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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 27 mars

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Deux morts et 29 blessés dans un bombardement à Sloviansk, dans la région de Donetsk...

 

L’ESSENTIEL

  • L’Ukraine réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour contrer le « chantage nucléaire » de la Russie, après l’annonce par Vladimir Poutine que Moscou allait déployer des armes nucléaires en Biélorussie.
  • L’Union européenne a menacé Minsk de nouvelles sanctions si ce déploiement était réalisé, tandis que les Etats-Unis ont indiqué n’avoir « aucune indication » que Moscou entendait utiliser des armes nucléaires en Ukraine.
  • Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, va se rendre cette semaine dans la centrale ukrainienne de Zaporojie qui, selon lui, se trouve dans une situation « précaire ».

 

 

12h10 : Moscou ne changera pas ses plans malgré les critiques occidentales

La Russie a affirmé lundi qu’elle ne changerait pas ses plans prévoyant le déploiement d’armes nucléaires « tactiques » au Bélarus, malgré les nombreuses critiques des pays occidentaux.

« Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d’impact sur les plans de la Russie », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Samedi, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que des préparatifs commenceraient dès le mois prochain pour déployer de telles armes au Bélarus.

 

06h45 : La France condamne l’annonce de Moscou sur les armes nucléaires

Paris a condamné dimanche l’intention du Kremlin de déployer des armes nucléaires en Biélorussie, appelant Moscou à faire preuve de « responsabilité » et à revenir sur sa décision, selon le ministère des Affaires étrangères.

 

06h35 : Kiev veut une réunion d’urgence du Conseil de sécurité

Kiev veut contrer le « chantage nucléaire » de la Russie. L’Ukraine a pour cela réclamé dimanche une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, après l’annonce par Vladimir Poutine que Moscou allait déployer des armes nucléaires en Biélorussie.

L’Ukraine « attend des actions efficaces » de la part « du Royaume-Uni, de la Chine, des Etats-Unis et de la France » en tant que membres permanents du Conseil de sécurité, a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

DIRECT

 

 

 

 

200 soldats ukrainiens sont tués chaque jour à Bakhmout (Sunday Times)

 

par Press TV

Une note de l’hebdomadaire anglais Sunday Times publiée ce dimanche 26 mars indique que l’armée ukrainienne perd jusqu’à 200 de ses combattants quotidiennement dans la bataille d’Artemovsk (Bakhmout) avec les forces russes.

Selon l’hebdomadaire anglais, neuf mois après le début de la bataille de Bakhmout, la ville a été presque entièrement rasée et 90% de sa population d’avant-guerre de 70 000 personnes a fui. Mais les forces ukrainiennes s’accrochent toujours, malgré la perte d’environ 100 à 200 soldats par jour.

Jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a visité des positions militaires près de la ville pour décerner les honneurs aux soldats ukrainiens. Il a précédemment déclaré que renoncer à Bakhmout laisserait une « voie ouverte » au président Poutine pour s’emparer du reste.

Les responsables ukrainiens ont reconnu à plusieurs reprises que la situation de l’armée était chaotique. Par ailleurs, le président Zelensky a souligné que la situation dans l’est de l’Ukraine est « difficile » et « douloureuse ».

« La situation à l’Est est très dure et difficile – c’est très douloureux. Nous devons détruire la puissance militaire de l’ennemi et nous pouvons le faire », a-t-il affirmé.

Et d’ajouter : « Bilohorivka et Marynka, Avidka et Bakhmout sont les endroits où notre avenir se décide, et où la bataille se déroule pour tous les Ukrainiens. »

La situation à l’est de l’Ukraine inquiète les autorités ukrainiennes. Yevgeny Prigozhin, le directeur et fondateur du groupe militaire russe Wagner, a récemment annoncé que l’est de Bakhmout était contrôlé par les forces russes.

source : Press TV

 

 

Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine ne négociera pas la fin du conflit et reste déterminé à remporter une "victoire complète"

Vers une guerre de religion, infos du 27 mars 2023

Malgré l'enlisement du conflit, le président russe Vladimir Poutine reste déterminé à s'emparer de l'Ukraine par la force.

