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Le 9 janvier 2020
Aujourd’hui, a lire absolument l'article « Au sein de ces cités, tous les caïds sont déjà prêts pour un affrontement armé » (juste aprés l'article de Zemmour)
Les frappes visant les cibles US en Irak ne sont que le début d'une vaste opération, selon un commandant iranien
Les frappes qui ont visé des cibles américaines sur le territoire irakien ne sont que le début d'une opération d'ampleur régionale, a fait savoir jeudi un commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique cité par les médias iraniens.
En attaquant des bases abritant des militaires états-uniens en Irak, Téhéran a lancé une vaste opération dans la région contre les cibles américaines, a fait savoir le commandant de la Force aérospatiale de l'armée des Gardiens de la révolution islamique Amir Ali Hajizadeh.
Selon lui, une «vengeance adéquate» pour le meurtre du général Qassem Soleimani serait de voir les troupes américaines se retirer du Moyen-Orient.M.Hajizadeh a également souligné que les frappes contre les bases irakiennes avaient pour objectif de porter atteinte à la «machine de guerre» des États-Unis et non de tuer le personnel militaire.
Toujours d'après l'officier, Téhéran avait, avant les tirs de missiles, procédé à des «cyberattaques pour désactiver les systèmes de navigation d'avions et de drones américains».
Plus tôt dans la semaine, le Président Donald Trump avait joué la carte de l'apaisement après des tirs de missiles iraniens en représailles à l'élimination par Washington du général Qassem Soleimani à Bagdad
Le chef du Pentagone communique des détails sur les tirs iraniens contre les bases US en Irak
Le chef du Pentagone Mark Esper a donné des précisions sur l'attaque menée par l’Iran contre deux bases militaires américaines en Irak. Selon lui, 16 missiles balistiques de courte portée ont été tirés depuis trois sites différents situés en territoire iranien et 12 d’entre eux ont touché leur cible, relate Reuters.
Au moins 11 missiles ont touché la base d'al-Assad, et au moins un autre le site d'Erbil, a-t-il précisé. Un hélicoptère, des tentes et un parc de stationnement ont été endommagés.
Les missiles iraniens tirés dans la nuit du 7 au 8 janvier contre la base aérienne d'al-Assad n'ont fait aucune victime parmi les forces américaines. Cependant, le secrétaire à la Défense a déclaré, devant les journalistes au Pentagone, que l'armée se tenait «prête».
Les États-Unis auraient intercepté des informations sur les frappes contre deux de leurs bases en Irak
Le renseignement américain avait intercepté à l’avance des informations sur les frappes contre les bases américaines et en avait prévenu les militaires, selon la chaîne de télévision Fox News.
Washington a appris l’intention iranienne de frapper deux bases américaines avant d’avoir reçu un avertissement de la part des autorités irakiennes, a annoncé la chaîne de télévision Fox News.
«Le renseignement a intercepté des conversations en Irak et en Iran et a averti les forces américaines qu’il fallait attendre une frappe à peu près à 17h30 heure de l’Est (23h30 à Paris)», a indiqué Fox News. Peu avant les frappes, les autorités irakiennes ont également averti les États-Unis après avoir reçu l’information de Téhéran.
L’envergure de l’attaque ignorée
«À l’heure de l’arrivée de l’avertissement irakien, les militaires américains savaient déjà depuis plusieurs heures que l’Iran planifiait une frappe de missiles. Comme nous l’a dit un porte-parole militaire, ils savaient même l’heure approximative de l’attaque. Ils savaient d’où et où frapperaient les missiles, mais ils ignoraient seulement l’envergure exacte de l’attaque», a indiqué la chaîne.
Crash d’un Boeing ukrainien: l’Iran publie les premiers résultats de l’enquête
Le Boeing 737 de la compagnie aérienne Ukraine International Airlines qui s'est écrasé le 8 janvier peu après son décollage de l'aéroport international Imam-Khomeini de Téhéran a pris feu avant le crash, selon un rapport préliminaire rendu public le lendemain par l'aviation civile iranienne.
