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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 2 aout 2023

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Près de 40.000 tonnes de céréales endommagées par les frappes russes sur le Danube…

 

L’ESSENTIEL

  • Plus de dix drones russes qui visaient Kiev ont été abattus dans la nuit de mardi à mercredi, provoquant des chutes de débris qui ont fait des dégâts matériels mais aucune victime, selon les autorités.
  • Une attaque de drones explosifs russes a endommagé des infrastructures portuaires et provoqué des incendies dans la région d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé mercredi le gouverneur régional, Oleg Kiper.
  • La Russie a affirmé mardi avoir déjoué une vague d’attaques de drones aériens et marins contre Moscou, la Crimée et la flotte russe en mer Noire. Un gratte-ciel du quartier financier de la capitale a été touché pour la deuxième fois en quelques jours.

 

15h14 : Près de 40.000 tonnes de céréales endommagées par les frappes russes sur le Danube

Les frappes russes qui ont visé mercredi matin des infrastructures portuaires ukrainiennes sur le Danube ont « endommagé » près de 40.000 tonnes de céréales destinées à l’exportation, a annoncé le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandre Koubrakov.

« Les Russes ont frappé des entrepôts et des silos à grains, endommageant près de 40.000 tonnes de céréales attendues par les pays africains, la Chine et Israël », a affirmé sur Telegram le ministre ukrainien.

 

13h12 : Poutine appelle la Turquie à le soutenir pour exporter ses céréales

Le président russe Vladimir Poutine a demandé mercredi le soutien de son homologue turc pour exporter ses céréales et de facto contourner les sanctions occidentales, tout en refusant de relancer l’accord, sous l’égide d’Ankara, qui permettait les exportations agricoles ukrainiennes.

« Compte tenu des besoins en nourriture des pays les plus nécessiteux, des options sont en cours d’élaboration pour permettre des livraisons de céréales russes (…) Il existe une volonté de coopérer dans ce domaine avec la Turquie », a indiqué le Kremlin dans un communiqué, résumant la teneur d’une discussion entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan.

 

12h28 : Erdogan appelle Poutine à éviter l’escalade

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé mercredi son homologue russe Vladimir Poutine à éviter toute « escalade » dans le conflit avec l’Ukraine en mer Noire, a rapporté la présidence.

Au cours d’un entretien téléphonique, le chef de l’Etat turc a demandé à Vladimir Poutine « de ne prendre aucune mesure risquant de provoquer une escalade des tensions dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine ». Il a aussi souligné « l’importance de l’Initiative de la mer Noire, qu’il considère comme un pont pour la paix », indique la présidence dans un communiqué, à propos de l’accord céréalier duquel Moscou s’est retiré récemment.

 

11h53 : La Russie annonce avoir débuté des manœuvres navales en mer Baltique

La Russie a annoncé avoir lancé mercredi des manœuvres navales impliquant une cinquantaine de navires et l’aviation dans la Baltique, mer essentiellement bordée par les pays de l’Otan que Moscou considère comme une menace existentielle.

Les manœuvres « Bouclier océanique 2023 » prévoient quelque 200 exercices militaires avec « plus de 30 navires et vaisseaux de combats, 20 navires d’approvisionnement, 30 aéronefs (…) et environ 6.000 militaires », a indiqué le ministère de la Défense, ajoutant que l’objectif était de « vérifier la capacité de la flotte militaire à défendre les intérêts nationaux de la Russie ».

 

09h35 : L’infrastructure portuaire ukrainienne sur le Danube touchée par les frappes russes

L’infrastructure portuaire ukrainienne sur le Danube, cruciale pour les exportations de céréales, a été touchée par des frappes nocturnes russes, a indiqué mercredi le procureur général d’Ukraine.

« L’ennemi a attaqué les installations portuaires et l’infrastructure industrielle sur le Danube », a indiqué le bureau du procureur sur Telegram, ajoutant qu'« à la suite des frappes, un élévateur, des hangars de céréales, des réservoirs de terminaux de fret, des entrepôts et des locaux administratifs ont été endommagés ou détruits ».

 

07h55 : Odessa, cible de la Russie

Les forces russes ont frappé à plusieurs reprises ces dernières semaines les infrastructures portuaires ukrainiennes de la mer Noire, particulièrement à Odessa, d’où étaient auparavant exportées les céréales ukrainiennes vers le reste du monde.

