Le parlement irakien a voté ce 5 janvier pour la fin de l’accord avec la coalition dans la lutte contre Daech* et pour le retrait total des militaires étrangers du pays, soutenant ainsi l’initiative du Premier ministre, Adel Abdel-Mehdi.
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Le 5 janvier 2020
D'autres informations pourraient être rajoutées, tout dépendra de l'actualité (vidéo rajouté pour l'info du terroriste de Mets)
Le parlement irakien vote pour la fin de l’accord avec la coalition internationale anti-Daech
La fin de l’accord avec la coalition internationale anti-Daech* et le retrait total des forces étrangères d’Irak ont été votés par le parlement irakien ce 5 janvier, soit deux jours après le meurtre du général iranien Qassem Soleiman sur le sol irakien.
Lors d’une réunion d’urgence, une majorité des députés a adopté un ensemble de décisions comprenant six points.
Il s’agit notamment de la fin de la collaboration dans le cadre de l’accord sur la sécurité, établi avec les forces de la coalition internationale antiterroriste, de la demande adressée au gouvernement pour mettre fin à toute présence militaire étrangère sur le territoire irakien, ainsi que de l’interdiction d’utilisation par les étrangers des terres du pays, de son espace aérien et de ses eaux territoriales dans un objectif militaire.
«Viol de souveraineté»
Le jour même, le ministère irakien des Affaires étrangères a accusé les États-Unis d’avoir violé la souveraineté de l’Irak et plusieurs lois internationales encadrant les relations entre les pays, selon lesquelles il est interdit de profiter des terres d’un pays pour attaquer les pays voisins.
En outre, la diplomatie irakienne a décidé de porter plainte auprès du Conseil de sécurité de l'Onu en raison des meurtres de Qassem Soleimani et d'Abou Mehdi al-Mouhandis.
Un peu plus tôt, la coalition internationale anti-Daesh avait annoncé la suspension de ses opérations en Irak, (voir infos plus bas) notamment l'entraînement des forces irakiennes et le combat contre l'organisation islamiste, afin de se dédier "totalement à la protection des bases irakiennes qui accueillent ses troupes".
Des opérations américaines "illégitimes"
Le ministère irakien des Affaires étrangères a par ailleurs annoncé ce dimanche avoir convoqué l'ambassadeur américain pour dénoncer des "violations de la souveraineté de l'Irak" après un raid sur des bases des pro-Iran et l'assassinat sur son sol du puissant général iranien Qassem Soleimani.
Il a été dit à l'ambassadeur Matthew Tueller que "ces opérations militaires illégitimes menées par les Etats-Unis sont des attaques et des actes condamnables qui peuvent mener à une escalade des tensions dans la région et qu'elles constituent une violation de la souveraineté" du pays, indique un communiqué du ministère.
LIRE AUSSI :Assassinat du général Qassem Soleimani: l’Iran fait appel au Conseil de sécurité de l’Onu
Irak : la coalition internationale anti-EI suspend ses opérations
La coalition internationale menée par les États-Unis contre l'État islamique a déclaré dimanche 5 janvier qu'elle avait suspendu ses activités de formation et de soutien aux forces de sécurité irakiennes en raison d'attaques à la roquette répétées contre des bases abritant ses troupes.
«Notre première priorité est de protéger le personnel de la Coalition engagé dans la défaite de Daech. Les tirs de roquettes répétés au cours des deux derniers mois par des éléments du Kataeb Hezbollah ont causé la mort de membres des Forces de sécurité irakiennes et d'un ressortissant américain civil», déclare la coalition, dans un communiqué.
«En conséquence, nous sommes maintenant pleinement occupés à protéger les bases irakiennes qui accueillent des troupes de la coalition. Cela limite notre capacité à mener des formations avec des partenaires et à soutenir leurs opérations contre Daesh et nous avons donc suspendu ces activités.»
Une décision susceptible d'être modifiée à tout moment, précise le communiqué.
