Un groupe aéronaval de la Marine américaine, dirigé par le porte-avions USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69), est entré le 29 février en mer Méditerranée par le détroit de Gibraltar, indique le site Web Marine Traffic, lequel permet de suivre en direct le trafic maritime à travers le monde.
___________________________
Le 1 mars 2020
Quelque problème en ce moment dut à des travaux de la plate-forme Over-Blog. Mes articles sur la gauche ne sont plus visibles, j’espère que ces désagréments seront résolus par les techniciens d'Over-blog,
La Turquie annonce officiellement une offensive contre la Syrie
Ankara espère que Moscou fera pression sur Damas pour que Bachar el-Assad « stoppe ses attaques » dans la région d'Idleb, dans le nord du pays.
Le ton se veut martial. Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a déclaré dimanche 1er mars que « l'opération Bouclier du printemps, déclenchée après la vile attaque du 27 février à Idleb, se poursuit avec succès ». Depuis samedi, Ankara multiplie les frappes de drones contre les positions du régime de Bachar el-Assad, mais annonce officiellement que celles-ci font partie d'une opération plus générale. Le ministre a ajouté que cette opération visait à « mettre fin aux massacres du régime et empêcher une vague migratoire ». L'armée syrienne a par ailleurs averti dimanche qu'elle abattrait tout avion « ennemi » au-dessus de la région d'Idleb.
« Le haut commandement de l'armée annonce la fermeture de l'espace aérien pour les avions et tout drone au-dessus du nord-ouest de la Syrie et surtout au-dessus de la région d'Idleb », a rapporté l'agence de presse officielle Sana, citant une source militaire. « Tout avion qui viole notre espace aérien sera traité comme un avion ennemi qui doit être abattu et empêché d'atteindre ses objectifs », a ajouté la source citée par Sana.
Ankara ne veut pas de « confrontation avec la Russie »
Le ministre turc de la Défense a déclaré qu'Ankara n'avait « ni l'intention ni l'envie d'entrer dans une confrontation avec la Russie », qui soutient le régime de Bachar el-Assad, tout en soulignant que la Turquie attendait de Moscou qu'il fasse pression sur Damas pour qu'il « stoppe ses attaques ». Ces déclarations interviennent après des semaines d'escalade entre Ankara et Damas dans la région d'Idleb.
Un porte-avions de l’US Navy entre en Méditerranée - photos
Sur fond de montée des tensions à Idlib, un porte-avions américain, accompagné de plusieurs croiseurs lance-missiles, est entré le 29 février en mer Méditerranée, selon le site de suivi Marine Traffic.
La Marine américaine indique sur son site que le groupe mène une opération pour assurer la sécurité maritime dans les eaux internationales.
Le porte-avions est accompagné des croiseurs lance-missiles USS San Jacinto (CG 65) et USS Vella Gulf (CG 72), ainsi que des destroyers lance-missiles USS Truxton (DDG 103), USS James E. Williams (DDG 95) et USS Stout (DDG 55).
L’USS Dwight D. Eisenhower est un porte-avions à propulsion nucléaire de classe Nimitz. Le navire fait partie des 11 porte-avions géants de l’US Navy.
Deux frégates russes en Méditerranée
Erdogan interpelle Macron sur le soutien de l’Otan à Idlib
Dans une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron, Recep Tayyip Erdogan a abordé la situation à Idlib, déclarant qu’il voulait voir la solidarité de l’Otan «au niveau de l’action», indique l’administration du Président turc.
Le Président turc a déclaré à Emmanuel Macron qu’il souhaitait obtenir le soutien de l’Otan sur fond de tensions accrues dans le gouvernorat d’Idlib en Syrie, indique l’administration de Recep Tayyip Erdogan dans un communiqué.
«Au cours d’un entretien téléphonique, des sujets concernant la crise syrienne, le problème des réfugiés, les relations franco-turques et des questions régionales ont été abordées», note-t-elle.
«Erdogan a exprimé son souhait de voir la solidarité des alliances au sein de l'OTAN de manière claire et concrète, non seulement dans le discours mais également au niveau de l'action», poursuit la présidence.
Deux avions syriens abattus par la Turquie, les pilotes se sont éjectés
La Turquie a abattu deux avions syriens dans la province d’Idlib ce dimanche 1er mars, rapporte l’agence de presse Sana qui précise que les deux pilotes se sont éjectés. Par la suite la Turquie l'a confirmé.