Ces bombardements ont commencé après que la Russie a mis fin le 17 juillet à un accord, sous l’égide de l’ONU et de la Turquie, qui avait permis l’exportation de 33 millions de tonnes de céréales ukrainiennes, malgré l’invasion russe.

Depuis, de petits ports fluviaux sur le Danube, Reni et Izmaïl, dans la région d’Odessa frontalière avec la Roumanie, sont devenus la principale voie de sortie des produits agricoles ukrainiens. Mais ces ports sont aussi devenus des cibles : le 24 juillet, celui de Reni a ainsi été attaqué par la Russie à l’aide de drones.

DIRECT

 

 

 

 

Moscou : Zelensky met Washington en danger en attaquant l’infrastructure russe

 

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que Zelensky faisait chanter la Maison-Blanche afin d’obtenir plus d’aide pour l’Ukraine.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mettait Washington en danger en menant des attaques terroristes contre des infrastructures civiles russes.

C’est ce qui ressort d’un communiqué de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, publié mardi par l’agence russe Sputnik et dans lequel elle évoque les récentes attaques ukrainiennes ayant visé la capitale, Moscou, avec des drones.

Zakharova a ajouté ce qui suit :

«Zelensky met Washington en danger en commettant des actes terroristes contre des infrastructures civiles russes, et le président américain Joe Biden lui-même le suit sur le même chemin de la ruine sous le nom de l’État parrain du terrorisme».

Zakharova a également estimé que le président ukrainien faisait chanter la Maison-Blanche pour obtenir plus d’aide à l’Ukraine.

Plus tôt mardi, le ministère russe de la Défense a annoncé que Moscou avait été attaquée par des drones ukrainiens dans la nuit.

Dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, des bruits d’explosions, probablement ceux des drones, se faisaient entendre dans la zone «Moscow-City».

Il est à noter que l’attaque ukrainienne contre Moscou est la troisième du genre en une semaine, la ville ayant été soumise à des attaques similaires avec des marches les 24 et 28 juillet, sans faire de victimes, selon la partie russe.

Depuis le 24 février 2022, la Russie a lancé une attaque militaire contre son voisin l’Ukraine, poussant les capitales, Washington en tête, à imposer de sévères sanctions économiques à Moscou.

source : Agence Anadolu

 

Note : "Zelensky met Washington en danger... " c'est un nouvel avertissement d'une réponse nucléaire aux attaques ukrainienne sur Moscou

 

 

Guerre en Ukraine : vers un déploiement de nouvelles formations russes ? Le changement de stratégie de Moscou concernant les réserves de son armée

 

  • Moscou devrait déployer une nouvelle force de réserve en Ukraine.
    Moscou devrait déployer une nouvelle force de réserve en Ukraine. MAXPPP (archive) - Nicolas Cleuet / Le Pictorium

Le Ministère de la Défense britannique a toutefois indiqué que ce déploiement serait insuffisant pour véritablement renforcer l'armée russe.

La Russie a commencé à développer de nouvelles formations durant ces deux derniers mois dans le but de renforcer son armée terrestre, selon le rapport du ministère de la Défense britannique de ce mercredi 2 août.

Le document indique que Moscou devrait les déployer comme "force de réserve en Ukraine" et cherche à "renforcer ses forces face à l'OTAN". "Sans une nouvelle vague majeure de mobilisation obligatoire, il est peu probable que la Russie trouve assez de nouvelles troupes" pour "au moins une nouvelle armée" a cependant ajouté le ministère.

La nouvelle stratégie de Moscou

Cette information intervient alors que la Douma, la chambre basse du parlement russe, a voté une loi le 25 juillet dernier. Le texte fait passer l'âge maximum de la conscription de 27 à 30 ans. Le 31 juillet, Londres critiquait à ce sujet l'incapacité de Moscou à protéger sa population de la guerre.

Depuis le début du conflit, la Russie a simplement rempli des formations déjà existantes et a mobilisé des réservistes. Le ministère de la Défense britannique indique qu’une "exception à cela était le troisième corps d'armée créé à l'été 2022, qui a généralement mal performé".

Le déploiement d'une nouvelle formation autosuffisante serait donc pour Moscou un changement de stratégie majeur concernant l'utilisation de ses réservistes, rapporte The Kyiv Independent.