Selon les enquêteurs citant des témoins au sol et le personnel d'un autre avion ayant survolé la zone à haute altitude, l'appareil, qui transportait 176 personnes, se trouvait en feu alors qu'il était encore en vol.
Les «boîtes noires» endommagées

Selon le rapport préliminaire des autorités iraniennes, l’avion a fait demi-tour vers l'aéroport de Téhéran à cause d'un problème technique, avant de s’écraser. Les échanges radio avec le pilote ne laisseraient pas supposer de situation anormale. Les «boîtes noires» de l’aéronef ont été endommagées, précise le document.
LIRE AUSSI : Crash en Iran. L’avion ukrainien a fait demi-tour à cause d’un « problème », avant de s’écraser
Irak: deux roquettes s'abattent sur la Zone verte de Bagdad
Deux roquettes se sont abattues mercredi soir sur la Zone verte de Bagdad, où se trouve l'ambassade américaine, a indiqué à l'AFP un responsable des services de sécurité.
Des journalistes de l'AFP ont entendu deux explosions résonner dans le centre de Bagdad 24 heures après des tirs de missiles iraniens sur des bases abritant des soldats américains en Irak. Il s'agit de la troisième attaque sur la Zone verte depuis qu'un drone américain a tué le général iranien Qassem Soleimani il y a cinq jours dans la capitale.
Des clichés montrent les dommages infligés à une base militaire US après les frappes iraniennes
Des clichés pris par satellite montrent les dégâts infligés à la base aérienne al-Asad, se trouvant dans l’ouest de l’Irak, qui abrite des militaires américains, relate Bloomberg. D’après les images, au moins cinq endroits sur la base ont été impactés par les tirs de missiles iraniens du 8 janvier.
Bloomberg a publié des photos qui montrent des destructions de la base al-Asad, située dans l’ouest de l’Irak et abritant des militaires américains, après le lancement de missiles par l'Iran mercredi 8 janvier.
Les images diffusées, apparemment prises par satellite, montrent qu'au moins cinq endroits de la base militaire américaine ont été endommagés.
Les images ont été prises à 7 heures 52 minutes (UTC). VOIR IMAGES SATELLITES
Donald Trump s’adresse à la nation
Le Président états-unien s’est félicité qu’«aucun Américain n'a été blessé dans» les frappes. Selon lui, le système d'alerte rapide a bien fonctionné prévenant à temps d’une frappe et, de ce fait, les dégâts ont été minimes. Il a en outre distingué des signes de recul de l’Iran.
Une vidéo de l’attaque
Auparavant, la chaîne iranienne Press TV avait publié une vidéo de tirs de missiles contre la base aérienne Al-Asad, dans l'ouest de l'Irak. Dans le coin supérieur droit, une phrase en farsi peut être traduite comme «vengeance dure».
VIDEO. Tensions Iran-USA : La Chambre va voter pour empêcher Trump de faire la guerre à Téhéran
Le 9 janvier
GEOPOLITIQUE Les démocrates estiment que le président américain n'a pas prouvé qu'une attaque coordonnée par Soleimani était «imminente» comme l'affirme la Maison Blanche
Nancy Pelosi veut limiter les pouvoirs de Donald Trump. La Chambre des représentants américaine, dominée par les démocrates, va se prononcer jeudi sur un texte visant à empêcher Donald Trump de faire la guerre à l’Iran. « Nos inquiétudes n’ont pas été levées » malgré les informations confidentielles partagées mercredi à huis clos par de hauts responsables de l’administration Trump avec les élus, a déclaré la Speaker de la Chambre. Le texte devrait toutefois avoir du mal à passer l’obstacle du Sénat, où les républicains sont majoritaires, même si deux sénateurs conservateurs ont fustigé le briefing organisé mercredi.
« Pour honorer notre devoir d’assurer la sécurité du peuple américain », la Chambre va ainsi se prononcer jeudi sur une résolution « visant à limiter les actes militaires du président à l’égard de l’Iran », a-t-elle ajouté. Ce texte passera en commission dès mercredi soir.
