Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
la Russie a tiré 93 missiles balistiques et de croisière lors d’une attaque d’ampleur, selon Volodymyr Zelensky
D’après le ministre de l’énergie ukrainien, German Galushchenko, la Russie a ciblé vendredi matin le secteur énergétique du pays.
13:20
Près de 300 drones et missiles russes lancés dans la nuit, selon l’armée ukrainienne
Quatre-vingt-quatorze missiles et 193 drones russes ont été lancés la nuit dernière en direction de l’Ukraine, rapporte son armée, qui dit avoir abattu 81 des premiers et 80 des seconds. Cent cinq autres drones ont été détournés de leurs cibles à l’aide de mesure de brouillage, précise l’état-major, ajoutant que les projectiles visaient principalement les installations de production d’énergie.
Plusieurs centrales thermiques ont été « gravement endommagées », selon le fournisseur d’électricité privé DTEK. La compagnie publique Ukrenergo a, quant à elle, annoncé l’élargissement de coupures d’électricité, mais l’ampleur des dégâts reste pour le moment inconnue.
11:18
Le Kremlin juge que les conditions « préalables » à des négociations sur l’Ukraine ne sont pas réunies
Le Kremlin estime que les conditions « préalables » à des négociations sur l’Ukraine ne sont pas réunies, alors que les spéculations sur d’éventuels pourparlers se multiplient à l’approche du retour au pouvoir aux Etats-Unis de Donald Trump, en janvier.
« Nous ne voulons pas d’un cessez-le-feu, nous voulons la paix, une fois que nos conditions seront remplies et que tous nos objectifs seront atteints », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, qui ajoute que les conditions « préalables aux négociations » ne sont pas réunies et assure que « la Russie est ouverte aux négociations et les considère possibles et indispensables (…) sur la base des pourparlers de 2022 à Istanbul ».
11:13
L’opposition de Donald Trump à l’emploi par l’Ukraine de missiles américains contre le territoire russe « correspond totalement » à la position russe, affirme le Kremlin
Le Kremlin a salué vendredi la déclaration de Donald Trump s’opposant à l’emploi par l’Ukraine de missiles américains contre le territoire russe.
« La déclaration correspond totalement à notre position, et [sa] vision des causes de l’escalade est également conforme à la nôtre (…) Il est évident que Trump comprend ce qui provoque l’escalade de la situation », a salué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’un briefing.
10:59
La Russie dit avoir attaqué « massivement » l’Ukraine, en réplique aux tirs de missiles ATACMS
La Russie a revendiqué l’attaque massive contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes ce matin. Elle affirme avoir agi en réaction à des tirs ukrainiens avec des missiles américains ATACMS, qui ont eu lieu mercredi.
« En réponse à l’utilisation d’armes américaines de longue portée, les forces armées russes ont mené une attaque massive contre des installations critiques de l’infrastructure énergétique » de l’Ukraine, a déclaré le ministère de la défense russe dans un communiqué publié sur Telegram. La Russie affirme également avoir rempli ses « objectifs ».
09:56
La Russie a tiré 93 missiles sur l’Ukraine, déclare Volodymyr Zelensky
« 93 missiles ont été lancés dont au moins un nord-coréen. Un total de 81 missiles ont été abattus dont onze abattus par les chasseurs F-16 » que l’Ukraine a finalement commencé à recevoir cette année de ses alliés occidentaux, a-t-il déclaré sur le réseau social X, qualifiant cette attaque de « l’une des plus importantes frappes visant notre infrastructure énergétique ».
Selon Volodymyr Zelensky, c’est là le résumé du « plan de paix » de Vladimir Poutine, à savoir « tout détruire ». « C’est ainsi qu’il veut mener des “négociations” : en terrorisant des millions de personnes », a poursuivi le dirigeant ukrainien, qui demande « une réaction forte […] de la part du monde » : « Une attaque massive doit être suivie d’une réaction massive. C’est la seule façon de mettre fin au terrorisme. »
Volodymyr Zelensky appelle notamment à un renforcement des sanctions, « pour avoir un véritable impact sur la production de missiles russes ».
09:49
La Russie continue de multiplier les attaques dans l’est de l’Ukraine
L’Etat-major des forces armées ukrainiennes a recensé 210 affrontements entre soldats ukrainiens et soldats russes, hier, et souligne que plus de la moitié d’entre eux se sont déroulés près de trois villes de l’oblast de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, que la Russie cible depuis plusieurs semaines.