Deux avions syriens ont été pris pour cibles par la Turquie ce dimanche 1er mars dans la zone d’Idlib, fait savoir l’agence de presse Sana. Les pilotes ont réussi à s’éjecter. Il s'agit d'un nouveau cran dans la montée des tensions entre la Syrie et la Turquie dans la région.
On ignore pour le moment les modèles des avions abattus.
Qui plus est, l’armée syrienne a annoncé ce dimanche plus tôt dans la journée avoir fermé son espace aérien au-dessus du nord-ouest du pays aux avions et drones, relaie un média d'État.
La Turquie confirme les faits
Le ministère turc de la Défense a précisé sur Twitter que son pays avait détruit le système de défense aérienne antimissiles qui avait auparavant abattu le drone turc, ainsi que deux autres systèmes de défense.
«Les appareils abattus sont des avions syriens Su-24 qui ont mené des attaques contre nos avions», écrit-il.
La Syrie ferme son espace aérien au-dessus d'Idlib
L'armée syrienne a fermé l'espace aérien aux aéronefs et drones au-dessus du nord-ouest du pays, notamment au-dessus d'Idlib, selon un média d'État.
L'armée syrienne a fermé l'espace aérien aux aéronefs et drones au-dessus du nord-ouest du pays, notamment au-dessus d'Idlib, selon un média d'État.
«Tous les avions violant notre espace aérien seront considérés comme hostiles et abattus pour les empêcher de remplir [leurs] objectifs», a indiqué le commandement des Forces armées syriennes dans un communiqué cité par l'agence Sana.
L'opération Spring Shield menée par la Turquie
Le ministre turc de la Défense nationale, Hulusi Akar, a par ailleurs annoncé le 1er mars que «l'opération Spring Shield», lancée après la mort de soldats turcs à Idlib le 27 février, se poursuivait avec succès dans cette région. Il a signalé la «neutralisation» d'un drone, de huit hélicoptères, de 103 chars, de 72 obusiers, de trois systèmes de défense aérienne et de 2.212 militaires du «régime [syrien]». Ces propos ont été diffusés par la chaîne de télévision NTV. D’après Hulusi Akar, l'objectif de l'opération «n'est pas la confrontation avec la Russie».
Remontée des tensions à Idlib
Les tensions dans la zone de désescalade d’Idlib sont montées d’un cran le 27 février après que des combattants du groupe Hayat Tahrir al-Cham (anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra*) ont mené une attaque contre les positions des forces gouvernementales syriennes. Ces dernières ont riposté en tuant 33 soldats turcs qui se trouvaient parmi les terroristes.
Selon les informations turques, citées par la Défense russe, aucune unité des forces turques «n’était présente et n’aurait dû se trouver dans la zone concernée».
Par la suite, l’armée turque a effectué une frappe contre les unités syriennes, en neutralisant 200 cibles, d’après Ankara.
La Turquie a également demandé à l’Otan, dont elle est membre, de mener des consultations sur la situation en Syrie.
LIRE AUSSI : L'armée syrienne affirme avoir abattu «un drone turc» dans le gouvernorat d'Idlib
Note : Erdogan assure que son armée a tuer plus de 2000 soldats syrien, des chars etc , mais bizarrement ces chiffre ne sont ni donner par les médias français ni russe (en tous cas pour l'instant)
Turquie: nouvel afflux de migrants à la frontière grecque
Plusieurs milliers de migrants continuaient dimanche d'affluer vers la Grèce, après l'annonce par la Turquie de l'ouverture de ses frontières, dans le but d'obtenir un appui occidental en Syrie, où Ankara affronte le régime de Damas.
Au moins 2.000 migrants supplémentaires sont arrivés dimanche dans la zone frontalière entre la Turquie et la Grèce, marchant à travers des champs en direction du point de passage de Pazarkule (Kastanies, côté grec), ont constaté des journalistes de l'AFP.
La Turquie a affirmé vendredi qu'elle avait ouvert ses frontières terrestres et maritimes pour laisser passer les migrants, réveillant en Europe la crainte d'une nouvelle crise migratoire semblable à celle qui a secoué le continent en 2015.
L'Union européenne a exprimé samedi sa "préoccupation", se disant prête à fournir une aide supplémentaire à la Grèce et à la Bulgarie, frontalières de la Turquie, qui se sont barricadées.