Metz : la police tire sur un fiché S « connu des services de police » qui brandissait un couteau en criant Allah Akbar (MàJ)

un homme connu pour radicalisation interpellé après avoir tenté d’agresser des policiers
Les forces de l’ordre ont interpellé un homme qui s’était présenté dans la rue armé d’un couteau et criant « Allahou akbar ». A ce stade, on ne dénombre aucune victime.
Ce dimanche vers midi, comme nous l’a rapporté une source policière, un homme a parcouru le boulevard de Guyenne à Metz avec un couteau de cuisine, hurlant « Allahou akbar » selon plusieurs témoins.
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L’homme était fiché S pour radicalisation. Il a 30 ans. Pour l’instant, le parquet local est encore saisi de l enquête.
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Un des policiers pris pour cibles a blessé l’homme par balle au niveau de la jambe. Il a été transporté à l’hôpital. Âgé de 30 ans, il serait connu des services de police.
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Ce dimanche 5 janvier, en fin de matinée, des policiers ont tiré plusieurs coups de feu sur un homme, boulevard de Guyenne, dans le quartier de Metz-Borny.
Selon les premiers éléments recueillis sur place, l’homme serait sorti d’une épicerie en brandissant un couteau. Le jugeant menaçant, des policiers l’ont neutralisé par plusieurs coups de feu dans les jambes.
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Plusieurs habitants décrivent l’homme comme une personne psychologiquement fragile.
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Téhéran met en garde Trump après ses menaces contre «52 sites» iraniens
Le ministre iranien des Affaires étrangères a mis en garde Donald Trump après que celui-ci a menacé de frapper «52 sites» iraniens, dont des lieux historiques, affirmant que «viser des sites culturels est un crime de guerre».
Le chef de la diplomatie iranienne a répondu dimanche 5 janvier à Donald Trump qui a menacé de frapper «52 sites» iraniens, dont des lieux historiques, estimant que «viser des sites culturels est un crime de guerre».
«Ayant gravement violé le droit» international avec l'assassinat vendredi du général iranien Qassem Soleimani en Irak, M.Trump «menace encore de commettre de nouvelles violations [...] des normes impératives du droit international», écrit Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter.
L'armée iranienne «doute» que Trump ait le «courage»
L'armée iranienne a de son côté dit douter que les États-Unis aient le «courage» de frapper l'Iran, selon l'agence officielle Irna.«Ils disent ce genre de choses pour détourner l'attention de l'opinion mondiale de leur acte odieux et injustifiable» (l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani vendredi en Irak, ndlr), mais je doute qu'ils en aient le courage», a déclaré le général Abdolrahim Moussavi, commandant en chef de l'armée iranienne, cité par Irna.
Tensions entre les Etats-Unis et l'Iran : Donald Trump "ne veut pas entrer en guerre pour de vrai", estime Hubert Védrine
L'assassinat du général Soleimani, par des frappes américaines vendredi dernier, a provoqué la colère de Téhéran et définitivement détérioré les rapports entre l'Iran et les Etats-Unis. "Trump veut montrer sa force", a déclaré sur franceinfo Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères.
Donald Trump "ne veut pas entrer en guerre pour de vrai en Iran", a estimé Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères (1997-2002), sur franceinfo ce dimanche 5 janvier. "Trump veut montrer sa force par des opérations ponctuelles, comme il a fait éliminer Baghdadi [le leader du groupe État islamique]. Mais dans cette année électorale qui commence, son but ce n'est pas l'Iran, c'est d'être réélu", a-t-il ajouté. Malgré sa rhétorique belliqueuse, le président américain "va essayer de ne pas se laisser entraîner dans une escalade".
Trump veut "éviter de se retrouver en guerre directe avec l'Iran"
Donald Trump a affirmé dimanche que les États-Unis frapperaient les Iraniens "plus fort qu'ils n'ont jamais été frappés auparavant" s'ils menaient des attaques en représailles à l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani, lors d'une frappe américaine. Le président américain a notamment menacé de frapper 52 sites en Iran.
