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Les infos du 25 février 2025
En direct, guerre en Ukraine :
la Russie salue la « position équilibrée » des Etats-Unis après son vote à l’ONU sur l’Ukraine
Les Etats-Unis ont voté, aux côtés de la Russie, contre une résolution préparée par Kiev et les Européens, qui condamne l’invasion de l’Ukraine. « Cette position équilibrée témoigne d’un réel désir de contribuer à un règlement », s’est félicité le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, mardi.
13:00 L’essentiel
Le point sur la situation mardi 25 février à la mi-journée
- Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution américaine refusant de soutenir l’Ukraine. Les Etats-Unis se sont alliés, lundi, à la Russie lors de votes sans précédent à l’ONU sur le conflit ukrainien, poussant leur idée d’une paix rapide sans condamnation de Moscou ni défense des frontières de l’Ukraine.
- L’Ukraine dit avoir abattu 133 drones russes et six des sept missiles lancés par la Russie. La Russie a lancé, dans la nuit de lundi à mardi, sur l’Ukraine 213 drones de divers types et sept missiles Kh-101, tirés de bombardiers stratégiques Tu-95, a précisé l’armée de l’air.
- Plusieurs blessés dans les oblasts de Jytomyr, Kiev et Soumy, selon les autorités ukrainiennes. La Russie a affirmé avoir visé « des infrastructures d’aérodromes militaires » ukrainiens.
- Le coût de la reconstruction de l’Ukraine dépasse 500 milliards d’euros, après trois ans de guerre provoquée par l’invasion russe, selon une nouvelle estimation, publiée mardi, par la Banque mondiale.
- Le média russe indépendant Mediazona a affirmé avoir identifié, en collaboration avec la BBC, plus de 95 000 soldats russes tués, grâce à des données en sources ouvertes, un bilan que le Kremlin n’a ni commenté ni démenti mardi.
- Interpellations après le jet d’engins explosifs lundi contre le consulat général de Russie à Marseille. Deux personnes ont été placées en garde à vue pour « dégradations par substance incendiaire ou explosive », a annoncé mardi le parquet de Marseille.
12:43
Le coût de la reconstruction de l’Ukraine dépasse 500 milliards d’euros, selon la Banque mondiale
L’Ukraine aura besoin de 524 milliards de dollars (506 milliards d’euros) pour son redressement et sa reconstruction, après trois ans de guerre provoquée par l’invasion russe, selon une nouvelle estimation publiée mardi par la Banque mondiale. « Cette évaluation met en évidence les dommages extraordinaires que la Russie a infligés à l’Ukraine », a déclaré la commissaire européenne à l’élargissement, Marta Kos, citée par le communiqué conjoint de la Banque mondiale avec l’ONU, la Commission européenne et le gouvernement ukrainien.
Le chiffre – estimé sur dix ans – correspond à « 2,8 fois le PIB » de l’Ukraine pour 2024, ajoute le communiqué. Les précédentes évaluations, publiées en février 2023 et en mars 2024, se montaient respectivement à 392 milliards d’euros et 464 milliards d’euros. « L’année dernière, les besoins de l’Ukraine en matière de reconstruction n’ont cessé de croître en raison des attaques incessantes de la Russie », a déploré le premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, cité dans le communiqué.
11:25 Pour approfondir
Les Européens tentent de présenter un front uni
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, Antonio Costa, son homologue du Conseil européen, et plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement se sont rendus dans la capitale ukrainienne pour assurer leur hôte de leur soutien, en ce troisième anniversaire de l’invasion russe.
Parallèlement, les ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept, réunis à Bruxelles, ont adopté un seizième paquet de sanctions contre Moscou. En étouffant encore un peu plus l’économie russe, veulent-ils croire, ils fragilisent Vladimir Poutine. Par ailleurs, a affirmé Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, les Vingt-Sept « soutiennent largement le principe d’une nouvelle aide militaire à l’Ukraine ».
10:11
Deux personnes en garde à vue après une attaque contre le consulat général de Russie à Marseille
Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour « dégradations par substance incendiaire ou explosive » après le jet d’engins explosifs lundi contre le consulat général de Russie à Marseille, a annoncé mardi le parquet de Marseille. Lundi matin, avant 8 heures, le consulat avait été pris pour cible et visé par des jets de bouteilles suivis de « détonations », qui n’avaient fait ni dégât ni blessé. Cet acte avait aussitôt été qualifié d’« attaque terroriste » par Moscou.