Athènes a indiqué dimanche avoir empêché près de 10.000 migrants d'entrer "illégalement" sur son territoire en 24 heures depuis la Turquie.
Samedi soir, l'ONU avait chiffré à au moins 13.000 le nombre de migrants massés le long des quelque 200 km de frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie.
Des dizaines de migrants franchissent la frontière gréco-turque à travers des barbelés
La Grèce a de son côté annoncé avoir bloqué l’entrée sur son territoire de près de 10 000 migrants en 24 heures. De samedi matin 5 heures à la même heure dimanche matin, « 9 972 entrées illégales ont été empêchées dans la région d’Evros », ont précisé les autorités grecques dans un communiqué de presse daté du poste frontalier de Kastanies, dans le nord-est de la Grèce. Samedi soir, l’ONU a chiffré à au moins 13 000 le nombre de migrants massés le long de la frontière entre la Grèce et la Turquie.
La version arabe de la télévision d’état turque twitte les itinéraires de migrants pour rejoindre la France
La TV d’état turque donne un plan aux migrants pour rejoindre la France. C’est une déclaration de guerre.
Des inconnus font irruption dans les appartements de trois journalistes de Sputnik à Ankara
Des groupes d'individus menaçants ont essayé de pénétrer dans les appartements de trois journalistes de Sputnik à Ankara, a annoncé la rédactrice en chef de l'agence, Margarita Simonian. Les inconnus ont scandé «la Turquie pour les Turcs». Personne n'a été blessé, les malfaiteurs se sont enfuis avant l'arrivée de la police.
La rédactrice en chef de Sputnik, Margarita Simonian, a écrit sur Twitter que des inconnus avaient fait irruption dans les appartements de trois journalistes de l'agence à Ankara et les ont accusés de haute trahison.
«Des salauds ont fait irruption chez trois de nos employés à Ankara. Ils ont proféré des menaces, crié qu’ils [ces employés, ndlr] trahissaient leur patrie, parce qu'ils travaillaient pour les Russes. On verra ce que fera la police».
Mme Simonian a noté qu’elle attendait une réaction de la police. Elle s’est également demandée comment les agresseurs avaient pu connaître les adresses de «personnalités pas trop publiques».
«Plusieurs groupes de gens criant des slogans nationalistes et des insultes et proférant des menaces ont essayé de pénétrer dans les appartements de trois de nos employés à Ankara le 29 février vers 22h30- 23h00, heure de Moscou (20h30-21h00, heure de Paris). Les assaillants ont essayé de casser les portes. Selon nos employés, qui se sont adressés à la police, ces groupes comprenaient au moins 10 personnes chacun», a précisé Sputnik Turkiye dans un communiqué.
Les assaillants ont scandé «la Turquie pour les Turcs», «traîtres», «espions russes», «les martyrs sont immortels, la Patrie est indivisible» et d’autres slogans.
Lire la suite
Donald Trump: le retrait des troupes US d’Afghanistan «va commencer immédiatement»
Évoquant l’accord passé ce samedi 29 février entre les États-Unis et les Talibans* sur le retrait des troupes américaines d’Afghanistan, le Président Trump a affirmé que cette décision prenait effet instantanément.
Donald Trump a déclaré que les États-Unis entameraient sur-le-champ le retrait de leurs troupes d’Afghanistan.
«Dès aujourd’hui. Cela va commencer immédiatement», a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche.
Les États-Unis et les Talibans* sont parvenus ce 29 février à un accord concernant le futur de l'Afghanistan.
Retrait total des troupes US
Selon une déclaration commune, Washington s’est engagé à réduire ses effectifs dans le pays à 8.600 hommes dans les 135 jours, suivant la signature du document. Le retrait total des troupes américaines et de celles de l’Otan devrait être achevé dans les 14 mois si les Talibans* tiennent leurs engagements.
Les négociations entre les deux parties se poursuivaient depuis plus d'un an en vue d'un retrait des troupes étrangères d'Afghanistan, en échange notamment de garanties sécuritaires et d'une réduction des violences.
Note : cela m’étonnerait beaucoup que les talibans tiennent leurs promesses (qui n'a pas été stipulé par les journalistes). Enfin peut-être qu'ils tiendront leurs promesses jusqu’à que les Américains quittent l’Afghanistan, puis après ils recommenceront a terrorisé leur propre peuple
Coronavirus EN DIRECT : 87.565 personnes contaminées dans le monde, le musée du Louvre fermé...