Vladimir Poutine ne renonce pas. Malgré les difficultés russes dans leur offensive en Ukraine, le président russe reste toujours aussi déterminé dans son entreprise.

Selon l’Institute for the Study of War (ISW), l'Institut américain pour l'étude de la guerre, le président russe n'a pas revu ses objectifs initiaux et aucun des "échecs de ses efforts militaires majeurs" ne semble pouvoir le convaincre de s'asseoir à la table des négociations afin de mettre un terme au conflit.

L'échec de son offensive hivernale, et notamment l'embourbement des forces du groupe paramilitaire russe Wagner à Bakhmout, ne l'empêche pas de viser "la victoire complète en Ukraine".

Une série de contre-offensives victorieuses de l'Ukraine serait "nécessaire" mais pas "suffisante"

"La guerre se prolongera tant que Poutine pensera pouvoir imposer sa volonté à l'Ukraine en combattant ou en brisant la volonté des Ukrainiens de se battre suite à l'abandon de Kiev par l'Occident", précise l'ISW.

Une série de contre-offensives victorieuses des forces de Kiev serait "nécessaire" mais pas "suffisante" pour persuader Poutine de négocier la fin de la guerre à d'autres conditions que la conquête territoriale de l'Ukraine, affirme l'ISW.

Au contraire, selon l'institut américain, le président russe "redouble d'efforts" pour continuer de mobiliser la base industrielle de son pays "pour générer la puissance de combat nécessaire" au succès de ses plans en Ukraine.

Source

 

 

 

 

Guerre en Ukraine: 75.000 hommes regroupés vers Zaporijjia, preuve d'une contre-offensive ukrainienne plus large que le Donbass et qui visera la Crimée ?

 

Vers une guerre de religion, infos du 27 mars 2023

L'Ukraine continue de regrouper ses forces en direction de Zaporijjia, faisant craindre à la Russie une contre-offensive de grande envergure.

"Au moins 75 000 militaires [ukrainiens] sont en en train de se regrouper dans la direction de Zaporozhye", estime ce lundi, le chef du parti pro-russe "Ensemble avec la Russie".

"Le district de Zaporijjia a été placé sur la liste des zones d'opérations de combat actives" abonde Vladimir Rogov. Preuve que les autorités pro-russes de la région occupée craignent sérieusement une attaque d'envergure.

"Malgré ces pertes, l'Ukraine regroupe ses forces"

Selon le politicien, cité par l'agence de presse officielle russe TASS, une tentative d'offensive ukrainienne avait été déjouée par les forces russes le 23 mars dernier. Il assure qu'au cours de cette bataille les forces ukrainiennes auraient perdu jusqu'à 400 hommes.

"Malgré ces pertes, l'Ukraine regroupe ses forces dans la direction d'Orikhiv (à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Zaporijjia)", note-t-il.

Couper l'accès terrestre à la Crimée

La contre-offensive ukrainienne, évoquée précédemment dans la région de Backhmout, pourrait donc être bien plus large que le Donbass et pourrait concerner également le sud du pays avec la Crimée dans le viseur. 

Les forces armées ukrainiennes préparaient une attaque contre Melitopol, confirme Vladimir Rogov, afin d'atteindre la mer d'Azov dans le but de couper l'accès terrestre à la péninsule annexée et occupée par la Russie depuis 2014.

L'armée ukrainienne sera prête à lancer sa contre-attaque à Zaporijjia d'ici quelques jours, prédit enfin le politicien pro-russe.

Source

 

 

 

Poutine révèle comment la Russie détruit les armements occidentaux livrés à l’Ukraine

 

L'Occident fournit ses armes à l'Ukraine "en cachette, pendant la nuit", mais les militaires russes tentent de les détruire au moment même de la livraison, a fait savoir le Président russe. "Personne ne doit croire que quiconque fait preuve de négligence" en rendant possible cette fourniture d'armes.

Les militaires russes prennent pour cibles les armes occidentales livrées à l’Ukraine avant qu’elles entrent en service, a déclaré Vladimir Poutine.

