Jong-un veut accroître son arsenal atomatique "de manière exponentielle"

Lors de sa visite, Kim Jong-un a ordonné que la production de matériel nucléaire soit assurée sur le long terme afin d'accroître l'arsenal atomique "de manière exponentielle", a rapporté KCNA. La Corée du Nord a tiré plusieurs missiles balistiques de courte portée lundi et mené la semaine dernière un exercice de simulation de contre-attaque nucléaire contre les Etats-Unis et la Corée du Sud, que Pyongyang accuse de préparer une invasion par le biais d'exercices militaires conjoints. Selon l'agence KCNA, l'armée nord-coréenne a testé entre le 25 et 27 mars un drone sous-marin "Haeil-1" qui a atteint une cible au large de la côte nord-est après un parcours de 600 km et plus de 41 heures.

Un porte-parole de l'armée sud-coréenne a jugé cette information probablement "exagérée et fabriquée", ajoutant que des analyses complémentaires seraient nécessaires pour vérifier que les ogives présentées mardi par la Corée du Nord étaient en capacité d'être déployées. Dans le même temps, l'USS Nimitz a mouillé dans la base navale de Busan après avoir conduit la veille des manoeuvres navales conjointes. Il s'agit de la première visite du porte-avion en Corée du Sud depuis près de six ans. Elle coïncide avec le 70e anniversaire de l'alliance de défense entre Washington et Séoul. L'USS Ronald Reagan s'était rendu à Busan en septembre dernier.

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Kiev utilise des roquettes américaines à longue portée, affirme Moscou…

 

L’ESSENTIEL

  • Les premiers chars lourds occidentaux sont arrivés en Ukraine, un apport de forces souhaité depuis longtemps par Kiev. Dans un message publié lundi sur Facebook, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, a annoncé que « des Challengers britanniques, des Strykers et des Cougars américains et des Marders allemands » se sont « ajoutés aux unités ukrainiennes ».
  • Le chancelier allemand Olaf Scholz a pour sa part annoncé lundi que Berlin a fourni des chars de combat Leopard « très modernes » à Kiev, et le ministère de la Défense a déclaré que 18 chars ont été livrés.
  • La Russie a confirmé son projet de déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, son allié voisin de l’Ukraine et de l’Union européenne, malgré les vives critiques occidentales. Les Etats-Unis ont eux réaffirmé n’avoir aucune raison de penser que Moscou se préparerait à utiliser l’arme nucléaire, tout en condamnant l’annonce russe.
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré lundi le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique Rafael Grossi. Ce dernier doit se rendre cette semaine dans la centrale nucléaire de Zaporojie qui, selon lui, se trouve dans une situation « précaire ».

 

14h27 : Trois chars Leopard portugais livrés à l’Ukraine

D’après un tweet du ministère de la défense portugais, l’armée ukrainienne vient de recevoir trois nouveaux chars Leopard comme promis. « Le Portugal continue de soutenir la résistance ukrainienne contre l’invasion illégale de la Russie », soutient le ministère.

 

14h13 : Des armes américaines de longue portée ont été déployées par l’Ukraine, selon Moscou

Le ministère russe de la Défense a indiqué mardi avoir abattu une roquette américaine à longue portée de type GLSDB, première confirmation que ces munitions ont bel et bien été livrées à l’Ukraine. Kiev estime depuis des mois que ces armes sont cruciales pour lancer la prochaine contre-offensive.

« La défense antiaérienne (…) a abattu 18 roquettes du système Himars et une roquette guidée GLSDB », a indiqué le ministère dans son communiqué quotidien au sujet de ces bombes d’une portée de jusqu’à 150 km, promises à Kiev par les Etats-Unis début février.

 

09h59 : La Biélorussie accueillera des armes nucléaires russes en réponse aux « pressions » occidentales

La Biélorussie accueillera des armes nucléaires « tactiques » russes en réponse aux « pressions » occidentales « sans précédent », a affirmé mardi le ministère biélorusse des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le Biélorussie est « contrainte de prendre des mesures de riposte », tout en assurant que Minsk n’aura pas le contrôle sur ces armes et que leur déploiement « ne contredit en aucune manière les articles I et II du traité de non-prolifération nucléaire ».