"Je continue à penser que Trump va essayer d'éviter de se retrouver en guerre directe avec l'Iran, mais je ne sais pas s'il y arrivera. Les Iraniens sont très rusés et peuvent l'obliger à faire ça, ce qui serait une erreur fatale au bout du compte", a estimé Hubert Védrine.
Note : Trump est imprévisible et colérique ceux qui peut l'emmener à prendre des décisions lourdes de conséquences
Des miliciens islamistes attaquent une base militaire américaine au Kenya - images
Des miliciens du groupe islamiste somalien des shebab ont lancé le 5 janvier une attaque contre une base militaire opérée par des forces américaines et kenyanes à Lamu (nord du Kenya), selon un responsable local kenyan.
Des miliciens islamistes ont attaqué ce 5 janvier au matin une base militaire américaine au Kenya. L'attaque a été revendiquée par les shebab qui sont affiliés à Al-Qaïda.
«Il y a eu une attaque mais elle a été repoussée», a déclaré à l'AFP ce responsable, Irungu Macharia.
Il a ajouté que cette attaque avait été menée avant l'aube contre la base connue sous le nom de Camp Simba, et qu'«une opération de sécurité est en cours», sans préciser toutefois si il y a eu des victimes.
Les shebab ont revendiqué la responsabilité de l'attaque dans un communiqué, affirmant qu'ils avaient «réussi à prendre d'assaut la base militaire fortement fortifiée et ont maintenant pris le contrôle effectif d'une partie de la base».
Le groupe a déclaré qu'il y avait eu des victimes kényanes et américaines, mais ces affirmations n'ont pu être confirmées dans l'immédiat.
Le groupe a ajouté que cette attaque s'inscrit dans le cadre de sa campagne intitulée «Al-Quds (Jérusalem) ne sera jamais judaïsée» - un terme qu'il a utilisé pour la première fois lors d'une attaque contre le complexe hôtelier haut de gamme Dusit à Nairobi en janvier 2019, qui a fait 21 morts.
Plusieurs attaques en Irak, y compris près de l'ambassade US, des blessés - vidéos
Plusieurs attaques se sont produites sur le sol irakien samedi 4 janvier. Concrètement, ont été visés quasi-simultanément la Zone verte et le quartier d'Al-Jadriya de Bagdad, ainsi que la base aérienne irakienne de Balad abritant des soldats américains, au nord de la capitale.
Une roquette a explosé dans le centre de la Zone verte de Bagdad, a appris Sputnik d’une source au sein des forces de sécurité, qui n'a pas donné d'informations sur d'éventuelles victimes.
Deux détonations ont été entendues à Bagdad, la cause restant à déterminer, a relaté dans un premier temps Reuters qui a interrogé un témoin. La correspondante de la BBC Nafiseh Kohnavard a indiqué sur Twitter «qu’il y avait eu des signalements d’une attaque à la roquette contre l’ambassade américaine» de la capitale irakienne.
La roquette a coupé la route menant à l’ambassade des États-Unis, constate un correspondant de Sky News Arabiya.
La chaîne de télévision Al-Hadath a diffusé une vidéo montrant des hélicoptères états-uniens survolant la zone.
Des responsables de sécurité irakiens et de la Zone verte ont affirmé à l’AFP qu'il s'agissait de deux obus de mortier qui s’étaient abattus samedi soir sur la Zone verte.
Une attaque contre la base de Balad
Dans le même temps, des roquettes sont tombées sur la base de Balad abritant des forces américaines, a confirmé l’armée irakienne dans un communiqué.
«Plusieurs roquettes visant la place de Festivités, le quartier d’Al-Jadriya à Bagdad, ainsi que la base aérienne dans la province de Salâh ad-Dîn», a constaté l’armée. Aucun blessé n'est à déplorer.
Les projectiles ont été tirés depuis un lance-roquettes multiples Katioucha, selon Reuters.
Plusieurs blessés mais aucune perte ne serait à déplorer
Cinq personnes ont été blessées dans l’attaque au mortier contre Al-Jadriya et trois autres dans les tirs de roquettes contre la base de Balad, précise Al-Arabiya.
