Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
L'absence de progrès entre Iran et AIEA déçoit les Etats-Unis
Le 09 juin 2012
L'absence de progrès dans les récents pourparlers entre l'Iran et l'AIEA est décevante et illustre l'incapacité persistante de Téhéran à honorer ses engagements envers l'Agence internationale de l'énergie atomique, a déclaré samedi Robert Wood, représentant par intérim des Etats-Unis auprès de l'agence viennoise.
L'AIEA et la République islamique n'ont pas réussi vendredi à débloquer le dossier des recherches iraniennes en matière de nucléaire militaires, un revers qui augure mal de la prochaine séance de négociations, les 18 et 19 juin à Moscou, entre les six grandes puissances mondiales et Téhéran.
"Nous sommes déçus", a déclaré le délégué américain dans un courriel adressé à Reuters. "L'issue de la rencontre d'hier souligne l'incapacité persistante de l'Iran à respecter ses engagements à l'égard de l'AIEA ainsi que la nécessité pour Téhéran d'oeuvrer de concert avec l'agence pour répondre aux préoccupations de la communauté internationale".
L'AIEA souhaite parvenir à un accord avec les Iraniens autorisant ses inspecteurs à avoir un accès immédiat au site militaire de Parchin ( Lire la suite )
Nucléaire iranien : les négociations dans l'impasse
Le 08 juin 2012
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Iran ont échoué à s'entendre vendredi sur un accord permettant à l'agence d'accéder notamment à un site militaire suspect, une nouvelle impasse de mauvais augure avant une réunion cruciale à Moscou avec les grandes puissances. "Il n'y a eu aucun progrès (...) c'est décevant" a annoncé Herman Nackaerts lors d'une courte déclaration lue à la presse, précisant qu'aucune date pour une nouvelle réunion n'avait été fixée.
"L'équipe de l'agence a abordé la réunion dans un esprit constructif et avec le désir et l'intention de finaliser un document", a-t-il précisé. "Nous avons présenté un texte révisé prenant en compte des inquiétudes exprimées précédemment par l'Iran", mais les interlocuteurs iraniens ont "soulevé d'autres questions déjà discutées et en ont ajouté de nouvelles", a-t-il assuré. L'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a réaffirmé de son côté la volonté de son pays de dissiper toutes les inquiétudes concernant les visées de son programme nucléaire.
Nucléaire: la Chine, Russie et l'OCS opposés à l'usage de la force contre l'Iran
Le 07 juin 2012
La Russie, la Chine et les quatre pays d'Asie centrale membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont affirmé jeudi à Pékin leur opposition à l'usage de la force contre l'Iran, accusé par des pays occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique.
"Toute tentative de résoudre la question iranienne par la force serait inacceptable et entraînerait des conséquences imprévisibles, menaçant la stabilité et la sécurité dans la région et dans le monde entier", ont assuré dans un communiqué les six pays réunis en sommet.
L'OCS regroupe la Russie, la Chine et quatre ex-républiques soviétiques, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan. L'Iran fait partie des cinq pays ayant le rang d'observateurs à l'OCS (avec également l'Afghanistan, qui vient d'y être admis) et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad se trouvait jeudi à Pékin. Lire la suite
L'UE appelle l'Iran à conclure sans délai un accord avec l'AIEA
Le 06 juin 2012
VIENNE - L'Union européenne (UE) a appelé mercredi l'Iran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique, à conclure sans autre délai un accord avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) permettant à l'agence de vérifier la nature de son programme nucléaire.
Selon le directeur général de l'agence Yukiya Amano, l'Iran a déclaré que les différences persistantes entre les deux parties ne constituaient pas un obstacle à la conclusion d'un accord, rappelle l'UE selon le texte d'une déclaration diffusée à Vienne.
Nous constatons que depuis la visite (de Yukiya Amano le 21 mai) à Téhéran, aucun accord n'a été signé. Nous appelons l'Iran à conclure l'accord sans autre délai, indique l'UE dans cette déclaration au conseil des gouverneurs de l'AIEA, qui se réunit à huis clos dans la capital autrichienne jusqu'à vendredi.
