14h36 : La Russie introduit de lourdes peines de prison pour appels à agir contre sa sécurité
La Russie a adopté mercredi une loi punissant de lourdes peines de prison les appels à agir contre sa sécurité, au moment où Moscou réprime toutes les voix s’opposant à son offensive militaire en Ukraine.
Le texte, prévoyant jusqu’à sept ans de prison pour ce crime, a été voté mercredi par les députés de la Douma d’Etat, la chambre basse du Parlement russe, qui a également alourdi les peines encourues pour espionnage et les cas de « collaboration confidentielle avec des étrangers ».
13h00 : Moscou reconnaît un contrôle sur un navire russe en Turquie
La diplomatie russe a reconnu mercredi que des contrôles turcs étaient en cours sur un cargo battant pavillon russe et qui serait chargé, selon Kiev, de blé ukrainien volé. « Le navire (Zhibek Zholy) est actuellement dans la rade du port de Karasu. Des procédures standards sont en cours, y compris un contrôle sanitaire », a indiqué un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexeï Zaïtsev. Le port de Karasu est sur la mer Noire
« A l’issue de celles-ci, les autorités turques autoriseront ou refuseront l’entrée dans le port, il n’est pas question de retenir ou d’arrêter le cargo », a-t-il ajouté lors d’un point presse. L’Ukraine, qui accuse la Russie de voler ses récoltes de blé, affirme que le Zhibek Zholy, est un cargo parti jeudi du port ukrainien de Berdiansk, sous occupation russe, chargé de 7.000 tonnes de céréales obtenues illégalement.
10h45 : L’ex-président russe Medvedev évoque le recours à l’arme nucléaire
L’ex-président russe Dmitri Medvedev a évoqué mercredi le recours à l’arme nucléaire en excluant par avance l’éventualité de sanctions prises contre Moscou par la justice internationale, à l’heure ou la Cour pénale internationale (CPI) enquête sur des crimes de guerre présumés commis en Ukraine
« L’idée même de châtier un pays qui a le plus grand arsenal nucléaire au monde est absurde en soi. Et cela crée potentiellement une menace pour l’existence de l’humanité », a écrit sur son compte Telegram l’actuel vice-président du puissant Conseil de sécurité russe.
Autrefois considéré comme une figure modérée, Dmitri Medvedev, qui a été Premier ministre de 2012 à 2020, s’est imposé depuis le début de l’offensive russe en Ukraine comme l’un des détracteurs les plus féroces des pays occidentaux. Désormais abonné aux déclarations fracassantes, il a par exemple qualifié les adversaires de la Russie d'« enfoirés » et de « dégénérés ».
9h40 : Le problème des armes lourdes
« Les livraisons d’armes lourdes modernes compliquent les choses pour l’Ukraine au lieu de l’aider », assure à cet égard Alexandre Khramtchikhine, analyste à Institut militaire et politique de Moscou.
Le rapport du RUSI juge lui aussi qu’un rebond ukrainien ne saurait reposer sur « une livraison au coup par coup d’un grand nombre de flottes différentes d’équipements ». Au contraire, estiment les auteurs, les alliés « devraient rationaliser leur soutien autour d’un petit nombre de systèmes ».
7h40 : Le conflit en carte
On vous présente la carte de l’Ukraine avec
- En jaune : Les territoires contrôlés par l’Ukraine
- En violet : Les territoires occupés par la Russie avant l’invasion de février
- En rouge : Les territoires occupés par la Russie depuis l’invasion de février
- En rose : Les territoires où les forces russes sont en mouvement
Commenter cet article