Ces tirs surviennent au lendemain de la mort du commandant de la Force Al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la révolution islamique, Qassem Soleimani, dans une frappe menée par le Pentagone près de l’aéroport de Bagdad sur l’ordre de Donald Trump.
États-Unis - Iran: nouvelles menaces contre des bases américaines, l'UE appelle à "la désescalade"
Samedi soir, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a souligné auprès de son homologue iranien "le besoin de faire preuve de retenue". En parallèle, de nouvelles attaques ont ciblé des bases américaines en Irak.
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La Zone verte de Bagdad visée par une attaque
Deux obus de mortier se sont abattus quasi-simultanément dans la soirée sur l'ultrasécurisée Zone verte de Bagdad, où siègent l'ambassade américaine et une base aérienne irakienne abritant des soldats américains.
Dans le même temps, à moins d'une centaine de kilomètres plus au nord, deux roquettes Katioucha se sont abattues sur la base aérienne de Balad, immense base irakienne qui accueille des soldats et des avions américains, ont indiqué des sources de sécurité sur place. Selon le commandement militaire irakien, il n'y a eu aucune victime dans les deux attaques.
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De nouvelles menaces de groupes radicaux pro-Iran
Les brigades du Hezbollah, la faction pro-Iran la plus radicale du Hachd al-Chaabi irakien, ont appelé samedi soir les forces de sécurité irakiennes à s'éloigner "d'au moins 1000 mètres" de leurs bases abritant des soldats américains à compter de dimanche soir.
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L'U.E appelle à la "retenue"
Lors d'un entretien dans la soirée avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a "souligné le besoin de désescalade". Lors de cette discussion "avec M. Zarif sur les récents développements", M. Borrell a souligné "le besoin de faire preuve de retenue et d'éviter toute nouvelle escalade", selon un tweet publié sur son compte Twitter.
Pendant cet entretien, il a été également "discuté de l'importance de préserver l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien qui reste crucial pour la sécurité mondiale". "Je suis engagé à jouer le rôle de coordinateur", a ajouté le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère.
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Des Américains manifestent contre "une guerre inconsciente"
En scandant "pas de guerre contre l'Iran" et "les USA hors du Proche-Orient", des manifestants se sont rassemblés à travers les États-Unis tout au long de la journée. Devant la Maison Blanche, ils étaient environ 200 à se rassembler à l'appel d'organisations de gauche.
Derrière le mot d'ordre "Retrait des USA d'Irak maintenant! Et pas de guerre et de sanctions contre l'Iran!", elles avaient convoqué ces manifestations dans quelque 70 villes. Sur Times Square, à New York, les manifestants ont défilé en brandissant des panneaux appelant à ne pas entrer en "guerre contre l'Iran" et à retirer les troupes américaines d'Irak.
"La guerre n'est pas une stratégie de réélection", pouvait-on lire sur un panneau.
Des rassemblements étaient également organisés à Chicago devant l'immeuble Trump Tower ou encore à Los Angeles.
SourceLIRE AUSSI : Qui sont les soutiens de l’Iran au Moyen-Orient?
Tensions Iran - USA: Trump menace de frapper 52 sites iraniens
Le 5 janvier 2020

La tension monte. Le président Donald Trump a averti Téhéran que les Etats-Unis ont identifié 52 sites en Iran et les frapperont « très rapidement et très durement » si la République islamique attaque du personnel ou des objectifs américains. Certains de ces sites iraniens « sont de très haut niveau et très importants pour l’Iran et pour la culture iranienne », a précisé Donald Trump dans un tweet. « Les Etats-Unis ne veulent plus de menaces ! », a-t-il prévenu.
Donald Trump a par ailleurs souligné que le chiffre de 52 correspondait au nombre d’Américains qui avaient été retenus en otages pendant plus d’un an à partir de la fin de 1979 à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran.
