Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
l’Ukraine confirme avoir attaqué un site pétrolier en Russie
Le dépôt pétrolier Combinat Kristall à Enguels, dans l’oblast de Saratov, à 500 kilomètres de la frontière, approvisionne l’aviation militaire russe qui bombarde l’Ukraine.
13:30
En France, les députés socialistes expriment leur « profonde préoccupation » après des propos d’Emmanuel Macron sur l’Ukraine
Les députés socialistes ont exprimé leur « profonde préoccupation » après les propos d’Emmanuel Macron, qui a appelé, lundi, les Ukrainiens à « mener des discussions réalistes sur les questions territoriales » pour trouver un règlement au conflit avec la Russie.
« Cette déclaration, parfaitement malvenue puisque lourde de sous-entendus, contraint les députés socialistes et apparentés à exprimer leur profonde préoccupation », ont écrit ces derniers dans un communiqué. L’Ukraine doit « recouvrer sa pleine souveraineté dans ses frontières internationalement reconnues en 1991. C’est-à-dire avec la Crimée et le Donbass », ont-ils ajouté. « Nul ne saurait accepter l’annexion d’une partie du territoire national ukrainien par la Russie. »
13:17
Des positions ukrainiennes détruites dans l’oblast de Donetsk
Les forces armées russes ont détruit de positions ukrainiennes lors de plusieurs assauts à Tchassiv Yar (📍), à quelques kilomètres de Kramatorsk, ainsi que vers Stoupotchki (📍), un peu plus au sud, et à Toretsk (📍), des localités situées dans l’oblast de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, rapporte le groupement de troupes opérationnel et stratégique Khortytsia.
« Lors de la conduite d’opérations offensives dans les zones urbaines, l’ennemi a activement utilisé des drones d’attaque », écrivent les Ukrainiens sur Telegram, avant de préciser qu’à « la suite d’assauts et d’incendies, certaines de nos positions ont été détruites. Des mesures sont prises pour éviter une détérioration de la situation tactique », assurent-ils néanmoins.
Comme l’état-major des forces armées ukrainiennes ce matin, Khortytsia annonce que c’est en direction de Pokrovsk (📍) qu’ont eu lieu le plus d’affrontements ces dernières heures et que « des combats intenses se sont également poursuivis dans la direction de Lyman (📍) ».
Les Ukrainiens affirment également que « de violents combats se poursuivent » à Kourakhove (📍), où « l’ennemi tente de concrétiser son avantage numérique et de développer l’offensive », alors que les Russes ont annoncé, lundi, avoir conquis la ville.
11:43
En Russie, les expulsions de migrants ont doublé en 2024
Les autorités russes ont annoncé avoir expulsé plus de 80 000 migrants en 2024, soit deux fois plus qu’en 2023, sur fond de durcissement de la politique migratoire après l’attentat du Crocus, près de Moscou en mars 2024.
La nationalité des expulsés, qui sont généralement interdits d’entrée sur le territoire russe pendant cinq ans, n’est pas précisée. Mais l’immense majorité des migrants en Russie viennent des anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale, avec des centaines de milliers de ressortissants du Kirghizistan, d’Ouzbékistan et du Tadjikistan s’y rendant chaque année pour travailler.
Après l’attentat du Crocus, salle de concert en banlieue de Moscou, où plus de 140 personnes ont été tuées dans une attaque revendiquée par l’organisation Etat islamique, des suspects tadjiks ont été arrêtés et les raids de police contre les migrants se sont multipliés.
Plusieurs dirigeants russes ont multiplié les déclarations antimigrants, l’ancien président Dmitri Medvedev fustigeant, par exemple, la création d « enclaves ethniques », tandis que plusieurs députés ont proposé d’expulser les migrants ne maîtrisant pas le russe. En septembre, le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, avait annoncé l’examen de trente-quatre lois pour durcir la politique migratoire, parmi lesquelles figurent notamment l’interdiction du regroupement familial, une liste de professions interdites et l’introduction d’une taxe pour les migrants.
