Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Ankara déploie des renforts pour empêcher la Grèce de repousser les migrants
La Turquie a annoncé jeudi 5 mars le déploiement d'un millier de policiers le long d'un fleuve frontalier avec la Grèce pour «empêcher» Athènes de «repousser» les migrants qui essaient de le franchir depuis qu'Ankara a décidé de les laisser passer.
«Ce matin, nous avons envoyé le long du fleuve Meriç (Evros, en grec) 1.000 membres des forces spéciales de la police, pleinement équipés, pour les empêcher de repousser» les migrants, a déclaré le ministre de l'Intérieur Süleyman Soylu, lors d'une visite dans la zone frontalière.
Note : là sa devient graves, les Turques force les frontières de l'Europe, cela devrait être pris comme une déclaration de guerre
Lesbos (Grèce) : la chapelle Saint-Georges saccagéepar une vingtaine de migrants, les habitants indignés
Grèce – La chapelle de Hagios Georgios (Saint Georges) sur l’île grecque de Lesbos a été vandalisée par des migrants le lundi 2 mars.
Indignés, les habitants de l’île accusent un groupe de migrants qui vivent dans le camp de Moria d’avoir commis cet acte. Ils affirment que lorsque la police a empêché la tenue d’une manifestation de centaines de migrants demandant à être transférés à Athènes, un groupe d’une vingtaine de migrants s’est rendu à l’église et s’est vengé en détruisant la nef et l’autel.
Les images montrent également que les assaillants ont détruit des icônes et des meubles. La chapelle a été vandalisée à plusieurs reprises ces dernières années, selon les habitants. Il n’y a pas eu d’arrestations.
#Migrants : la Grèce au bord de l'explosion - Clash entre @GWGoldnadel et @soubremarieanne : "J'en ai assez des faux semblants ! Oui, il s'agit d'une invasion et ce sont des envahisseurs !" #GGRMC
#Migrants : Grèce au bord de l'explosion - "Quelqu'un qui veut forcer la frontière d'un pays souverain qui ne l'a pas autorisé à entrer, ça s'appelle un envahisseur !! La majorité des peuples européens en ont assez !" @GWGoldnadel#GGRMC
Poutine annonce un «tête-à-tête» avec Erdogan pour leurs discussions sur la Syrie
Vladimir Poutine a annoncé un «tête-à-tête» avec Recep Tayyip Erdogan pour leurs discussions sur la Syrie. Selon le Président russe, l'aggravation de la situation dans la zone de désescalade d'Idlib implique un entretien direct.
Alors que les tensions sont fortes dans la province syrienne d’Idlib entre Damas et Ankara, plusieurs dizaines de soldats turcs ayant été tués dans des bombardements, Vladimir Poutine a annoncé un «tête-à-tête» avec Recep Tayyip Erdogan pour leurs discussions sur la Syrie.
«La situation dans la zone d'Idlib s'est tellement aggravée qu'elle nécessite certainement des entretiens directs entre nous [...]. Nous sommes prêts à entamer un entretien en tête-à-tête comme vous l'avez demandé et d'y inviter ensuite nos collègues à cette discussion, si nécessaire», a déclaré M.Poutine lors des négociations russo-turques à Moscou.
M.Poutine a exprimé ses condoléances à M.Erdogan suite à la mort de soldats turcs à Idlib, tout en notant que personne ne savait où ils se trouvaient.
«Je voudrais présenter mes condoléances suite à la mort de vos militaires en Syrie. Les morts sont toujours une grande tragédie. Malheureusement, comme je l'ai déjà indiqué dans notre entretien téléphonique, personne, y compris les forces syriennes, n'était au courant de leur position», a relevé le Président russe.
Les deux chefs d’État doivent «discuter de la situation actuelle en détail pour que rien de pareil ne se reproduise et pour que cela ne détruise pas les relations russo-turques auxquelles [ils, ndlr] tiennent beaucoup», a-t-il ajouté.
M.Erdogan a pour sa part déclaré que l’essentiel était de promouvoir les relations entre la Turquie et la Russie et qu’il était certain que les deux pays y parviendraient.
«Nous traversons un moment où nos relations sont à leur apogée. Cela concerne sans doute l’industrie de défense, les échanges commerciaux, etc. Nous considérons que notre plus grande mission consiste à promouvoir nos rapports. Je crois que nous réussirons à le faire», a estimé le Président turc.