«35 cibles identifiées»: l’Iran promet de punir les États-Unis pour la mort de Soleimani
Le 4 janvier 2020
Les Pasdaran ont choisi 35 cibles américaines qu’ils peuvent frapper en réaction à la mort du commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution, Qassem Soleimani, relate l’agence de presse Tasnim qui reprend les propos du général iranien Gholamali Abuhamzeh.
L’Iran punira les Américains où qu’ils se trouvent pour le meurtre du général Qassem Soleimani, a déclaré le général Gholamali Abuhamzeh, commandant des Gardiens de la révolution islamique pour la province de Kerman, cité par l’agence de presse iranienne Tasnim.
«L’Iran a identifié depuis longtemps des cibles américaines importantes dans la région… Quelque 35 cibles américaines, ainsi que Tel Aviv sont à notre portée», a indiqué M.Abuhamzeh.
Les Pasdaran pourraient notamment attaquer les navires traversant le détroit d’Ormuz, selon lui.
«Le détroit d’Ormuz est un point vital pour l’Occident et de nombreux destroyers et navires de guerres américains passent par-là», a-t-il rappelé.
Le général a par ailleurs estimé que l’attaque contre le général Soleimani était «la plus grande erreur stratégique» commise par les États-Unis en 40 ans de relations tendues avec l’Iran.
De Bagdad à Najaf, une foule d'Irakiens aux funérailles du général iranien Soleimani
Les médias dévoilent quel événement a poussé Trump à ordonner de tuer Soleimani
Le 4 janvier 2020
La décision de Donald Trump de viser le général iranien Qassem Soleimani a pris corps suite à la mort d’un Américain dans l’attaque à la roquette du 27 décembre contre une base américaine en Irak. C’est peu après que le Président américain a ordonné de planifier une frappe, selon Bloomberg.
Soleimani : un tweet douteux de Mike Pence pointé du doigt
Le vice-président américain Mike Pence a lié dans un tweet le général iranien Qassem Soleimani, mort dans un raid américain en Irak, aux responsables des attentats du 11-Septembre à New York, une affirmation pointée comme douteuse ou trompeuse par de nombreux médias américains.
Qassem Soleimani «a aidé au voyage clandestin en Afghanistan de 10 des 12 terroristes ayant mené les attaques terroristes du 11-Septembre aux Etats-Unis», a affirmé Mike Pence vendredi sur Twitter, au milieu d'une série de messages visant à justifier la décision américaine de le tuer. Les attentats du 11-Septembre ayant été perpétrés par 19 pirates de l'air, sa porte-parole Katie Waldman a ensuite précisé que Mike Pence parlait des 12 d'entre eux ayant «transité par l'Afghanistan». Et a répété que «10 sur ces 12 avaient été aidés par Soleimani».
Mais le New York Times souligne que Qassem Soleimani, qui dirigeait déjà à l'époque la Force Qods des Gardiens de la révolution, chargée des opérations extérieures d'Iran, n'est «cité à aucun moment» dans le rapport de la commission d'enquête parlementaire américaine sur le 11-Septembre. Le rapport explique que même si «il existe de fortes preuves que l'Iran a permis le transit de membres d'al-Qaida vers et depuis l'Afghanistan avant le 11-Septembre», les enquêteurs n'ont trouvé «aucune preuve que l'Iran (...) était au courant de la préparation» des attentats. «Au moment de leur passage en Iran, les agents d'al-Qaida eux-mêmes n'étaient probablement pas au courant des détails de la future opération», ajoutait ce rapport.
Il est donc «techniquement correct de dire que l'Iran a “aidé” à leur voyage», mais pas de donner l'impression que cela a été fait «en aidant sciemment à ce qui allait devenir le 11-Septembre», note le Washington Post, pour qui rien n'indique en outre que Soleimani ait directement pris part à cette «aide».
Note : Je rappelle que les attentats du 11 septembre ont été commis par des saoudiens. Sur les dix-neuf terroristes du 11 Septembre, quinze étaient saoudiens.