« Mis en danger nos militaires »
Nancy Pelosi a une nouvelle fois reproché à Donald Trump d’avoir fait tuer la semaine dernière le puissant général iranien Qassem Soleimani à Bagdad. Elle a estimé qu’il s’agissait d’une « frappe militaire disproportionnée et provocatrice » décidée « sans consulter le Congrès ». « Cet acte a mis en danger nos militaires, diplomates et concitoyens en créant le risque d’une grave escalade des tensions avec l’Iran », alors même que le président Trump « a démontré qu’il n’avait aucune stratégie cohérente », a-t-elle déploré.
USA/Iran : «Nous assistons à la mort du droit international»
Note : pas d'accord avec lui pour ces propos sur Israël
Voici ce que fait l'armée française en Irak
Malgré la situation chaotique en Irak, la France a annoncé mardi qu'elle n'avait "pas l'intention" de retirer ses troupes du pays. Voici comment le rôle de l'armée française a évolué en cinq ans.

L'incertitude règne en Irak après la frappe américaine qui a tué vendredi le général Qassem Soleimani. Mercredi, une vingtaine de tirs iraniens se sont abattus sur deux bases irakiennes, à Aïn al-Assad et Erbil, où sont installés des soldats étrangers, en majorité des Américains. Ce week-end, plusieurs tirs de roquettes ont visé la Zone verte - où sont réunies les grandes ambassades à Bagdad - et les proximités de la base aérienne de Balad. Dans ce contexte, la coalition internationale a indiqué qu'elle suspendait ses activités de formation et de lutte contre l'Etat islamique.
Lire aussi - Djihadistes détenus en Syrie et en Irak : la crise au Moyen-Orient fragilise la position française
Elle sera "désormais totalement dédiée à protéger les bases irakiennes qui accueillent [ses] troupes". La position de l'armée américaine est également instable. Le Parlement irakien a approuvé une décision réclamant au gouvernement l'expulsion des troupes américaines du pays, soit environ 5.200 soldats. Mardi, les armées canadienne et allemande ont annoncé le retrait d'une partie de leurs soldats actuellement stationnés en Irak pour des missions de formation et leur transfert en Jordanie et au Koweït.
Il y a 200 soldats français en Irak
La France, de son côté, n'a "pas l'intention" de retirer ses troupes d'Irak, a indiqué mardi une source gouvernementale à l'AFP. Il y a actuellement 200 soldats français dans le pays, dont 160 affectés à des missions de formation.
"Après les événements survenus à Bagdad, nous avons dès vendredi dernier renforcé le niveau de protection de nos militaires français déployés en Irak. Tout est mis en oeuvre pour assurer leur sécurité", a tweeté mardi la ministre des Armées Florence Parly. "La priorité aujourd'hui est la même qu'hier et doit être celle de demain : lutter contre Daech", a-t-elle écrit. "L'apaisement des tensions en Irak et dans la région est indispensable : la coalition internationale anti-Daech doit pouvoir continuer sa mission".
Troupes internationales présentes en Irak : qui reste, qui part et pourquoi ?

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Pourquoi des soldats étrangers se trouvent-ils en Irak ?
La coalition internationale a été mise en place pour lutter contre le groupe État islamique en Syrie et en Irak dans le cadre de l'opération Inherent Resolve placée sous commandement américain. En 2014, alors que les jihadistes s'emparaient d'un tiers du territoire irakien et de larges pans de la Syrie, Bagdad avait réclamé de l'aide dans une lettre envoyée au Conseil de sécurité des Nations unies.
C'est donc à la demande du gouvernement irakien que la coalition est intervenue. Formée par 76 États, elle est composée de plusieurs milliers de soldats et d'instructeurs venus pour former les forces irakiennes. Avec 5 200 soldats, le plus gros contingent présent sur le sol irakien est américain.
Qui a décidé de partir ?