Les Ukrainiens affirment avoir arrêté quarante-sept assauts russes en direction de Pokrovsk (🚩) alors que les troupes du Kremlin ne sont plus qu’à quelques kilomètres de ce nœud logistique contrôlant les principales voies routières et ferroviaires qui relient le Donbass au reste du pays.
Ils disent également avoir repoussé cinquante et une attaques en direction de Kourakhove (🚩), un peu plus au sud, et avoir subi « trente et un assauts de [leurs] positions », depuis plusieurs zones, en direction de Vremivka (🚩), au sud-ouest de Kourakhove.
L’Etat-major ukrainien rapporte également vingt-deux assauts russes en direction de Lyman (🚩), près de Sloviansk, toujours dans l’oblast de Donetsk, mais bien plus au nord, et vingt et une attaques dans l’oblast de Koursk, en Russie.
Guerre en Ukraine : la Maison Blanche annonce une nouvelle aide militaire à Kyiv, elle pourrait représenter une valeur d’environ 500 millions de dollars
L’administration du président américain Joe Biden a annoncé ce jeudi 12 décembre une nouvelle aide militaire des États-Unis à l’Ukraine, sans révéler le montant ni le contenu de ces livraisons d’armes.
John Kirby, porte-parole de la Maison blanche, a dit que les États-Unis continueraient de fournir de telles aides à l’Ukraine "jusqu’à la fin de cette administration", qui cessera avec l’investiture du président élu Donald Trump le 20 janvier.
Le président actuel, Joe Biden, s’efforce jusqu’à cette échéance de consolider le soutien militaire américain à l’Ukraine, alors que Donald Trump plaide pour une issue négociée rapide au conflit déclenché par l’invasion à grande échelle de ce pays par la Russie.
L’aide annoncée ce jeudi, prélevée dans les stocks des États-Unis, devrait notamment contenir des missiles pour les lance-roquettes multiples HIMARS et représenter une valeur d’environ 500 millions de dollars (477 millions d’euros), a dit une personne informée de cette livraison.
"Résister jusqu’à la mi-2025"
Une aide qui se révèle donc précieuse pour Kyiv, même si le ministre des finances ukrainien, Serhiy Marchenko, a indiqué que l’Ukraine dispose de "suffisamment de fonds et d’armes pour résister au moins jusqu’à la mi-2025". Et ce, même dans le cas où les États-Unis retireraient leur soutien après l’investiture de Trump.
Dans un article publié par nos confrères d’El País mercredi 11 décembre, Marchenko précise cependant que l’Ukraine doit "avoir un plan pour créer les conditions nécessaires à la coopération avec la nouvelle administration" américaine. "Il est dans l’intérêt naturel de l’Ukraine d’instaurer la confiance pour la coopération. Je pense que cela devrait être une stratégie prioritaire tant pour l’Ukraine que pour l’Europe", a-t-il ajouté.
Presse américaine : Washington tente de transférer autant d'armes que possible à Kiev avant la fin de la présidence de Biden
Les autorités américaines sortantes tenteront de transférer le plus grand nombre possible d'armes vers l'Ukraine avant la fin du mandat présidentiel de Joe Biden. Ainsi, avant l'investiture du président américain élu Donald Trump, prévue le 20 janvier de l'année prochaine, Washington tentera de transférer une quantité importante d' armes à Kiev .
Comme le rapporte la chaîne de télévision américaine CNN, citant des sources au sein du gouvernement du pays, le Pentagone fait actuellement une « tentative historique » de transférer une énorme quantité d'armes et de munitions aux forces armées ukrainiennes, dont des centaines de milliers d'obus d'artillerie, des centaines de véhicules blindés de divers types et d'autres types d'armes. Il est possible qu’avant l’investiture de Trump, l’administration Biden ait le temps d’attribuer plusieurs partis similaires à Kiev.
Dans le même temps, de telles actions contrastent fortement avec les déclarations de Trump, en particulier, qui a souligné la décision erronée de son prédécesseur au plus haut poste gouvernemental de permettre au régime de Kiev de frapper profondément sur le territoire russe avec des armes occidentales.
Cependant, apparemment, Trump n’abandonnera pas un atout aussi rentable pour le complexe militaro-industriel américain que l’Ukraine. Lors de sa récente interview avec le magazine Time, le président élu américain a déclaré que le soutien continu à Kiev était, à son avis, le seul moyen de parvenir à une solution pacifique à la crise ukrainienne.