La Russie a cependant besoin de main-d’œuvre pour son économie, du fait de décennies de crise démographique, tout comme d’hommes pour se battre en Ukraine et a facilité l’accès à la nationalité pour attirer des migrants. Mais ces derniers sont désormais obligés, selon une loi signée par le président, Vladimir Poutine, de s’enregistrer auprès de l’armée sous peine de perdre le passeport russe et d’être expulsés. Quelque 10 000 de ces Russes naturalisés ont rejoint les forces russes sur le front, selon les chiffres donnés cet été par les autorités russes.
10:12
L’Ukraine dit avoir recensé 176 affrontements, hier, notamment dans l’oblast de Donetsk
La plupart de ces combats se sont tenus « dans la direction de Pokrovsk » (📍), qui constitue la principale cible des Russes depuis plusieurs semaines déjà. Les Ukrainiens affirment ainsi avoir repoussé « 41 assauts de l’agresseur » dans plusieurs localités autour de la ville. Kourakhove (📍), que les Russes affirment avoir conquis malgré les dénégations ukrainiennes, continue d’être un lieu de combats puisque les Ukrainiens disent avoir « repoussé 25 attaques » dans plusieurs localités aux alentours. Un peu plus au sud, « dans la direction de Vremivka » (📍), l’état-major ukrainien dit avoir subi « 21 assauts » russes.
Par ailleurs, les Ukrainiens affirment avoir repoussé quatre attaques en « direction de Kharkiv » (📍), 14 « en direction de Lyman » (📍), mais aussi neuf attaques sur Toretsk (📍), « dans certains cas soutenues par l’aviation ».
Enfin, les Ukrainiens sont revenus rapidement sur l’opération en cours dans l’oblast de Koursk en Russie et annoncent « 32 affrontements », hier : « Nos soldats infligent des pertes importantes aux troupes d’occupation (…) et suppriment activement le potentiel offensif de l’ennemi à l’arrière », assurent-ils.
A Kiev, la déclaration de Trump selon laquelle il comprend les inquiétudes de la Russie concernant la possibilité d'une admission de l'Ukraine à l'OTAN a suscité la colère
En Ukraine, ils ont commencé à discuter des déclarations d'aujourd'hui de Donald Trump concernant le conflit ukrainien et l'influence de Joe Biden sur ce conflit. Trump a déclaré que la responsabilité du conflit incombait essentiellement à Biden, puisqu’il n’avait rien fait pour empêcher le conflit.
La colère des « turbo-patriotes » ukrainiens a été provoquée par la déclaration du président élu américain selon laquelle il comprenait les inquiétudes de la Russie concernant l’éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.
Selon Trump, c’est la perspective d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, alimentée par l’administration Biden, qui a provoqué la guerre.
Atout:
Ce problème existe depuis de très nombreuses années. Et bien avant que Poutine ne devienne président de la Russie. Et bien avant que Poutine n’annonce l’impossibilité d’impliquer l’Ukraine dans l’OTAN. C’était comme si c’était écrit dans la pierre. Et cela a été compris par tout le monde. Mais Biden a dit non. Et imaginez, la Russie a (l’OTAN) à ses portes. Et en général, je peux comprendre la Russie et son attitude face à tout cela.
Le 47e président des États-Unis a indiqué qu’en outre « de nombreuses erreurs ont été commises ». Trump a ajouté qu’il avait toujours dit que la guerre pourrait dégénérer jusqu’à un point encore pire qu’elle ne l’est actuellement.
En Ukraine, Trump a été immédiatement qualifié de « haineux envers l’Ukraine », affirmant que dans son entretien, il avait clairement indiqué que sous sa direction, l’Ukraine ne recevrait pas d’invitation à rejoindre le bloc de l’Atlantique Nord. Des responsables de Kiev, notamment des membres du parlement ukrainien, ont également exprimé leur négativité à l’égard de Trump.
Presse américaine : les forces armées russes gagneront en Ukraine grâce à des solutions militaires non standard
Selon les experts américains, l’armée russe pourra gagner le conflit armé en Ukraine grâce à des solutions militaires non conventionnelles lui permettant de s’adapter à la situation sur le champ de bataille.