Note : je serais vraiment dans l'étonnement en cas de guerre entre la Russie et la Turquie, parce que ce n'est pas du tous ce que j’envisageais (par rapport a mes interprétations des centuries et autre prophéties)
Ankara dit envisager de déployer de la DCA supplémentaire en Syrie
le 4 mars
Dans une interview à CNN Türk, un responsable turc en charge du complexe militaro-industriel a promis un prochain déploiement de systèmes HISAR dans la zone de l’opération en Syrie, ce qui permettra d’intercepter les cibles volant à moyenne et basse altitudes.
Alors que les tensions dans le gouvernorat syrien d’Idlib restent vives, Ankara envisage de déployer dans ce pays des systèmes de défense antiaérienne supplémentaires, a annoncé Ismail Demir, chef du secrétariat turc de l’industrie de la défense.
Dans une interview à la chaîne CNN Türk, il a fait savoir que la DCA turque pourrait intercepter les objets volant à basse et moyenne altitudes et ce grâce au prochain déploiement de systèmes de missiles HISAR-A et HISAR-O dans la zone de l’opération Bouclier du printemps.
«Nous espérons que nos systèmes HISAR-A et HISAR-O seront sur le terrain. Ce sera une autre bonne nouvelle de voir ce système de défense aérienne installé sur le terrain la semaine prochaine», a-t-il déclaré, précisant que cela permettra d’ajouter une nouvelle dimension à la défense aérienne du pays.
Cela étant dit, des systèmes turcs de type KORKUT sont déjà déployés dans ce pays arabe.
La défense aérienne syrienne fait face à une attaque de missiles israélienne
La défense aérienne syrienne a réussi à intercepter des missiles israéliens, a annoncé Sana, précisant qu'Israël avait conduit l'attaque depuis le Golan.
La défense aérienne syrienne a fait face à des missiles israéliens dans la nuit de mercredi à jeudi dans le Sud et le Centre de la Syrie, a rapporté l'agence de presse d'État Sana, citée par l'AFP.
«Notre défense aérienne a fait face à une attaque de missiles israéliens dans le Sud-Ouest de la province de Quneitra», dans le Sud de la Syrie, ainsi que dans le Centre du pays, a indiqué Sana dans un communiqué.
«À 00H30 jeudi (22H30 GMT mercredi), notre défense aérienne a observé des mouvements d'avions de guerre israéliens (...) plusieurs missiles ont été tirés dans le Centre de la région. Les missiles hostiles ont été immédiatement contrés avec succès, aucun d'entre eux n'a pu atteindre sa cible», selon le communiqué.
En Libye, le maréchal Haftar scelle une alliance avec le régime de Damas
La formation d’un axe entre la Syrie de Bachar Al-Assad et le camp du maréchal libyen Haftar alimente l’escalade d’ingérences étrangères dans la bataille de Tripoli.
Une photo de l’Agence de presse arabe syrienne officielle montre la signature d’un accord entre le maréchal Haftar et la Syrie, à Damas, le 1er mars. - / AFP
C’est un indicateur de l’internationalisation de la guerre en Libye. Et le signe d’une imbrication croissante des deux théâtres syrien et libyen aux lourdes retombées sur la géopolitique régionale. Damas-Benghazi : un nouvel axe se forme. Mardi 3 mars, le gouvernement de l’Est libyen, non reconnu par la communauté internationale, soutenant le maréchal Khalifa Haftar, a rouvert l’ambassade libyenne à Damas, fermée depuis 2012.
Une délégation de haut niveau du gouvernement basé à Al-Baïda – non loin de Benghazi, bastion du maréchal Haftar – a assisté à l’événement qui solennise une relation jusque-là secrète, motivée par une hostilité partagée envers la Turquie. Selon l’agence SANA, la voix du régime de Bachar Al-Assad, les délégués de l’Est libyen et leurs interlocuteurs syriens se sont engagés à contrer conjointement « l’agression de la Turquie contre les deux pays ».
Nouveau pas vers la réintégration du régime de Bachar Al-Assad sur la scène diplomatique arabe, cet axe Damas-Benghazi se veut une réponse à la connexion rivale Ankara-Tripoli. Celle-ci a permis au gouvernement d’accord national (GAN) de Faïez Sarraj, siégeant dans la capitale libyenne – et reconnu par la communauté internationale –, de résister à l’assaut déclenché au printemps 2019 par le maréchal dissident Haftar, soutenu par les Emirats arabes unis (EAU), l’Arabie saoudite, l’Egypte et la Russie. Outre de l’équipement militaire – et notamment un système de défense antiaérien –, Ankara a dépêché à Tripoli environ trois mille combattants syriens pro-Turcs issus de la rébellion anti-Assad.