Un nouveau round de négociations au sujet de cet accord-cadre doit avoir lieu vendredi entre l'Iran et l'AIEA à Vienne.
Il est important que l'Iran garantisse un accès rapide à tous les sites, individus et informations aux dates et aux conditions requises par l'agence, selon le texte, en référence au site militaire de Parchin près de Téhéran où l'agence soupçonne des activités nucléaires illicites.
Au-delà du dialogue actuel accru entre l'AIEA et l'Iran, L'UE reste profondément inquiète du fait que, six mois après le vote d'une résolution demandant au pays de coopérer pleinement avec l'agence pour faire la lumière sur la nature de son programme nucléaire, Téhéran n'a livré aucune réponse substantielle aux demandes formulées dans cette résolution. Lire la suite
Université islamique de Gaza: conquérir Rome et l'Andalousie est un devoir islamique
Le Dr Subhi Al-Yaziji, doyen des études coraniques à l'université islamique de Gaza a affirmé sur Al-Aqsa TV le 25 mai 2012:
" La conquête de l'Andalousie est un vieux rêve, quelque chose que les musulmans doivent espérer et nous continuerons à l'espérer dans l'avenir. [...] Nous plaçons nos espoirs en Allah et dans la confiance que le jour viendra où notre triomphe ne sera pas limité à la Palestine. Nos espoirs d' aller au-delà - pour élever la bannière du califat sur le Vatican, la «Rome» d'aujourd'hui (sic), en conformité avec le hadith du prophète Mahomet: «Constantinople doit être conquise, et ensuite Rome."
L'Iran répondra militairement à toute attaque, mais la juge peu probable
Le 2 juin 2012 L'Iran répondra militairement à toute attaque israélienne ou américaine contre ses installations nucléaires, a réaffirmé samedi le principal conseiller militaire du Guide suprême iranien en précisant que cette réponse serait "proportionnelle aux dommages subis".
Le général Yahya Rahim Safavi, ancien commandant en chef des Gardiens de la révolution, le corps d'élite des forces iraniennes, a toutefois estimé dans une interview à l'agence Fars que les risques d'une telle attaque étaient "faibles".
Malgré les avertissements de responsables israéliens et américains rappelant régulièrement que "toutes les options sont sur la table" si les négociations entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien controversé n'aboutissent pas rapidement, les conditions ne sont pas favorables à une attaque, a-t-il estimé.
Israël et les Etats-Unis "pourraient commencer une guerre mais pas la finir", donnant ainsi à l'Iran "la clef de l'issue du conflit", a fait valoir le général Rahim Safavi.
"La situation politique, économique et sociale" n'est pas favorable aux dirigeants de ces deux pays, a-t-il analysé. "M. Obama veut être réélu (en novembre) et ne commencera pas une nouvelle guerre (...) et le cabinet de M. Netanyahu est fragile et un conflit pourrait faire éclater son gouvernement".
Toutefois, a réaffirmé le conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, en cas d'attaque, "l'Iran répondra intelligemment, de façon proportionnelle au dommage subi, ce qui veut dire que nous leur ferons autant de mal qu'ils nous en auront fait".
"Tout le territoire israélien est à la portée de nos missiles", a rappelé le général Rahim Safavi, en estimant également que "le Hezbollah libanais (allié de Téhéran) qui possède des milliers de missiles lancera très probablement des opérations contre le régime sioniste" si l'Iran est attaqué.
Quant aux Etats-Unis, "nous n'avons pas accès à leur territoire mais il y a 20 bases américaines et plus de 100.000 soldats américains dans la région sous la menace de l'Iran", a-t-il rappelé.