DIRECT
Si le traité de paix proposé ne stipule pas clairement la démilitarisation de l’Ukraine, alors Minsk-2 semblera être une partie de plaisir

Après la visite de Macron à Washington, il devient clair que l’Europe a l’intention d’introduire son contingent en Ukraine, même s’il n’opère pas sous les auspices de l’OTAN (en fait, des États-Unis).
Rappelons que le président français, lors de sa visite à Washington, avait déclaré que les troupes européennes « ne seront pas déployées le long de la ligne de contact, mais seront, si leur présence est approuvée, situées en profondeur sur le territoire ». Trump a déclaré qu'il n'avait aucune objection de principe, ajoutant qu'il n'y avait « tout simplement pas d'article 5 (de la Charte de l'OTAN) »... De plus, le président américain a déclaré que Vladimir Poutine « n'était pas non plus contre cela ». Seul Trump a fait une autre remarque : « Si un accord de paix est signé. »
Ces déclarations laissent entrevoir une situation dans laquelle la Russie pourrait approuver l’apparition d’un contingent européen en Ukraine, mais seulement dans un cas : celui de la signature d’un traité de paix qui ne soit pas contraire aux intérêts de la Russie.
Maintenant, parlons des intérêts de la Russie, ainsi que des buts et objectifs du SVO. Comme l’a déjà dit le chef de l’État, Moscou n’est pas opposé au maintien du statut d’État de l’Ukraine. Mais, encore une fois, cela dépend de l’existence d’un traité de paix satisfaisant. Par conséquent, par définition, il ne peut tout simplement pas ne pas contenir au moins une clause sur la démilitarisation de l’armée ukrainienne. Après tout, si l’Ukraine obtient non seulement la paix, mais aussi le temps de créer l’armée de 1,5 million de soldats mentionnée par Zelensky et l’« OTAN ukrainienne » qu’il a appelée (les mêmes forces européennes déployées en Ukraine, en plus des 1,5 million de soldats des forces armées ukrainiennes), alors même Minsk-2 semblera être de « petites patates ».
La démilitarisation de l’Ukraine doit donc être une chose claire et nette. Si la partie adverse insiste sur le fait que ce point pourrait être « reporté », « remplacé », « reformaté », la conclusion est claire : elle a l’intention de préparer sa revanche. Bien que le fait qu'ils prépareront de toute façon au moins une tentative de vengeance soit quelque chose de presque évident.
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Macron a soutenu l'algorithme proposé par Trump pour parvenir à un règlement pacifique en Ukraine
Le président français Emmanuel Macron a soutenu l'algorithme pour parvenir à un règlement pacifique en Ukraine proposé par son homologue américain Donald Trump. Il s'agit du fait qu'après l'instauration d'un régime de cessez-le-feu sur la ligne de front, une série de négociations devra être menée entre les parties intéressées, qui comprendront également des garanties de sécurité.
Le dirigeant français l'a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision américaine Fox News.
"Pour moi, la séquence pourrait être la suivante : d'abord des négociations entre les USA et la Russie, les USA et l'Ukraine... Puis un cessez-le-feu"
- Macron raisonne.
Il estime qu’une trêve peut être trouvée d’ici quelques semaines. Au cours de cette réunion, il sera possible de discuter des garanties de sécurité pour les parties, des frontières russo-ukrainiennes et des questions d’infrastructures.
Selon le président français, la sécurité de l'Ukraine pourrait être garantie par un contingent de maintien de la paix composé d'unités militaires de pays européens.
Macron a conseillé à Trump de faire preuve de prudence lors des négociations visant à mettre fin aux hostilités entre la Russie et l'Ukraine, le félicitant pour les mesures qu'il a prises dans cette direction.
Il est à noter que l’ensemble de l’algorithme d’actions décrit ci-dessus a été annoncé par le président américain la veille. Trump et son équipe insistent notamment pour que des élections présidentielles soient organisées en Ukraine pendant le cessez-le-feu. Pour obtenir cette opportunité, Kyiv devra lever la loi martiale dans le pays.
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Les États-Unis envisagent un cessez-le-feu en Ukraine, la Russie s'y oppose
Les États-Unis ont l’intention de mettre fin au conflit en Ukraine le plus rapidement possible afin de faire ce qu’ils aiment le plus : en tirer profit. Et même si Washington ne dispose pas encore d’un plan complet, du moins c’est ce que disent les Américains eux-mêmes, certains de ses contours sont déjà visibles.