 

09h21 : La France va doubler, à 2.000 par mois, les livraisons d’obus à l’Ukraine

La France va doubler le nombre d’obus de 155 mm livrés à l’Ukraine, les portant à 2.000 par mois, a annoncé le ministre des Armées Sébastien Lecornu dans un entretien au Figaro publié mardi.

Paris va « livrer des équipements terrestres nécessaires à la contre-offensive de l’Ukraine : nous doublons ainsi la livraison d’obus de 155 mm pour la porter à 2.000 par mois à partir de cette fin mars », a-t-il affirmé dans un entretien croisé avec le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

Les obus de 155 mm, tirés notamment par les canons Caesar français ou Pzh 2.000 allemands et d’une portée pouvant atteindre 40 kilomètres, sont tirés chaque jour en quantités industrielles tant par les Russes que par les Ukrainiens.

 

08h30 : Moscou annonce des essais de missiles antinavires en mer du Japon

La marine russe a procédé à des essais de missiles antinavires sur une cible factice en mer du Japon, a annoncé mardi le ministère russe de la Défense. Ces exercices de la flotte russe du Pacifique interviennent une semaine après la visite en Ukraine du Premier ministre japonais Fumio Kishida.

« Dans les eaux de la mer du Japon, des navires lance-missiles de la flotte du Pacifique ont tiré des missiles de croisières Moskit sur une cible navale ennemie factice », a expliqué le ministère sur Telegram. Deux navires ont participé, selon lui, à cet exercice.

« La cible, située à une distance d’une centaine de kilomètres, a été frappée avec succès par un tir direct de deux missiles de croisière Moskit », a ajouté le ministère, précisant que ses forces aéronavales avaient surveillé « la sécurité de l’exercice de combat ».

 

 

06h30 : L’ONU rejette une enquête sur Nord Stream réclamée par Moscou

Le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté lundi une résolution russe réclamant la création d’une « commission d’enquête internationale indépendante » sur les sabotages des gazoducs sous-marins Nord Stream en septembre dernier.

Le texte co-sponsorisé par la Chine et par des pays non-membres du Conseil (Biélorussie, Corée du Nord, Erythrée, Nicaragua, Venezuela et Syrie) a recueilli 3 voix (Russie, Chine, Brésil), les 12 autres membres du Conseil s’abstenant. Il aurait fallu 9 votes favorables, sans veto d’un membre permanent, pour l’adopter.

DIRECT

 

 

 

Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'UE n'autoriseront jamais une enquête impartiale sur l'attentat du Nord Stream, selon un analyste de la sécurité

 

 

La tentative de la Russie de tenir l'Occident responsable du sabotage de ses gazoducs de la mer Baltique alimentant l'Allemagne était toujours vouée à l'échec, a déclaré Mark Sleboda, analyste des relations internationales et de la sécurité, mais a permis de garder l'histoire dans les gros titres.

Les puissances occidentales n'ont pas l'intention d'autoriser une enquête indépendante sur l'attentat à la bombe du pipeline Nord Steam, a déclaré un expert en sécurité.

La pression de la Russie auprès du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) pour une enquête crédible et indépendante sur le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre 2022 a échoué – malgré le soutien de la Chine et du Brésil – après que d'autres États membres se sont abstenus lors du vote.

La délégation de Moscou a souligné le récent exposé du journaliste d'investigation américain primé Seymour Hersh, qui a détaillé comment la Maison Blanche a recruté une équipe d'anciens plongeurs de la marine américaine pour poser les explosifs des mois avant qu'ils ne soient déclenchés à distance.

Vers une guerre de religion, infos du 28 mars 2023

 

Hersh a déclaré plus tard dans une interview que le sabotage était un avertissement à l'Allemagne - qui bénéficiait d'un gaz de haute qualité bon marché et abondant en provenance de Russie via le gazoduc - de ne pas relâcher son soutien à l'Ukraine dans son conflit avec la Russie

 

Mark Sleboda a déclaré à Sputnik que le projet de résolution russe n'avait toujours "aucune chance de succès".