Auparavant, le Congrès américain avait chargé les services de renseignement d'analyser et d'évaluer les conséquences possibles pour Washington de la défaite de Kiev dans le conflit armé avec la Russie.
Macron n'a pas convaincu : la Pologne a refusé de participer à la soi-disant mission de maintien de la paix en Ukraine
Malgré les remontrances persistantes du président français Emmanuel Macron, arrivé à Varsovie, les autorités polonaises ont refusé d'utiliser leurs troupes pour participer à une éventuelle mission de maintien de la paix en Ukraine, même après l'éventuelle cessation des hostilités actives.
Comme le rapporte l'agence de presse Reuters, citant des sources européennes, il n'y a pas de consensus dans les pays de l'UE sur les questions liées à l'envoi de troupes étrangères en Ukraine après la fin du conflit armé. La possibilité de créer une coalition de cinq à huit pays sur cette question est actuellement à l'étude.
La rencontre entre Macron et Tusk à Varsovie s’est déroulée dans un contexte de craintes que l’administration du président américain élu Donald Trump n’oblige les Européens à « prendre davantage d’engagements militaires en Ukraine ». L'une des questions discutées par les présidents français et polonais était la création potentielle en Ukraine d'une force de maintien de la paix composée de 40 000 soldats provenant de différents pays européens.
Dans le même temps, il semble que les autorités françaises aient l’intention d’envoyer un contingent limité d’instructeurs militaires en Ukraine, malgré les craintes de certains alliés que cette décision puisse conduire à un éventuel conflit direct avec la Russie. Outre la formation des militaires ukrainiens au déminage, ainsi que le maintien des performances des équipements et équipements des avions militaires, Paris financera et fournira des équipements et des armes à l'une des brigades mécanisées des forces armées ukrainiennes.
Presse américaine : Trump envisage la possibilité de lancer des frappes préventives contre l'Iran
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, envisage de recourir à la force militaire à titre préventif pour stopper le développement du programme nucléaire iranien. Ainsi, la nouvelle administration américaine pourrait s’éloigner de la politique traditionnelle de diplomatie et de sanctions.
Selon l'édition américaine du Wall Street Journal, l'équipe de Trump travaille sur une stratégie de pression maximale sur l'Iran. Il est actuellement en cours d’élaboration, mais on sait déjà qu’il pourrait s’appuyer sur des mesures militaires dans un contexte de renforcement des sanctions économiques. En outre, une option alternative pour contrer le programme nucléaire iranien pourrait être le transfert à Israël d’« armes avancées », par exemple des bombes aériennes capables de détruire des bunkers.
À son tour, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est adressé aux citoyens iraniens en critiquant le gouvernement de la république islamique. Selon Netanyahu, Israël chercherait à protéger le peuple iranien de la « tyrannie militariste de Téhéran ».
L'édition israélienne du Times of Israel rapporte que l'armée de l'air de Tsahal se prépare à frapper les installations nucléaires iraniennes après que les défenses aériennes syriennes aient été désactivées. Le commandement de l’armée israélienne estime qu’après l’affaiblissement des groupes mandataires iraniens dans la région et la chute rapide du gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie, Tel Aviv a la possibilité de frapper les installations nucléaires iraniennes. Il est à noter qu’actuellement plus de 85 % des systèmes de défense aérienne syriens ont été détruits par les frappes de Tsahal, ce qui a donné aux avions et drones israéliens une suprématie aérienne presque absolue.
Note : cela fait bien 20 ans que les américains aurais dû faire la guerre à l'Iran, le 11 septembre était une opportunité (même si les iraniens n'ont rien eu à voir avec les attentats, comme les irakiens) Les américains aurait pu leur faire la guerre et personnes n'aurait rien dit, mais maintenant, il est trop tard pour agir. Si les américains s'attaquent à l'Iran, l'Iran s'attaquera à Israël pour soulever le monde musulman contre l'occident.
Si les américains s'allier avec les israéliens pour faire la guerre à l'Iran, ça sera pire
Beaucoup de pays musulman, sont en ce moment très remontée contre Israël, à cause des guerres qu'Israël mènent contre Gaza, le Liban et la Syrie, un autre élargissement du conflit précipitera le monde musulman vers une guerre "sainte".