Coronavirus EN DIRECT : Les établissements scolaires resteront ouverts en cas de stade 3 de l'épidémie...
L’ESSENTIEL
L’épidémie de coronavirus continue de progresser dans le monde, où elle déjà contaminé 92.000 personnes et fait plus de 3.200 morts.
En France, 285 cas ont été confirmés et une quatrième personne est décédée, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.
Pour faire face, le gouvernement va réquisitionner les stocks de masques de protection au moyen d’un décret publié mercredi.
En Italie, qui a passé mercredi la barre des cent morts (107 morts pour 3.089 cas), toutes les écoles et universités seront fermées à partir de jeudi et jusqu’au 15 mars.
12h54 : Report du sommet Inde-UE prévu le 13 mars à Bruxelles
« Les deux parties sont convenues qu’en raison du conseil des autorités sanitaires de ne pas voyager entre les régions, il serait sage de reporter le sommet à une date qui conviendra aux deux », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Raveesh Kumar, lors d’une conférence de presse à New Delhi.
12h25 : Etats-Unis et Israël ont annulé un exercice militaire conjoint
« Cette décision est conforme aux récentes directives du ministère israélien de la Santé au sujet du Covid-19, et constitue une mesure de précaution pour garantir la santé et la sécurité de tous les participants », explique le commandement américain chargé de ces opérations à propos de cet exercice baptisé « Juniper Cobra 20 » et organisé entre les deux pays à intervalles réguliers.
12h19 : Le bilan s’alourdit en Iran
Le ministère de la Santé iranien a annoncé le décès de 15 personnes supplémentaires aujourd’hui, portant le bilan officiel de l’épidémie à 107 morts dans le pays, sur un total de 3.513 cas. 591 nouveaux cas de personnes contaminées ont été confirmés depuis hier.
Les écoles et les universités en Iran vont être fermées pour un mois a ajouté le ministre de la Santé, c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’année iranienne. Les universités sont déjà fermées depuis une dizaine de jours, tout comme les écoles de plusieurs provinces.
12h15 : En Inde aussi, on ferme les écoles
New Delhi a ordonné la fermeture jusqu’au 31 mars de toutes les écoles primaires de la capitale indienne.
« Comme mesure préventive pour empêcher la possibilité de la propagation du Covid-19 parmi nos enfants, le gouvernement de Delhi a ordonné la fermeture immédiate de toutes les écoles primaires », a tweeté Manish Sisodia, un haut responsable de l’exécutif local. L’Inde compte officiellement 30 cas de coronavirus sur son territoire.
11h50 : 8,5 millions d’élèves italiens privés d’école
Depuis ce matin, et pour une durée de dix jours, tous les établissements scolaires sont fermés en Italie. La fermeture de 58.000 écoles maternelles et primaires, collèges, lycées et universités est inédite dans l’histoire du pays, où les cours avaient continué même pendant la Seconde guerre mondiale et les bombardements des Alliés.
Le Premier ministre Giuseppe Conte a annoncé hier soir cette décision « difficile », prise « à titre de précaution », et « lourde » de conséquences économiques, contre l’avis de certains de ses conseillers en santé publique « doutant » de sa pertinence, selon les médias.
Pékin fait état de la guérison de près de 65% des infectés par le coronavirus
En Chine, près de 65% des personnes infectées par le coronavirus ont déjà guéri et sont sorties de l’hôpital, a annoncé la commission nationale de la Santé.
Le nombre confirmé des infections par le coronavirus en Chine continentale a atteint 80.409. Selon la commission nationale de la Santé, 52.045 personnes ont guéri et sont sorties de l’hôpital, soit 64,7% des malades. 25.352 restent hospitalisées.
Au total, 12.943 personnes ont été infectées en Chine en dehors de la province du Hubei qui est l’épicentre de l’épidémie. 110 d’entre elles sont décédées, le taux de mortalité étant de 0,84%. Dans la province du Hubei, sur 67.466 cas confirmés il y a eu 2.902 décès, soit un taux de 4,3%.