Après la mort du général iranien Soleimani dans une frappe de drone américain, le parlement irakien a demandé le départ des forces étrangères. Le contingent allemand basé à Bagdad et à Taji au nord de la capitale irakienne a quitté le pays mardi. Ce contingent est composé de 35 militaires de la Bundeswehr, ils ont été transférés sur une base de l'armée de l'air allemande en Jordanie. D'autres ont été déplacés au Koweït. Néanmoins, 90 soldats allemands restent positionnés au Kurdistan irakien.
Le Canada, pour sa part, va déplacer temporairement au Koweït voisin une partie de ses 500 soldats basés en Irak. Ceux-ci participent notamment à la mission de formation de l'OTAN, dirigée par une Canadienne.
L'Otan, qui a rejoint la coalition, a annoncé également un retrait temporaire de son personnel. Le contingent de l'Otan en Irak est composé de plusieurs centaines de personnels civils et militaires issus des États membres. Ils seront repositionnés sur des sites en Irak et en dehors d'Irak. D'autres pays, qui ont une présence moins importante en Irak, ont également pris des mesures. C'est le cas de la Roumanie qui a déployé 14 soldats. Ils vont être relocalisés en raison des fortes tensions dans la région.
Qui a décidé de rester ?
L'Italie va maintenir ses 600 hommes en Irak, dont un détachement des forces spéciales. Au total, 450 soldats italiens entraînent des combattants kurdes à Erbil. Une cinquantaine d'autres militaires, qui se trouvaient sur une base américaine à Bagdad, ont été repositionnés dans une zone plus sûre en début de semaine, au lendemain de la mort du général Soleimani.
La France a également fait savoir qu'elle n'avait pas l'intention de retirer ses soldats d'Irak mais que leur sécurité avait été renforcée. Pour la France, 200 militaires sont actuellement sur place, dont 160 affectés à la formation de l'armée irakienne. Leurs activités ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre. Les autres se trouvent au quartier général de la coalition dans la zone verte de Bagdad.
Pas de retrait non plus pour les 400 soldats britanniques, qui entraînent les forces de sécurité irakiennes et leur fournissent de l'équipement. Par mesure de précaution, 50 d'entre eux auraient été déplacés en dehors de Bagdad.
Et pendant ce temps-là, au Moyen-Orient, «la Russie comble un vide»
Alors que le monde craint une escalade incontrôlable du conflit entre l’Iran et les États-Unis, Vladimir Poutine était en déplacement en Syrie et en Turquie. Sputnik France revient, avec Frédéric Pichon, politologue et spécialiste du Moyen-Orient, sur les enjeux liés à ces déplacements dans le contexte actuel.
Pendant que les projecteurs sont braqués sur l’escalade de la violence entre Téhéran et Washington, d’autres acteurs continuent leur petit bout de chemin dans l’ombre. En effet, pendant que la crise entre les États-Unis et l’Iran suit son cours, Vladimir Poutine en a profité pour faire une visite-surprise chez son allié syrien Bachar El-Assad le 7 janvier et chez son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Pour certains, ces visites ne sont pas anodines.
LIRE AUSSI :Erdogan et Poutine inaugurent un gazoduc alimentant la Turquie et l'Europe en gaz russe
La République démocratique du Congo connaît la "pire épidémie de rougeole au monde", avec plus de 6 000 morts en un an
"La pire au monde." L'épidémie de rougeole qui sévit en République démocratique du Congo (RDC) a tué plus de 6 000 personnes en un an, a indiqué, mardi 7 janvier, l'Organisation mondiale de la Santé. L'OMS demande 40 millions de dollars supplémentaires pour y faire face.
En 2019, "plus de 18 millions d'enfants de moins de 5 ans ont été vaccinés" à travers le pays et "environ 310 000 cas suspects" de rougeole ont été notifiés, précise l'OMS. "25% des cas de rougeole enregistrés concernent les enfants de plus de 5 ans, qui sont les plus vulnérables", ajoute l'organisation
Derrière le jihadisme français, 20 ans d’islamisme dans des « enclaves » négligées

Le jihadisme sanglant de 2015 n’est pas le fruit d’une génération spontanée, mais de plus de 20 ans d’essor de l’islamisme dans quelques « enclaves » françaises et belges négligées et dans les prisons, selon une étude à paraître jeudi.