Source

 

 

 

Lancement des exercices Ocean Shield 2023 en mer Baltique

 

 
Vers une guerre de religion, infos du 2 aout 2023

MOSCOU (Spoutnik) - Les exercices militaires "Ocean Shield 2023" ont commencé en mer Baltique, impliquant plus de 30 navires de guerre et navires de la marine russe, ainsi que 30 avions et environ 6 000 militaires, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense.

"Depuis le 2 août, l'exercice militaro-maritime "Ocean Shield-2023" est mené en mer Baltique sous le commandement de l'amiral Nikolai Yevmenov, commandant en chef de la marine russe. L'exercice implique plus de 30 navires de combat et navires, 20 navires de soutien, 30 avions de l'aviation navale et des forces aérospatiales russes et environ 6 000 militaires", a indiqué le ministère.

Le ministère de la Défense a noté que les exercices testeraient l'état de préparation des forces navales pour protéger les intérêts nationaux de la Fédération de Russie dans la région stratégiquement importante, ainsi que la coordination entre les différents niveaux de commandement dans la gestion des forces.

L'exercice se concentrera sur la pratique d'actions liées à la sécurisation des communications maritimes, au transport de troupes et de fret militaire, ainsi qu'à la défense des zones côtières. Au total, plus de 200 exercices de combat sont prévus, y compris ceux impliquant l'utilisation pratique d'armes.

À la fin des exercices, les navires effectueront des transitions entre les flottes vers leurs bases permanentes, tandis que les unités d'aviation retourneront sur leurs aérodromes respectifs, a déclaré le ministère russe de la Défense .

Spoutnik

 

 

Le président du Congo explique à Poutine les difficultés de son voyage à Saint Petersbourg

 

«Beaucoup de forces ont travaillé pour empêcher le succès de ce sommet. Nous avons eu d’énormes difficultés pour arriver ici. […] Et je sais que d’autres délégations ont éprouvé les mêmes difficultés».

 

source : Ciel Voilé

 

 

 

 

La Russie met en garde contre une éventuelle intervention militaire au Niger

 

Vers une guerre de religion, infos du 2 aout 2023

La menace d’une intervention militaire au Niger ne contribuera pas à un règlement, a fait savoir la porte-parole de la diplomatie russe. Moscou considère primordial "d'empêcher une nouvelle dégradation" de la situation dans le pays.

La Russie a mis en garde contre l’éventuelle intervention militaire au Niger évoquée récemment par la CEDEAO en réaction au renversement du Président Mohamed Bazoum par les militaires.

"Nous pensons que la menace de l'usage de la force contre un État souverain ne contribuera pas à désamorcer les tensions et à résoudre la situation dans le pays", a déclaré ce 2 août Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

La Russie considère primordial "d'empêcher une nouvelle dégradation de la situation dans le pays" et prône l’organisation d’un "dialogue national".

Moscou compte également sur des actions appropriées de l'Union africaine et des organisations sous-régionales pour un règlement pacifique, a dit la diplomate. Dans sa recherche d’une issue, Moscou part du principe d’"une solution africaine aux problèmes africains", a-t-elle expliqué.

C’est la deuxième fois que la diplomatie russe réagit aux événements au Niger. Le 27 juillet, le lendemain du coup d’État à Niamey, Maria Zakharova avait appelé "les parties au conflit à s'abstenir de recourir à la force et à résoudre toutes les questions litigieuses par un dialogue pacifique et constructif". De plus, Moscou a dit compter sur "la libération rapide" de Mohamed Bazoum.

Situation au Niger

Depuis le 26 juillet, le pouvoir au Niger est aux mains du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), présidé par le général Abdourahamane Tiani. Ce chef de la garde présidentielle s’est proclamé nouveau chef d’État, en annonçant le renversement de Mohamed Bazoum. Le 1er août, le CNSP a commencé à procéder à certaines nominations et a rouvert les frontières avec cinq pays.

Le Président renversé reste retenu à Niamey depuis le 26 juillet.

En réponse à ces événements, la CEDEAO a demandé le 30 juillet le rétablissement, dans un délai d’une semaine, de l’ordre constitutionnel et le retour au pouvoir de Mohamed Bazoum, élu en 2021. Si ces exigences ne sont pas remplies, l’organisation se réserve le droit de "prendre toutes les mesures nécessaires", qui "peuvent inclure l’usage de la force". Ces décisions n’ont pas été appréciées par le Burkina Faso et le Mali, mais également par le chef du Parlement nigérien.