La situation épidémiologique s’améliore en Chine. Ces dernières 24 heures, 139 nouveaux malades ont été recensés, dont cinq en dehors du Hubei. Au cours de la même période, 31 morts ont été constatées, toutes dans cette province.
Comme tous les virus, le coronavirus mute et s’adapte aux ethnies, « lorsqu’il arrive dans un nouveau pays (…) il s’adapte aux mœurs en vigueur »
[…] Lorsque le virus débarque dans une nouvelle région du monde peuplée par des humains aux caractéristiques physiologiques et immunitaires légèrement différentes de celles d’où il vient, des mutations légères s’opèrent afin de s’adapter à ces nouveaux hôtes. Bien évidemment, rien de conscient dans ce processus. Lorsqu’un pathogène envahit un organisme, il s’y multiplie en plusieurs exemplaires, légèrement différents en raison des petites erreurs qu’occasionnera la copie du matériel génétique. Selon la théorie darwinienne de l’évolution, ne survivront et ne se dissémineront que les avatars les plus aptes et les mieux adaptés. Rien d’étonnant donc à ce que, comme on l’a lu de la part de chercheurs italiens, comparée au coronavirus venu de Chine, « la version italienne est certainement le résultat d’une mutation, d’autant que ce virus se modifie de personne à personne ». Ceci ne dit rien d’autre que : le virus s’est adapté à des hôtes légèrement différents les uns des autres, et d’autant plus s’ils sont d’un autre pays et d’une autre ethnie.
Mais, dans le cadre de la mise au point d’un traitement et notamment d’un vaccin contre cette menace virale, l’important n’est pas que ce virus mute – ils le font tous – mais l’ampleur de cette mutation. Pour verser dans l’analogie humaine, un virus change constamment de tee-shirt. D’autant plus, lorsqu’il arrive dans un nouveau pays. Rien d’étonnant à cela, il s’adapte aux mœurs en vigueur. Ce sont des mutations mineures. En revanche, qu’il puisse changer de visage, d’identité, et donc qu’il devienne invisible face à un futur vaccin, réclame beaucoup plus de mutations. Cela ne peut se faire en une fois car cela demande des changements de grande ampleur, de plusieurs centaines ou milliers de lettres.
[…]
Covid-19 : les contaminations explosent en Corée du Sud
Le 4 mars
À Goyang (Corée du Sud), au nord de Séoul, un "drive" de dépistage du coronavirus a été installé. Les tests sont faits directement dans les voitures, pour éviter que de potentiels malades se contaminent entre eux. Ces centres de diagnostics volants permettent de dépister un plus grand nombre de personnes contaminées. À Taegu, épicentre de l'épidémie en Corée du Sud, des soldats en combinaison blanche parcourent les rues pour les désinfecter. Dans d'autres villes, ce sont des camions militaires qui opèrent.
L'armée réquisitionnée
Le gouvernement veut désinfecter le moindre mètre carré. Dans un bidonville, les hommes en blanc arpentent chaque coin. Dans un centre commercial de Séoul, les escaliers métalliques, les rampes et les allées des magasins subissent le même traitement avant l'ouverture aux clients qui attendent à l'extérieur. Face à l'augmentation du nombre de malades, il faut produire plus de protection et l'armée a été réquisitionnée.
Epidémie Covid-19 : symptômes, transmission, origine du coronavirus
Le 4 mars
L'épidémie Covid-19 liée au nouveau coronavirus SARS-CoV-2 prolifère dans le monde et continue de faire des victimes. Au fil des cas, les chercheurs découvrent les particularités de ce virus : symptômes, transmission, test diagnostic, médicaments testés...
Fin 2019, des cas groupés de pneumonies surviennent en Chine dont certains mortels. Le 9 janvier, le virus responsable est identifié, il s'agit d'un nouveau coronavirus. Il est très contagieux. En mars, ce virus s'est répandu sur les 5 continents et a touché plus de 70 pays, plus de 90 000 personnes et fait plus de 3 200 morts. Qu'ont découvert les chercheurs sur lui ?
Nom du virus : SARS-CoV-2
Après avoir été baptisé nCoV-2019 dans un premier, ce nouveau coronavirus a été appelé SARS-CoV-2 (SARS pour "Syndrome Aigu Respiratoire Sévère" et CoV pour "CoronaVirus"). Son épidémie a été nommée Covid-19 le 11 février 2020 pour être "plus facile à prononcer" avait justifié le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Signification : "Co" signifie "corona", "vi" pour "virus" et que "D" pour " disease" (maladie en anglais). Le chiffre 19 indique l'année de son apparition : 2019. "Nous avons dû trouver un nom qui ne faisait pas référence à un lieu géographique, à un animal, à un individu ou à un groupe de personnes" a ajouté le directeur général, pour éviter toute stigmatisation de la maladie.