Fin février 2019, Hugo Micheron, chercheur au CNRS, met une toute dernière main à sa thèse sur le jihadisme français lorsqu’il apprend la mort des frères Clain, tués dans le dernier réduit syrien tenu par le groupe Etat islamique (EI). Le chercheur a notamment interrogé 80 jihadistes en prison et enquêté dans leurs principaux fiefs: les régions toulousaine, parisienne, niçoise et du nord de la France, ainsi que Bruxelles-Molenbeek en Belgique qui sera très impliquée dans les attentats du 13-Novembre. […]
L’arrivée dans les années 90 de prêcheurs islamistes, issus notamment des filières afghane et algérienne, sera selon M. Micheron le premier facteur de basculement de ces « enclaves » dans le jihadisme. « A Trappes, Toulouse, Strasbourg, Roubaix… ils vont continuer leurs prédications. Et leurs relais locaux, comme les Clain à Toulouse, vont mettre en place un maillage du territoire avec des écoles hors contrat, des associations loi 1901« , explique M. Micheron. Les autorités s’en inquiètent d’autant moins qu’entre 1996 et 2012, aucun attentat n’a lieu en France, souligne M. Micheron. Et lorsque survient Mohammed Merah en 2012, elles le présentent un peu vite comme un « loup solitaire », oubliant qu’il est un pur produit de la filière toulousaine des années 2000. […]
Si l’EI a aujourd’hui disparu territorialement, la menace idéologique perdure en France, souligne M. Micheron, notamment dans les prisons, « premier réservoir humain de la mouvance« , avec 500 jihadistes incarcérés et 1.200 autres prisonniers radicalisés.
Zemmour : « Nous avons une violence importée du Sud…due à l’immigration (…) Les étrangers et double-nationaux condamnés doivent être expulsés » (MàJ)
Eric Zemmour : « Quand il y a des tirs à balles réelles contre la police, il faut que celle-ci réplique à balles réelles. »
« Au sein de ces cités, tous les caïds sont déjà prêts pour un affrontement armé »

(…)Autre élément jamais pris en considération par les spécialistes en chambre de l’aveuglement généralisé, ce sont parfois même, et de plus en plus, des immigrés extra-communautaires, de confession musulmane, qui se plaignent du comportement de leurs coreligionnaires qui ne souhaitent pas s’intégrer et qui, contrairement à eux, ont préféré semer le désordre dans le pays que de travailler honnêtement et s’intégrer. Autrement dit, il ne s’agit en aucun cas, (mais faut-il le répéter systématiquement ?), de considérer que ce seraient les immigrés dans leur totalité qui seraient responsables de la hausse de la délinquance car cette hypothèse serait erronée mais de reconnaître toutefois, cet élément ne devant souffrir aucune contestation, que la plupart néanmoins des délinquants sont issus de l’immigration extra-européenne, ce qui est fort différent. Bien davantage, c’est parce l’on admet pas l’évidence que l’on crée un tabou chez une partie croissante de la population française qui ne comprend toujours pas pourquoi et au nom de quoi il faudrait au pays des Lumières et de la sauvegarde des libertés se résoudre à nier les évidences ou, lorsqu’il s’agit du lien évident entre immigration et délinquance, s’interdire de devoir le reconnaître de façon objective sans encourir les foudres de la justice pénale. Le législateur, puis le juge, en arrivent à créer une frustration chez l’électeur qui, bien souvent, pour se venger, sera tenté de voter pour ceux qui, tout simplement, disent la vérité des chiffres tout comme d’ailleurs la vérité vécue. Mais comment les en blâmer ? Puisqu’ils ont raison…