13h45 : Le musée du Louvre fermé
Le célèbre musée parisien n’a pas ouvert ses portes ce dimanche. « Une réunion d’info sur la situation sanitaire liée aux mesures de prévention du #COVID19 à la suite des instructions ministérielles transmises par les autorités compétentes, retarde l’ouverture du musée du Louvre ce dimanche 1er mars. Le musée ne peut ouvrir pour le moment », a-t-il indiqué sur Twitter.
12h48 : 87.565 personnes contaminées dans le monde
Le nombre de cas de nouveau coronavirus dans le monde s’élevait dimanche à 87.565, dont 2.990 décès, dans 64 pays et territoires, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles dimanche. En outre, 1.646 nouvelles contaminations ont été recensées depuis le décompte réalisé samedi.
La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao), où l’épidémie s’est déclarée en décembre, comptait 79.824 cas, dont 2.870 décès. 573 nouvelles contaminations et 35 nouveaux décès y ont été annoncés entre samedi et dimanche matin. Ailleurs dans le monde, 7.741 cas étaient recensés dimanche, dont 120 décès et 1.073 nouveaux cas.
Les pays les plus touchés après la Chine sont la Corée du Sud (3.736 cas dont 586 nouveaux, 18 décès) l’Italie (1.128 cas, 29 décès) l’Iran (978 cas dont 385 nouveaux, 54 décès) et le Japon (239 cas dont 9 nouveaux, 11 décès). Le Japon a par ailleurs enregistré plus de 700 cas sur le navire de croisière Diamond Princess amarré au large de Yokohama. En Europe, avec 100 cas la France est le deuxième foyer après l’Italie et devant l’Allemagne, qui en rapporte 74.
12h20 : L’Iran annonce 11 nouveaux décès dus au coronavirus, bilan total de 54 morts
Le ministère iranien de la Santé a annoncé dimanche le décès de 11 personnes infectées par le nouveau coronavirus, portant le bilan dans le pays à 54 morts, le plus lourd après celui de la Chine.
Au cours des dernières 24 heures, « onze personnes ont perdu la vie » après avoir été contaminées par le nouveau coronavirus, a déclaré le porte-parole du ministère Kianouche Jahanpour lors d’une conférence de presse télévisée, ajoutant que 385 nouveaux cas avaient été confirmés, portant le nombre total de personnes infectées en Iran à 978.
9h38 : Premier cas de coronavirus en Arménie
L’Arménie a enregistré dimanche son premier cas de patient infecté par le nouveau coronavirus, un citoyen arménien récemment revenu d’Iran qui a été hospitalisé dans un état stable dans ce pays du Caucase. Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a précisé sur Facebook que « toutes les personnes qui ont interagi avec le patient seront placées à l’isolement », soit une trentaine de personnes.
Le ministère de la Santé a de son côté exhorté les Arméniens à « rester calme et à ne faire confiance qu’aux informations issues des canaux officiels ». L’Azerbaïdjan voisin, qui a enregistré vendredi son premier cas du nouveau coronavirus, un Russe arrivé depuis l’Iran, a ordonné samedi la suspension de tous les vols avec l’Iran.
LIRE AUSSI : Bilans, mesures: où en est la lutte contre le coronavirus, pays par pays?
Coronavirus Covid-19 : à quel point le virus est-il dangereux ? On a posé la question à des experts (et ils sont plutôt rassurants)
(..)
La maladie est bénigne dans 80% des cas
Le Centre chinois de contrôle et prévention des maladies a publié la semaine passée une étude portant sur 72 314 cas confirmés, suspects, diagnostiqués cliniquement et asymptomatiques de la pneumonie virale, constatés en date du 11 février. Il s'agit là de la plus importante enquête menée depuis le début de l'épidémie. Selon ses résultats, la maladie est bénigne dans 80,9% des cas, "grave" dans 13,8% des cas et "critique" dans 4,7% des cas.
Il n'existe ni vaccin ni médicament contre le coronavirus, et la prise en charge consiste à traiter les symptômes. Certains patients se voient malgré tout administrer des antiviraux ou d'autres traitements expérimentaux, dont l'efficacité est en cours d'évaluation.