"Les Américains savent parfaitement que leurs 60 navires dans le Golfe persique et en mer d'Oman sont vulnérables, et que toutes leurs bases sont à portée de nos missiles", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis et Israël --ennemi juré de l'Iran qui l'a voué à la destruction-- ont réaffirmé cette semaine que l'option d'une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes demeurait "sur la table" en cas d'échec des négociations nucléaires prévues à Moscou en juin entre l'Iran et les grandes puissances.
"Nous n'avons pas l'intention de poursuivre indéfiniment les discussions (...). Le créneau se réduit", a affirmé jeudi l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël Dan Shapiro, alors que le ministre de la Défense israélien Ehud Barak réaffirmait que l'Etat hébreu n'attendrait pas qu'il soit "trop tard" pour bloquer le programme nucléaire iranien par une action militaire.
L'Iran répète régulièrement qu'il répondra militairement à toute attaque contre ses sites nucléaires.( Source )
Nucléaire: constat de désaccord entre Iran et grandes puissances à Moscou
Le 20 juin 2012
Les grandes puissances et l'Iran n'ont pas réussi à rapprocher leurs points de vue sur le problème du nucléaire iranien à l'issue de deux jours de négociations à Moscou, sur fond de menace d'un embargo pétrolier contre Téhéran, voire d'une intervention militaire.
"La pression doit désormais s'accroître sur l'Iran avec la pleine application le 1er juillet par l'Union européenne de l'embargo pétrolier décidé en janvier dernier. Les sanctions continueront d'être durcies tant que l'Iran refusera de négocier sérieusement", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans un communiqué.
"Il y a des divergences significatives sur l'essentiel entre les deux parties ", a déclaré de son côté le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, émissaire du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) dans les négociations avec l'Iran, soupçonné par les grandes puissances et Israël de vouloir se doter de l'arme atomique.
"Nous avons présenté nos positions au cours d'échanges qui ont été détaillés, âpres et francs" avec la délégation iranienne, a poursuivi Mme Ashton au cours d'une conférence de presse après neuf heures de négociations dans un grand hôtel de la capitale russe.
"Les divergences sont très significatives", a renchéri le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, représentant la Russie dans les négociations.
Au cours des pourparlers, les grandes puissances ont réaffirmé leur demande à l'Iran d'arrêter l'enrichissement d'uranium à 20%, d'échanger le stock d'uranium enrichi à 20% contre du combustible nucléaire dont Téhéran a besoin et de fermer son usine souterraine à Fordo, a souligné Mme Ashton.
Mais l'Iran ne l'entend pas de cette oreille, réaffirmant son droit à enrichir de l'uranium comme il l'entend.
"Nous avons insisté sur le fait que l'enrichissement d'uranium dans un but pacifique à tous les niveaux (d'enrichissement ndlr) était du droit de la République islamique", a déclaré le négociateur en chef du nucléaire iranien, Saïd Jalili, au cours d'une conférence de presse séparée.
"Ces négociations étaient plus sérieuses et plus réalistes" que les précédentes à Istanbul en avril et à Bagdad en mai, a déclaré M. Jalili, soulignant que les discussions étaient allées "au-delà des déclarations de principe".
L'Iran a proposé cinq axes pour les négociations et les deux parties se sont accordées sur une nouvelle réunion à Istanbul le 3 juillet, cette fois au niveau des experts, une initiative considérée comme un succès par Téhéran.
"La condition pour des négociations réussies est la tenue de réunion d'experts", a souligné M. Jalili.
"Le principal accord de Moscou est qu'ils (les grandes puissances, ndlr) ont accepté la position de la République islamique pour la tenue de réunion d'experts , même s'ils l'ont fait avec deux mois de retard", a-t-il ajouté.
(..)Un échec des négociations pourrait être lourd de conséquences dans la mesure où les Etats-Unis et Israël ont recommencé à évoquer l'éventualité d'une option militaire pour bloquer le programme nucléaire iranien.
Nucléaire iranien : des négociations de la "dernière chance" tendues à Moscou
Le 18 juin 2012 Les grandes puissances et l'Iran ont engagé un nouveau round de négociations sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, lundi 18 juin à Moscou, considéré comme la dernière chance de résoudre la crise de manière diplomatique.