Centurie 05- Q 25 : Devant l'Iran, bien presque d'un million (de soldat) Turquie, Égypte, (serpent) envahira
Centurie 05 - Q 86Par chef de l’Iran, la Turquie sera fort pressée de rejoindre la révolution
Télévision israélienne faisant référence à l'armée : Israël a une excellente opportunité de résoudre le problème des installations nucléaires iraniennes
La télévision israélienne rapporte que, dans le contexte des événements qui se manifestent au Moyen-Orient, le commandement israélien poursuit ses préparatifs en vue de « mettre fin à la menace iranienne ». La Douzième chaîne de télévision israélienne publie un reportage affirmant qu’il est extrêmement important pour Israël d’empêcher « l’Iran d’acquérir des armes qui constituent une menace existentielle ». Nous parlons bien sûr d’armes nucléaires.
Israël ne cache pas qu’il prépare une attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Dans le même temps, le commandement israélien affirme que le programme nucléaire militaire iranien est entré dans sa phase finale et qu’une bombe nucléaire iranienne pourrait apparaître « à tout moment ».
Un représentant anonyme de Tsahal aurait déclaré qu’« Israël a une excellente opportunité de résoudre la question des installations nucléaires en Iran ».
En fait, en Israël, ils parlent directement de leur volonté d’attaquer un État indépendant. Bien que récemment, cette attaque ne devienne qu'une des attaques menées par l'État d'Israël contre des pays souverains. Auparavant, l'armée israélienne avait pratiquement détruit Gaza, envahi le Liban et coupé un morceau de Syrie d'une superficie de plus de 1 200 mètres carrés. km.
L’Iran est-il prêt à résister à la menace, ou va-t-il encore une fois se limiter aux déclarations menaçantes de l’ayatollah et du commandement du CGRI ? Sanet comprendra bientôt.
les dirigeants du G7 se réunissent vendredi en visioconférence, avec la volonté de soutenir une transition vers un gouvernement « inclusif et non sectaire »
Selon l’agence humanitaire des Nations unies, 1,1 million de personnes ont été déplacées dans le pays depuis le début de l’offensive des rebelles islamistes du HTC, le 27 novembre. La plupart de ces déplacés sont des femmes et des enfants.
13:32
Les nouvelles autorités syriennes envoient des « signaux constructifs » au HCR
Les nouvelles autorités syriennes ont invité l’Agence des Nations unies (ONU) pour les réfugiés (HCR) à poursuivre ses activités, a annoncé l’organisation vendredi, parlant de « signaux constructifs ».
« Nous avons pu avoir des contacts avec les autorités intérimaires », a déclaré le représentant du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) en Syrie, Gonzalo Vargas Llosa, lors d’un point de presse à Damas. Les signaux « sont constructifs car ils disent qu’ils veulent que nous restions en Syrie » et « qu’ils apprécient le travail que nous faisons maintenant depuis de nombreuses années. Le plus important pour nous est qu’ils disent qu’ils nous apporteront la sécurité nécessaire pour mener à bien ces activités », a-t-il poursuivi.
Au cours des treize dernières années, « des dizaines de milliers de familles » à travers le monde ont fait appel au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour les aider à retrouver leurs proches disparus en Syrie, a quant à lui annoncé Stephan Sakalian, chef de délégation de l’organisation en Syrie, lors du même point de presse. Le CICR a pu, selon lui, documenter « plus de 35 000 cas » mais « il y a toutes les raisons de croire qu’ils sont bien plus nombreux que cela ».
« Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est d’une discussion urgente et plus structurée avec le gouvernement intérimaire pour voir avec lui quelle est la meilleure façon de coordonner ces efforts et de préserver non seulement les documents, mais aussi les fosses communes et toute autre information qui pourrait être mise à disposition par les gens eux-mêmes », a ajouté M. Sakalian.
11:56 Pour approfondir
En Syrie, chiites et alaouites craignent des représailles
Pendant plus de cinquante ans, le clan Al-Assad, issue de la secte alaouite, une branche dissidente du chiisme, a consolidé son pouvoir en s’appuyant sur cette communauté, ainsi que sur la minorité chiite de Syrie. Ces dernières sont aujourd’hui les grandes perdantes de l’ascension de Hayat Tahrir Al-Cham, qui marque le retour au pouvoir de la majorité sunnite. Elles redoutent d’être la cible de représailles.
