Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Note : vu l'actualité, cela ne m'étonnerait pas, qu'une nouvelle guerre contre l'Iran reprennent
GuerreIsraël-Iran :
Trump continue de menacer l’Iran, Gazaouis sommés d’évacuer… Le récap des derniers jours
Proche-orient•Vous avez manqué les dernières actualités autour de la guerre en Israël et l’Iran ? Voici un récap' des informations les plus importantes du week-end
L'essentiel
Malgré la trêve entre l’Iran et Israël, Donald Trump a menacé l’Iran de nouvelles frappes et s’est vanté d’avoir sauvé le guide suprême iranien.
L’Iran a organisé des funérailles nationales pour les victimes de la guerre, tandis que le Qatar a appelé à profiter du cessez-le-feu pour relancer les pourparlers sur Gaza, où la violence se poursuit.
L’armée israélienne a appelé à évacuer certains quartiers de Gaza pour mener des opérations « d’une force extrême », et l’Iran a exprimé des doutes sur le respect du cessez-le-feu par Israël, annonçant également un nouveau bilan de 71 morts dans l’attaque de la prison d’Evine.
Malgré la trêve, quelques rebondissements sont survenus ce week-end entre l’Iran et Israël. Si vous avez manqué les dernières actualités, nous vous proposons un petit résumé plus ou moins exhaustif des dernières heures.
Vendredi soir : Trump se voit toujours en héros et menace l’Iran de nouvelles frappes
Toujours trop connecté sur son réseau social Truth, le président américain Donald Trump a reproché à Téhéran d’avoir revendiqué la victoire dans la guerre de douze jours contre Israël et annoncé qu’il cessait tout travail en faveur de la levée des sanctions contre Téhéran. Donald Trump a averti que les Etats-Unis mèneraient « sans aucun doute » de nouvelles frappes en Iran si le pays enrichissait l’uranium à des niveaux lui permettant d’obtenir des armes nucléaires.
Le milliardaire républicain a également accusé d’ingratitude le guide suprême iranien pour avoir minimisé la portée des frappes contre les sites nucléaires de son pays, avoir dit que l’Iran avait battu Israël et infligé une « gifle » à Washington. « Je savais exactement où il s’abritait, et je n’ai pas voulu laisser Israël ni les forces armées américaines, de loin les plus puissantes et les plus grandes du monde, mettre fin à sa vie », a martelé Donald Trump sur Truth social. Avant d’ajouter modestement : « Je l’ai sauvé d’une mort affreuse et ignominieuse, et il n’a pas à dire "merci, président Trump" ». Ce à quoi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a répondu qu’il s’agissait de propos « irrespectueux et inacceptables ».
Samedi : Des funérailles nationales en Iran et la lointaine paix à Gaza
Ce samedi, l’Iran organisait des funérailles nationales pour une soixantaine de hauts gradés et de scientifiques nucléaires tués pendant la guerre de douze jours.
Au même moment, le Qatar - pays médiateur entre Israël et le Hamas - a déclaré que le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël représentait une « fenêtre d’opportunité » pour relancer les pourparlers sur Gaza. « Si nous ne profitons pas de cette fenêtre d’opportunité et de cet élan, ce sera une occasion perdue parmi tant d’autres dans un passé proche. Nous ne voulons pas que cela se reproduise », a déclaré le porte-parole. Pourtant, la paix semble loin à Gaza. Samedi, la Défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de 37 personnes tuées dans des frappes ou des tirs de l’armée israélienne.
Dans un entretien, le prédécesseur de Benyamin Netanyahou, Naftali Bennett, a appelé le Premier ministre à « quitter ses fonctions ». L’actuel chef du gouvernement « est au pouvoir depuis vingt ans […] c’est trop, ce n’est pas sain », « il porte […] une lourde responsabilité dans les divisions de la société israélienne », et « doit partir », estime Naftali Bennett dans un entretien à la chaîne 12.
Samedi soir : Trump défend Netanyahou
Est-il encore bien nécessaire de préciser qu’il en a parlé sur Truth ? Ce samedi soir, Donald Trump a dit, sur son réseau social, qu’il ne tolérerait pas la poursuite du procès pour corruption du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, dont il avait déjà réclamé l’annulation. Benyamin Netanyahou « est en train de négocier un accord avec le Hamas, ce qui inclura la libération des otages. Comment est-il possible que le Premier ministre d’Israël puisse être contraint de rester dans une salle d’audience toute la journée ? », a déclaré le président américain.