Libye : au moins vingt-huit morts dans un raid contre une école militaire
Au moment de la frappe, les cadets effectuaient leur dernier rassemblement de la journée dans la cour principale avant de regagner leurs dortoirs. Elle n’a pas été revendiquée
Au moins vingt-huit personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans un raid aérien samedi 4 janvier contre une école militaire à Tripoli, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère de la santé du Gouvernement d’union nationale (GNA). « Un raid aérien contre l’école militaire de Tripoli a tué 28 cadets et blessé des dizaines d’autres », a déclaré Amin Al-Hachemi.
Cette école militaire se trouve à Al-Hadba Al-Khadra, un quartier résidentiel de la capitale libyenne sous contrôle du GNA.
Au moment de la frappe, les cadets effectuaient leur dernier rassemblement de la journée dans la cour principale avant de regagner leurs dortoirs, a précisé le porte-parole. Le ministère de la santé du GNA a par ailleurs appelé à des dons de sang, invitant les donneurs à se rendre dans les hôpitaux et à la banque du sang.
Il a épargné un passant avant d'en tuer un autre : ce que l'on sait du parcours sanglant de Nathan C.
ATTAQUE - Au lendemain de l'attaque au couteau de plusieurs passants par un homme dans un parc de Villejuif, la procureure de la République de Créteil a détaillé le parcours "d'une extrême violence" de Nathan C. avant qu'il ne soit abattu par la police.
Des minutes "d'une extrême violence". Au lendemain de l'attaque de Villejuif, la procureure de la République de Créteil, Laure Beccuau, a apporté de nombreux nouveaux éléments samedi sur le parcours sanglant de Nathan C., l'homme de 22 ans qui a mortellement poignardé une personne et blessé plusieurs autres passants avant d'être abattu vendredi. Voici ce que l'on sait.
Un homme tué, deux femmes blessées, un passant épargné
Les faits ont commencé entre 13h45 et 13h50 dans le parc des Hautes-Bruyères à Villejuif. Nathan C. est armé d'un couteau et vêtu d'une djellaba bleue. "Il a accosté une première personne", explique la procureure de Créteil. Il n'a "cessé d'agir aux cris de Allah Akbar". L'homme menacé a indiqué qu'il était musulman. L'assaillant lui a alors demandé de réciter une prière en arabe, ce qu'il a fait. "A ce moment, l'agresseur s'est détourné pour s'attaquer à un couple", a expliqué la procureure.
Selon les premiers éléments, l'agresseur s'en serait d'abord pris à la femme du couple. Son compagnon, un homme de 56 ans, aurait tenté de la protéger. Il est alors frappé par un coup "d'une extrême violence au niveau du coeur". L'homme décédera des suites de cette blessure. Sa compagne a, elle, été blessée au niveau du cou.
Selon le maire de Villejuif, Franck Le Bohellec, la victime était un Villejuifois de 56 ans. "Il se promenait avec sa femme lorsque l'agresseur s'est approché. Il a voulu protéger sa femme et c'est lui qui a pris ce coup de couteau", avait indiqué l'édile vendredi.
Nathan C poursuit son parcours sanglant et blesse une 3e personne en dehors du parc, sous un petit pont, en direction de L'Haÿ-les-Roses. La victime est une jeune femme faisant du jogging. Elle est frappée plusieurs fois au niveau du dos "mais les blessures sont superficielles", précise encore Laure Beccuau.
Outre l'homme épargné après avoir récité une prière, deux autres personnes ont pu échapper au parcours meurtrier de Nathan C : la gardienne du parc et un SDF.
"Une extrême détermination"
Les témoins ont été frappés par le "calme apparent de l'intéressé", détaille la procureure, évoquant "un parcours d'une extrême violence, d'une extrême détermination".
Attaque au couteau à Villejuif : le parquet antiterroriste se saisit de l'enquête
Val-de-Marne : ce que l'on sait de Nathan C., l'auteur de l'attaque qui a fait un mort et deux blessés à Villejuif
L'attaque au couteau a fait un mort et deux blessés, vendredi. L'assaillant a été abattu par les policiers.