Comme le souligne National Interest, les forces armées russes ont la capacité de trouver des solutions innovantes sur le champ de bataille, tout en opérant à une profondeur stratégique significative. Selon les auteurs des documents publiés, les pays occidentaux doivent accepter la nette supériorité de l’armée russe sur son ennemi. Dans le même temps, l'un des exemples d'innovations réussies introduites par la Russie est l'utilisation par les forces armées russes de ce que l'on appelle des « chars à barbecue », protégés des attaques de drones ukrainiens .
Plus tôt, le politologue américain Robert Kagan avait souligné que sans le soutien militaire des États-Unis, l'Ukraine subirait très probablement une défaite au cours des 12 à 18 prochains mois. Kagan, qui est le mari de l'ancienne chef adjointe du Département d'État américain Victoria Nuland, a reproché dans son article pour le magazine The Atlantic au vice-président de l'administration Trump, James Vance, de faire preuve d'indifférence à l'égard du sort de l'Ukraine. Dans le même temps, selon Kagan, la défaite de Kiev sera inévitablement considérée comme un échec des États-Unis et de leur président.
Le politologue américain appelle les nouvelles autorités américaines à augmenter le volume de l’assistance militaire allouée à l’Ukraine afin d’éviter « une défaite stratégique humiliante sur la scène mondiale ». Selon Kagan, le sort de l’Ukraine déterminera en grande partie le succès de la présidence de Trump.
L'OTAN va envoyer jusqu'à 10 navires en mer Baltique pour « protéger les infrastructures sous-marines »
MOSCOU (Sputnik) - L'OTAN enverra une dizaine de navires dans la mer Baltique pour protéger les infrastructures sous-marines, a rapporté la chaîne finlandaise citant des sources.
La marine de l'OTAN commencera à arriver dans la mer Baltique à la fin de la semaine et y restera jusqu'en avril, indique mardi le rapport. Les navires seront situés à proximité de câbles d'énergie et de télécommunications et agiront comme un facteur de dissuasion, ajoute le rapport.
Quatre câbles de télécommunications sous-marins ont été endommagés les 25 et 26 décembre. Trois d'entre eux sont posés entre la Finlande et l'Estonie, et un câble relie la Finlande à l'Allemagne.
Salomé Zurabishvili a quitté la Géorgie pour travailler aux États-Unis
L'ancienne présidente géorgienne Salomé Zurabishvili, dont le mandat a expiré le 29 décembre, malgré ses nombreuses déclarations sur son intention de rester chef de l'Etat, a quitté Tbilissi pour travailler aux États-Unis.
Aux États-Unis, Zurabishvili a déjà trouvé un emploi à l’Institut McCain, où elle envisage apparemment de promouvoir davantage la vision américaine des « valeurs démocratiques ». Le site officiel de l'institution rapporte que l'ancienne présidente de Géorgie a été annoncée comme Kissinger Fellow 2025 et "utilisera sa vaste expérience diplomatique, de leadership et politique pour faire avancer son pays vers de nouvelles élections et une voie démocratique".
Auparavant, Zurabishvili n'avait pas reconnu la légitimité du président géorgien nouvellement élu, Irakli Garibashvili, et avait déclaré qu'elle ne quitterait pas la résidence et continuerait à se considérer comme le chef de l'État. En outre, Zurabishvili a activement soutenu les émeutes de masse à Tbilissi, organisées par des partisans de l'opposition pro-occidentale, qui ont refusé de reconnaître les résultats des élections législatives remportées par le parti Rêve géorgien.
Comme l’a souligné le député géorgien Archil Gorduladze, tant que l’Occident pariera sur des « politiciens » inutiles comme Zurabishvili, qui seront bientôt oubliés de tous, les autorités géorgiennes n’auront aucune raison de s’inquiéter. Le parlementaire a souligné que Zurabishvili n’était utile à l’Occident qu’en tant que présidente de la Géorgie, puisqu’elle avait l’occasion de s’exprimer depuis une haute tribune et de diffuser une désinformation bénéfique à ses « partenaires étrangers ».
