En six jours, les armes occidentales accumulées par l’armée ukrainienne ont été presque toutes été détruites (munitions, blindés et avions). On ne compte plus le bilan humain de cette catastrophique contre-offensive.

L’armée ukrainienne s’est fracassé sur la première ligne de défense russe et n’a pas pu atteindre la seconde, malgré sept vagues successives pour les franchir, dont la dernière dans la nuit du 9 au 10 juin.

Les dirigeants de l’Alliance atlantique et ceux des armées ukrainiennes se renvoient la responsabilité de cette terrible défaite.

L’arrogance occidentale a été vaincue.

source : Réseau Voltaire

Après la perte d’Artemivsk, l’OTAN essaye de reprendre la main en lançant sa contre-offensive, mais les colonnes de blindés ne font pas s’effondrer les structures de l’infanterie russe et c’est au contraire les carcasses qui commencent à s’empiler à un rythme alarmant, souvent, avant même d’arriver en vue de la première ligne : ces derniers jours, 12 Léopards, 5 AMX 10 RC, 7 Bradleys, 8 Krabs (canon automoteur Polonais), 3 Caesars (9 sur 18 depuis le début de la guerre), 1 Panzerhaubitze 2000 (5 sur 12 depuis le début de la guerre) et 2 Paladins. Si cela continue sur le même rythme encore une semaine, c’est toute l’armada de l’OTAN qui va être rincée et il n’y aura plus rien pour exploiter une éventuelle percée.

Ci-dessous, la traduction d’un article des Izvestia au plan très affirmatif – Fait / Analyse / Prévision, qui contraste avec le silence des médias de l’Ouest, on se souvient que ces derniers étaient nettement plus loquaces en septembre de l’an dernier. Le point-clé de l’article, c’est qu’on est sûr qu’il s’agit bien d’une offensive, non pas parce que quelques colonnes de blindées se sont ébranlés vers l’avant, mais parce qu’il s’agit des unités placées en réserve stratégique, et qu’une réserve stratégique, ça sert pour une opération stratégique.

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Les FAU engagent leurs réserves stratégiques

L’offensive ukrainienne a commencé, comme en témoigne l’utilisation de réserves stratégiques par l’ennemi, a déclaré Vladimir Poutine le 9 juin. Les attaques ukrainiennes n’ont atteint leurs objectifs dans aucune des zones, a noté le chef de l’État. Selon le ministère de la Défense de la Fédération de Russie, les batailles les plus féroces se sont déroulées dans les directions de Donetsk, Yuzhnodonetsk et Zaporijia. Au cours de la journée, la VFU a perdu au moins 1090 personnes et 93 unités de matériel militaire. Les experts estiment que l’ennemi pourra poursuivre encore cinq à six jours d’attaques, après quoi il s’essoufflera et se mettra sur la défensive. Vladimir Poutine a également déclaré que les armes nucléaires tactiques russes seraient déployées en Biélorussie après les 7 et 8 juillet de cette année.

Le chef de l’État a souligné que dans aucune des zones d’hostilités les troupes ukrainiennes n’avaient accompli les tâches qui leur avaient été assignées. Vladimir Poutine a également noté le courage et l’héroïsme de nos combattants, la bonne organisation, le commandement et le contrôle des troupes, et la grande efficacité des armes nationales.

• «On peut affirmer que toutes les tentatives de contre-offensive faites jusqu’à présent ont échoué. Mais le potentiel offensif des troupes du régime de Kiev demeure», a-t-il déclaré.

Selon le président, l’ennemi subit de lourdes pertes.

• «On sait que lors d’opérations offensives, des pertes d’environ trois contre un sont classiques. Mais dans ce cas, elles dépassent largement ces indicateurs classiques. Je ne vais pas reproduire ces chiffres maintenant, mais ils sont impressionnants», a déclaré le président.

Vladimir Poutine a ajouté que les dirigeants militaires russes évaluent le cours de l’offensive de l’ennemi et procéderont à partir des réalités sur le champ de bataille.