(…) Les gouvernements successifs ont souhaité depuis 40 ans acheter la paix sociale. Prenons le problème des cités ou « quartiers de non-droit », QSD selon l’acronyme politiquement correct. Dans ces territoires oubliés de la République, ce qui se prépare est tout simplement une guerre, une guerre qui ne dit pas son nom car il est même devenu incorrect sur un plan politique d’en envisager ne serait-ce que l’hypothèse. Le maître-mot devant être le silence, un silence assourdissant, pourtant. Certes, depuis des années, cette guerre est larvée, mais elle va se déclarer. Oui, une guerre. Et je n’exagère pas, loin s’en faut… J’entends déjà les spécialistes en questions internationales et en matière de défense m’expliquer savamment qu’une guerre ne peut concerner que deux Etats belligérants, me rappelant, au besoin, que seul ce type de conflits peut être défini comme une guerre, ce à quoi je pourrais rétorquer qu’il existe également des conflits armés non internationaux, qui peuvent opposer des forces gouvernementales à des groupes armés non internationaux, voire des groupes armés entre eux. Il suffit de pénétrer au cœur de ces quartiers abandonnés, pas uniquement en Île-de-France, mais également dans le Sud, notamment à Marseille, à la Castellane, à la Busserine ou aux Lauriers pour s’en convaincre. Au sein de ces cités, tous les caïds sont déjà prêts pour un affrontement armé, ils se considèrent même infiniment plus armés et dotés que nos propres forces de l’ordre ; d’ailleurs, non seulement ils ne craignent pas l’affrontement mais certains m’ont même confié qu’ils en attendaient impatiemment le déclenchement ; pour bien démontrer « (…) qui est le patron désormais ».
Car du côté des guérilleros des cités, tout est déjà prêt, tout. Qu’il s’agisse de la logistique, des voitures, des armes, des équipes organisées, des réseaux à utiliser si cela devient « trop chaud ». En revanche, nos forces de l’ordre ne le sont pas ; elles seront donc dépassées, elles le savent car rien n’est prévu pour y faire face ; d’ailleurs, s’il est difficile de venir à bout de quelques casseurs dans une manifestation pacifique dite des « gilets jaunes », comment l’emporter face à des centaines de milliers de voyous, surarmés et particulièrement déterminés à en découdre ? La guerre qui s’annonce est, en réalité, déjà asymétrique. Autrement dit, celle qui s’annonce, sans aucun doute possible, est déjà perdue. Nos acteurs politiques le savent pertinemment mais n’ont aucun intérêt à l’expliquer, nos policiers en ont pleinement conscience également pour y être confrontés au quotidien ; les avocats pénalistes n’en ignorent rien car ils en reçoivent parfois la confidence de certains clients, mais également les éducateurs spécialisés, les magistrats, les citoyens qui survivent honnêtement dans ces cités.
Pourtant, ce secret de Polichinelle repose sur le silence, le secret, le non-dit, qui doit être de mise, une communication interdite sur le sujet, pourtant à mi-chemin entre irresponsabilité politique et résignation, entre politique de l’intérêt (« autant les laisser dans leurs quartiers faire leurs trafics, au moins ils ne foutent pas la pagaille dans nos centres- villes »), et peur (« si ça explose, ils vont nous bouffer »). Autrement dit, nos politiques, tous bords confondus, ont décidé d’acheter la paix sociale (mais pour combien de temps ?) en fermant les yeux sur ce qui vient, irrémédiablement, tôt ou tard, à savoir une guerre entre les cités et les autorités. Et lorsque certains hommes d’Etat, de vrais, comme M. Gérard Collomb, brisent l’omerta sur le sujet, rompent le non-dit, font en d’autres termes preuve de réalisme, et bien curieusement ils quittent aussitôt après le gouvernement. Laissons, en effet, la parole à cet ancien ministre de l’intérieur : « C’est plutôt la loi du plus fort qui s’impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux. » (Phrase prononcée dans la cour de l’hôtel de Beauvau, le 3 octobre 2018).