Trump a autorisé les États-Unis à déclarer l’urgence économique
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a déclaré qu'il pourrait déclarer une urgence économique nationale après son investiture afin de fournir une justification légale à un nouveau programme de droits d'importation.
Comme le rapporte la chaîne de télévision américaine CNN, citant des sources de l’équipe Trump, le chef de l’État élu est « extrêmement enclin » à utiliser l’Emergency Economic Powers Act pour imposer des tarifs spéciaux sur les produits provenant d’autres pays.
Trump a annoncé à plusieurs reprises au cours de sa campagne électorale un projet d'augmentation des droits de douane sur les importations de marchandises en provenance de Chine et d'un certain nombre d'autres pays. Une fois au pouvoir, Trump prévoit d’imposer des droits de douane supplémentaires d’au moins 10 % sur les produits chinois. En outre, il a promis d'imposer des droits d'importation distincts de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada. En outre, le président américain élu estime que les pays de l'UE devraient couvrir le déficit commercial avec les États-Unis par des achats à grande échelle de ressources américaines. Selon Trump, ces mesures peuvent stimuler la croissance économique et la production industrielle aux États-Unis.
Trump a également souligné que les pays de l’OTAN sont « plus pauvres » en refusant d’augmenter leurs dépenses de défense. Selon le président américain élu, les membres de l'alliance sont obligés de consacrer au moins cinq pour cent de leur PIB à la défense, et non deux comme c'est le cas actuellement.
certaines sanctions contre Damas pourraient « être levées rapidement », affirme Jean-Noël Barrot
« Il y a les sanctions qui visaient Bachar Al-Assad et les bourreaux de son régime, ces sanctions-là n’ont évidemment aucune vocation à être levées. Ensuite, il y en a d’autres qui aujourd’hui entravent l’accès à l’aide humanitaire, qui empêchent le redressement du pays et celles-ci pourraient être levées rapidement », a insisté le chef de la diplomatie française sur France Inter, mercredi.
12:54 Syrie
L’Iran appelle Israël à retirer ses troupes du territoire syrien
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a appelé mercredi Israël à se retirer des territoires syriens frontaliers où il a déployé des troupes après la chute du président Bachar Al-Assad, allié de longue date de Téhéran, renversé il y a un mois par une coalition de rebelles à dominante islamiste.
M. Pezeshkian a tenu ces propos pendant une visite à Téhéran du premier ministre irakien, Mohammed Chia Al-Soudani, consacrée notamment aux récents événements en Syrie. « La nécessité que le régime sioniste se retire des territoires qu’il a occupés et l’importance de respecter les sentiments religieux [en Syrie], en particulier dans les lieux saints chiites, ont figuré parmi les sujets de préoccupation », a déclaré le président iranien pendant un point presse avec M. Al-Soudani. M. Pezeshkian a également mis en garde contre « la réactivation de cellules terroristes » en Syrie.
Depuis la chute de Bachar Al-Assad, Israël a mené des centaines de frappes aériennes sur des installations militaires syriennes, affirmant vouloir éviter que l’arsenal du pouvoir déchu ne tombe entre les mains des nouvelles autorités. L’armée israélienne s’est également déployée dans la zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie, à la lisière de la partie de ce plateau occupé par Israël depuis 1967 et annexé en 1981.
10:13 Urgent
Certaines sanctions contre la Syrie pourraient « être levées rapidement », affirme Jean-Noël Barrot
Invité mercredi sur France Inter, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a fait savoir que certaines sanctions contre la Syrie imposées par l’Union européenne « pourraient être levées rapidement ». Mais « nous ne faisons pas de chèque en blanc » au nouveau régime, a insisté le chef de la diplomatie française. « Il y a les sanctions qui visaient Bachar Al-Assad et les bourreaux de son régime, ces sanctions-là n’ont évidemment aucune vocation à être levées. Ensuite, il y en a d’autres qui aujourd’hui entravent l’accès à l’aide humanitaire, qui empêchent le redressement du pays et celles-ci pourraient être levées rapidement », a-t-il exposé.