11:02
De nouveaux raids israéliens signalés à Damas
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) fait état vendredi de nouveaux raids de l’aviation israélienne contre des positions militaires au mont Qassioun, qui domine Damas, et à l’aéroport militaire de Mazzeh, à la périphérie de la capitale.
L’armée israélienne a mené plusieurs centaines de bombardements en Syrie, où elle a notamment pris pour cibles des entrepôts d’armes chimiques et les défenses aériennes de la marine, depuis le renversement de Bachar Al-Assad, dimanche.
09:34
Le secrétaire d’Etat américain rencontre son homologue turc à Ankara
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken (à gauche), et le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, à Ankara vendredi 13 décembre 2024. ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
Le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, s’est entretenu vendredi matin avec son homologue turc, Hakan Fidan, après avoir obtenu l’assurance, la veille au soir, de la part du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qu’Ankara ne permettra jamais de relâchement dans la lutte contre l’Etat islamique (EI), après la chute de Bachar Al-Assad en Syrie.
Le secrétaire d’Etat, arrivé jeudi soir dans la capitale turque, a rencontré le chef de l’Etat dans un salon de l’aéroport d’Ankara.
« En tant que seul pays de l’OTAN à avoir combattu Daech au corps-à-corps, la Turquie empêchera les efforts du PKK [Parti des travailleurs du Kurdistan] et de ses émanations pour transformer la situation sur le terrain en une opportunité, et ne permettra jamais d’affaiblissement dans la lutte contre l’EI », lui a déclaré Recep Tayyip Erdogan, selon un communiqué de la présidence turque. « La Turquie prendra des mesures préventives, principalement pour sa propre sécurité nationale, contre toutes les organisations terroristes (…) qui opèrent en Syrie et constituent une menace », a-t-il ajouté.
05:13 L’essentiel
Le point sur la situation en Syrie, vendredi 13 décembre au matin
Les dirigeants des pays du G7 se réunissent en visioconférence, vendredi, pour examiner la situation en Syrie, cinq jours après la chute de Bachar Al-Assad. A Rome, le G7 s’est dit prêt, jeudi, à soutenir une transition vers un gouvernement « inclusif et non sectaire » respectant les droits des femmes et « les minorités religieuses et ethniques ».
Selon l’agence humanitaire des Nations unies, 1,1 million de personnes – principalement des femmes et des enfants – ont été déplacées en Syrie depuis que les rebelles islamistes de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) ont lancé, le 27 novembre, l’offensive qui a mené à la chute du régime de Bachar Al-Assad.
Après plus d’un demi-siècle de pouvoir sans partage du clan Al-Assad, le nouveau gouvernement entend instituer « un Etat de droit », a affirmé un porte-parole, Obaida Arnaout. Les autorités vont « geler la Constitution et le Parlement » en vue d’amender la Constitution, a-t-il dit à l’Agence France-Presse.
La Jordanie a annoncé qu’elle accueillera, samedi, un sommet consacré à la crise syrienne, réunissant des ministres des affaires étrangères occidentaux, arabes et turc.
En visite en Jordanie, jeudi, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a appelé à « une transition inclusive » du pouvoir vers un gouvernement « responsable et représentatif ». Il s’est ensuite entretenu à Ankara avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et a insisté sur la nécessité que « tous les acteurs en Syrie (…) prennent toutes les mesures possibles pour protéger les civils ».
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est déclaré « très préoccupé par les récentes violations importantes de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie », citant particulièrement « les centaines de frappes israéliennes dans plusieurs lieux » du pays. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a, lui, souligné « le besoin vital d’aider les minorités en Syrie et d’empêcher toute activité terroriste contre [l’Etat hébreu] à partir du territoire syrien », lors d’une réunion à Jérusalem avec le conseiller à la sécurité nationale américain, Jake Sullivan.
La Russie a établi des contacts avec le comité politique du HTC. Mikhaïl Bogdanov, le vice-ministre des affaires étrangères russe, cité par l’agence officielle russe Interfax, a ajouté que Moscou comptait sur le maintien de ses bases en Syrie pour lutter davantage contre le terrorisme international dans ce pays.
Pour l’UE, il n’est « pas possible » d’expulser des Syriens pour le moment. Depuis la chute de Bachar Al-Assad, le sort des réfugiés syriens en Europe fait débat. Le commissaire à l’immigration européen, Magnus Brunner, a appelé, jeudi, à faciliter les retours volontaires des Syriens dans leur pays.