Le SARS-CoV-2appartient à lafamille des coronavirus (comptant un grand nombre de virus) qui peuvent provoquer des maladies bénignes chez l'homme comme un rhume et des pathologies plus graves comme le Sras. La contamination est d'origine animale. L'épidémie est partie d'un marché locale de Wuhan en Chine où était vendu des animaux sauvages. Le 7 février 2020, des scientifiques de l'Université d'agriculture du sud de la Chine ont identifié le pangolin comme un "possible hôte intermédiaire" soupçonné d'avoir transmis le coronavirus à l'homme. Le pangolin est un petit mammifère couvert d'écailles menacé d'extinction, dont la chair délicate est très prisée dans la gastronomie chinoise et vietnamienne. Dans un communiqué, les scientifiques expliquent qu'un animal peut être porteur d'un virus sans pour autant être malade et le transmettre à d'autres espèces comme l'homme. Après l'analyse de 1 000 échantillons, les scientifiques ont pu montrer que les génomes de séquences de virus prélevés sur les pangolins étaient à 99 % identiques aux virus retrouvés sur des personnes atteintes du nCoV, indique Chine Nouvelle. Rappelons que lors de l'épidémie de Sras de 2002-2003, l'hôte intermédiaire du virus était la civette, un petit animal au pelage gris dont la viande est consommée en Chine.
Contagion
La particularité du nouveau coronavirus, en comparaison au Sras ou au virus Mers, c'est sa contagion. "Le coronavirus du Sras n'était contagieux que quelques jours après le début des symptômes, 4 jours après. Ce qui laissait le temps de diagnostic et d'isoler les malades avant qu'ils aient contaminé d'autres personnes. Avec le Sras, tous les malades avaient des formes sévères donc ils étaient tous identifiés, on ne passait pas à côté de formes bénignes qui auraient pu être inaperçues. Avec ce coronavirus, la contagion commence avec le début des symptômes et parfois chez des gens qui n'ont pas de symptômes" a expliqué le Pr Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Institut Pasteur lors d'une table ronde au Sénat le 26 février 2020.
Durée d'incubation
La durée moyenne d'incubation est de 6 jours avec une durée maximale de 12 à 14 jours.
Quels sont les symptômes ?
Le coronavirus apparu en 2019 donne des infections pulmonaires "avec des signes d'infection respiratoire haute ou basse, les formes basses étant celles qui exposent à la gravité et à ce qu'on appelle un syndrome de détresse respiratoire aiguë c'est-à-dire une défaillance des fonctions respiratoires" a expliqué le Dr Catherine Leport, responsable de la mission Coreb en février 2020.
Parmi les symptômes observés chez les malades (qui ressemblent à ceux de la grippe) : fièvre, toux, fatigue, courbatures et atteintes pulmonaires avec dans les cas les plus graves un syndrome de détresse respiratoire aiguë c'est-à-dire une défaillance des fonctions respiratoires.
A noter : A l'inverse du coronavirus du Sras dont les formes étaient toujours sévères, le coronavirus lié à l'épidémie Covid-19 est associé à des formes asymptomatiques et bénignes avec une évolution plus grave au bout d'une semaine.
Comment se fait la transmission du virus ?
Comme tous les coronavirus, le nouveau coronavirus se transmet entre les humains par la salive, les gouttelettes (toux, éternuements), par contacts rapprochés avec des malades (poignées de mains...) et par contact avec des surfaces contaminées. Un lavage de mains régulier (toutes les heures environ) et le port de masques participent à la réduction de la transmission du virus.
Test de diagnostic
Un test de diagnostic développé par le centre national de référence des virus respiratoires (Institut Pasteur) est disponible en France pour diagnostiquer une infection par ce nouveau coronavirus. Il est réalisé actuellement par une technique de laboratoire spécifique sur un écouvillonnage nasopharyngé dont le résultat peut être obtenu généralement en 4 heures. Aucun test commercial n'est disponible. Il y a :
un prélèvement systématique des voies respiratoires hautes (naso-pharyngé /écouvillons Virocult® ou aspirations)
un prélèvement des voies respiratoires basses (crachats, LBA, ATB) en cas d'atteinte parenchymateuse.