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"Ce n'est évidemment pas une enquête que les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, qui sont tous membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, autoriseraient à poursuivre", a souligné Sleboda. "Il s'agit d'une affaire européenne interne que les enquêtes européennes peuvent tranquillement dissimuler toutes seules."

Mais l'objectif de la Russie et de ses collègues membres du groupe BRICS était peut-être politique plutôt que juridique, a déclaré l'analyste.

"Je pense que le véritable objectif des efforts russes et chinois ici est simplement d'attirer l'attention dessus, car ils savent très bien qui l'a fait", a expliqué Sleboda. "Toute tentative d'enquête indépendante ou internationale ne sera pas autorisée. Et ils essaient simplement de jouer là-dedans."

L'expert a déclaré que les récents reportages des médias selon lesquels les pipelines avaient été détruits par un groupe de plongeurs "pro-ukrainiens" sur un yacht privé, citant des sources anonymes du renseignement américain, n'étaient qu'une partie de la "guerre de l'information" en cours de l'Occident.

"Une petite histoire ukrainienne aléatoire que les États-Unis ont inventée maintenant n'est qu'un ensemble pro-ukrainien aléatoire qui a fait sauter le pipeline", a-t-il raillé.

"Je pense que la Russie et la Chine essaient simplement de maintenir la pression sur ce sujet particulier, même si ce projet de résolution n'a aucune chance de succès", a déclaré Sleboda.

 

 

Minsk: le déploiement d'armes nucléaire russes en Biélorussie ne viole pas le droit international

 

Le transfert sur le territoire de la Biélorussie d’armes tactiques nucléaires russes, annoncé précédemment par Vladimir Poutine, ne contredit les dispositions du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), a indiqué le ministère biélorusse des Affaires étrangères.

Le lendemain de l’annonce du Kremlin selon laquelle les sanctions occidentales n’empêcheront pas la Russie de déployer ses armes nucléaires tactiques en Biélorussie, la diplomatie de ce pays a souligné que la mesure, tout comme le reste de la coopération militaire entre Moscou et Minsk, était conforme au droit international.

Vers une guerre de religion, infos du 28 mars 2023

"La coopération militaire entre la Biélorussie et la Russie s'effectue dans le strict respect du droit international. La formation de pilotes biélorusses capables de piloter des avions dotés d'ogives spécifiques, la modernisation de ces avions et le placement d'ogives nucléaires sur le territoire de la Biélorussie sans en transférer le contrôle ou l'accès à la technologie correspondante à Minsk ne sont en rien contraires aux dispositions des articles I et II du TNP", indique un communiqué du ministère.

Le ministère a noté qu’il ne s’agissait pas d'une "nouveauté dans la sphère de la coopération militaire entre les puissances nucléaires et non nucléaires" et que l’Otan pratiquait depuis longtemps les "missions nucléaires conjointes".

Les projets du Kremlin

Dans un entretien accordé à la chaîne Rossiya 24 samedi 25 mars, le chef du Kremlin a fait savoir que la Russie devait achever la construction d'un dépôt destiné aux armes nucléaires tactiques russes sur le territoire biélorusse d'ici le 1er juillet.

Selon lui, en déployant ces armes en Biélorussie, Moscou "fait ce que les États-Unis ont fait depuis des décennies". Le Président a souligné que les aérodromes biélorusses abritaient déjà dix avions capables de porter des armes nucléaires tactiques à leurs bords.

Spoutnik

 

 

 

Trois villages russes touchés par des frappes ukrainiennes

 

Selon un rapport du Comité d’enquête russe, les troupes ukrainiennes ont pilonné trois villages de la région frontalière russe de Koursk. L'approvisionnement en électricité a été perturbé et plusieurs maisons et bâtiments agricoles ont été endommagés.

Les villages de Pliokhovo, Gordeïevka et Nikolaïevo-Daryino ont subi des bombardements de la part des forces ukrainiennes le soir du 26 mars, a annoncé le Comité d’enquête russe.