Note : un article réaliste mais qui oublie de prendre en compte l'actualité internationale, qui peut avoir un impact majeur sur la population musulmane de France de ces quartiers dit "sensible". Maintenant imaginez que l'Iran (un jour prochain) prenne le dessus sur Israël. Et c'est l’ébullition dans le monde musulman et même dans nos chères banlieues. Après, ils feront qu’une bouchée de nous, (pour un temps seulement)
Côte-d’Or : En 2019, 80% des 523 migrants prétendument mineurs ne l’étaient pas

En 2019, 523 étrangers ont fait l’objet d’un examen de minorité en Côte-d’Or après s’être présentés comme étant mineurs non accompagnés. 20 % d’entre eux, soit une centaine de jeunes, ont été pris en charge en tant que mineurs à l’issue de cette identification.
(…) Le Bien Public
“Nous, Français musulmans”, le documentaire d’Arte

Arte diffusera le 14 janvier “Nous, Français musulmans “, un documentaire de Romain Icard.
Parmi les intervenants, on retrouve notamment des personnalités connues des lecteurs d’Oumma, comme Ghaleb Bencheikh Mohamed Bajrafil, Bernard Godard, Didier Leschi, Taoufik Barboucha, Abdennour Bidar, Eva Janadin, Hakim El Karoui
L’ enquête d’Ipsos spécialement réalisée pour ce documentaire auprès de 1513 personnes représentatives de la société française – musulmans et non-musulmans – et au travers de soixante-quinze questions, bat en brèche nombre d’idées reçues dans un débat sensible, hystérisé par l’amalgame entre islam, islamisme, identité et insécurité. À partir de ces résultats, le film recueille la parole d’une majorité silencieuse de musulmans, citoyens français résolument attachés aux valeurs de la République, quand les regards restent braqués sur un islam rigoriste – et sa frange radicalisée – visible et pourtant très minoritaire dans le pays. […]
Le film dessine le portrait d’une communauté plutôt apaisée…
Absolument. Comme le dit l’imam Mohamed Bajrafil, si elle ne l’était pas, le pays serait à feu et à sang, et sans occulter le traumatisme causé par les attentats, nous n’en sommes pas là. En confondant religion, radicalité et questions socio-économiques – notamment la ghettoïsation des banlieues –, on convoque un schisme présumé entre islam et République et on montre du doigt une communauté qui serait à couteaux tirés avec la société française. Or, la majorité des six millions de Français musulmans exprime un attachement fort aux valeurs de la République et à la laïcité. […]
Note : c'est quoi être français de nos jours ? Tout le monde peut être Français parce que les politiciens en ont fait une simple demande administrative
Marseille : Laura et Mauranne, égorgées par un Tunisien aux cris de « Allah Akbar », attaquent l’État (MàJ : le rapporteur public exclut toute faute de l’État)
Le 01/10/2017, Laura et Maurane étaient mortellement poignardées par un clandestin tunisien.
Leurs parents réclament la condamnation de l'État.
L'État ose exclure sa responsabilité alors qu'il :
• ne contrôle pas les arrivées illégales
• n'a pas expulsé pas ce clandestin
(…) Le recours des parents des deux étudiantes tuées le 1er octobre 2017 sur le parvis de la gare Saint-Charles a été rejeté par le rapporteur public devant le tribunal administratif de Lyon. En jeu : la responsabilité éventuelle de l’État dans le meurtre des deux jeunes filles. Les avocats des victimes pointent de « lourds dysfonctionnements ». Le tribunal rendra sa décision sous deux à trois semaines.
(…) De son côté, le rapporteur public rejette toute responsabilité de la part de l’Etat. « L’administration n’a pas commis de faute en ne prenant pas une décision qu’elle n’était pas obligée de prendre », a estimé Christophe Rivière. Notamment en ce qui concerne le placement en rétention – en vue de son expulsion.