Traitements : quels sont les médicaments donnés aux malades ?
Aucun traitement n'a prouvé sa totale efficacité pour combattre le SARS-CoV-2. Mais "il y a des pistes de réflexion avec deux produits qui ont été administrés chez quelques cas français, a indiqué Catherine Leport, infectiologue et membre de la mission Coreb, le 26 février au Sénat. Il s'agit du Remdesivir qui avait été développé pour la fièvre hémorragique Ebola et un médicament encore plus ancien, le Ritonavir qui est un médicament anti VIH". La chloroquine pourrait aussi être un "produit intéressant à tester" selon l'infectiologue.
Les chercheurs s'affairent à mettre au point un vaccin contre ce nouveau coronavirus.
Mortalité
La mortalité du Covid-19 est importante chez les adultes. 80% de ceux qui décèdent ont plus de 60 ans. Pour les enfants, il s'agit de formes cliniques bénignes.
Le taux de mortalité grimpe à 14,8% pour les 80 ans et plus
Le taux de mortalité du nouveau coronavirus évolue avec l'âge. S'il est de 1,3% pour les 10/70 ans, il grimpe à 14,8% pour les personnes âgées de plus de 80 ans. "Nous ne sommes pas tous égaux face à l'infection, comme au reste. Certaines personnes quand elles vont être infectées par ce virus peut-être vont le répliquer beaucoup mieux que d'autres", explique le directeur général de l'Institut Pasteur, le professeur Xavier Nassif.
Politologue irakien :le coronavirus est un complot juif américain pour réduire la population mondiale – Les Rothschild ont le monopole des laboratoires d’armes biologiques et nucléaires
Le politologue irakien Mohammed Sadeq Al-Hashemi a déclaré, dans une interview diffusée le 26 février 2020 sur la chaîne Al-Ayam (Irak), que dans le roman paru en1981 Les Yeux des ténèbres, l’auteur américain Dean Koontz avait évoqué le coronavirus, ce qui prouverait que l’épidémie résulte d’un complot américain visant à réduire la population mondiale.
Il compare ensuite ce complot à « l’usage par les Juifs de couvertures infectées d’anthrax pour exterminer 86 % de la population indigène américaine et établir une véritable patrie juive ». Le lobby sioniste aurait en outre nettoyé l’Ecosse d’un tiers de sa population, et la famille Rothschild détiendrait le monopole des laboratoires qui développent des armes biologiques et nucléaires. Et ce sont les Rothschild qui ont décidé d’utiliser des armes nucléaires contre Hiroshima et Nagasaki en 1945, croit-il savoir. Extraits :
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Note ; mdr , j'avais bien dit que les musulmans crieraient au complot juifs . ils sont tellement prévisible
Mali : des négociations envisagées entre le gouvernement et certains groupes jihadistes qui veulent appliquer la charia
Faut-il adopter la loi islamique, ou charia, au Mali ? C’est la délicate question qui fait débat dans ce pays, dans la perspective des négociations envisagées entre le gouvernement et certains groupes jihadistes
La charia, autrement dit la loi islamique, un mot qui donne la chair de poule à certains Maliens. Ils n’ont pas oublié les images d’horreur liées à l’arrivée des groupes islamistes inféodés à Al-Qaïda, qui ont occupé le nord de leur pays. C’était au début de l’année 2012. Les lapidations, les amputations, les flagellations étaient devenues courantes, « dans une tentative évidente de forcer la population à adopter leur vision du monde », avait dénoncé Human Rights Watch.
Ils n’ont jamais déposé les armes
Chassés du nord du Mali, les jihadistes se sont éparpillés, mais n’ont jamais déposé les armes. Ils contrôlent encore des zones entières, où ils tentent encore d’imposer la charia. […]
C’est dire la méfiance et la crainte qu’ils suscitent auprès de certains Maliens, au moment où la question des négociations avec des groupes islamistes a été inscrite à l’ordre du jour. Les jihadistes comptent saisir l’occasion pour mettre sur la table le dossier de la charia qu’ils veulent voir adoptée au Mali. […]
« La charia, nous ne marcherons pas »
De nombreux Maliens sont réservés sur la question de la charia. Certains n’hésitent pas à trancher avant même que ne débutent les négociations. Ils tracent d’ores et déjà une ligne rouge à ne pas dépasser. […]
« Certains citoyens sont très imprégnés de la religion islamique. On ne devrait pas les empêcher de recourir à la justice traditionnelle instaurée par la charia pour résoudre leurs problèmes, s’ils le désirent », plaide Me Ibrahima Ndiaye, notaire et membre du haut Conseil islamique du Mali.