Mais que recouvre le terme "bénin" en matière de Covid-19 ? "Cela ressemble à un gros rhume, précise Astrid Vabret. Vous pouvez avoir un petit écoulement nasal, des signes cliniques objectifs, mais qui sont juste gênants et ne mettent pas en péril votre survie." Une légère fièvre peut également apparaître, avec des températures pouvant aller jusqu'à 38,5 °C.
Un adulte connaît ce type d'infections respiratoires deux à trois fois par an en moyenne.à franceinfo
"De mon point de vue, c'est un aspect rassurant, d'autant que de nombreux autres personnes peuvent avoir été infectées et ne pas présenter de symptômes – et donc passer sous le radar des médecins", confirme Samira Fafi-Kremer, cheffe du laboratoire de virologie au CHU de Strasbourg. Ce qui augmenterait singulièrement la proportion des cas bénins de la maladie.
Un taux de mortalité d'environ 3%
Plus mortel que la grippe saisonnière, mais moins virulent que les précédentes épidémies liées à un coronavirus : voilà où semble se situer la dangerosité du Covid-19, même si l'on ne connaît pas encore avec précision son taux de mortalité.
Selon les derniers chiffres de l'OMS, 2 700 décès ont été recensés sur 80 239 cas confirmés dans le monde, l'essentiel concernant la Chine (2 666 sur 77 780). Ce qui donnerait un taux de mortalité de 3,36%. Ces estimations globales doivent toutefois être prises avec prudence car on ignore combien de personnes sont réellement infectées.
"En prenant en compte les cas asymptomatiques, le taux de mortalité du nouveau coronavirus serait bien plus proche de celui de la grippe saisonnière que du Sras !" analyse Samira Fafi-Kremer. Le Sras, un coronavirus très proche du Covid-19, avait en 2002-2003 contaminé 8 098 personnes dans une trentaine de pays et fait 774 morts.
En outre, la dangerosité d'une maladie ne dépend pas seulement du taux de mortalité, mais aussi de sa faculté à se répandre plus ou moins largement. "Même si seuls 3% des cas décèdent, ça peut faire des chiffres importants si 30% ou 60% d'une population sont infectés", souligne le docteur Simon Cauchemez, de l'Institut Pasteur à Paris.
Le taux de létalité augmente avec l'âge et les plus de 80 ans sont les plus à risque, avec une mortalité de 14,8% selon l'étude du Centre chinois de contrôle et prévention des maladies. Les patients déjà atteints de maladies cardiovasculaires sont les plus menacés par une issue fatale, devant les diabétiques ou les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques ou d'hypertension.
Un niveau de contagion de 2 ou 3
Les spécialistes semblent s'accorder sur le fait que chaque malade infecterait entre deux et trois personnes en l'absence de mesures de contrôle (ce qu'on appelle le "taux de reproduction de base" de la maladie, ou R0). C'est plus que la grippe (1,3), nettement moins que la rougeole (plus de 12) et comparable au Sras (3).
LIRE AUSSI : Le Qatar annonce un premier cas de coronavirus
Nigéria : le gouvernement reconnaît que Boko Haram cible les chrétiens

Iran : nouvelle menace pour les convertis chrétiens

L’historien G. Martinez-Gros : « Muhammad n’a pas fondé la «religion musulmane», mais une combinaison de violence guerrière en expansion et de croyance apocalyptique qui a jeté les Arabes dans la conquête »

Dans une passionnante monographie, Gabriel Martinez-Gros retrace les cinq siècles qui ont fait et défait l’empire islamique.
[…] En dix ans, les Arabes ont vaincu la plus vieille « masse sédentaire » de l’histoire, avant de se sédentariser eux-mêmes. Peu à peu, l’élan des vainqueurs faiblit, les rendant vulnérables aux invasions turques, franques et berbères qui s’abattent simultanément sur le monde islamique entre 1060 et 1100. « Les sédentaires attirent les envahisseurs, acharnés à se disputer les butins de la civilisation », explique l’auteur.
L’histoire n’est-elle pas scandée d’« invasions barbares » ? Mais si les « barbares » se rallient en général à la culture des empires sédentaires dont ils ont pris le contrôle, l’islam a réussi le coup de force inverse : au VIIe siècle, quand les « barbares » ont répandu leur religion musulmane et leur langue arabe, les sédentaires les ont adoptées.