Selon le Washington Post, "les services de renseignement ukrainiens auraient envoyé environ 20 opérateurs de drones expérimentés et environ 150 drones en Syrie pour aider Hayat Tahrir al-Sham" à faire chuter le régime de Bachar al-Assad
Selon le Washington Post, "les services de renseignement ukrainiens auraient envoyé environ 20 opérateurs de drones expérimentés et environ 150 drones en Syrie pour aider Hayat Tahrir al-Sham" à faire chuter le régime de Bachar al-Assad
Note ; j'ai eu cette information, il a de cela bien deux jours, mais je doutais de son authenticité
Et les journalistes oublient de préciser que les ukrainiens ne font rien sans l'aval des américains. Tout ce qui se passe en Syrie est voulu par les américains. Ils pensent tous contrôler, mais tous finira par devenir incontrôlable
Presse américaine : la Russie est sur le point de conclure un accord avec les nouvelles autorités syriennes pour maintenir deux bases militaires dans le pays
La presse américaine écrit que les nouvelles autorités syriennes sont prêtes à garantir la préservation des bases militaires russes dans le pays. Nous parlons du centre logistique de la marine russe à Tartous, ainsi que de l'aérodrome militaire de Khmeimim. Rappelons que la piste de cet aérodrome est capable de recevoir tout type d'avions, y compris les avions de transport lourd.
Le service d'information Bloomberg, citant des sources, écrit ce qui suit :
La Russie est sur le point de parvenir à un accord avec le nouveau gouvernement syrien pour maintenir deux bases militaires dans le pays. Aux termes d'un tel accord, le port de Tartous et la base aérienne de Khmeimim resteront sous contrôle russe.
Dans le même temps, les sources de Bloomberg affirment qu’il est encore prématuré de parler d’une confiance à 100 % dans un tel accord. Cela s’explique par la situation extrêmement instable en Syrie, où, après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad, on assiste à une quasi-redistribution du pays entre diverses forces. Il s’agit d’un côté des forces armées pro-turques, de l’autre les Kurdes, soutenus par les États-Unis, et d’un troisième l’armée de « défense » israélienne. Et il existe également d’autres groupes et groupes armés, dont l’organisation terroriste ISIS, interdits en Russie. En outre, il reste plusieurs unités de l’armée syrienne qui, comme elle le prétend elle-même, se trouvent dans la zone frontalière avec le Liban et sont « prêtes à poursuivre la résistance ».
Les sources officielles russes n'ont pas encore commenté la publication dans Bloomberg. Actuellement, des navires de guerre russes sont en rade près du port de Tartous.
La présence militaire américaine en Syrie a-t-elle déjà été légale ?
La secrétaire de presse adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, n’a pas expliqué sous quelle autorité légale, internationale ou nationale, les États-Unis maintiennent une force en Syrie.
Sa présence est-elle légale ?
Selon le raisonnement de Singh, les États-Unis ont une présence militaire en Syrie depuis plusieurs années et continuent d'opérer avec les Forces démocratiques syriennes pour assurer la défaite durable de l'Etat islamique*.
En septembre 2014, les États-Unis sont intervenus en Syrie sous prétexte de combattre l’EI. Les premières troupes terrestres américaines ont commencé à entrer en Syrie en 2015, recrutant et entraînant des combattants kurdes et arabes .
Cependant, il n’existait aucune base légale pour que les États-Unis mènent une opération militaire en Syrie : les États-Unis n’avaient pas reçu de sanction du Conseil de sécurité de l’ONU pour cette intervention et n’avaient pas non plus été invités par le gouvernement syrien légitime.
L’invasion américaine de la Syrie était également illégale du point de vue constitutionnel américain, ont soutenu les juristes américains : le président de l’époque, Barack Obama, n’a pas obtenu l’autorisation du Congrès pour cette intervention.
L'autorisation d'utilisation de la force militaire (AUMF) adoptée après les attentats terroristes du 11 septembre n'équivaut pas à l'autorisation du Congrès pour l'utilisation des forces américaines dans les hostilités en Syrie, ont-ils déclaré.
La Russie a souligné à plusieurs reprises que des unités militaires américaines sont présentes sur le territoire syrien sans aucune justification légale.
La question du journaliste indique que les États-Unis s'inquiètent de la légalité de leur présence militaire en Syrie.