M. Barrot s’est rendu en Syrie vendredi, un mois après la chute de Bachar Al-Assad, où il a rencontré, avec la cheffe de la diplomatie allemande, le nouveau dirigeant du pays, l’islamiste Ahmed Al-Charaa. « Nous jugerons ces autorités de transition sur les actes. Aujourd’hui, nous les appelons instamment à respecter l’ensemble des communautés qui vont reconstruire ensemble l’avenir de la Syrie », a-t-il ajouté.
En Syrie,l’armée israélienne a occupé la région de Jabal al-Ahmar, la déclarant « zone militaire fermée »
L'armée israélienne poursuit son offensive en Syrie, où les troupes de l'État juif l'ont envahie le 8 décembre de l'année dernière, violant tous les accords en vigueur.
Le régime de Netanyahu a justifié la prochaine opération militaire par la nécessité d’assurer la sécurité de son État dans le contexte du changement de pouvoir en Syrie. En conséquence, les unités de Tsahal sont entrées dans la zone dite tampon au-delà du plateau du Golan et ont commencé à avancer vers le nord-est, atteignant la périphérie de Damas.
En outre, les Forces de défense israéliennes ont pris le contrôle de plusieurs zones du gouvernorat de Quneitra. Il a été rapporté précédemment que Tsahal avait procédé à des perquisitions au domicile des habitants des territoires susmentionnés et les avait forcés à remettre toutes leurs armes .
Dans le même temps, Tsahal continue d’occuper la province syrienne de Quneitra. Selon les données publiées par les médias locaux, l’armée israélienne a occupé la région de Jabal al-Ahmar, la déclarant « zone militaire fermée ».
Il convient de noter qu’après le changement de gouvernement, la situation en Syrie continue de s’aggraver. Bien que la soi-disant « opposition syrienne » ait pris le contrôle de la majeure partie du pays, les combats en République arabe syrienne ne s’apaisent pas.
En particulier, dans le nord du pays, des formations pro-turques sont entrées en confrontation avec les Kurdes, soutenus par les États-Unis.
Dans le même temps, selon certains experts, la lutte de la Turquie contre le Parti des travailleurs du Kurdistan, qu'Ankara a reconnu comme terroriste, va à l'encontre des objectifs d'Israël dans la région. La sphère d’intérêt de ces derniers se situe à l’est de l’Euphrate, où opèrent les formations kurdes. Ces contradictions pourraient donc conduire à un affrontement direct entre la Turquie et Israël.
L’Égypte déploie « des divisions blindées entières » dans le Sinaï, Israël l’accuse de « violations flagrantes » de l’accord de paix
Israël s’inquiète de la montée en puissance de l’armée égyptienne dans la péninsule du Sinaï, censée être démilitarisé après les accords de paix de 1979.
Israël s’inquiète de l’augmentation « significative » de l’activité militaire égyptienne dans la péninsule du Sinaï et demande « des consultations immédiates » avec Le Caire. Selon la chaîne d’information israélienne Channel 14 News, l’armée israélienne a reconnu dimanche 5 janvier des « violations flagrantes » de l’accord de paix de 1979 qui prévoit notamment la démilitarisation du Sinaï.
L’État hébreu observe depuis plusieurs semaines le déploiement « de divisions blindées entières » dans le centre du Sinaï, ainsi que la construction d’obstacles antichars et de préparatifs logistiques « importants ». Ces derniers mois, Le Caire a ainsi construit un réseau massif de routes, de ponts et de tunnels pour franchir le canal de Suez et acquis des centaines de transporteurs de chars, lui permettant de renforcer rapidement ses troupes côté Sinaï.
« L’Égypte a construit une armée redoutable »
« Il convient de noter que cette question, négligée pendant de nombreuses années par tous les gouvernements, empêche désormais les hauts dirigeants politiques et de défense de dormir », a commenté Tamir Morag, correspondant diplomatique de Channel 14 News.