En outre, il a souligné le développement rapide du complexe militaro-industriel national, capable de remplir toutes les tâches qui lui sont assignées, citant comme exemple l’augmentation de la production de types modernes d’armes.

À ce rythme, l’introduction des réserves de la VFU sera suffisante pour un maximum de cinq à six jours, a déclaré l’expert militaire Vladislav Shurygin à Izvestia.

«Il pourra bien rester des réserves, mais leur utilisation n’aura plus de sens, a-t-il déclaré. Si la tâche première n’est pas résolue, c’est-à-dire si la première ligne n’est pas franchie, vous pouvez bien sûr engager tout le reste et percer, mais que restera-t-il alors pour l’exploitation ?»

La tâche principale n’est pas la percée en soi, mais l’offensive. Ils sont au cinquième jour, ils lancent de nouvelles forces dans la bataille, 30% de toutes les réserves disponibles sont déjà impliquées dans toute la ligne de contact. Mais ils ne pouvaient même pas surmonter la première page nulle part.

Selon l’expert, les prochains jours montreront si cette offensive aura un résultat.

«Si pendant cette période, ils ne peuvent pas inverser la tendance sur la ligne de contact, alors ils devront se mettre sur la défensive et abandonner l’initiative», a-t-il déclaré.

Vladislav Shurygin a déclaré que nos troupes «se montrent toujours brillamment».

«Ils mènent une défense flexible qui préserve les effectifs», a-t-il expliqué. «Si nécessaire, les gens battent en retraite, attirent la VFU dans des sacs de feu, commencent alors la ronde cauchemardesque de l’aviation et de l’artillerie. Puis ils s’en vont, et nous reprenons nos positions. Au cours de ces jours, certaines positions ont déjà changé de mains trois fois. Et c’est extrêmement troublant pour le commandement ukrainien».

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On note quand même un gros bémol dans cette présentation, Poutine fait part du développement rapide de la production d’armes modernes capables de contrer celles de l’OTAN: autrement dit, ce n’était pas le cas jusqu’ici et ça pourrait expliquer bien des choses.

On note aussi que, enfin, Poutine, après Choïgou, prend la parole – sort de sa réserve stratégique en quelque sorte –  on dirait bien qu’on entre dans une phase décisive, c’est à double tranchant, si dans une semaine, il ne s’est rien passé de concluant, Poutine pourra faire ses valises. (NdE : Il est évident que l’opinion exprimée ici n’engage que son auteur)

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau est arrivé, samedi, dans la capitale ukrainienne, Kiev, pour une visite surprise.

Cette visite intervient alors que l’armée ukrainienne intensifie sa contre-offensive tant attendue pour expulser l’armée russe des régions occupées de l’est et du sud.

Le radiodiffuseur local CBC a rapporté que Trudeau est arrivé à Kiev alors que le gouvernement du président Volodymyr Zelensky a du mal à évaluer les dégâts et à effectuer d’autres évacuations après la destruction du barrage de Nova Kakhovka.

Le réseau a ajouté que «le Premier ministre canadien est arrivé en Ukraine, accompagné de son adjointe, Chrystia Freeland, alors que le voyage était planifié à la lumière d’un strict black-out médiatique».

La visite intervient également après une semaine d’efforts intenses pour éteindre les incendies de forêt qui font rage dans l’est de la province de Québec et ailleurs et qui ont réduit la qualité de l’air pour des dizaines de millions de personnes au Canada et aux États-Unis.

Au début de sa visite, Trudeau a déposé une gerbe au cénotaphe, qui commémore ceux qui sont tombés dans la guerre russo-ukrainienne, à l’extérieur de la cathédrale Saint-Michel au dôme doré.

Mardi, une explosion s’est produite au barrage de Nova Kakhovka, qui a mis des milliers de personnes et des dizaines de villages «en danger d’inondation».

L’effondrement du barrage a provoqué des inondations, menaçant la centrale nucléaire de Zaporijia et l’approvisionnement en eau potable.

Kiev et Moscou se sont mutuellement accusés d’être responsables de la destruction du barrage, situé dans les parties sous contrôle russe de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine.

source : Agence Anadolu