"L'Occident fournit secrètement des armes à l'Ukraine, mais l'armée russe tente de les détruire en cours de livraison", a expliqué le chef de l’État russe dans une interview diffusée ce 26 mars sur la chaîne Rossiya 1.

Il a indiqué que les livraisons se passent "en cachette, la nuit". "Ce qu’ils [les militaires russes] peuvent atteindre, ils l’atteignent. Mais, bien sûr, ils ont cette mission", a-t-il poursuivi.

"Personne ne doit croire que quiconque [au sein de l'armée russe] fait preuve d'indifférence, de négligence... Non, bien sûr", a-t-il soutenu.

La Russie produit plus d’armes que prévu

La veille, dans une autre interview, Poutine a déclaré que les pays occidentaux livrent à l’Ukraine "un volume très conséquent" d’armements.

Pourtant, l'industrie de défense russe se développe à un rythme très rapide, "auquel beaucoup ne s'attendaient pas", a-t-il déclaré le 25 mars sur la chaîne Rossiya 24. Parlant du volume de production d'armes dans les pays de l'Otan, le Président russe a indiqué qu'au cours de la même période, "l'industrie russe produira trois fois plus de munitions ou même plus".

Spoutnik

 

Note : "Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre" Livre de l'Apocalypse 6.2 

Qui est  ce cavalier qui part le premier, pour vaincre dans le livre de l'Apocalypse, serait-ce  Poutine?  Il est peut être trop tôt pour le dire, mais l'Apocalypse arrive à grands pas (c'est le deuxiéme cavalier - 6.4 - qui apportera la guerre,  la chine ou l'Iran !)

 

 

"La Russie dispose d’une arme unique capable de détruire tout ennemi, dont les USA", déclare Moscou

 

En réagissant aux récents vols de bombardiers stratégiques américains près des frontières russes, le secrétaire du Conseil de sécurité russe les a qualifiés "de stupidité dangereuse", "à courte vue", auprès de Rossiskaïa Gazeta. Selon lui, Moscou peut détruire tout ennemi, dont les États-Unis, en cas de menace.

La Russie dispose d’une arme unique capable de détruire n’importe quel adversaire, y compris les États-Unis, en cas de menace pour son existence, a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, dans une interview accordée à Rossiskaïa Gazeta.

Par cette déclaration, il a commenté les récents vols de bombardiers stratégiques américains près des frontières russes, qui simulent des frappes de missiles contre des cibles en Russie.

Une "stupidité dangereuse"

M.Patrouchev a qualifié ces actes de "stupidité dangereuse", "à courte vue".

Vers une guerre de religion, infos du 27 mars 2023

"Pris au piège par leur propre propagande, les hommes politiques américains restent convaincus qu'en cas de conflit direct avec la Russie, les États-Unis sont capables de lancer une attaque de missiles préventive, après laquelle la Russie sera incapable de répondre. C'est une stupidité à courte vue, très dangereuse", a-t-il noté.

Des bombardiers stratégiques US repérés

Le 12 mars, le bombardier stratégique américain B-52H Stratofortress a survolé les eaux internationales de la mer Baltique.

Selon Flightradar, l'aéronef a pénétré dans l'espace aérien au-dessus du golfe de Finlande, avant de manœuvrer près de la frontière russe et de quitter l'espace aérien estonien.

Ensuite, deux aéronefs s’approchant de la frontière russe ont été détectés le 20 mars alors qu’ils survolaient la mer Baltique. Les deux appareils ont été identifiés comme étant des bombardiers stratégiques B-52H de l’Armée de l’air des États-Unis.

Spoutnik

 

 

 

Guerre en Ukraine: l'UE menace la Biélorussie de nouvelles sanctions si elle accueille des armes nucléaires russes

Vers une guerre de religion, infos du 27 mars 2023
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, la Biélorussie.
 

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a averti ce dimanche que l'UE était "prête" à adopter de nouvelles sanctions contre la Biélorussie si ce pays déployait des armes nucléaires russes sur son territoire.