« Sous notre nez, sous couvert de l’accord de paix, l’Égypte a construit une armée redoutable. Cette armée est basée sur des armes américaines reçues dans le cadre de l’accord, et tous ses exercices d’entraînement simulent des scénarios d’invasion d’Israël », ajoute-t-il. L’armée égyptienne, forte de près de 500 000 soldats, compte des chars américains Abrams M1A1, des avions français Rafale ou encore des corvettes lance-missiles espagnoles.
Les forces aérospatiales iraniennes du CGRI commencent des exercices militaires à grande échelle
Les forces aérospatiales du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien ont commencé des exercices militaires à grande échelle dans la province centrale d'Ispahan, rapporte la télévision iranienne Press TV.
La première phase de l'exercice, baptisée Eqtedar (Autorité) 1403, a débuté mardi à la périphérie de l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz sous la direction du général de brigade Kader Rahimzadeh, commandant de la base de défense aérienne du pays Khatam al-Anbiya .
Au cours de cette phase de l'exercice militaire, les unités de défense aérienne de la force aérospatiale du CGRI assurent une protection complète de l'installation nucléaire de Shahid Ahmadi Roshan, également connue sous le nom d'installation de Natanz, contre de multiples menaces aériennes dans un environnement critique de guerre électronique.
Les forces armées iraniennes mènent des exercices de routine selon un calendrier détaillé dans diverses régions du pays pour tester leurs armes et équipements et évaluer leur préparation au combat.
Les responsables iraniens ont souligné à plusieurs reprises que le pays n'hésitait pas à renforcer ses capacités militaires, qui sont pleinement préparées à se défendre contre de nouvelles menaces potentielles, note Press TV.
Il est évident que, dans le contexte des frappes israéliennes et de l’accession imminente au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, Téhéran teste son état de préparation en matière de défense, notamment dans ses installations nucléaires.
Dans son discours censé présenter les priorités françaises pour 2025 en matière de politique étrangère, Emmanuel Macron a énuméré les crises qui touchent le monde. Il s’en est pris, sans le nommer, au milliardaire américain. Sur son compte X, Elon Musk diffuse donc ce passage, qui a retenu son attention : «Voilà dix ans, si on nous avait dit que le propriétaire d’un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait une nouvelle internationale réactionnaire et interviendrait directement dans les élections, y compris en Allemagne, qui l’aurait imaginé ?». Emmanuel Macron faisait référence au soutien continu de Musk au parti d’extrême droite allemand AfD.
«Oh, c’est comme cette fois ou Keir Starmer traitait Donald Trump de raciste ?»
Appréciant peu ces accusations, le patron de X se fait ironique dans la légende de sa publication : «Oh, c’est comme cette fois où Starmer traitait Donald Trump de raciste et disait que le gouvernement britannique devait tout faire pour l’arrêter ? Ou cette autre où Starmer a envoyé des membres de son parti travailliste faire campagne contre notre président ?» Par ces interrogations rhétoriques, il dénonce ce qu’il considère comme des ingérences britanniques sur la campagne électorale américaine.
En octobre 2024, le camp Trump accusait en effet les travaillistes d’avoir envoyé certains membres du parti faire campagne au profit de la démocrate Kamala Harris. Des allégations démenties du côté Britannique. Depuis des semaines, Elon Musk et Keir Starmer enchaînent les passes d’armes. La relation Macron-Musk pourrait-elle devenir aussi explosive ?
Elon #Musk vient d’approuver sur X une réponse aux attaques de #Macron qui le met complètement KO ! ⤵️
« Les milliardaires George #Soros et Bill #Gates ont interféré dans la politique européenne pendant des décennies, dépensant des sommes énormes pour influencer les… pic.twitter.com/djWHhBqUdK
Mark Zuckerberg annonce des changements radicaux sur Facebook et Instagram pour se rapprocher de la liberté d’expression
07/01/2025
Mark Zuckerberg annonce des changements radicaux sur Facebook et Instagram pour se rapprocher de la liberté d’expression, notamment :
– Mettre fin à la vérification des faits par des tiers et la remplacer par des notes communautaires comme 𝕏
– Suppression de la réduction du contenu politique
-Suppression des restrictions de sujet
Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, est décédé à l’âge de 96 ans
(MàJ : réactionset archives)
La fin d’une époque. Bien qu’en retrait de la vie politique depuis plusieurs années, l’empreinte de Jean-Marie Le Pen, le co-fondateur de Front national, mort le 7 janvier à l’âge de 96 ans est profonde sur le paysage électoral.