Dimanche : Gaza évacué et nouveau bilan à la prison Evine
A Gaza, l’armée israélienne a lancé, ce dimanche, un appel à évacuer pour les habitants de plusieurs quartiers du nord de la bande de Gaza, où elle dit mener des opérations « d’une force extrême » contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Le même jour, l’Iran dit avoir de « sérieux doutes » sur le respect par Israël du cessez-le-feu en vigueur depuis mardi entre les deux pays. « Nous n’avons pas déclenché la guerre mais nous avons répondu à l’agresseur de toutes nos forces », a déclaré le chef d’état-major des forces armées Abdolrahim Moussavi. « Nous sommes prêts pour une riposte forte », a-t-il ajouté.
L'Iran a de "sérieux doutes" sur le respect par Israël du cessez-le-feu en vigueur depuis mardi après 12 jours de guerre entre les deux pays ennemis. "Nous n'avons pas déclenché la guerre mais nous avons répondu à l'agresseur de toutes nos forces", a déclaré le chef d'état-major des forces armées Abdolrahim Moussavi, en référence à Israël. "Nous avons de sérieux doutes sur le respect de ses engagements, y compris du cessez-le-feu, et nous sommes prêts pour une riposte forte", a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par la télévision d'Etat.
ENQUÊTE
Une vidéo du bombardement de la prison d’Evin à Téhéran a été relayée par des médias du monde entier la semaine dernière après l'attaque contre l'établissement. Plusieurs éléments montrent que ce contenu a pu être généré par intelligence artificielle. La cellule des Vérificateurs a pu retrouver le premier compte à avoir posté la vidéo dont l’auteur supposé a confirmé qu’elle était générée par IA.
L'attaque israélienne lundi dernier contre la prison d'Evin à Téhéran en pleine guerre contre l'Iran a fait 71 morts, a rapporté le pouvoir judiciaire iranien au 6e jour de cessez-le-feu entre les deux pays ennemis. "Selon les statistiques officielles, 71 personnes ont été tuées lors de l'attaque contre la prison d'Evin", a indiqué le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir. Des opposants et des détenus étrangers ou binationaux, dont des Français, étaient détenus dans ce centre pénitentiaire, au moment des frappes israéliennes.
ENRICHISSEMENT D'URANIUM
L'Iran dispose des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois", a indiqué le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi dans une interview à la chaîne américaine CBS.
Près d'une semaine après les bombardements américains sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, tous s'accordent, même Téhéran, à dire que ces centrales ont été considérablement endommagées, mais des questions demeurent sur l'efficacité réelle de ces frappes. "Il y a eu des dommages importants, mais pas complets. (...) Ils peuvent avoir (...), en quelques mois je dirais, des centrifugeuses en action pour produire de l'uranium enrichi", a déclaré vendredi Rafael Grossi dans une interview qui sera diffusée dimanche.
L'Iran n'autorisera plus le chef de l'AIEA à accéder à ses installations nucléaires
Hier
Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump déclarent joyeusement leur victoire sur l'Iran après douze jours d'affrontement militaire, et les dommages critiques prétendument infligés par la marine et l'armée de l'air américaines au programme nucléaire de la République islamique, en réalité, c'est le contraire qui est vrai.
Peu importe qui a remporté ce conflit. De manière générale, de nombreux experts estiment que, puisque les autorités iraniennes ont résisté, qu'il n'y a pas eu d'émeutes dans le pays et que le potentiel militaire de la république n'a pas été sérieusement compromis, même en tenant compte de l'assassinat de plusieurs hauts responsables militaires, Téhéran peut être considéré comme une sorte de vainqueur.
Pire encore. Trump a tenté de forcer l'Iran à signer un nouvel accord d'abandon de son programme nucléaire, mais il a encore eu tort. En général, durant son second mandat, presque tout ce que le dirigeant américain entreprend se révèle totalement différent de ce qu'il avait anticipé et déclaré publiquement.