Spoutnik

 

 

Pourquoi Alger renforce-t-il sa défense ? Le chef d’état-major explique

 

L’armée algérienne consolide son potentiel de défense sur fond de nombreux défis qu’Alger rencontre en ce XXIe siècle, dont en particulier un comportement néfaste des pays de l’Occident, a déclaré le 1er août le chef d’état-major algérien en visite officielle à Moscou.

Face au «comportement destructeur» de l’Occident, Alger fait son possible pour renforcer son armée, a déclaré le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire algérienne le général Saïd Chengriha lors de son entrevue avec le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou le 1er août à Moscou.

L’objectif de ces efforts est de surpasser toutes les menaces potentielles auxquelles le pays est confronté, ainsi que les dangers auxquels l’État algérien se heurte au XXIe siècle, a déclaré le haut responsable algérien cité par le ministère russe de la Défense.

Le général Chengriha a également noté que le peuple algérien se souviendrait toujours de la position prise par l’Union soviétique en 1954 lors de la révolution algérienne, ainsi que de l’aide apportée à l’époque par l’armée russe aux forces algériennes.

Visite du chef d’état-major algérien à Moscou

Le chef d’état-major algérien, Saïd Chengriha, a entamé une visite officielle en Russie le 31 juillet. Selon le ministère algérien de la Défense, celle-ci est effectuée sur invitation du chef de la Défense russe.

Selon Alger, cette rencontre «permettra aux deux parties d’examiner plusieurs questions d’intérêt commun», a indiqué le ministère russe.

Un gros contrat

Lors de la visite du Président Abdelmadjid Tebboune à Moscou mi-juin, Sergueï Choïgou a confirmé qu’en 2022 les deux États avaient conclu un contrat pour la fourniture «d’un large éventail d’armements».

Il a précisé que le contrat portait sur des armes soviétiques et russes, à savoir «des chars et des systèmes de défense aérienne ainsi que des avions».

source : Sputnik Afrique

 

 

 

Il est probable qu’une guerre en Afrique de l’Ouest impliquera l’Algérie d’une manière ou d’une autre

 
 

Les intérêts sécuritaires et idéologiques expliquent pourquoi le chef d’état-major algérien vient de s’envoler pour Moscou. Son pays veut se coordonner avec son partenaire stratégique pour répondre à cette crise régionale ainsi qu’à la guerre plus large qui pourrait bientôt éclater. Si le rôle de l’Algérie n’est pas aussi important que celui du Nigeria, qui pourrait mener l’invasion du Niger par la CEDEAO soutenue par l’OTAN, ou que celui du Tchad, qui pourrait être le faiseur de rois, il n’en reste pas moins significatif et ne devrait pas être ignoré ou minimisé.

L’analyse précédente explique plus en détail la dynamique militaro-stratégique qui émerge rapidement, mais on peut la résumer en disant qu’elle prépare le terrain pour ce qui pourrait bientôt devenir le prochain champ de bataille par procuration de la Afrique de l’Ouest se prépare à une guerre régionale alors qu’elle se divise en deux blocs clairement définis sur la question de savoir s’il faut envahir ou défendre le Niger, qui a connu la semaine dernière un coup d’État militaire patriotique susceptible de changer la donne nouvelle guerre froide.

L’OTAN soutient une invasion de la CEDEAO menée par le Nigeria pour réinstaller le dirigeant évincé du Niger, tandis que la Russie soutient le Burkina Faso et le Mali, qui ont fusionné de facto en une fédération et ont annoncé conjointement que toute attaque contre ce pays voisin serait considérée comme une déclaration de guerre contre eux deux. Ces deux pays coopèrent de manière trilatérale avec la Guinée, qui est également sous un régime militaire comme eux et qui vient de soutenir politiquement la junte nigérienne, mais il n’est pas certain qu’elle la défende militairement.

Le président intérimaire du Tchad, puissance militaire régionale, s’est rendu à Niamey pour tenter de négocier un compromis susceptible d’éviter la guerre, mais il semble qu’il n’ait pas réussi, bien que son pays ne se soit pas encore engagé à soutenir l’une ou l’autre partie de ce conflit qui pourrait éclater. Cela place le Tchad dans une position de faiseur de roi, puisque sa décision d’intervenir ou non, et à quel moment, pourrait grandement déterminer l’issue du conflit.