Le chef de la délégation iranienne, Saïd Jalili, a commencé ses entretiens avec Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne et émissaire du "groupe 5+1", qui comprend les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. "Ces négociations sont un grand test pour voir si l'Occident est contre le progrès de l'Iran ou pas", a déclaré Saïd Jalili à la télévision iranienne avant le début des pourparlers.
POUTINE ET OBAMA APPELLENT L'IRAN À RESPECTER SES OBLIGATIONS
A l'entame de ces négociations, la délégation iranienne déplorait une ambiance peu propice à dépasser les divergences. Les positions des chacunes des parties sont "complexes et difficilement compatibles", a déclaré le vice-ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, à l'issue de la première journée de discussions.
Le porte-parole de la délégation européenne, Michael Mann, a dit pour sa part que les grandes puissances maintenaient leurs exigences à l'égard de l'Iran : arrêter l'enrichissement d'uranium à 20 %, et échanger le stock d'uranium enrichi à 20 % contre du combustible nucléaire dont Téhéran a besoin. En contrepartie, les 5+1 proposent un allègement des sanctions internationales ainsi qu'une coopération dans plusieurs domaines nucléaires civils.
Le président américain, Barack Obama, et son homologue russe, Vladimir Poutine, qui se sont rencontrés en marge du sommet du G20 au Mexique, ont appelé l'Iran à respecter "pleinement" ses obligations et à "faire la preuve de la nature pacifique" de son programme nucléaire. "Nous sommes convenus que l'Iran doit entreprendre des efforts sérieux pour restaurer la confiance dans le monde sur la nature exclusivement pacifique de son programme nucléaire. A cet effet, Téhéran doit se conformer pleinement à ses obligations", ont indiqué les deux hommes.
VERS UNE OPTION MILITAIRE CONTRE L'IRAN ?
Au cours des deux précédents cycles de négociations, à Istanbul en avril, puis en mai à Bagdad, les parties s'étaient séparées sur un constat de leurs divergences, notamment sur l'enrichissement d'uranium à 20 %. Cette activité chère à l'Iran, soupçonné par les grandes puissances et Israël de vouloir se doter de l'arme atomique, est au centre des pourparlers qui se tiennent jusqu'à mardi.
Un échec de ces négociations pourrait être lourd de conséquences dans la mesure où les Etats-Unis et l'Etat hébreu ont recommencé à évoquer l'éventualité d'une option militaire pour bloquer le programme nucléaire iranien, sur fond de menace de nouvelles sanctions. Les pourparlers de Moscou se déroulent avant l'entrée en vigueur, le 1er juillet, d'un embargo pétrolier de l'Union européenne contre l'Iran, et du renforcement des sanctions des Etats-Unis par des restrictions à l'égard de pays achetant du pétrole iranien.
Mais l'Iran n'entend pas renoncer à son droit d'enrichir de l'uranium, a affirmé un membre de la délégation iranienne."Si cette demande n'est pas reconnue, les négociations sont certainement vouées à l'échec", a déclaré ce responsable cité par l'agence officielle IRNA, sous couvert de l'anonymat.
UN COMPROMIS À 3,5 % POUR ÉVITER L'ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS
De son côté, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé que l'Iran cesserait l'enrichissement d'uranium à 20 % s'il recevait des grandes puissances la "garantie" qu'elles lui fourniront le combustible nucléaire dont il a besoin.
A en croire le quotidien russe Kommersant du lundi 18 juin, citant des sources diplomatiques, les grandes puissances vont proposer à l'Iran un compromis prévoyant que Téhéran réduise le niveau d'enrichissement d'uranium à son usine de Natanz à 3,5 % ou 5 %, contre 20 % actuellement. D'après ce compromis, Téhéran devrait aussi geler toutes ses activités d'enrichissement dans son usine souterraine de Fordo, voire fermer cette unité située dans le centre de l'Iran. Source Le monde
Nucléaire iranien: négociations difficiles et tendues à Moscou
Le 18 juin 2012
Les grandes puissances et l'Iran étaient engagés lundi à Moscou dans des pourparlers difficiles et tendus sur le nucléaire iranien, dans un nouveau cycle de négociations considéré comme la dernière chance de résoudre la crise de manière diplomatique.