"L'accueil par la Biélorussie d'armes nucléaires russes constituerait une escalade irresponsable et une menace pour la sécurité européenne. La Biélorussie peut encore arrêter cela, c'est son choix. L'UE se tient prête à réagir par de nouvelles sanctions", a déclaré Josep Borrell sur Twitter.

 

Une "rhétorique nucléaire dangereuse et irresponsable"

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, la Biélorussie, un pays situé aux portes de l'Union européenne.

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Note ; sanctions, sanctions et encore sanctions, leur "diplomatie" s'arrête là, ils ne savent que sanctionnaient, résultèrent-ils se mettent  à dos la terre entière

 

 

En Méditerranée, les garde-côtes libyens ouvrent le feu pour faire fuir l’« Ocean Viking » de SOS Méditerranée

 

Alors que le navire humanitaire s’apprêtait à porter secours à une embarcation en détresse samedi matin, les Libyens n’ont pas hésité à tirer des coups de feu à proximité des sauveteurs de SOS Méditerranée.

Les équipes de l’ONG SOS Méditerranée, dont le navire humanitaire sillonne la Méditerranée centrale pour sauver les exilé·es tentant la périlleuse traversée vers l’Europe, sont encore en état de choc. Samedi 25 mars au matin, alors qu’elles avaient été alertées par la plateforme Alarm Phone au sujet d’une embarcation en détresse dans les eaux internationales, au large de la Libye, elles ont été la cible de tirs de la part des garde-côtes libyens, arrivés rapidement sur place pour intercepter le bateau.

[…]

 

Mediapart

 

 

 

Qui est Andreas Malm, cet auteur suédois d’extrême-gauche mis à l’honneur par l’institut de la France Insoumise qui prône l’action violente pour le climat et se réclame d’un « léninisme écologique » ?

Violence politique, Andreas Malm, le théoricien de cette « pensée incendiaire » honorée par LFI. Les travaux et les écrits de l’auteur et maître de conférences Andreas Malm ont contribué à relégitimer l’utilité de la violence dans l’esprit des militants.

[…] Atlantico

Cet universitaire et militant suédois s’est fait connaître en défendant le sabotage contre les énergies fossiles. Se réclamant d’un « léninisme écologique », il développe une pensée radicale et controversée sur la crise climatique.

Un chercheur de renommée internationale et une autorité dans le domaine de l’écologie humaine qui participe à des émeutes ? Pour ceux d’entre nous qui ont suivi la trajectoire d’Andreas Malm au cours des dernières décennies, cela n’est pas vraiment une surprise. Pendant de nombreuses années, il a été un personnage bien connu de la Suède non parlementaire d’extrême gauche. Il a commencé par l’activisme palestinien dans les années 1990, ce qui a conduit au livre Bulldozers Against a People – dans lequel il a fait la chronique de son propre travail avec des militants dans certaines des parties les plus dangereuses de la Palestine. Plus tard, il a écrit deux livres sur la lutte des travailleurs en Iran avec sa partenaire Shora Esmailian, ce qui les a tous deux interdits de retour dans le pays. Il a également été un militant de la lutte contre l’islamophobie et l’impérialisme américain, et a également écrit des livres sur ces sujets.

[…] versobooks

Cette conférence est la première d’une série de deux conférences données par Andreas Malm, dans le cadre des chaires du département de géographie de l’Institut La Boétie. Elle portera sur le capitalocène.

[…] Institut La Boétie

L’institut La Boétie est une école créée en septembre 2022 par le mouvement la France Insoumise (LFI) qui se définit comme “un lieu d’élaboration intellectuelle de haut niveau et un outil d’éducation populaire”. Un think tank insoumis en somme, dont Jean-Luc Mélenchon a annoncé l’ambition : “porter et partager une pensée critique, qui représente aujourd’hui la seule alternative au système dominant et dévastateur néo-libéral”.