Dans ce contexte, l’agence de presse internationale russe TASS, financée par l’État, a confirmé mardi que le chef d’état-major algérien était arrivé à Moscou la veille pour rencontrer le ministre de la défense de son pays hôte. Ils ont également ajouté que le président s’était rendu à Saint-Pétersbourg en juin pour assister au Forum économique international, au cours duquel il avait rencontré le président Poutine pour conclure un partenariat stratégique renforcé accord de, tandis que le premier ministre s’y était rendu la semaine dernière pour le Sommet de l’Afrique.

Il convient de mentionner que la Russie est le premier partenaire militaire de l’Algérie et qu’elle l’est restée pendant des décennies, cette relation persistant malgré le fait que Moscou ait négligé la majeure partie de l’Afrique jusqu’à il y a quelques années (Trends In International Arms Transfers). L’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) a confirmé dans le rapport de ce printemps que 73% des importations militaires de l’Algérie pour la période 2018-2022 provenaient de Russie, ce qui témoigne de la solidité durable de leurs liens militaires.

L’Algérie dispose ainsi de l’une des armées les plus importantes, les mieux équipées et les plus modernes d’Afrique, ce qui lui vaut d’être considérée à juste titre comme l’un des pays les plus puissants du continent. C’est pourquoi la dernière visite de son chef d’état-major en Russie dans le contexte régional actuel n’est pas anodine puisqu’elle suggère qu’Alger a l’intention de se coordonner avec Moscou en ce qui concerne la guerre plus large qui pourrait être sur le point d’éclater à l’expiration de l’ultimatum de la CEDEAO ce dimanche pour réinstaller le dirigeant évincé du Niger.

Bien que l’Algérie et la Russie aient toutes deux condamné le coup d’État nigérien à la fin de la semaine dernière, chacune de leurs déclarations respectives a été partagée avant que la CEDEAO ne lance son ultimatum, qui a ensuite été soutenu par la France et les États-Unis, qui ont tous deux des troupes dans ce pays. La déclaration conjointe burkinabé-malienne mentionnée précédemment a averti qu’une invasion du Niger risquait de répéter le scénario libyen en déstabilisant l’ensemble de la région et en exacerbant ainsi les menaces terroristes pour tous.

Il s’agit d’une évaluation précise qui justifie que la Russie et l’Algérie travaillent ensemble pour éviter ce scénario catastrophe et coordonnent conjointement leur réponse si ce conflit devient inévitable, ce qui explique pourquoi le chef d’état-major algérien a décidé de se rendre en Russie juste après que son Premier ministre l’ait fait. La raison de sa visite est clairement de discuter de l’invasion prévue du Niger par la CEDEAO, soutenue par l’OTAN et dirigée par le Nigeria, qui se trouve également à la frontière de l’Algérie, pour les lecteurs qui ne le savent pas.

Il est probable que l’Algérie jouera un rôle important si l’Afrique de l’Ouest entre en guerre, en raison de sa géographie et de ses prouesses militaires. À tout le moins, Alger pourrait refuser d’autoriser les avions de guerre français à transiter par son espace aérien, les obligeant ainsi à risquer de se faire tirer dessus s’ils violent cet ordre éventuel ou à trouver une autre route vers le Niger via la Libye (qui pourrait également leur être formellement interdite) ou ailleurs. Le fait est que l’Algérie peut grandement compliquer la logistique militaire de la France dans tout conflit à venir.

Non seulement cela, mais ce pays d’Afrique du Nord pourrait permettre à la Russie de transiter par son espace aérien (à condition que l’OTAN n’y fasse pas obstacle par une dangereuse politique de la corde raide au-dessus de la Méditerranée) pour approvisionner de manière fiable la fédération burkinabé-malienne de facto en armes, en nourriture et en toute autre chose dont elle pourrait avoir besoin. D’une certaine manière, cela serait spirituellement similaire à l’intervention de l’ancienne Union soviétique en faveur de l’Éthiopie pendant la guerre de l’Ogaden, lorsqu’elle était envahie par la Somalie, même s’il existe bien sûr des différences essentielles.

L’autre rôle que l’Algérie pourrait jouer est un rôle direct, bien qu’il ne faille pas s’attendre à ce que ses dirigeants se sentent à l’aise avec cela, car ils pourraient craindre que tout déploiement important vers ou dans le Niger soit exploité par son ennemi marocain de longue date. S’il décide de le faire, cependant, le fait de déplacer ses forces – y compris les systèmes de défense aérienne – plus près de la frontière pourrait éventuellement dissuader la France et le Nigéria. Si ces deux pays continuent d’attaquer le Niger, l’Algérie pourrait alors intervenir pour le soutenir.