Vers une guerre de religion, infos du 28 mars 2023

La frappe a entraîné une interruption de l'approvisionnement en électricité dans les localités. Deux maisons ont également été endommagées. Le village de Nikolaïevo-Daryino dans le district de Sudjansky de la région de Koursk a également été bombardé par les forces armées ukrainiennes. Il n'y a pas eu de victimes parmi les habitants, mais des bâtiments agricoles ont été endommagés", a indiqué le Comité d’enquête russe.

Attaque d’un drone ukrainienne

Le 26 mars, un drone de reconnaissance ukrainien Tu-141 Strij muni d’explosifs est tombé dans la région de Toula, à 230 km de Moscou, faisant trois blessés et provoquant des dégâts. Selon le ministère russe de la Défense russe, l’appareil avait été mis hors service par un système de brouillage russe Polé-21 déployé dans la région de Toula.

Spoutnik

 

 

 

La dédollarisation du monde progresse

 
par Emir Sader

L’accord entre les banques centrales de Russie et d’Iran constitue une nouvelle étape dans le processus de dédollarisation de l’économie mondiale. Dans le cadre de cet accord, 52 banques iraniennes seront liées à 106 banques russes. L’utilisation du rouble et du rial représentant plus de 60% des échanges commerciaux entre les deux pays, l’accord permettra d’éviter les sanctions occidentales et de résoudre les problèmes commerciaux entre les deux pays.

Les banques centrales des deux pays travaillent à l’introduction d’une monnaie commerciale commune remplaçant le dollar américain. Il s’agirait d’une monnaie numérique couverte par l’or. Grâce à ces mesures, la Russie est devenue le plus grand investisseur en Iran, représentant 45% du total des investissements étrangers. La Russie investit dans des projets énergétiques, les chemins de fer, la construction automobile et l’agriculture.

Tout cela fait partie de l’accord qu’ont conclu, en septembre 2022 à  Samarcande, le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping visant à renforcer le monde multipolaire. Les entretiens de Poutine avec le président iranien Ebrahim Raïssi à Samarcande étaient basés sur une stratégie commune profonde entre les deux pays.

Les plans de la Russie et de l’Iran s’inscrivent dans le cadre de l’« axe oriental », privilégiant les États régionaux de Russie, de Chine, d’Inde et d’Asie centrale.

La dimension mondiale de cette tendance est liée à la formation et au renforcement des États BRICS. Au cours de 2023, ils approfondiront le développement de leurs systèmes de paiements financiers mutuels et de leur propre monnaie de réserve. Actuellement, il y a au moins 13 candidats confirmés à l’adhésion aux BRICS, dont l’Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite et l’Indonésie.

La proposition du Brésil visant la création d’une monnaie commune sud-américaine va dans le même sens. Cette monnaie, appelée Sur, sera employée pour les échanges entre les pays de la région, à commencer par l’Argentine et le Brésil. Une banque centrale sud-américaine doit être créée, s’appuyant sur les réserves brésiliennes.

Tout cela renforcera le processus international de la dédollarisation du commerce international tout en affaiblissant la domination économique des États-Unis sur l’échiquier global. La lutte pour la création d’un monde multipolaire se déroule donc parallèlement au processus de dédollarisation du commerce international.

source : Pagina 12 via Horizons et débats

 

 

Incendie de la cathédrale de Nantes : Huis clos demandé dans le procès du migrant clandestin rwandais, sous le coup d’une OQTF, dont le diocèse soutenait la régularisation. Il est également mis en examen pour l’assassinat d’un prêtre un an plus tard (MàJ)

28/03/2023

L’audience s’ouvrira sur une requête. Me Meriem Abkoui, qui assiste désormais le prévenu dans ce dossier (*), sollicitera en effet le huis clos, une demande à laquelle le tribunal peut, ou non, accéder.  Cette affaire a défrayé la chronique et nous souhaitons apaiser les choses afin que les débats se déroulent dans une vraie sérénité ​, explique l’avocate, décrivant son client comme étant  stressé, angoissé ​. Un expert l’a d’ailleurs récemment visité au Service médico-psychologique régional (SMPR) de la maison d’arrêt, où il est actuellement détenu.  Il a considéré qu’il était apte à comparaître mais que des temps de pause seraient nécessaires (pendant le procès, N.D.L.R.) ​, précise Me Abkoui.