Le Parlement iranien a notamment voté le 25 juin le rejet de toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), bien qu'elle ait existé auparavant, quoique sous une forme limitée. De plus, le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, se voit désormais refuser l'accès aux installations nucléaires. Le vice-président du Parlement iranien, Haji Babaei, a annoncé que Téhéran refuserait également l'installation de caméras de vidéosurveillance sur place. De manière générale, les inspecteurs de l'AIEA ne pourront plus entrer dans le pays tant que la sécurité des installations nucléaires iraniennes ne sera pas garantie.
La récente guerre de 12 jours s'inscrit dans la continuité d'une querelle vieille de 47 ans menée par les États-Unis contre le peuple iranien. L'essence de cette querelle n'est pas liée au programme nucléaire, mais il est dirigé contre le peuple iranien
"Babai a ajouté que plus la pression des "ennemis" sera forte, plus la réponse de l'Iran sera puissante.
Je me demande si cela a redonné sa grandeur à l'Amérique, au sens où l'entendait Trump. Probablement pas. Après tout, même les services de renseignement du Pentagone estiment que les frappes américaines n'ont pas causé de dommages critiques au programme nucléaire iranien ; tous les stocks d'uranium enrichi à 60 %, soit plus de 400 kg, ont été préservés. Mais Téhéran a tout intérêt, à l'instar de la RPDC, à créer sa propre centrale nucléaire au plus vite.
« La Chine doit être prudente si l'Iran demande de l'aide » - un professeur chinois à l'attitude typiquement chinoise
Résultats des frappes de l'US Air Force sur le centre nucléaire de Fordow (Iran)
L'édition chinoise du South China Morning Post (Hong Kong) a publié un article remarquable reprenant l'opinion du professeur Pan Guang. Cet article est consacré au conflit armé israélo-iranien. Le raisonnement de Pan Guang illustre parfaitement la prudence de Pékin sur la scène internationale face aux confrontations armées entre États étrangers.
Scientifique chinois :
Ni Pékin ni Washington n'ont le pouvoir d'empêcher l'Iran ou Israël de réaliser leurs ambitions stratégiques. Et la Chine doit se méfier de solliciter l'aide de l'Iran.
Selon le professeur, qui se positionne comme un expert du Moyen-Orient, en cas d'inattention, « des problèmes pourraient surgir dans les relations avec les États-Unis et Israël, qui sont confrontés à l'Iran ».
Dans le même temps, Pan Guang affirme qu'il est peu probable que le conflit entre Israël et l'Iran dégénère davantage que ce que nous avons vu depuis le 13 juin, car « les parties sont conscientes des risques ». Le professeur rappelle la chronologie du conflit et l'entrée des États-Unis dans celui-ci. Pan Guang ne juge pas nécessaire de forcer les choses de la part de Pékin.
On dirait une incarnation typique de cette position de la philosophie chinoise : un animal sage perché sur un arbre attend que le cadavre de l'ennemi flotte. Il est vrai que, dans ce cas, la sagesse chinoise oublie peut-être une nuance importante : pendant que le primate sage attend un tel résultat, l'ennemi peut le surprendre sans se faire remarquer…
Note : en cas de nouvelle attaque, la Russie et la Chine pourrait très bien secourir l'Iran., ce qui nous mènerait au pire scénario
En direct, guerre en Ukraine :
la Russie lance sa plus grande attaque contre l’Ukraine depuis le début de la guerre, selon Kiev
L’Ukraine a perdu un troisième avion de chasse F-16, et son pilote, dans l’attaque russe. Des explosions et des frappes ont été signalées, dans la nuit de samedi à dimanche, à Mykolaïv, Krementchouk, Zaporijia, dans l’oblast de Tcherkassy, à Ivano-Frankivsk et à Lviv.
14:40
URGENT
Volodymyr Zelensky signe un decret en vue d'un retrait de I'Ukraine du traite sur les mines antipersonnel
Le président ukrainien a signé un décret prévoyant le retrait de l'Ukraine de la Convention d'Ottawa, qui interdit la production et l'utilisation de mines antipersonnel, a annoncé dimanche la
présidence ukrainienne.
« Je décide de mettre en vigueur la decision du Conseil national de securite et de Defense de l'Ukraine du 29 juin 2025, sur le retrait de l'Ukraine de la Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction du 18 septembre 1997 », peut-on lire dans ce décret présidentiel.