La déclaration conjointe burkinabé-malienne mettant en garde contre une répétition du scénario libyen effraie l’Algérie qui a lutté contre le terrorisme pendant ce qui est considéré comme sa «décennie noire» de 1991 à 2002, et plus récemment, mais dans une bien moindre mesure, depuis la guerre de l’OTAN contre la Libye en 2011. Ses intérêts nationaux objectifs sont donc servis en compliquant au moins la logistique militaire de la France dans tout conflit à venir, même si elle décide finalement de ne pas s’impliquer directement comme le feront le Burkina Faso et le Mali.

En outre, beaucoup ignorent peut-être que l’Algérie a toujours épousé une idéologie révolutionnaire au fil des décennies, malgré les changements radicaux survenus dans l’ordre mondial depuis son indépendance. Cela explique pourquoi elle a maintenu ses liens avec la Russie malgré la décennie difficile que cette dernière a connue après la dissolution de l’URSS et n’a pas non plus rompu ses relations avec la Syrie au cours de la dernière décennie, bien que la Ligue arabe l’ait fait. Les dirigeants algériens ont donc également un intérêt idéologique à compliquer une invasion impérialiste du Niger.

Pris ensemble, ces intérêts sécuritaires et idéologiques expliquent pourquoi le chef d’état-major algérien vient de s’envoler pour Moscou. Son pays veut se coordonner avec son partenaire stratégique pour répondre à cette crise régionale ainsi qu’à la guerre plus large qui pourrait bientôt éclater. Si le rôle de l’Algérie n’est pas aussi important que celui du Nigeria, qui pourrait mener l’invasion du Niger par la CEDEAO soutenue par l’OTAN, ou que celui du Tchad, qui pourrait être le faiseur de rois, il n’en reste pas moins significatif et ne devrait pas être ignoré ou minimisé.

Andrew Korybko

source : Andrew Korybko

 

LIRE AUSSI: Coup d’État au Niger: l’Algérie «met en garde» la Cédéao contre une intervention militaire

 

Niger : La France et les USA haussent le ton ; De qui se moquent-ils ?

 

Le Niger est un pays particulièrement riche en ressources du sous-sol.

En France on connait le Niger pour deux raisons principales. D’abord il s’agit aujourd’hui d’une ancienne colonie française et aussi parce que ce pays est le cinquième pays le plus riche en uranium après l’Australie, le Kazakhstan, le Canada et la Russie. D’autres pays comme l’Afrique du Sud, l’Ukraine et Brésil ainsi que la Namibie contribuent à alimenter le marché de l’uranium selon l’opportunité financière.

L’uranium du Niger fut découvert par la France à la fin des années 1950 et l’exploitation des premiers gisements dans la région d’Arlit débuta rapidement car le programme nucléaire français devait trouver des sources nouvelles d’approvisionnement, les dépôts d’uranium sur le pourtour du Massif Central s’épuisant.

Pour le Niger l’exploitation des mines d’uranium représente, en théorie, la seconde source de divises du pays après l’or. Cependant l’uranium en provenance de ce pays ne représente en valeur que 4% du marché mondial de l’uranium. Divers sites miniers se trouvent approximativement sur la ligne Arlit-Agadez : Akikan, Imouraren, Dasa et Azelic, la première mine exploitée par la France, et certainement d’autres sites de teneur inférieure qui seront à l’avenir exploités en raison du développement inévitable de la production d’énergie électrique «décarbonée» que représente l’énergie nucléaire. Les très récents évènements qui ont eu lieu dans la capitale Niamey ont ému les puissances occidentales et pourtant si on examine la réalité c’est-à-dire la structure industrielle et financière de l’exploitation des gisements d’uranium il en résulte que ces mêmes occidentaux agissent maintenant comme des chiens qui aboient au clair de lune et cette remarque est tout à fait à propos car en ce lundi 31 juillet la lune est pleine…

Il est donc intéressant de détailler la réalité. En 2020 le Niger a produit 2020 tonnes d’uranium métal. Il est plus simple de comptabiliser cette production en se référant au métal car usuellement l’uranium est négocié sur les marchés sous forme d’oxyde aussi appelé «yellow cake». Cette production ne représente que 4% de l’ensemble mondial.