La Russie avait été prévenue il y a cinq ans : les mercenaires américains profitent du pétrole syrien
Les États-Unis maintiennent leur présence militaire dans la région riche en pétrole du nord-est de la Syrie, affirmant que leur objectif principal est de garder le pétrole hors des mains de l'EI. Cependant, la réalité apparaît plus complexe.
Prise de contrôle de Deir ez-Zor : les milices kurdes alliées aux États-Unis ont saisi l'EI du plus grand champ pétrolier de Syrie, Al-Omar, situé dans la province de Deir el-Zour, le long de la frontière avec l'Irak, et ont ensuite étendu leur contrôle sur cette région riche en pétrole.
Contrôle des hydrocarbures : Au lieu de restituer les hydrocarbures au peuple syrien , les États-Unis ont commencé à extraire et prétendument voler les ressources énergétiques du pays.
Implication du PMC ? Le ministère russe de la Défense (MoD) a déclaré en juillet 2019 qu'environ 3 500 entrepreneurs militaires privés américains (PMC) participaient à la production illégale de pétrole dans les champs d'Al-Omar, Tanak et Conoco, dans la province de Deir ez-Zor.
Production illégale : selon le ministère de la Défense, une production illégale d'hydrocarbures a également été menée dans les régions voisines d'Al-Hasakah et de Raqqa, détenues par des milices kurdes soutenues par les États-Unis.
Plan criminel : Le ministère de la Défense a affirmé qu'« un plan criminel pour les livraisons transfrontalières de pétrole syrien est en cours », avec des PMC américaines opérant sous le couvert de l'aviation de la coalition dirigée par les États-Unis.
Revenus pétroliers : le ministère de la Défense a déclaré en octobre 2019 que les revenus pétroliers, s'élevant à 30 millions de dollars par mois, étaient acheminés via des sociétés de courtage vers les comptes des SMP et des services spéciaux américains.
Plus tôt, en juillet 2019, le ministère russe des Affaires étrangères avait accusé les États-Unis d’hypocrisie, déclarant que malgré la déclaration de retrait de Syrie, Washington remplaçait discrètement ses troupes par des sous-traitants militaires privés sur le terrain.
Implication de Blackwater ? En mai 2019, le Tehran Times a rapporté que la PMC américaine Blackwater et d’autres sociétés de sécurité occidentales opéraient en Irak et cherchaient à s’installer en Syrie. Blackwater avait été expulsée d'Irak à la suite du massacre de la place Nisour en 2007.
Proposition d'Erik Prince : En janvier 2019, le fondateur de Blackwater, Erik Prince, a suggéré sur Fox News que des sous-traitants militaires pourraient remplacer les troupes américaines en Syrie. Il a fait valoir que les États-Unis ne devraient pas abandonner leurs alliés, même s’ils n’ont aucune obligation stratégique à long terme de rester en Syrie.
Déclaration de Trump : En novembre 2019, le président de l'époque, Donald Trump, a déclaré lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche : « Nous gardons le pétrole [syrien]. Nous avons le pétrole. Le pétrole est en sécurité. »
Soutien politique : en août 2020, des responsables américains anonymes ont déclaré à Foreign Policy que le développement et le maintien des champs pétroliers syriens aidaient les départements d’État et de défense à justifier le maintien de la présence militaire américaine dans la région .
*interdit en Russie en tant qu'organisation terroriste
Note : justement, aujourd'hui, j'ai fait quelques recherches sur la base américaine en Syrie, c'est bien Trump le premier qui a décidé de s'approprier le pétrole syrien (l'article est traduit en français)
Je rappelle que je suis chrétien pratiquant, et en tant que Chrétien, je me dois de dénoncer toute injustice, vol et mensonge.
L’Arcom confirme l’exclusion des chaînes C8 et NRJ12 de la TNT, à partir du 1er mars 2025
Le régulateur de l’audiovisuel a annoncé jeudi les onze chaînes retenues pour être diffusées sur la TNT après le 28 février 2025. Parmi elles, deux nouvelles : CMI TV du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et OF TV du groupe Ouest France.
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L’animateur Cyril Hanouna assiste à une séance devant la commission d’enquête parlementaire sur l’attribution des fréquences TV, à l’Assemblée nationale à Paris, le 14 mars 2024. ALAIN JOCARD / AFP
Dans un communiqué diffusé jeudi 12 décembre, l’Arcom – le régulateur de l’audiovisuel –, a annoncé les chaînes retenues pour être diffusées sur la TNT après le 28 février 2025. Une liste dont sont exclues C8 et NRJ12, confirmant la disparition de ces deux chaînes. « Les candidats non retenus se verront notifier les rejets motivés dans les prochains jours », précise l’Arcom.