(…)

Le prévenu, alors bénévole du diocèse, avait reconnu avoir mis le feu au sein de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul le 18 juillet 2020. Emmanuel Abayisenga, avait expliqué avoir subi une agression en 2018 en sortant de la cathédrale. L’homme avait effectué plusieurs demandes de régularisation, soutenues par le diocèse, qui n’avaient pas abouti. Emmanuel Abayisenga avait reçu une  obligation de quitter le territoire français  ​(OQTF) en novembre 2019. Il n’avait alors plus aucune voie de recours.

Ouest France

28/12/2022

Lors d’une audience «relais», qui s’est déroulée ce mercredi au tribunal de Nantes, les magistrats ont demandé qu’une nouvelle expertise psychiatrique de l’accusé soit menée en amont du procès sur le fond.

Emmanuel Abayisenga, l’incendiaire présumé de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, et meurtrier présumé du père Olivier Maire en avril 2021 en Vendée, sera jugé le 29 mars prochain pour les premiers faits qui lui sont reprochés. La date de son jugement sur le fond a été fixée ce mercredi lors d’une audience «relais» qui s’est tenue au tribunal de Nantes. Lors de celle-ci, les magistrats ont accédé à une demande de la défense.

(…) Le Figaro


Emmanuel Abayisenga est attendu au tribunal de Nantes, ce mercredi 28 décembre, deux ans et demi après l’incendie de la cathédrale de Nantes. Il encourt dix ans de prison.

Il aura 42 ans, ce dimanche 1er janvier. Emmanuel Abayisenga doit comparaître ce mercredi 28 décembre, à 14 h, devant le tribunal correctionnel de Nantes, selon une information d’Actu.fr confirmée à Presse Océan. Il est poursuivi pour destruction et dégradation, deux ans et demi après l’incendie de la cathédrale de Nantes. Il encourt dix ans de prison et 150 000 € d’amende.

24 millions d’euros de travaux pour restaurer la cathédrale

(…) La piste de l’incendie criminel est rapidement privilégiée : les enquêteurs relèvent trois départs de feu. Ils découvrent aussi des traces de produit inflammable. La vidéosurveillance permet à la police judiciaire d’identifier un suspect : le servant d’autel bénévole, qui devait fermer l’édifice la veille de l’incendie. Emmanuel Abayisenga est interpellé quelques heures après l’intervention des pompiers. Il est remis en liberté le lendemain, puis replacé en garde à vue une semaine plus tard. Incarcéré, il est placé dans une unité de soins psychologiques.

(…) Le 25 juillet 2020, Emmanuel Abayisenga est mis en examen pour l’incendie de la cathédrale. Le 31 mai 2021, il est remis en liberté, sous contrôle judiciaire : il doit suivre des soins. Son état psychologique est fragile. Fin juin, il est hospitalisé en psychiatrie durant un mois. Il est alors accueilli en Vendée, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, au sein de la congrégation des Montfortains. C’est là qu’un nouveau drame va se nouer. Le lundi 9 août 2021, le supérieur provincial de la communauté, le père Olivier Maire, 60 ans, est tué de plusieurs coups à la tête.

Ouest-France


18/07/2021

Emmanuel A., le bénévole qui a reconnu avoir mis le feu à la cathédrale de Nantes au petit matin du 18 juillet 2020, a récemment été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Ouest-France


Le jour de l’incendie, un frère franciscain trouve Emmanuel A. hagard, dans le jardin de son couvent. (…) « Je lui ai annoncé que la cathédrale avait brûlé. Ce jour-là, il n’avait pas son regard habituel, il était comme dans un autre monde. Je n’ai pas voulu le perturber davantage », se souvient frère Jean-Luc. (…)