Le rapporteur a également fait valoir que l’individu n’était pas fiché ni connu pour radicalisation, et que rien ne présumait sa dangerosité potentielle.« Il est facile de dire, après coup, que s’il avait été placé en rétention, il n’y aurait pas eu d’attentat », a rétorqué à l’audience une représentante du ministère de l’Intérieur. « Que je sache, toutes les personnes en situation irrégulière ne sont pas des terroristes en puissance, dire le contraire serait faire un amalgame que nous ne voulons pas faire », a ajouté Pascale Léglise, cheffe du service du conseil juridique et du contentieux place Beauvau.
Les parents de Laura et Mauranne, tuées le 1er octobre 2017 à la gare Saint-Charles de Marseille, ont dit leur déception en fin de matinée à l’issue de l’audience devant le tribunal administratif de Lyon. « On ne s’attendait pas à ce que les choses soient autant minimisées, a réagi Fabrice Paumier, le père de Laura. Il y a des dysfonctionnements clairement identifiés. C’est atterrant d’entendre ce qui a été dit. » « La préfecture du Rhône n’a même pas étudié le dossier, a martelé de son côté Sylvie, la mère de Mauranne. On a simplement remis dehors l’auteur du vol à l’étalage et c’est pour ça qu’il y a eu un attentat derrière ! »
Une enquête avait démontré que l’auteur de la tuerie d’octobre 2017 aurait dû être expulsé bien avant le drame. Les parents demandent des comptes ce mercredi à l’Etat devant le tribunal administratif de Lyon.
« La douleur est tellement vive de ne plus avoir nos enfants, on se dit qu’il ne faut pas que ça arrive à d’autres. » Les parents de Mauranne Harel et Laura Paumier, les deux cousines égorgées aux cris de « Allahou akbar » par un terroriste le 1er octobre 2017 sur le parvis de la gare Saint-Charles de Marseille, vont demander ce mercredi des comptes à l’Etat qu’ils attaquent pour « faute » devant le tribunal administratif de Lyon.
Pour les familles de ces deux étudiantes de 21 et 20 ans, originaires de la région aixoise et de Rillieux-la-Pape (Rhône), Ahmed Hanachi, qui sera abattu par un militaire de l’opération Sentinelle après son double assassinat à l’arme blanche revendiqué par Daesh, n’aurait jamais dû être en état de nuire.
La veille, il avait en effet été interpellé pour un vol à l’étalage à Lyon. Ce Tunisien en situation irrégulière, connu des services de police sous sept identités différentes, avait été relâché après une rapide garde à vue, faute de documents permettant son placement en rétention. Il prenait dès le lendemain le TGV pour Marseille où il allait commettre son attentat.
Italie : 5 migrants marocains et 1 migrant algérien arrêtés pour avoir incendié le centre dans lequel ils étaient hébergés

[…]
Les Marocains sont âgés de 24 à 42 ans, tandis que le ressortissant algérien est âgé de 57 ans. Le média italien indique que les suspects auraient «mis le feu volontairement à l’ensemble du complexe où ils ont été accueillis, en attendant leur reconduction à leurs pays d’origine». «Le feu a pris dans tout le bâtiment, détruisant les dortoirs et les cantines des zones blanches, bleues, rouges et vertes», explique la même source.
En effet, l’incendie a été déclenché «tard dans la soirée à partir de certains matelas brûlés à l’aide de briquets», rapporte Il Giornale. Les flammes ont rapidement pris, ravageant ainsi tous les bâtiments du centre qui hébergeait une centaine d’étrangers. Grâce à l’intervention rapide des pompiers et de la police turinoise, aucune intoxication par asphyxie ou blessure n’ont été déplorées, mais les dégâts matériels ont été très importants. C’est le système de vidéosurveillance qui a permis d’identifier les auteurs.
[…]
Incendies en Australie : Fadi Zraika, incendiaire, comparait tout sourire au tribunal

En Bref:
-Un adolescent accusé d’avoir allumé un feu, rigolard après sa comparution
La police allègue que Fadi et Abraham Zreika, tous deux âgés de 18 ans, ont déclenché un feu en manipulant des feux d’artifices à Bright Park, dans la ville Guildford, le 22 décembre.
Abraham Zraika est également poursuivi pour port d’arme (un couteau)
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