Un homme a agressé plusieurs passants à l'arme blanche, vendredi 3 janvier, dans un parc de Villejuif (Val-de-Marne). Il a tué une personne et blessé deux autres, selon le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Laurent Nunez. L'assaillant, qui avait pris la fuite, a ensuite été abattu par les forces de l'ordre, dans la commune voisine de L'Haÿ-les-Roses. Voici les premiers éléments connus sur le profil de cet individu.
Suivi en psychiatrie depuis l'enfance
L'auteur de l'attaque s'appelle Nathan C., il est né en juin 1997 et domicilié dans le 14e arrondissement de Paris, selon le parquet de Créteil. Les enquêteurs ont pu confirmer son identité grâce à une carte bleue retrouvée sur lui. Les voisins du jeune homme interrogés par BFMTV décrivent une personne "gentille, mais agitée". La chaîne affirme qu'il n'avait pas d'emploi connu, ni d'activité étudiante.
Le "profil psychiatrique" de Nathan C. a été "confirmé" par sa famille et par des établissements médicaux, a indiqué le parquet de Créteil. Le jeune homme avait "très vite été repéré comme une personne avec un haut potentiel intellectuel", mais aussi des troubles psychologiques, a expliqué la procureure de Créteil Laure Beccuau, lors d'un point presse, samedi 4 janvier. Il avait été hospitalisé plusieurs fois en psychiatrie, notamment en 2019 à l'hôpital Sainte-Anne (Paris), et faisait l'objet d'un suivi depuis l'âge de 5 ans.
Nathan C. était "sorti d'un établissement hospitalier en mai 2019" et était alors "soumis à un traitement médicamenteux", selon Laure Beccuau. Il avait interrompu ce traitement en juin de la même année. Durant l'attaque, plusieurs témoins ont entendu l'assaillant dire qu'il était "en rupture de traitement médicamenteux".
Il était converti à l'islam
Nathan C. s'était converti à l'islam au début de l'été 2017, a déclaré la procureure de Créteil samedi. Les policiers ont retrouvé, près du lieu du drame, un sac lui appartenant et contenant "un coran, des ouvrages divers sur la religion musulmane et des ouvrages pouvant être considérés comme salafistes", a détaillé le directeur adjoint chargé des brigades centrales de la police judiciaire, Philippe Bugeaud. L'agresseur y avait également laissé "une lettre testamentaire".
Des témoins ont indiqué avoir entendu Nathan C. crier "Allah Akbar" à plusieurs reprises durant l'attaque. Il était toutefois "inconnu du renseignement au titre de la radicalisation", selon le ministère de l'Intérieur. Pour l'heure, le parquet national antiterroriste n'est pas saisi. "Il n'est pas du tout à exclure qu'une bascule de saisine (vers le parquet national antiterroriste) intervienne", a toutefois ajouté Laure Beccuau, ajoutant que les troubles psychiatriques dont souffrait l'assaillant ne suffisent pas à exclure totalement qu'il ait commis un "acte terroriste".
Compiègne (60) : une patrouille de police prise dans un guet-apens et attaquée au mortier par 20 à 30 jeunes, 2 policiers blessés

Dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 janvier, des policiers ont été pris à partie par une vingtaine d’individus dans le quartier du Clos des Roses, à Compiègne (Oise).
Selon la mairie, les forces de l’ordre ont été victimes d’un « guet-apens » et ont essuyé des « tirs de mortier ».
La Police Nationale a mis plusieurs heures à rétablir l’ordre dans le quartier, pendant que la Police Municipale sécurisait les abords du Clos des Roses.
Il n’y a pas eu d’interpellations.
Des engins pyrotechniques ont été utilisés contre les forces de l’ordre dans la nuit de jeudi à vendredi dans le quartier du Clos-des-roses à Compiègne, les mêmes scènes s’étaient déroulées courant décembre et lors de la nuit de la Saint-Sylvestre.