La délégation iranienne dirigée par Saïd Jalili et celle des grandes puissances sous la direction de Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne et émissaire du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), se sont retrouvés dans la matinée dans un grand hôtel de la capitale russe.
Quelques heures après le début des pourparlers, un responsable de la délégation iranienne a déclaré à des journalistes que l'ambiance n'était "pas positive", n'excluant pas que les négociations prévues à l'origine jusqu'à mardi se terminent dès lundi soir.
"Jusqu'ici, l'ambiance n'est pas positive. L'établissement d'un format (pour les négociations) est le principal problème. Il est possible que les pourparlers se terminent ce soir", a souligné ce responsable sous couvert de l'anonymat, observant qu'il s'agissait d'une appréciation "préliminaire".
"Ces négociations sont un grand test pour voir si l'Occident est contre le progrès de l'Iran ou pas", a déclaré plus tôt dans la journée M. Jalili à la télévision iranienne avant le début des entretiens.Lire la suite
Israël: "mieux vaut bombarder l'Iran"
Le 14 juin 2012
Le vice-premier ministre israélien Moshé Yaalon a affirmé qu'il valait mieux pour Israël attaquer l'Iran plutôt que de laisser ce pays se doter de l'arme nucléaire, dans une interview publiée jeudi par le quotidien Haaretz. "En aucune circonstance, Israël n'acceptera d'avoir le couteau sous la gorge (...) si le choix doit se faire entre la bombe (iranienne) ou le bombardement (israélien), de mon point de vue mieux vaut le bombardement", a affirmé Moshé Yaalon, ancien chef d'état major et actuel ministre chargé des affaires stratégiques.
Selon lui, les Iraniens ont accéléré ces derniers mois leurs activités d'enrichissement d'uranium. "Si l'Iran n'est pas stoppé, ce pays disposera d'ici un an de suffisamment d'uranium enrichi pour produire sept à huit bombes atomiques et sera en mesure de produire une bombe sale, une arme plus primitive, en moins de six mois", a ajouté le ministre. "Si les pressions diplomatiques ou économiques sur l'Iran ne sont pas durcies et s'il n'y a pas d'autres développements positifs, le moment de vérité va bientôt arriver", a-t-il souligné.
"Toutes les options sont sur la table"
A de nombreuses reprises, les dirigeants israéliens, dont le premier ministre Benyamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak, ont affirmé que "toute les options sont sur la table", une formule moins explicite que les propos de Moshé Yaalon, laissant la porte ouverte à une possible attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes. Haaretz souligne que Yaalon a durci ses positions sur l'Iran alors qu'il était plutôt considéré comme une "colombe", c'est à dire un partisan de la manière douce, sur ce dossier. Il fait partie du cabinet de sécurité, un forum de ministres plus restreint que le gouvernement, chargé des décisions stratégiques.
Les grandes puissances, Occidentaux en tête, soupçonnent l'Iran, malgré ses démentis, d'avoir un objectif militaire derrière son programme nucléaire, qui a été condamné par six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU depuis 2006. Israël, seule puissance nucléaire -- officieuse -- de la région, estime que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique. Source
Iran: le chef de la diplomatie russe à Téhéran pour discuter nucléaire et Syrie
Le 13 juin 2012
Le ministre russe de Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé mercredi en Iran pour discuter de la crise syrienne et de la question nucléaire iranienne, sur laquelle Moscou tente de pousser Téhéran à un compromis.