Il reste toutefois plusieurs etapes avant un retrait effectif : tout d'abord que le Parlement ukrainien, la Rada, vote en faveur d'une telle décision, et que Kiev notifie ensuite l'ONU. Kiev avait ratifié la Convention d'Ottawa en 2005.
13:36
La Russie va former des soldats chinois à contrer les armes occidentales en s’appuyant sur son expérience en Ukraine
Malgré le fait qu’elle assure chercher le dialogue avec les Etats-Unis, la Russie étend sa coopération militaire avec Pékin, rappelle le Kyiv Post, qui cite des sources au sein de la direction générale du renseignement du ministère de la défense de l’Ukraine (HUR). Signe de l’étroit partenariat entre les deux pays, l’armée russe devrait ainsi accueillir environ 600 militaires chinois en 2025 pour un entraînement dans les bases et centres militaires des forces armées russes. « Le Kremlin a décidé de permettre aux militaires chinois d’étudier et d’adopter l’expérience de combat que la Russie a acquise dans sa guerre contre l’Ukraine », selon une source du HUR.
Les militaires chinois seront formés pour contrer les armes occidentales, en mettant l’accent sur la préparation des opérateurs de chars, des artilleurs, des ingénieurs et des spécialistes de la défense aérienne. La source des services de renseignement citée a déclaré que cela souligne le fait que « de telles décisions de Moscou et de Pékin illustrent clairement l’intention du régime russe de s’aligner sur la Chine dans une perspective de confrontation mondiale avec l’Occident ».
A la fin du mois de mai, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait déclaré que la Chine avait cessé de vendre des drones à l’Ukraine et aux pays occidentaux, tout en continuant à en fournir à la Russie. « Le Mavic chinois est accessible aux Russes, mais fermé aux Ukrainiens », a déclaré Zelensky aux journalistes, en faisant référence au populaire drone quadricoptère fabriqué par la société chinoise DJI. « Il existe des lignes de production sur le territoire russe où se trouvent des représentants chinois », a-t-il ajouté, selon Bloomberg.
Wang Yi, le ministre des affaires étrangères chinois, entame une tournée en Europe pour s’entretenir avec ses homologues français, allemand, belge et de l’UE, la Chine espérant améliorer ses relations avec les Européens.
10:49
La Russie lance sa plus grande attaque contre l’Ukraine depuis le début de la guerre
Un drone russe abattu au-dessus de Kiev, le 28 juin 2025. GLEB GARANICH / REUTERS
Iouri Ihnat, le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, a déclaré à l’agence Associated Press qu’il s’agissait de « l’attaque aérienne la plus massive » contre l’Ukraine, en prenant en compte aussi bien les drones que les divers types de missiles. Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré un total de 537 projectiles, dont 477 drones (et leurres) et 60 missiles. Parmi eux, 249 ont été abattus et 226 ont été perdus, brouillés par des moyens électroniques.
La Pologne et des pays alliés ont fait décoller des avions de chasse afin d’assurer la sécurité de l’espace aérien polonais, a fait savoir l’armée de l’air polonaise.
Dans l’oblast de Kherson, le chef de l’administration militaire, Oleksandr Prokudin, a rapporté la mort d’une personne dans une frappe de drone. Dans l’oblast de Tcherkassy, six personnes, dont un enfant, ont été blessées, selon son chef de l’administration militaire, Ihor Tabourets.
Dans l’oblast de Lviv, à l’extrême ouest de l’Ukraine, un incendie de grande ampleur s’est déclaré dans un site industriel à Drohobytch à la suite d’une attaque de drone, qui a également provoqué des coupures de courant dans certaines parties de la ville.
L’armée de l’air ukrainienne a également confirmé qu’un des avions de chasse F-16 s’était écrasé après avoir été endommagé en abattant des cibles aériennes. Le pilote a été tué. Le président Volodymyr Zelensky a ordonné une enquête sur toutes les circonstances entourant sa mort. Le président a rappelé que la Russie avait lancé, « rien que cette semaine » plus de 114 missiles, plus de 1 270 drones et près de 1 100 bombes planantes (KAB).