Dans quel « camp » se situe sa famille ? Selon des informations concordantes recueillies par La Croix, Emmanuel vient d’une famille hutue, dont certains membres ont pris part au génocide contre les Tutsis. (…) De retour dans son village en 1996, le père d’Emmanuel est exécuté de manière sommaire. Après sa mort, il sera jugé et condamné comme génocidaire par les tribunaux populaires du pays. (…)

Emmanuel aurait-il dû arrêter d’exercer ses missions bénévoles à la cathédrale après cet événement, manifestement traumatique ? Il ne l’a pas demandé. « Je lui ai dit : ”Tu reviens quand tu veux, quand tu auras guéri”. Il est revenu à la Pentecôte », se souvient le recteur. (…)

Dans ce message décousu, il évoque en filigrane la possibilité de s’attaquer à la cathédrale pour y exorciser une menace diabolique. « S’il y a un fantôme ou esprit diable qui m’a agressé au sein de vos services et a caché à vos yeux la dégradation de mon état de santé depuis, avant de continuer du bénévolat toujours pour l’intérêt commun, je dois d’abord sécuriser le lieu comme mon agresseur : en y cherchant et en y faisant d’abord sortir plus loin ce diable. » (…)

La Croix

 

 

Xavier Driencourt, ex-ambassadeur de France à Alger : “45 millions d’Algériens n’ont qu’un rêve : partir en France, où chaque Algérien a de la famille”

Dans son édition de ce dimanche 26 mars, le Journal du dimanche (JDD) donne la parole à Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger, afin d’explorer la trame de l’histoire complexe qui unit (et désunit) la France à l’Algérie et qui fait que soixante ans après l’indépendance du second pays, «la réconciliation franco-algérienne s’apparente au mythe de Sisyphe».

Pour mieux décrypter cette «romance» faite de hauts et de bas, l’article se réfère au livre de Xavier Driencourt, L’énigme algérienne, paru aux Editions de l’Observatoire, «pour se persuader que la réconciliation franco-algérienne est un projet chimérique».

Le point de vue de l’ancien ambassadeur, en poste à Alger entre 2008 et 2012 puis de 2017 à 2020, est qualifié de lucide, celui-ci reposant sur son expérience du terrain et une connaissance de l’intérieur du pouvoir algérien.

En effet, Xavier Driencourt ne mâche pas ses mots. Il explique ainsi avoir retenu de ces sept années algériennes que «la France n’est qu’un partenaire banal, plutôt plus maltraité que les autres. Avec des alternances de fâcheries longues et de retours de flammes qui ne durent pas.» A son sens, il n’y a d’ailleurs qu’une chose qui intéresse les Algériens: les visas. Au point que c’en est devenu une véritable obsession car, rappelle-t-il, «quarante-cinq millions d’Algériens n’ont qu’un rêve: partir en France, où chaque Algérien a de la famille».

Paradoxalement, face à cet engouement pour les visas français, le discours anti-français, lui, est le levain de toutes les campagnes présidentielles en Algérie, au point que Xavier Driencourt pressente «que le président Tebboune choisisse de venir à Paris le 8 mai prochain, histoire de rappeler le massacre de Sétif du 8 mai 1945 pour pouvoir encore accabler les Français». Il est à rappeler qu’une visite officielle d’Abdelmadjid Tebboune en France est prévue en mai prochain.

En face, la crédulité d’Emmanuel Macron, qui a toujours voulu croire en une impossible quête, pensant réussir là où ses prédécesseurs ont échoué, misant sur son jeune âge et «son pouvoir de séduction», pensant pouvoir entretenir la flamme d’une relation qualifiée dernièrement par Abdelmajid Tebboune, sur Al Jazeera, de «fluctuante», alors que l’ambassadeur du pays en France a été rappelé suite à ce que l’appareil algérien a qualifié d’opération «d’exfiltration» par des «barbouzes» françaises de la journaliste Amira Bouraoui.

(…) Le 360

 

 

Écosse : Humza Yousaf choisi par les indépendantistes pour devenir le nouveau Premier ministre écossais (MàJ)

27/03/23

Humza Yousaf a été élu lundi 27 mars par les membres du parti indépendantiste écossais SNP pour succéder à Nicola Sturgeon à la tête du gouvernement local et reprendre ainsi le combat pour l’autodétermination, selon les résultats officiels.