Lors de cette brève visite de quelques heures, M. Lavrov devait rencontrer notamment son homologue Ali Akbar Salehi et le négociateur nucléaire iranien Saïd Jalili, avant un nouveau round de discussions entre l'Iran et les grandes puisances prévu les 18 et 19 juin dans la capitale russe.
Moscou a indiqué que la préparation de ces négociations recevrait "une attention particulière" lors des entretiens de M. Lavrov. ( lire la suite )
Les virus informatiques Flame et Stuxnet : même combat ?
Le 11 juin 2012
Ce sont deux cyberarmes, utilisées pour affaiblir le programme nucléaire iranien. Les virus Flame et Stuxnet sont liés l'un à l'autre, a affirmé lundi 11 juin la société de sécurité informatique russe Kaspersky.
Comment fonctionnent ces virus ?
Stuxnet est un virus puissant, qui utilise des codes malveillants pour détraquer d'importants dispositifs. Ces cyber-attaques visaient à empêcher Téhéran de mettre au point l'arme nucléaire, et ainsi à éviter une attaque préventive d'Israël contre l'Iran. Elles ont fortement perturbé l'installation nucléaire iranienne de Natanz, a indiqué récemment le New York Times. Le quotidien américain a par ailleurs révélé que ces attaques, menées par les Etats-Unis, ont été amplifiées sous la présidence de Barack Obama.
Selon les experts russes de Kaspersky Lab, Flame serait la troisième arme informatique la plus sophistiquée après les virus Stuxnet et Duqu. Flame serait capable de collecter des données, d'intervenir à distance sur les réglages d'un ordinateur, d'activer le micro d'un PC et d'enregistrer une conversation, de faire des captures d'écran et de se connecter à des messageries instantanées. Tout comme Stuxnet, Flame semble exploiter les failles du système d'exploitation Windows de Microsoft et se révèle extrêmement complexe.
Quel est le lien entre eux ?
Bien que découvert plus récemment, Flame serait antérieur à Stuxnet, créé en 2009, a indiqué dans un blog Alexander Gostev, un spécialiste de la société russe. "Le code de Stuxnet utilise une structure de programmation conçue sur Flame et probablement développée spécifiquement pour fonctionner avec Stuxnet". Cela suggère l'existence de "deux équipes de programmateurs indépendantes", liées entre elles, et "travaillant chacune sur sa propre plateforme depuis 2007-2008 au plus tard", a-t-il ajouté, précisant que Flame pourrait dater de l'été 2008.
Johannes Ullrich, un expert d'une entreprise américaine de formation en sécurité informatique, SANS Technology Institute, estime toutefois que le lien entre les deux virus n'est pas si évident. "Je persiste à croire que [Flame] n'a pas été élaboré par le même groupe ou le même individu que Stuxnet", a-t-il déclaré à l'AFP."Mais ça ne veut pas dire que les deux groupes ne se sont pas coordonnés, ou qu'ils n'ont pas partagé des lignes de programme", a-t-il ajouté, reconnaisant que "les codes [des deux virus] pourraient avoir été écrits par deux protagonistes différents travaillant pour un même gouvernement, et qui par conséquent avaient accès à leurs ressources respectives".
L'œuvre d'un Etat
Le virus Flame a été détecté dans différentes régions du monde, notamment le Moyen-Orient, l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie-Pacifique, l'Iran étant le premier pays visé par des attaques. Le ministre israélien des Affaires stratégiques, Moshé Yaalon, a justifié récemment le recours à de puissants virus informatiques afin de contrer la menace nucléaire iranienne, alimentant les spéculations sur une possible implication d'Israël dans ce programme informatique.
Fin mai Kaspersky, qui venait de découvrir Flame, a noté que la sophistication de ce virus utilisé à des fins de "cyber-espionnage" était telle qu'il supposait le concours d'un Etat. La société américaine de sécurité informatique Symantec a affirmé dimanche sur son blog que Flame avait reçu l'ordre de disparaître sans laisser de trace.