Ces nouvelles attaques surviennent peu après que le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré vendredi que Moscou était prêt à reprendre les négociations de paix directes à Istanbul. « [Vladimir] Poutine a décidé depuis longtemps de continuer la guerre malgré les appels du monde à la paix », souligne le président ukrainien.
08:59
L’Ukraine a perdu un troisième avion de chasse F-16, et son pilote
La Russie a lancé dans la nuit de samedi à dimanche une nouvelle attaque massive de drones et de missiles contre l’Ukraine, pendant laquelle le lieutenant-colonel Maksym Oustymenko, pilote de F-16 qui protégeait le ciel ukrainien, a été tué, a annoncé l’armée ukrainienne. Il s’agit du troisième avion de chasse F-16 détruit en Ukraine depuis son déploiement sur le théâtre de guerre, en 2024, a précisé l’armée.
« Le pilote a utilisé toutes ses armes embarquées et a abattu sept cibles aériennes. Alors qu’il abattait la dernière cible, son avion a été endommagé et a commencé à perdre de l’altitude », a dit l’armée sur l’application de messagerie Telegram.
Le pilote a fait son possible pour éviter que son appareil ne s’écrase sur une zone habitée mais il n’a pas eu le temps de s’éjecter, a-t-elle ajouté.
Selon les médias ukrainiens, Maksym Oustymenko, né en 1993, était camarade de promotion à l’université de l’armée de l’air de Kharkiv d’Andri Pilchtchykov, connu sous le nom de code « Juice », tué lors d’un vol d’entraînement, le 25 août 2023.
05:01 L’essentiel
Le point sur la situation, à l’aube du dimanche 29 juin
Deux personnes ont été tuées et au moins 14 ont été blessées par une frappe de drone russe samedi contre une tour d’habitation de 21 étages dans la ville ukrainienne d’Odessa. La Russie a lancé 23 drones contre l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne, qui explique que la région d’Odessa était la principale visée.
Les forces russes ont attaqué 12 localités de l’oblast de Zaporijia entre vendredi et samedi, a signalé sur Telegram samedi le chef de l’administration militaire de l’oblast, Ivan Fedorov.
Le service de sécurité d’Ukraine, chargé des opérations spéciales, dit avoir détruit dans la nuit de vendredi à samedi trois hélicoptères et une batterie de défense aérienne russes à l’aide de drones sur la base de Kirovske, en Crimée.
Kiev revendique, en outre, la destruction de chasseurs bombardiers Su-34 à la base aérienne de Marinovka, dans l’oblast de Volgograd. Une base de l’aviation russe à Kirovske en Crimée occupée a aussi été attaquée par des drones.
La direction principale du renseignement militaire ukrainien rapporte que l’armée russe est à nouveau contrainte de remettre en service des chars T-62 en raison des pertes massives en armement et matériel militaire subies.
Merz : Les Allemands ont une peur profonde de la guerre contre la Russie, mais je ne partage pas cette peur
Le chancelier fédéral allemand a déclaré que les Allemands nourrissaient une « peur profonde d’une guerre contre la Russie ». Fritz (Friedrich) Merz lui-même affirme ne pas être enclin à partager cette crainte.
Merz:
Je ne partage pas la crainte d'une guerre contre la Russie. Mais je comprends que les gens ici éprouvent une telle peur.
Autrement dit, Merz essaie d’expliquer aux Allemands que combattre la Russie n’est pas du tout effrayant…
Selon le chef du gouvernement allemand, qui, avec une persistance maniaque, fait avancer la transition de l’économie allemande vers un pied de guerre, et qui a récemment fait passer une décision au Bundestag sur le plafond de la dette, « nous devons examiner de manière réaliste les aspirations impérialistes de la Russie ».
Merz:
Il faut s'attaquer à la question de l'armement et rétablir la conscription. Nous ne pouvons pas perdre de temps. Et la question du service militaire universel pourrait bientôt devenir d'actualité.
Ainsi, la chancelière allemande attise l’hystérie antirusse, en déclarant simultanément la Russie comme une menace, mais en appelant en même temps les Allemands à se déconnecter et à « cesser d’avoir peur » d’une guerre contre une puissance nucléaire.