Agé de 37 ans, ce proche allié de Nicola Sturgeon, dont il était ministre de la Santé, devient chef du parti indépendantiste et doit être élu mardi Premier ministre par le Parlement local. Il devient également le premier musulman à la tête d’un important parti politique au Royaume-Uni.

France TV Info


24/02/23

Il faudra attendre le 27 mars pour savoir qui prendra la tête du parti indépendantiste écossais, et le poste de Premier ministre du pays, après la démission choc de Nicola Sturgeon mi-février. Trois candidats se sont déclarés avant la date limite, ce vendredi, et seront départagés par un vote des quelque 104.000 membres du parti national écossais.

Humza Yousaf, Kate Forbes et Ash Regan ont tous promis de reprendre le flambeau de la lutte pour l’indépendance, menée par Nicola Sturgeon malgré le refus persistant de Londres d’organiser un nouveau référendum après le Brexit. Petite présentation des candidats.

Humza Yousaf, le poids lourd progressiste du parti

L’actuel ministre de la Santé Humza Yousaf est celui qui a engrangé le plus de soutiens des députés SNP. A 37 ans, Humza Yousaf est le premier ministre de haut rang du gouvernement écossais à ne pas être blanc et le premier à être de confession musulmane. Quand il est devenu député, il a prêté serment en anglais et urdu. Il a été responsable de plusieurs portefeuilles au sein du gouvernement, dont les transports et la justice.

En plus du combat pour l’indépendance, il a promis de continuer la politique sociale progressiste de Nicola Sturgeon, notamment concernant le mariage de couples de même sexe, l’interdiction des thérapies de conversion et la simplification de la reconnaissance des changements de genre, à laquelle s’oppose Londres.

Kate Forbes, l’étoile montante conservatrice

Agée de 32 ans, la ministre écossaise des Finances Kate Forbes est arrivée en 2020 au gouvernement. Impressionnant ses pairs sur sa maîtrise de la langue gaélique et sa volonté de la défendre, elle est perçue comme l’étoile montante du parti. Mais sa réputation est ternie depuis plusieurs jours par ses prises de position très conservatrices, qui lui ont valu le retrait du soutien de plusieurs élus au Parlement local de Holyrood.

Membre de l’Église libre d’Ecosse, minorité issue de l’Église presbytérienne, elle a déclaré que si elle avait été membre du parlement écossais en 2014 elle aurait voté contre le mariage entre personnes de même sexe et n’aurait pas davantage voté en décembre dernier le projet de loi sur les transitions de genre. Elle a aussi déclaré que selon sa foi, avoir des enfants hors mariage était « mal ».

Ash Regan, l’indépendante

Ash Regan, 48 ans, avait fait les gros titres en démissionnant du gouvernement par refus du projet de loi controversé sur les transitions de genre. Lorsqu’elle a annoncé sa candidature, elle a affirmé qu’elle pensait être la bonne personne pour « retrouver l’unité, tirer un trait sur certaines choses et aller de l’avant ». Sur Twitter, elle a proposé la tenue d’une conférence sur l’indépendance pour « créer une nouvelle vision d’une Ecosse indépendante ».

Les Ecossais indécis

Malgré la polémique sur ses déclarations récentes, Kate Forbes reste la mieux placée selon un sondage publié ce vendredi, dans lequel elle engrange 28 % de soutien parmi 1.001 Ecossais sondés ayant voté SNP en 2021. 20 % lui préfèrent Humza Yousaf, Ash Regan obtient 7 % des soutiens. Mais la course reste très ouverte, 31 % des sondés n’ayant pas arrêté leur position. Selon ce sondage, 65 % pensent que la priorité immédiate du nouveau Premier ministre écossais devra être la crise du coût de la vie et les services de santé (58 %) loin devant l’indépendance (30 %), même si 61 % des sondés souhaitent un référendum d’autodétermination dans les deux ans.

20 minutes

 

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