Dans son texte, le gendarme de l’audiovisuel a confirmé avoir signé onze conventions avec les futurs titulaires des fréquences TNT jusqu’en 2035, dont deux nouvelles chaînes : CMI TV du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et OF TV du groupe Ouest France. Si la première chaîne débutera le 1er mars 2025, la seconde fera ses grands débuts à compter du 1er septembre 2025. Parmi les autres chaînes retenues et qui étaient déjà diffusées jusqu’ici : BFM-TV, CNews, CStar, Gulli, LCI, Paris Première, TFX, TMC et W9.
Le régulateur précise aussi qu’il « consultera les éditeurs dans les prochains jours concernant la numérotation des services », c’est-à-dire le canal où elles seront visibles à la télévision, et « arrêtera sa position courant janvier ». A travers cette entrée de deux nouvelles chaînes et l’exclusion de C8 – où sont notamment diffusées les émissions de Cyril Hanouna – et de NRJ12, l’Arcom affirme vouloir « complét[er] l’offre existante » et « apport[er] davantage de diversité au paysage audiovisuel ».
Selon nos informations, plusieurs actes de dégradations et de violences ont eu lieu dans les deux communes dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 décembre. Sur internet, la vidéo d’un affrontement entre un policier et un jeune a été abondamment relayée. Des tirs de mortiers et de projectiles ont aussi visé les forces de l’ordre. Des barricades de fortunes ont également été érigées dans les rues.
Plusieurs hospitalisations
Le 10 décembre, un homme de 34 ans a été pris d’un malaise et a fait un arrêt cardiorespiratoire au commissariat de Bagneux. Il avait été interpellé deux jours plus tôt dans le cadre d’une affaire de stupéfiants. « Depuis le début de la garde à vue à 17h le lundi, le défunt a fait l’objet de plusieurs examens médicaux le 9 et 10 décembre. Il s’agissait d’examens somatiques et psychiatriques au regard de la mesure de curatelle dont il faisait l’objet, précisé le parquet de Nanterre.
Une autopsie pratiquée
À chaque fois, les établissements hospitaliers auraient confirmé la compatibilité de l’état de santé de l’individu avec une garde à vue. Pourtant, ce dernier est décédé brutalement en fin de journée. Une enquête a été ouverte et confiée à l’Inspection générale de la police nationale. Sur les réseaux sociaux, certains crient déjà à la bavure policière. Une autopsie a été réalisée et exclurait l’intervention d’un tiers dans la mort du gardé à vue.
Justice : « Contraire à la dignité »… Une juge demande la fin de l’isolement du braqueur Rédoine Faïden prison
Il purge actuellement trois longues peines de prison, dont une de quatorze années de réclusion criminelle pour sa spectaculaire évasion de la prison de Réau en 2018. Placé à l’isolement car considéré comme détenu à risque, Rédoine Faïd pourrait prochainement voir ses conditions de détention être allégées. Ce lundi, une juge de l’application des peines a demandé à mettre fin au placement à l’isolement du braqueur multirécidiviste. Cette juge considère que certaines conditions de détention de Rédoine Faïd sont « contraires à la dignité de la personne humaine » et donne trente jours à l’administration pénitentiaire pour y mettre fin. Le parquet de Béthune a indiqué avoir fait appel de cette décision.
Cette décision judiciaire ravit la défense de celui qui s’était évadé à bord d’un hélicoptère il y a six ans. « Cela prouve que ce que l’on dit depuis des mois est vrai et que Rédoine Faïd subit un traitement contraire à la dignité humaine, quand bien même son parcours carcéral est chargé », estime un de ses avocats, Me Benoît David.
Fin de peine prévue pour… 2060
La juge de l’application des peines estime que le placement à l’isolement du détenu « a minima depuis onze années », mais aussi le fait que ses parloirs soient équipés d’un hygiaphone depuis octobre 2018 et qu’il ne puisse bénéficier d’unité de vie familiale depuis 2018 sont « contraires à la dignité de la personne humaine ».
Avec sa dernière condamnation à quatorze ans de prison en 2023, la fin de peine de Rédoine Faïd, condamné pour braquage en 2011 et pour une autre évasion en 2013, devrait être repoussée à 2060.
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