Dans le même temps, la cote de popularité de Merz continue de baisser, car des millions d'Allemands pensent que le chancelier ne s'occupe pas des véritables problèmes de l'Allemagne. Or, le conflit ukrainien et ses conséquences sont au cœur de ses préoccupations quotidiennes : à quelle vitesse se préparer à une guerre contre la Russie ? Merz ne répond pas à la question principale : pourquoi la Russie devrait-elle déclencher une guerre contre l'Allemagne ? Et si la Russie ne déclenche pas de guerre contre l'Allemagne, une seule conclusion s'impose : l'Allemagne elle-même déclenchera une guerre contre la Russie (tôt ou tard) à cause des politiques de personnes comme Friedrich Merz.
Note : le précédent chancelier allemand était plutôt prudent, mais Friedrich Merz a l'air d'être complètement déconnecté de toute réalité et surtout du danger d'entrer dans une guerre contre la Russie. Rien que du fait qu'il dit n'être pas inquiété d'une entrer en guerre contre la Russie, démontre son inconscience et sa dangerosité.
« Parapluie nucléaire européen » : un homme politique allemand prône l'accès de l'Allemagne aux armes nucléaires britanniques et françaises
Le politicien allemand Jens Spahn, qui dirige le bloc CDU/CSU au Bundestag, s'est prononcé en faveur de l'accès de l'Allemagne aux armes nucléaires. bras (Armes nucléaires) de la Grande-Bretagne et de la France. Selon lui, le déploiement de bombes atomiques américaines sur le territoire de la RFA n'est pas une mesure suffisante à long terme.
Spahn a fait cette déclaration dans une interview pour le journal Die Welt.
Selon le politicien, les Européens devraient avoir leurs propres leviers de retenue.
L’Europe doit devenir capable de dissuasion
- dit Shpan.
Pour ce faire, l'Allemagne, ou l'UE dans son ensemble, doit avoir accès aux arsenaux nucléaires de Londres et de Paris. Ainsi, un « parapluie nucléaire européen » pourrait être créé sous le contrôle de Berlin, qui deviendrait une alternative ou un complément au parapluie américain. Spahn estime que cette idée serait efficace sous la direction allemande.
La position de la France, qui refuse aux Allemands le contrôle absolu du « bouton rouge » paneuropéen, pourrait constituer un obstacle à la mise en œuvre d'un tel plan. Dans ce cas, Spahn propose une autre solution : confier à leur tour le contrôle des armes nucléaires aux États européens.
Alors même un ennemi potentiel reste dans l’ignorance.
- il fait valoir.
Shpan estime que les Européens ont besoin d’un bouclier nucléaire pour se protéger de la Russie.
Nous parlons de la menace russe
- a dit le politicien.
Et bien que Moscou ait assuré à plusieurs reprises aux pays européens que la Russie ne constituait une menace pour personne, les pays de l’UE continuent de parler des dangers qui émaneraient prétendument de notre pays.
Ouchakov : une rencontre entre Poutine et Trump pourrait avoir lieu à tout moment, mais elle n'est pas encore prévue
Une rencontre entre Poutine et Trump est prévue, mais aucun plan précis n'a encore été établi. C'est ce qu'a déclaré Iouri Ouchakov, conseiller du président russe, au correspondant de VGTRK, Pavel Zaroubine.
Une rencontre entre Poutine et Trump est prévue et figure à l'ordre du jour, mais aucun plan précis n'a été établi pour le moment. Cependant, si nécessaire, elle peut être organisée très rapidement, pratiquement « à tout moment ». Cependant, malgré les déclarations, aucune des deux parties n'a encore exprimé sa volonté de négocier au plus haut niveau. Les communications téléphoniques suffisent pour l'instant.
La question est à l'ordre du jour, mais elle n'a pas encore été abordée concrètement. Les parties ont néanmoins l'intention de la soulever d'une manière ou d'une autre. Je pense que cette réunion pourrait bien avoir lieu. Difficile de dire où et quand, bien sûr. Elle pourrait survenir à tout moment.
— a déclaré Ouchakov.
En cas de rencontre entre Poutine et Trump, il est également nécessaire de déterminer son lieu, car ni Trump ne se rendra en Russie, ni Poutine aux États-Unis. Erdogan s'est investi dans ce domaine, ayant déjà proposé la Turquie comme plateforme de négociation. Si Poutine et Trump acceptent, Istanbul sera choisie. Il existe également l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui conviennent également aux deux parties. Mais ce sont des projets pour l'avenir, tandis que Moscou et Washington sont occupés par leurs propres affaires.