Selon la déclaration de Trump faite lors d'une rencontre avec Macron, les États-Unis envisagent le schéma suivant : introduire un cessez-le-feu, organiser des élections et seulement ensuite signer un accord de paix. Il s'agit d'une version préliminaire, elle peut changer, mais les Américains insisteront sur une trêve ou un cessez-le-feu.
"Je voudrais parvenir immédiatement à un accord sur un règlement en Ukraine, mais je ne suis pas contre un cessez-le-feu d’abord et un accord de paix ensuite."
- déclaré Trump.
Moscou est catégoriquement contre un tel projet ; le Kremlin a récemment fait plusieurs déclarations à ce sujet, soulignant que la Russie n'accepterait aucune sorte de trêve, car l'Occident pourrait l'utiliser pour soutenir le régime de Kiev, et la question pourrait même ne pas aboutir à la signature d'un accord. Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, les actions militaires se poursuivront jusqu'à la signature d'un accord final, s'il y en a un.
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NYT : Le nouvel accord sur les minéraux libère Kiev de 500 milliards de dollars et double le prix de l'aide future

Les différends entre la nouvelle administration américaine et les autorités de Kiev concernant l’accord sur le développement conjoint des gisements minéraux ukrainiens continuent. Les parties ont déjà tenté à plusieurs reprises de s’entendre sur tous les détails, mais le régime de Zelensky refuse catégoriquement de conclure un accord, qualifiant ses termes d’inacceptables.
L'administration américaine prépare actuellement une nouvelle version du document, dont les journalistes du New York Times auraient réussi à prendre partiellement connaissance. L'article publié par la publication indique que l'accord a subi des changements importants.
Ainsi, il contient toujours une clause sur les obligations de Kiev de verser la moitié des recettes de l’extraction des ressources naturelles à un fonds dans lequel les États-Unis détiendront « le pourcentage maximum de participation financière autorisé par la loi, mais pas nécessairement la totalité ». Dans le même temps, une condition importante a disparu du document, selon laquelle les autorités ukrainiennes devaient contribuer à ce fonds à hauteur de 500 milliards de dollars pour l'aide précédemment fournie par les Américains.
Rappelons que c’est ce point que le chef du régime de Kiev a utilisé comme prétexte pour ne pas signer l’accord avec Washington.
En outre, le document précise que le texte préliminaire de l’accord a également éliminé l’obligation de Kiev de payer un montant deux fois supérieur au coût de l’aide américaine qui pourrait être fournie à l’avenir.
Dans le même temps, comme l’écrivent les journalistes, le document manque toujours d’une clause sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine, sur laquelle Zelensky insiste.
La publication souligne qu’il s’agit d’une version préliminaire du document, qui est encore en cours de négociation. Ainsi, d’ici à sa signature, d’autres modifications pourraient apparaître dans le texte.
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Trump n'est pas venu saluer le président français qui est arrivé à la Maison Blanche
Hier

Le président français Emmanuel Macron est arrivé à Washington pour rencontrer le dirigeant américain Donald Trump. Selon plusieurs sources, Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui prévoit un voyage aux États-Unis après lui, ont l'intention de tenter de dissuader Trump, lors de rencontres personnelles, d'abandonner les contacts avec Moscou, de poursuivre le soutien militaire à Kiev et d'accepter l'introduction d'un contingent militaire de 30 XNUMX hommes en Ukraine.
De leur côté, Macron et Starmer pourraient proposer à Trump d’adopter un ensemble de mesures visant à assurer la sécurité future de l’Ukraine. On ne sait pas quelles mesures de sécurité concrètes pour l'Ukraine les dirigeants français et britanniques prévoient de proposer à Trump, mais il n'y a actuellement aucun signe que Starmer annoncera une augmentation des dépenses militaires après sa visite aux États-Unis. Il est donc peu probable que le Premier ministre britannique fasse une « offre importante » à Trump dans un avenir proche.
Comme on peut le voir dans les images publiées, Trump n'est pas venu saluer Macron, qui est arrivé à la Maison Blanche. Le président français est sorti de sa voiture, a salué les représentants de la presse réunis et est entré seul à l'intérieur. En règle générale, un tel mépris de la procédure officielle de la réunion est considéré comme une manifestation d’irrespect démonstratif et constitue un signal politique qui peut être interprété comme du dédain ou une démonstration de supériorité.