En réalité cette réaction tant de la France que des USA est infondée et arrive trop tard. Les principaux acteurs de l’exploitation des mines d’uranium sont la Chine et le Canada et très loin derrière ces deux acteurs la France. Par exemple le gisement d’Imouraren situé à 160 km au nord d’Agadez est exploité par Orano (France) conjointement avec la Corée et le tiers du capital est détenu par l’État du Niger. Cependant l’exploitation a été suspendue en 2015 car le marché de l’uranium n’était pas favorable. Le site de Dasa près d’Arlit est en cours d’exploitation. Il est la propriété de global Atomic Corporation, une société basée à Toronto et de l’État du Niger à hauteur de 20%. Pour l’instant ce site n’a pas encore produit le moindre kg de Yellow cake. Le plus important gisement se trouve dans la région d’Arlit à Azelik.

La Société des Mines d’Azelik est détenue à 100% par des firmes et organismes financiers chinois. Encore une fois l’effondrement du cours du Yellow cake sur les marchés a aussi incité les autorités locales et la Chine à cesser temporairement l’exploitation de ce gisement. Il est donc tout à fait approprié de constater que les menaces tant des USA que de la France n’ont aucune raison d’être. Et pour cause : la Chine est déjà solidement installée au Niger et pas seulement dans l’exploitation des mines d’uranium mais également d’or près d’Agadez, dans la région de Djao et du Mont Ibl. Il est probable que le nouveau gouvernement du Niger fasse appel à la Chine pour investir dans le développement des infrastructures nécessaire à l’exploitation de ces deux ressources minières et aux structure armées d’origine russe comme le groupe privé Wagner pour maintenir l’ordre en particulier pour combattre les djihadistes qui forment le gros des groupes armés de Boko Haram de l’autre côté de la frontière entre le Niger, le Cameroun et le Nigéria.

sources : IAEA et World Nuclear News via Jacques Henry

Note ; on en parle peu, mais  l'Europe est aussi intéressée par un gazoduc de gaz africain qui rejoindrait l'Europe (et remplacerait le gaz russe perdu à cause des sanctions)

 

Le gazoduc trans-saharien (dit aussi NIGAL), rencontré parfois sous le nom de Trans-Saharan Gas-Pipeline (TSGP), devrait relier à partir de 2027 le Nigeria à l'Algérie pour transporter du gaz naturel vers l'Europe.  (source Wikipedia)

 

Je poste d'autre Swit intéressent

 

 

« Ça a été très vite » : un 1er avion français transportant 262 rapatriés du Niger a atterri à Paris ; le groupe armé M62 appelle à prendre les ressortissants européens en otage jusqu’au départ des forces étrangères


Sur les quelque 1 200 Français enregistrés sur les listes consulaires au Niger, selon Paris, 600 ressortissants souhaiteraient revenir en France. Le souhait des autorités est de clore l’opération à la mi-journée mercredi. Quatre avions de rapatriement ont pour l’instant été prévus. 

Le mouvement M62, à l’initiative d’une manifestation pro-putschistes, a dénoncé mardi l’évacuation organisée par la France, souhaitant la suspension de certains de ses médias et appelant à un rassemblement “pacifique chaque jour” près de l’aéroport, “jusqu’au départ définitif des forces étrangères” présentes dans le pays.

France24

 

 

Abandon d’armes : après le succès de l’opération fin 2022, l’État voit plus grand et teste une procédure d’abandon au sein de certaines armureries

Après le succès de l’opération d’abandon volontaire d’armes à l’automne, l’État voit plus grand. Une nouvelle opération, en phase de test, a débuté le 10 juillet dans trois départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour permettre aux personnes possédant des armes de s’en débarrasser auprès d’armureries, et non uniquement auprès des services de police ou de gendarmerie comme c’est le cas actuellement. (…)

Ce changement dans la méthode d’abandon des armes s’inscrit dans la continuité du succès de l’opération de collecte organisée du 25 novembre au 2 décembre 2022, lors de laquelle 150 000 armes ainsi que 4 millions de munitions ont été récupérées par les services de l’État dans plus de 300 points de collecte.

Les départements qui ont recueilli le plus d’armes, le plus souvent acquises par héritage, sont la Gironde, le Nord, le Finistère, le Pas-de-Calais et le Morbihan. La garantie d’absence de poursuites administratives ou judiciaires pour détention illégale et la proximité des points d’accueil expliquent ce succès, selon le ministère de l’Intérieur.