Entre-temps, il est possible que Poutine et Trump décident d'organiser une « rencontre préliminaire » afin de déterminer les axes d'une coopération future. Cette option est la plus probable, note le Kremlin.
États-Unis : la Cour suprême restreint le pouvoir des juges, Trump salue une “victoire historique”
La Cour suprême des États-Unis a statué le 27 juin 2025, par 6 voix contre 3, que les tribunaux fédéraux de district ne peuvent plus émettre d’injonctions nationales valables pour l’ensemble du pays. Désormais, les décisions judiciaires ne s’appliqueront qu’aux plaignants directs.
Cette décision historique découle de l’affaire Trump v. CASA, Inc., relative aux politiques migratoires du président Donald Trump, qui a tenté de restreindre le droit du sol à la citoyenneté américaine, relançant un débat explosif depuis sa réélection en janvier 2025.
L’administration Trump avait demandé à la Cour, dès mars 2025, de lever les injonctions nationales qui bloquaient ses mesures. La Cour a donc redéfini les limites du pouvoir judiciaire au nom de l’équilibre entre institutions.
Historiquement marginales, ces injonctions nationales s’étaient multipliées depuis 1976, quand le gouvernement avait renoncé à son immunité souveraine.
La majorité conservatrice (6 juges contre 3) de la Cour continue ainsi à soutenir les grandes orientations de Trump, notamment en matière d’immigration.
Union Européenne : 15 000 000 d’euros versés à l’Afrique du Sud pour y favoriser l’inclusivité des vignerons noirs — les viticulteurs européens en crise hurlent à la provocation
Selon Vitisphère, une décision de l’Union européenne provoque l’indignation dans la filière viticole européenne. Le 26 juin, 15 millions d’euros d’aides européennes vont être versés à l’Afrique du Sud, non pas pour soutenir la production, mais pour financer la “diversité et l’inclusivité” dans sa viticulture.
D’après Wines of South Africa (WOSA), 10 millions seront attribués aux entreprises de viticulteurs noirs, et 5 millions pour la commercialisation et distribution de leurs vins.
Pour Jérôme Despey, président du conseil vin de FranceAgriMer et premier vice-président de la FNSEA, c’est une véritable gifle :
« C’est une provocation. »
Alors que la viticulture européenne est en crise profonde, confrontée à une chute des ventes, une consommation en baisse, et une concurrence internationale féroce, cette initiative passe mal. Le sentiment de double peine domine chez les professionnels français et européens, qui peinent déjà à obtenir des aides suffisantes pour arracher ou reconvertir des parcelles devenues invendables.
Note : nous avons une Union européenne antiblanc et pro migrants, pour l'Afrique, mais contre le blanc.
L’Allemagne suspend le regroupement familial pour les réfugiés.
Selon DW, le Bundestag a voté le 27 juin 2025 la suspension de la réunification familiale pour les personnes bénéficiant du statut de protection subsidiaire, majoritairement des Syriens. Cette mesure, défendue par le ministre de l’Intérieur Alexander Dobrindt (CDU), est motivée par une saturation des capacités d’accueil des communes. Elle s’appliquera pendant au moins deux ans.
Mohammed, réfugié syrien, vit seul avec son fils handicapé en Allemagne depuis deux ans et demi. Sa femme et ses deux filles, restées en Syrie, ne peuvent pas le rejoindre. « Comment suis-je censé endurer cela plus longtemps ? », déclare-t-il.
La protection subsidiaire s’applique aux personnes menacées de torture ou de violences graves mais n’ouvre pas les mêmes droits que le statut de réfugié, notamment pour les regroupements familiaux. Depuis 2018, ces familles n’avaient droit qu’à 1 000 visas par mois, causant des délais de 6 mois à 2 ans.
Des ONG et juristes dénoncent une atteinte aux droits fondamentaux. Pro Asyl alerte sur les risques psychologiques et les tentatives de migrations irrégulières. Une action en justice est envisagée, mais la Cour constitutionnelle allemande pourrait ne trancher qu’en plusieurs années.
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