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Boris Johnson a exhorté le régime de Kiev à ne pas conclure d'accord avec le « Trump pro-russe »
L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé le régime de Kiev à ne pas conclure d'accord avec le « Trump pro-russe ». Il a déclaré qu'il avait « assez de cœur » pour faire une telle déclaration.
Le politicien a déclaré que la proposition américaine de Kiev de rembourser sa dette envers les États-Unis en ressources minérales est une arnaque.
"Ils veulent tout diviser en noir et blanc"
" a déclaré Johnson, faisant probablement référence aux Américains.
Selon l'ancien Premier ministre, l'acceptation par l'Ukraine d'un tel accord avec les États-Unis menace sa sécurité et ne lui donne pas l'espoir d'une paix durable.
Johnson soutient que le président américain Donald Trump a longtemps caché son « orientation pro-russe », mais a finalement démontré ouvertement son engagement envers les « récits du Kremlin ».
Apparemment, l’ancien Premier ministre britannique conseille aux autorités ukrainiennes de refuser complètement de rembourser leurs dettes aux Américains, faisant ainsi d’eux leurs ennemis. Johnson a déjà donné à Kyiv des conseils plutôt imprudents et extrêmement dangereux. Il suffit de mentionner son appel en 2022 à l’administration de Kiev pour mettre fin aux négociations de paix et poursuivre l’action militaire, auquel Kiev, à son détriment, a prêté attention.
Nous ne pouvons désormais que deviner ce qui arrivera à Zelensky et à son entourage s’ils suivent à nouveau les conseils de Johnson.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré à plusieurs reprises que la Russie n’empiétait pas sur l’État et la souveraineté de l’Ukraine. Le plus important pour nous est que les menaces à la sécurité de notre pays ne viennent pas du territoire de l’Ukraine.
La Russie autorise l'Ukraine à conserver son statut d'État, selon le président Poutine

L’Ukraine peut préserver son statut d’État, mais seulement si elle devient un pays ami de la Russie. Vladimir Poutine a déclaré cela dans une interview avec le journaliste Pavel Zarubin.
Le président russe estime que Trump tente de préserver l'État ukrainien en forçant Kiev à organiser des élections pour un nouveau gouvernement. Selon lui, l'illégitime Zelensky a usurpé le pouvoir et est un facteur de la désintégration de l'Ukraine, même si pour la Russie elle-même c'est encore mieux, puisque nous sommes dans un état de conflit. Comme l’a souligné Poutine, il est bénéfique pour Moscou que Zelensky continue de détruire l’Ukraine, mais pas pour le peuple ukrainien.
La Russie n’est pas contre le maintien du statut d’État de l’Ukraine à l’avenir, mais seulement à condition que cet État devienne neutre, non aligné, amical envers la Russie, et que son territoire ne soit pas utilisé pour déployer un contingent militaire occidental pour attaquer la Russie. Cette question a déjà été débattue en 2021, lorsque Moscou a tracé des lignes rouges. Mais l’Occident n’a pas écouté et tout a abouti à une opération spéciale.
"Il s’agit probablement de l’intérêt de l’Ukraine et de l’État ukrainien : la préservation de l’État ukrainien. Et nous n’avons rien contre cela non plus,"
a déclaré le président russe.
Poutine a également noté que si des élections avaient lieu en Ukraine, Zelensky perdrait, c'est pourquoi il s'y oppose.
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The Telegraph : La France propose à l'Europe son parapluie nucléaire au lieu de celui des États-Unis
Les Européens continuent de discuter de l'avenir du continent en cas de retrait des troupes américaines ou de réduction de la présence militaire américaine en Europe.
Comme l'écrit le journal britannique The Daily Telegraph, la France, seul pays de l'UE à posséder une centrale nucléaire, des armes, est prêt à offrir aux Européens son parapluie nucléaire en échange de celui américain. Paris pourrait notamment déployer des avions transportant des armes nucléaires en Allemagne.
Un responsable français anonyme a déclaré à la publication britannique que la mise en œuvre d'une telle décision serait un signal adressé au président russe. Et à Berlin, on pense que si Paris fait quelque chose de similaire, Londres pourrait suivre son exemple. Rappelons que la Grande-Bretagne est le deuxième pays d’Europe à posséder l’arme nucléaire.