[…] La Dépêche

 

 

Royaume-Uni: Fermeture de la clinique Tavistock pour enfants transgenres, elle ignorait leurs fragilités mentales et causait des dommages irréparables (MàJ : Le Monde revient sur l’affaire)

Le service de développement de l’identité de genre (GIDS) du NHS (Le National Health Service est le système de la santé publique du Royaume-Uni) est une clinique de santé gérée au niveau national, spécialisée dans le travail avec les enfants ayant des problèmes d’identité de genre, y compris la dysphorie de genre. Bien qu’il soit basé sur le site du Tavistock and Portman NHS Foundation Trust, il est commandé par le NHS England et reçoit des patients de tout le Royaume-Uni. Il s’agit de la seule clinique d’identité de genre pour les personnes de moins de 18 ans au Royaume-Uni et elle fait l’objet de nombreuses controverses.(Wikipedia)

27/03/2023

(…)

L’œil vif, la barbe poivre et sel, le docteur David Bell, 72 ans, reçoit dans sa salle de consultation privée du quartier Finchley Road, tout proche de Tavistock. Psychiatre et psychanalyste, il a travaillé plus de vingt ans dans cet hôpital, mais jamais au GIDS avec des adolescents. C’est lui qui est à l’origine du scandale. A l’été 2018, le praticien, qui se présente comme un lanceur d’alerte, rédige de sa propre initiative un rapport incendiaire destiné à la direction de l’hôpital. Il y relève une prise en charge sommaire, qui conduirait à une prescription trop rapide de bloqueurs de puberté.

Son document se fonde sur des témoignages internes : dix cliniciens du GIDS ont contacté ce médecin expérimenté début 2018, soit près d’un tiers de l’équipe soignante londonienne – le service a aussi une antenne à Leeds, dans le nord de l’Angleterre. « Tous me font part d’inquiétudes similaires, explique David Bell. Ils pensent que des jeunes ont été poussés vers les bloqueurs de puberté sans que leur situation sociale ou psychologique ait été suffisamment explorée et qu’ils n’ont pas été assez informés sur les conséquences de la prise de ces médicaments. J’ai entendu des cas où le patient est envoyé en endocrinologie au bout d’un seul rendez-vous au GIDS. »

(…)

David Bell assure aussi que beaucoup de jeunes patients souffrent de divers troubles psychiques, comme la dépression, et qu’un grand nombre présente des troubles autistiques. Enfin, il reste persuadé que certains adolescents se trompent sur leur ressenti, qu’ils ne seraient pas trans mais homosexuels : « Des cliniciens qui se sont confiés à moi pensent que chez certains patients, la confusion ne porte pas sur le genre mais sur l’orientation sexuelle. Quand ils ont fait part de leurs doutes à leurs responsables, ils ont été ignorés. » Les personnes trans insistent pourtant sur le fait que l’on trouve parmi eux aussi bien des hétérosexuels, des homosexuels, des lesbiennes, des bisexuels. Mais le docteur Bell ne mâche pas ses mots : « Au lieu de rester neutre, le GIDS a poussé les patients à s’affirmer [à embrasser leur nouveau genre], il a été endoctriné par les idéologies trans. »

(…)

La psychologue Kirsty Entwistle a, entre 2017 et 2018, travaillé à l’antenne de Leeds. Elle dit avoir quitté le service prématurément, troublée par son expérience. Elle ne s’est pas confiée au docteur Bell mais a envoyé, six mois après son départ, une lettre ouverte à Polly Carmichael, directrice du GIDS depuis 2009, pour exprimer ses doutes sur la qualité des soins. « Je me rappelle un différend avec un collègue à propos d’une adolescente qui dit alors être un garçon, raconte-t-elle. Le collègue est prêt à lui prescrire des bloqueurs de puberté, je m’y oppose. On a fini par argumenter sur l’attrait de la patiente, quand elle était enfant, pour Thomas la locomotive [personnage de dessin animé]. Comment peut-on fonder une décision clinique sur Thomas la locomotive ? Le management ne m’a pas soutenue. »

(…)

Le Monde

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Χ
"Qui est ce cavalier qui part le premier, pour vaincre dans le livre de l'Apocalypse, serait-ce Poutine?" NON
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