Le Parisien

 

Note ; 150 000 armes, qui auraient pu protéger des milliers de Français, mais le gouvernement Macron les a désarmés.

 

 

 

Jean-François Kahn dénonce la « mainmise » de Bolloré sur le JDD qui annonce « les prochaines victoires de l’extrême droite et donc l’atmosphère de guerre civile qui en découlera »

Dans une tribune à « l’Obs », Jean-François Kahn, fondateur de « l’Evénement du jeudi » et de « Marianne », dénonce les conséquences de la nomination de Geoffroy Lejeune, soutien d’Eric Zemmour, à la tête du « Journal du dimanche », désormais dans le giron de l’homme d’affaires.

On imagine ce que seraient les réactions des élus conservateurs, des médias droitistes et des intellectuels anti-« woke » si on apprenait que des capitalistes de gauche, déjà actionnaires de Mediapart, étaient sur le point de racheter « le Figaro » à la famille Dassault pour le transformer en un organe résolument progressiste. Mobilisation générale. Tout le monde au front.

Doit-on s’étonner, en revanche, que les mêmes qui pousseraient des hauts cris (et ils auraient raison) se réjouissent aussi ostensiblement de l’imposition par le « grand capital » d’une ligne extrémiste zemmourienne à un organe, dont il s’est préalablement emparé, et dont l’essence existentielle était la modération, la décence démocratico-républicaine, parfois aussi le conformisme ?

On en prendra peu à peu conscience : cette mainmise sur un important groupe d’influence médiatique – Canal+, C8, I-Télé devenue CNews, Europe 1, « Paris Match », le « JDD », etc. – d’un personnage dont l’âge a comme révélé et congelé le fanatisme cléricalo-réactionnaire aura des conséquences considérables.

Pourquoi ? Parce qu’elle rend presque inéluctable (presque, parce que cela dépend aussi de nous tous) les prochaines victoires de l’extrême droite et donc l’atmosphère de guerre civile qui en découlera. […]

Au début des années 1930, en Allemagne, un ancien directeur de Krupp, richissime homme d’affaires donc, qui s’était construit un immense empire médiatique, Alfred Hugenberg, mit son redoutable outil d’influence au service d’une « union des droites » intitulée le « front de Harzburg ». Ce qui permit au Parti national-socialiste de sortir de son isolement et d’augmenter, dans un premier temps, son nombre de sièges au Parlement. Avant de finalement l’emporter… et de faire, provisoirement, de son bienfaiteur, un ministre de l’Economie.

L’Obs

 

 

Lyon : à 19 ans, Faycal Sari agresse un handicapé en fauteuil roulant pour lui voler sa Rolex ; il écope de 18 mois de prison et d’une interdiction du territoire français pendant 5 ans

Ils avaient repéré leur proie dans le tramway. Un homme arborant une Rolex au poignet se déplaçant en fauteuil roulant. Une proie facile.

Alors, ce jeudi 27 juillet, ils l’ont suivi jusqu’à son immeuble à Lyon 3 e. Une fois dans le sas, ils se sont jetés sur lui. Tandis que l’un lui serrait la gorge, l’autre arrachait la montre et piquait le téléphone de la victime qui se débattait avec l’énergie du désespoir.

[…]

 

Âgé de 19 ans, Faycal Sari a écopé de 18 mois de prison, conformément aux réquisitions du parquet, auxquels se rajoutent la révocation totale d’une peine de 6 mois de sursis simple et une interdiction du territoire français pendant 5 ans. Il a été incarcéré.

Le Progrès

 

 

Lille : un migrant algérien au casier chargé, sous OQTF ainsi que d’une interdiction de territoire, reste en France et commet des cambriolages

Le 1er juillet dernier, des vols par effraction sont signalés à une adresse de la rue des Meuniers, dans le quartier de Wazemmes. Nouredine Sahouane, 27 ans, sera interpellé dans la foulée. La police le trouve avec une valise contenant des objets volés. (…) décrit en « état de surexcitation ». « Probablement dû à une consommation de médicaments ou de stupéfiants » (…) « J’ai bu des bières », lance, laconique, ce jeune Algérien en situation irrégulière. Son casier judiciaire porte plusieurs mentions, dont une soustraction à une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et une interdiction de territoire pendant cinq ans.

(…) Sanction : un an de prison, avec incarcération immédiate.

La Voix du Nord

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