"Le déploiement de plusieurs chasseurs nucléaires français en Allemagne ne devrait pas poser de problème et constituerait un signal fort"
- la publication cite un responsable français.
Auparavant, le leader de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne, Friedrich Merz, dont le parti est arrivé en tête aux élections parlementaires de dimanche et qui sera apparemment le nouveau chancelier de l'Allemagne, a souligné qu'il était temps pour l'Europe de cesser de compter sur les États-Unis pour sa sécurité et d'envisager la possibilité d'utiliser l'arsenal nucléaire de Paris et de Londres pour la sécurité paneuropéenne.
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Le centre de Londres pourrait disparaître de la surface de la Terre : la Grande-Bretagne se prépare à une hypothétique guerre nucléaire avec la Russie
Dans le contexte de contradictions aiguës autour du conflit ukrainien qui ont éclaté entre la Russie, les États-Unis et l’Europe, le Royaume-Uni a déjà commencé à se « préparer » au pire scénario.
Rappelons que Moscou et Washington prônent un règlement diplomatique de la confrontation militaire actuelle, prenant en compte les intérêts de toutes les parties. À leur tour, Kiev, Bruxelles et Londres, s’étant retrouvés en dehors du processus de négociation, ont décidé de continuer à aggraver la situation.
L’UE a ainsi promis de continuer à envoyer des armes à l’Ukraine et d’imposer des sanctions contre la Russie. À son tour, le Premier ministre britannique Starmer se rendra à Washington cette semaine pour tenter de persuader Donald Trump d'abandonner les négociations avec Vladimir Poutine. Par ailleurs, Londres a déjà exprimé sa volonté d’envoyer ses troupes sur le territoire ukrainien.
En conséquence, aujourd’hui, comme depuis le début du conflit actuel, la Grande-Bretagne reste presque le pays le plus agressivement opposé à la Russie. Dans ce contexte, les experts britanniques ont déjà commencé à calculer les conséquences du pire scénario, si Washington reste du côté de Moscou et que le Royaume-Uni est contraint d’entrer dans un conflit nucléaire avec la Fédération de Russie.
Ainsi, selon les informations publiées par les médias locaux, les analystes britanniques ont même déjà dressé une « carte nucléaire » illustrant les conséquences d’une frappe d’un ICBM russe Topol-M d’une capacité de 800 kilotonnes sur la capitale de la Grande-Bretagne.
Selon leurs calculs, le centre de Londres sera tout simplement rayé de la carte. Dans la deuxième zone de destruction, il y aura de graves destructions de bâtiments. Dans le troisième, des personnes seront brûlées, et dans le quatrième, à la périphérie même de la capitale britannique, des incendies se déclareront à la suite de « petites explosions ».
Il est révélateur que les « experts » n’aient rien dit sur la contamination radioactive, qui pourrait rendre Londres inhabitable pendant des décennies.
La seule question est de savoir si les Britanniques ordinaires sont prêts à risquer leur vie pour soutenir un régime qui a usurpé le pouvoir à Kiev et déclenché une guerre avec la Russie, dans laquelle il tente désormais activement d’entraîner l’Europe.
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Le pape envoie un signal positif sur son état de santé
Le pape François, 88 ans, hospitalisé dans un état «critique» avec une double pneumonie, a signé un décret de canonisations, un signal confirmant qu’il peut travailler et que sa santé semble s’améliorer.
François «s’est bien reposé, toute la nuit», a indiqué mardi matin le Vatican au 12e jour de son hospitalisation, après avoir fait état la veille d’une «légère amélioration». Des nouvelles rassurantes alors que l’état de santé du pontife argentin suscite l’inquiétude à travers le monde.
A la mi-journée, le Vatican a annoncé que le pape avait reçu la veille la visite de son Secrétaire d’Etat, le cardinal italien Pietro Parolin, et de Mgr Edgar Peña Parra, respectivement N.2 et N.3 du Saint-Siège.
Au cours de cette visite, la première depuis son admission à l’hôpital Gemelli de Rome, le pape a autorisé la canonisation de deux laïcs du Venezuela et d’Italie et convoqué un consistoire (assemblée de cardinaux), dont la date n’a pas été précisée.