Nucléaire: l'UE confirme son embargo pétrolier contre l'Iran au 1er juillet
Le 25 juin 2012 L'Union européenne a confirmé lundi l'entrée en vigueur de son embargo pétrolier contre l'Iran au 1er juillet, en l'absence de progrès sur le programme nucléaire iranien, lors d'une réunion à Luxembourg des ministres européens des Affaires étrangères.
"A la suite d'une revue des mesures, le conseil a confirmé qu'elles resteraient telles qu'approuvées en janvier", a annoncé l'UE dans un communiqué.
L'UE avait décrété un embargo sur les nouveaux contrats de livraison de produits pétroliers, et fixé un délai de six mois, jusqu'au 1er juillet, pour les contrats existants.
"Les contrats d'importation de pétrole iranien conclus avant le 23 janvier devront être rompus d'ici au premier juillet", précise le communiqué. A partir de la même date, les assureurs européens ne pourront plus couvrir le transport de pétrole iranien.
"Ces mesures entrent pleinement en vigueur au 1er juillet", s'est félicité le chef de la diplomatie britannique, William Hague. ( Lire la suite )
L'Iran pourrait utiliser le détroit d'Ormuz comme levier si ses intérêts étaient en danger
Le 25 juin 2012
L'Iran utilisera tous ses leviers, surtout le détroit d'Ormuz, si le pays était en danger, a rapporté lundi l'agence de presse semi-officielle ISNA, citant un commandant.
D'après le média, le général de brigade Ahmad-Reza Pourdastan, faisait référence à de potentielles sanctions, notamment aux sanctions pétrolières contre l'Iran imposées par les pays occidentaux, a déclaré que de nouvelles sanctions n'affecteraient pas le pays.
Il a souligné que tous les leviers, y compris celui du détroit d'Ormuz, seront utilisés pour défendre le pays, a indiqué le média.
Les dirigeants politiques et militaires iraniens ont menacé de fermer le détroit d'Ormuz si les sanctions occidentales contre les activités nucléaires controversées de Téhéran interrompaient les exportations iraniennes et nuisaient aux intérêts de la République islamique.
Téhéran affirme ne pas développer d'armes nucléaires et insiste que son programme nucléaire n'a que des fins pacifiques.( Lire l'article )
Égypte et Iran : Morsi veut renforcer les liens avec l'Iran
TEHERAN - Le nouveau président égyptien, l'islamiste Mohamed Morsi, a prôné un renforcement des liens avec l'Iran et dit souhaiter «réviser» les accords de paix avec Israël, selon une interview publiée par l'agence iranienne Fars démentie par la présidence égyptienne.
(...) Il y ajoute que l'Egypte va «réviser les accords (de paix) de Camp David» conclus avec Israël. «Mais tout cela sera fait par les organes gouvernementaux et le cabinet, car je ne prendrai aucune décision seul».
«Notre politique à l'égard d'Israël sera basée sur l'égalité car nous ne sommes pas inférieurs à eux. Nous discuterons du droit des Palestiniens car cela est très important», souligne M. Morsi, cité par Fars....
Mon avis : Un rapprochement entre les frères musulmans égyptiens et l'Iran n'a rien de bon, sa sent mauvais tous çà !
Depuis que Moubarak a quitté le pouvoir, il y a eu lieu des attaques à répétition contre Israël dans le désert du Sinaï, les frères musulmans ne veulent pas la paix avec Israël, n’oublions pas qu'ils laissent passer des navires de guerre iraniens dans le détroit de Gibraltar pour aller narguer Israël
Une attaque contre Téhéran mènerait à la disparition d'Israël, selon un officiel
Le 23 juin 2012
Une attaque militaire israélienne contre l'Iran mènerait à la disparition de l'Etat juif, a affirmé ce samedi le général Mostafa Izadi, chef d'état-major adjoint des forces armées iraniennes.
«Si le régime sioniste engage une action (militaire) contre l'Iran, il signera sa fin», a-t-il déclaré à l'agence de presse iranienne Fars. «S'ils (les Israéliens) veulent agir avec logique, il faut prendre leurs menaces comme de simples éléments d'une guerre psychologique. Mais s'ils veulent abandonner la logique, ce sont eux qui seront détruits», ajoute le général Izadi.