Une patrouille de police a été pris à partie par 20 à 30 assaillants, vêtus de couleurs sombres et le visage masqué ou dissimulé par une capuche. Comme le relate Le Courrier Picard, des mortiers ont été utilisés pour tirer des engins pyrotechniques contre les forces de l’ordre provoquant des détonations assourdissantes. Deux policiers ont été blessés et brûlés et transportés au centre hospitalier.
L’immigration vue de l’autre côté de la Méditerranée

« L’amitié franco-marocaine » est un poncif des discours des chefs de l’État français, des consuls et ambassadeurs. Mais du point de vue des Marocains, les choses ne sont pas si simples. Et pour preuve, le 6 décembre 2019, le journal casaoui Telquel publiait un dossier au titre évocateur : « Visa : cette Europe qui ne veut plus de nous ».
(…) Sur le plan théorique, l’externalisation des visas pose un certain nombre de questions. Comment faire si le prestataire ne parvient pas à assumer le nombre croissant de demandes, comme c’est le cas au Maroc ?
(…) Driss, que nous avons rencontré, a été plus chanceux. (…) Malgré ces précautions, le visa touristique ne leur a été octroyé que parce qu’ils pouvaient justifier être revenus de chacun de leurs voyages précédents. « Pourquoi on resterait en France passé le mois d’août de toute façon ? Il fait trop froid ! » ironise Driss.
Quand Jean-Luc Mélenchon propose de décerner la légion d’honneur au passeur de migrants Cédric Herrou
Plutôt que de donner la légion d'honneur au patron de #BlackRock France, on aurait pu la donner à Cédric Herrou.
Agression filmée d’un jeune handicapé dans les Ardennes : trois mineurs mis en examen (MàJ)
Au lendemain de leur interpellation et de leur garde à vue, trois mineurs âgés de 13 à 16 ans, ont été présentés devant un juge ce samedi matin. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à l’agression d’un jeune handicapé à Charleville-Mézières, dans les Ardennes.
Les trois jeunes sont mis en examen pour violences volontaires en réunion ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à dix jours. L’un des trois mineurs est également mis en examen pour avoir filmé la scène et l’avoir diffusé sur les réseaux sociaux.
Contrôle judiciaire et enquête confiée à un juge d’instruction
Les trois jeunes « sont placés sous contrôle judiciaire et encourent une peine de deux ans et demi de prison, au lieu de cinq en raison de leur âge. Une information judiciaire a été ouverte, l’enquête est toujours en cours, elle a été confiée à un juge d’instruction afin de comprendre les raisons et les circonstances de cette agression », précise Laurent de Caigny, Procureur de la République de Charleville-Mézières, à France Bleu Champagne-Ardenne.
(…) France Bleu
La vidéo est à l’image des faits, odieuse et insupportable. Pendant 45 secondes, on y voit un jeune adolescent en survêtement et blouson se faire harceler puis frapper au visage par des jeunes vêtus de sweats à capuches. Cette vidéo est tournée de nuit, dans une ruelle. Trois jeunes sont autour de la victime des coups. Ils la frappent d’abord à l’abdomen, puis au visage, avant de poursuivre le jeune homme en courant. C’est alors qu’ils le frappent à nouveau en proférant des insultes. On distingue six personnes au total. Selon nos informations, les faits se sont bien déroulés en fin d’après-midi ce jeudi 2 janvier 2020 à Charleville-Mézières.
[…]
Le fait de filmer une personne en train de se faire agresser et de diffuser ensuite la vidéo sur les réseaux sociaux est un phénomène qui tend à se multiplier en France. Il a été baptisé « happy slapping ».
[…]
[…]
Ce vendredi, le procureur de la République, Laurent de Caigny, confirmait l’existence de cette vidéo et la mise en place rapide d’une enquête de police diligentée par la Sûreté urbaine de Charleville-Mézières. La victime, un homme sous tutelle, a déposé une plainte jeudi à 21 heures. « Les auteurs sont en cours d’identification et d’interpellation » soulignait ce matin même le magistrat.
[…]
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