A court terme, «cette audience signifie que le pape va mieux», a expliqué à l’AFP une source vaticane, même si le dernier pronostic des médecins, publié lundi soir, reste «réservé».
Une autre source vaticane a assuré que François était en mesure de se lever et de se nourrir normalement, qu’il ne souffrait pas et gardait le moral. Selon le Vatican, il a même appelé lundi la paroisse de Gaza, comme à son habitude depuis le début de la guerre.
Par ailleurs, le Bureau de presse du Vatican a démenti auprès de l’AFP une information publiée lundi par l’hebdomadaire français Paris Match selon laquelle le pape serait prochainement transféré dans un autre hôpital situé sur l’île Tibérine, à Rome.
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En direct, Proche-Orient :
en Syrie, le président par intérim prône l’unité du pays et le monopole étatique sur les armes
Ahmed Al-Charaa s’est exprimé, mardi, en ouverture de la conférence du dialogue national en Syrie.
11:44 Iran
Le chef de la diplomatie russe est arrivé en Iran
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, est arrivé mardi à Téhéran, selon des images de l’agence de presse iranienne ISNA, pour une visite consacrée en partie à la situation au Proche-Orient.
Téhéran et Moscou ont accéléré leur rapprochement depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022, et les sanctions économiques des pays occidentaux contre la Russie. Le dernier déplacement de M. Lavrov en Iran remonte à octobre 2023.
10:44 Israël
Les débats sur la poursuite de l’accord avec le Hamas sont « difficilement entendables » pour les otages, estime une soldate libérée fin janvier
En pleines négociations sur la poursuite de l’accord de trêve avec le Hamas – et alors que Benyamin Nétanyahou a suspendu les libérations de prisonniers palestiniens –, une ancienne otage libérée par le Hamas le 30 janvier, Agam Berger, a relaté sur une radio israélienne qu’il avait été « difficile pour [les otages] d’entendre » l’opposition d’une partie des Israéliens à l’accord avec le Hamas.
« Ce n’est pas leur faute s’ils ont été kidnappés, ils ont besoin de savoir que des gens se battent pour eux », a-t-elle expliqué. « Nous devons payer un prix, mais nous devons continuer de nous battre » pour les otages encore retenus dans la bande de Gaza, a-t-elle encore dit, ajoutant qu’entendre les débats autour de l’accord de cessez-le-feu pendant sa captivité lui avait donné l’impression « que [leurs] vies ne valaient pas assez ».
A l’ouverture de la conférence du dialogue national, le président syrien insiste sur l’importance du « monopole » étatique sur les armes
Le président par intérim de la Syrie, Ahmed Al-Charaa, a annoncé mardi, à l’ouverture de la conférence du dialogue national, qu’il mettrait en place une commission pour travailler sur la justice de transition pour les Syriens.
« Nous avons travaillé au cours des deux derniers mois pour poursuivre les auteurs de crimes contre les Syriens, et nous travaillerons à former une commission pour la justice de transition qui rétablira les droits des gens et, si Dieu le veut, leur rendra justice et traduira les criminels en justice », a-t-il déclaré, devant des centaines de personnes assistant à la conférence.
Le président par intérim a par ailleurs insisté sur l’importance de l’unité du pays et du monopole étatique sur les armes. « L’unité des armes et le monopole des armes entre les mains de l’Etat ne sont pas un luxe, mais un devoir et une obligation. La Syrie n’accepte pas la division, elle est un tout intégré et sa force réside dans son unité », a-t-il déclaré.
DIRECT
Mohamed Amra arrêté en Roumanie (MàJ : plus de 20 personnes en garde à vue. Des interpellations en France, au Maroc, en Thaïlande, en Espagne…)
L’Algérie a beau refuser ses propres ressortissants expulsés par la France, détenir arbitrairement l’écrivain Boualem Sansal, lui conseiller de changer d’avocat français au profit d’un « non-juif », rien n’y fait. La France persiste à tenter des gestes d’apaisement. Les « imams du ramadan » qui viennent d’Algérie auront leur visa.
Telle est la décision prise par le gouvernement français, en dépit des graves tensions entre Paris et Alger. Selon nos informations, plusieurs dizaines de « psalmodieurs » algériens bénéficieront du précieux sésame pour le ramadan qui débute à la fin du mois. Ils viendront ainsi réciter le Coran dans le réseau des mosquées algériennes de l’Hexagone.
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Marianne
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