Aucune option exclue contre l'Iran
Il y a deux jours, le vice-Premier ministre israélien Shaul Mofaz a demandé aux Etats-Unis et à leurs alliés de renforcer leurs sanctions contre Téhéran en raison de l'absence de progrès dans les négociations sur le programme nucléaire iranien.
Il a répété qu'Israël n'excluait aucune option contre la République islamique, ce qui signifie qu'une intervention militaire reste possible. Israël et les Etats-Unis soupçonnent l'Iran de vouloir se doter secrètement de l'arme atomique. La République islamique affirme que son programme nucléaire est purement civil.( Source )
L'Iran dispose d'assez d'uranium pour produire une bombe en moins de 4 mois
WASHINGTON - L'Iran dispose de suffisamment de stocks d'uranium enrichi à 3,5% pour avoir en moins de quatre mois assez d'uranium hautement enrichi pour produire une bombe atomique, ont affirmé mercredi plusieurs experts américains devant des parlementaires.
Il est clair que l'Iran pourrait produire une bombe atomique très rapidement si elle le décidait, a déclaré devant la commission de la Défense de la Chambre des représentants Stephen Rademaker, expert au centre de réflexion Bipartisan Policy Center à Washington.
Téhéran a déjà produit 3.345 kilos d'uranium enrichi à 3,5%, assez pour disposer, après enrichissement ultérieur, de suffisamment d'uranium pour deux bombes atomiques, a-t-il rappelé, s'appuyant sur les données de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA).
Avec ce stock, les Iraniens pourraient produire suffisamment de matière fissile pour une arme nucléaire entre 35 et 106 jours, a-t-il calculé.
Selon David Albright, président de l'Institut pour la science et la sécurité internationale (Isis), également auditionné mercredi, il faudrait à Téhéran au moins quatre mois pour avoir suffisamment d'uranium de qualité militaire pour une bombe.
Pour pouvoir être utilisé dans une bombe atomique, l'uranium 235 doit être enrichi à près de 90%. Au début de l'année, le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta avait affirmé que les Iraniens mettraient environ un an à produire suffisamment d'uranium enrichi nécessaire à une bombe atomique s'ils décidaient d'acquérir l'arme nucléaire, ce qui constituerait une ligne rouge pour Washington.
Dans les usines de Natanz et de Fordo, les plus de 9.000 centrifugeuses iraniennes produisent 158 kilos d'uranium enrichi à 3,5% par mois, soit un rythme trois fois plus important qu'avant les premières attaques à la mi-2009 du virus informatique Stuxnet qui s'en prenait à ces centrifugeuses, d'après Stephen Rademaker.
Selon lui, d'ici la fin de l'année, Téhéran disposera d'assez d'uranium enrichi à 20% --le seuil fixé par la réglementation internationale-- pour produire une bombe en huit jours, un délai que David Albright estime lui à un mois au minimum.
Cette analyse rejoint celle des agences américaines de renseignement selon laquelle les dirigeants iraniens restent divisés sur la question de se doter ou non de l'arme nucléaire et n'ont pas pris de décision à ce sujet, même s'ils poursuivent le programme controversé.
Les négociations entre le groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne) et l'Iran pour convaincre Téhéran de renoncer à son programme d'enrichissement semblent dans une impasse après les discussions de Moscou en début de semaine.
Les Etats-Unis privilégient les sanctions économiques et la diplomatie mais affirment garder l'option militaire à l'esprit face à l'Iran.
Mais pour l'ancien sénateur Chuck Robb, désormais au Bipartisan Policy Center, l'accent n'est pas suffisamment mis sur la menace d'intervention: c'est une menace crédible d'emploi de la force qui, avec la diplomatie et les sanctions, est la meilleure chance pour la paix et dissuader Téhéran. Source
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