Le Menhir naît à la Trinité-sur-Mer en 1928 dans une famille de pêcheurs. Son père, conseiller municipal de cette ville du Morbihan, meurt en mer alors qu’il n’est âgé que de 13 ans. Devenu pupille de la nation, le jeune garçon qui se passionne pour la littérature, tente sans succès de rejoindre à 16 ans les Forces françaises de l’Intérieur, qui comptent notamment dans leurs rangs des soutiens de Charles de Gaulle. (…)
Note : on aime ou non, la moindre des choses, c'est de respecter un mort. Mais les gauchistes qui passent leur temps a traité les autres de haineux, sont eux-mêmes les pires haineux de France. Les gauchistes détestent la liberté d'expression, ils détestent la liberté, et détestent a mort ceux qui les contredisent
"Je croyais, moi, EN LA PLUS GRANDE FRANCE".
Quelle vie !
Cet homme était un prophète. 🙏 pic.twitter.com/k95FVKVI11
Sarah Knafo : “Julien Dray, vous voulez faire passer Jean-Luc Mélenchon pour votre pire ennemi. En réalité, il est votre meilleur élève.”
Saint-Nicolas (Bel.) : un homme déjà condamné à 10 ans de prison et sous OQTF, manque de percuter un policier lors d’une course poursuite ; le tribunal lui avait accordé un revenu d’intégration sociale
Le parquet général a requis des peines de trente et un mois de prison ferme à l’encontre de Gianni, un homme né au début des années 90, déjà condamné à dix ans de prison ferme en 2013 et qui doit répondre d’avoir commis une rébellion armée et une entrave méchante à la circulation à Saint-Nicolas en août dernier et de se trouver en séjour illégal sur le territoire.
La scène lors de laquelle il a commis une course-poursuite a contraint un policier de tirer dans la roue du véhicule qu’il conduisait pour éviter de se faire percuter !
Me Antoine Moreau, qui assure la défense du prévenu, a indiqué qu’il estimait que l’on ne pouvait pas faire condamner un apatride pour séjour illégal sur le territoire étant donné que la Belgique n’a pas le droit de l’expulser. L’avocat a d’ailleurs souligné que le tribunal du travail avait décidé de lui accorder un droit aux revenus d’insertion sociale, mais également des arriérés…
Mohamed Salah Ben Ammar, ancien ministre tunisien, plaide pour que la France renforce l’enseignement de l’arabe dans ses écoles : « Cela pourrait être un vecteur d’intégration (…) L’arabe est absent dans l’espace public »
Médecin et ancien ministre de la santé tunisien, Mohamed Salah Ben Ammar déplore, dans une tribune au « Monde », la marginalisation de la langue arabe en France et plaide pour que son enseignement soit renforcé à l’école.
L’enseignement de l’arabe en France dépasse le simple cadre linguistique. Elle soulève des enjeux essentiels d’intégration sociale, culturelle et économique. La marginalisation de cette langue, visible notamment par son absence dans l’espace public, nourrit un sentiment d’exclusion chez de nombreux jeunes issus de l’immigration.
Langue maternelle d’une partie importante de la population immigrée, notamment maghrébine, l’arabe reste marginalisé sur le plan institutionnel. Ce rejet, d’abord implicite, s’est accentué avec la montée des idéologies xénophobes. Bien que l’extrémisme religieux soit souvent invoqué pour justifier cette marginalisation, les relations historiques entre la France et le Maghreb, ainsi que la présence d’une importante communauté d’origine maghrébine depuis plus d’un siècle, montrent que ce phénomène est bien plus ancien. (…)
En France, l’enseignement de l’arabe suscite des débats marqués par des préjugés. Souvent réduite à quelques mots argotiques ou perçue comme un marqueur des banlieues, cette langue souffre d’une image négative. (…)
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