On croit souvent la religion musulmane a « créé » l’empire islamique, mais l’historien remet les choses dans l’ordre : « Muhammad n’a pas fondé la «religion musulmane», mais une combinaison de violence guerrière en expansion et de croyance apocalyptique qui a jeté les Arabes dans la conquête. » […]
Migrants : l’équipage des navires Sea Watch 3 et Ocean Viking mis en quarantaine, les ONG dénoncent des mesures injustifiées

Équipage de navires humanitaires mis en quarantaine, couloirs humanitaires annulés ou encore renvois sous législation de Dublin suspendus…
Les navires humanitaires :
Depuis le débarquement des migrants secourus par le Sea Watch 3 et l’Ocean Viking, l’équipage de ces deux navires humanitaires doit rester confiné 14 jours au large des ports de Messine et de Pozzallo, en Sicile.
Les ONG affrétant ces navires, Sea-Watch et SOS Méditerranée, dénoncent des mesures injustifiées.
À la date du 28 février, aucun navire humanitaire n’est présent dans la zone de recherche et de sauvetage.
Les renvois Dublin :
En raison de la propagation du coronavirus, les autorités italiennes ont déclaré qu’elles n’accepteraient aucun renvoi de migrants « dublinés » sur son sol jusqu’à nouvel ordre.
La Suisse a par exemple annoncé avoir annulé cette semaine le transfert de dix « dublinés ».
Les couloirs humanitaires :
Un couloir humanitaire, devant transporter, sous l’égide du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU, 66 réfugiés du Niger vers l’Italie a été annulé mardi 25 février « par précaution » par les autorités italiennes.
Allemagne : Violences, agressions sexuelles… 850 « jeunes » sèment le chaos au carnaval de Cologne, 6 policiers blessés

Allemagne – La police de Cologne a mené une grande opération sur la Zülpicher Platz, où de nombreux carnavaliers faisaient la fête. Une centaine de policiers anti-émeutes ont été déployés pour tenter de neutraliser 850 jeunes agressifs.
(…) Un groupe d’environ 350 jeunes s’était réuni sur la Zülpicher Platz et avait bu de l’alcool, selon la police. Vers 17 heures, l’ambiance a changé et de violents affrontements ont eu lieu. Ils ont pour la plupart entre 16 et 18 ans.
Pendant l’évacuation de la place par la police, une trentaine de jeunes se sont battus. Plusieurs blessés ont été pris en charge par des ambulanciers. La police a arrêté plusieurs mineurs.
La veille au soir, pas moins de 500 jeunes « fauteurs de troubles » s’étaient rassemblés sur la Zülpicher Platz, de multiples agressions auraient été commises.
(…) Lorsqu’une policière est intervenue, un émeutier l’a frappée de nombreuses fois.
(…) Six policiers ont été blessés (…) 14 plaintes pour agression sexuelle ont également été déposées.
Berliner Morgenpost / RP Online
Rillieux-la-Pape (69): un couple « sauvagement tabassé » pour une cigarette; Bilel, Rayan et Housny condamnés

[…]
Bilel, Rayan et Housny n’avaient pas vraiment le choix, puisque les images de la vidéosurveillance ont été projetées lors de l’audience. Et la caméra était juste en face de la terrible scène.
La femme (45 jours d’ITT) a obtenu 4000 euros de dommages et intérêts. L’homme, plus sérieusement blessé (75 jours d’ITT) a pour le moment une provision de 6000 euros.
[…]
Selon le Progrès, le plus jeune agresseur a été condamné à 2 ans de prison dont 1 avec sursis. Trente mois de prison dont 12 avec sursis ont été prononcés contre les deux autres.
[…]
Quand tu reçois un prix aux #Cesars2020 , tout de suite tu as envie de dénoncer:
-la domination masculine postcoloniale "écocidaire" et "climaticide" ...
Si le gauchisme n'est pas une maladie mentale, ça y ressemble quand même beaucoup. #Cesar2020 #Cesars
Recours au 49-3 pour la réforme des retraites : que va-t-il se passer maintenant ?
PARLEMENT - Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé samedi qu'il déclenchait l'article 49-3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi réformant les retraites. Une procédure qui conduit le gouvernement à engager sa responsabilité devant le Parlement, et l'opposition à déposer une motion de censure.
Commenter cet article