Comme le rappelle l’ancien Premier ministre malien, Moussa Mara, dans certaines communes maliennes, il y a une quasi-application de la charia depuis des dizaines d’années, avec la complicité des populations locales. Ce sont des choses qu’on ne doit pas ignorer, estime-t-il. […]
« La charia en échange de la paix ? Inconcevable »
Pour le chercheur Ibrahim Yahaya Ibrahim, spécialiste de la région du Sahel à l’International Crisis Group, il est inconcevable que les Maliens acceptent d’instaurer la charia en échange de la paix.
Sermon à la mosquée Al-Aqsa (esplanade des mosquées à Jérusalem) : Il est temps d’annoncer le califat, de libérer Jérusalem, de partir à la conquête de Rome, de la Maison Blanche et du monde
Le cheikh palestinien Mohammed Ayed « Abou Abdallah » a déclaré, dans un discours prononcé à la mosquée Al-Aqsa et mis en ligne sur Internet le 4 février 2020, qu’il était temps que « le sang et la fierté de l’islam » s’échauffent chez les officiers et loyaux soldats (des pays musulmans), qu’ils ripostent à « ces marchands malfaisants qui concluent des accords », les pulvérisent d’une gifle retentissante, annoncent l’instauration d’un califat, libèrent Jérusalem et la mosquée Al-Aqsa, et marchent vers Rome et la Maison Blanche à la conquête du monde. Extraits :
Mohammed Ayed : Ô musulmans, il y a du bon en vous. Il est grand temps que vous le révéliez. Ô loyaux officiers et soldats, il est grand temps que le sang et la fierté de l’islam s’échauffent en vous, que vous partiez pour Jérusalem et que vous ripostiez à ces marchands malfaisants, qui concluent des accords. Que vous ripostiez à leur accord par une gifle retentissante qui les pulvérisera.
Annoncez [l’instauration] du califat ! Marchez vers Jérusalem ! Marchez vers Jérusalem ! Marchez vers la mosquée Al-Aqsa et libérez-là ! Rendez-leur la pareille et partez pour Rome, puis pour la Maison Blanche, vers ce Trump, vers Poutine, et vers d’autres !
Partons à la conquête de la Terre, comme le prophète Mohammed l’a promis : « Allah a rapproché les extrémités du monde pour Moi. Et j’ai vu ses extrémités orientale et occidentale. La souveraineté de Ma nation atteindra ces extrémités qui ont été rapprochées de Moi ». Cela signifie le monde entier, et nous allons le conquérir en entier et le gouverner avec la justice de l’islam !
Note ; il a pas trop de différence entre l’Êtat islamique et les palestiniens
Danemark : environ la moitié des migrants originaires d’Afrique ou du Moyen-Orient ont été condamnés pour un délit avant leur 30 ans
Danemark – Une grande proportion de jeunes migrants ont été l’objet d’une condamnation.
Une nouvelle étude montre que plus d’un jeune homme d’origine somalienne, libanaise ou marocaine sur deux a été condamné pour un délit avant l’âge de 30 ans.
Les délits mineurs liés notamment au code de la route n’ont pas été inclus dans l’étude. Les peines inclus sont les peines d’emprisonnement pour vandalisme, vol, cambriolage, violence ou vol qualifié.
Dans l’étude, 222 des 357 hommes originaires de Somalie ont été au moins une fois condamné pour un délit. Cela correspond à 62% du total. Pour le Liban, le taux était de 322 sur 535, soit 60%. Pour le Maroc, il était de 54%, tandis que l’Irak, l’Iran et la Yougoslavie dépassaient 40%. (…)
« Les chiffres montrent qu’une très grande proportion de jeunes hommes provenant de certains des principaux pays d’immigration ont été condamnés pour avoir enfreint le droit pénal », explique Lasse Birk Olesen, co-fondateur d’Unitos, soulignant les nuances qui émergent:
« Il y a certains pays d’origine qui présentent des problèmes de criminalité majeurs et d’autres – principalement en Europe et en Asie du Sud-Est – qui sont presque au niveau du Danemark. »
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