Des images diffusées sur Internet montrent un adolescent frapper violemment son professeur de sport dans un couloir du lycée de La Tourelle, à Sarcelles. L’adulte semble essayer d’immobiliser le jeune. Des élèves ont filmé cette scène, survenue le 30 septembre, sans intervenir.
___________________________
Le 6 octobre 2019
EN DIRECT - Préfecture - Christophe Castaner au 13h de TF1: "La question de ma démission ne se pose pas. Evidemment, il y a eu des failles car il y a eu des morts, mais cet agent était très bien noté dans son dossier"
Suivre direct et voir la vidéo de l’interview de Castaner
Note : j'ai trouvé les argument de Castaner plutôt convaincant.
Robert Ménard : "Les policiers sont interdits de certains quartiers et c'est insupportable"
Un professeur de lycée à Sarcelles agressé à coups de poing par un élève - vidéo choc
Un adolescent a violemment frappé son professeur de sport dans un lycée de Sarcelles. Cinq semaines d’ITT ont été délivrées à ce dernier, qui souffrirait d’une fracture de la main, ses collègues ayant pour leur part refusé de faire classe.
Note : cela se passe bien en France, malgré une ambiance très africanisé
Doc Shot - Qatar, guerre d'influence sur l'Islam d'Europe (05/09/2019)
Un prêt de 8 millions d’euros venant d’une banque émiratie a refinancé le RN en 2017, affirme Mediapart
En difficultés financières après les élections de 2017, le parti de Marine Le Pen a reçu une aide de huit millions d’euros d’un homme d’affaires français, révèle Mediapart. Ce prêt a été versé par une banque basée aux Émirats arabes unis.
En grandes difficultés financières suite aux élections de 2017, c’est Laurent Foucher, un homme d’affaires français, qui a refinancé le Rassemblement national (RN) grâce à un prêt de huit millions d’euros, révèle Mediapart dans une nouvelle enquête publiée vendredi 4 octobre.
Selon le média, la somme a été avancée par M.Foucher sur la base d’un contrat de prêt et a été versée par une banque basée aux Émirats arabes unis. L’origine des fonds reste toutefois incertaine.
Trump peut-il se faire VIRER?
___________________________
Le 5 octobre 2019
L’assaillant avait des contacts avec des individus de «la mouvance islamiste salafiste», selon le procureur
L’assaillant avait des contacts avec des «individus susceptibles d'appartenir à la mouvance islamiste salafiste», a déclaré samedi 5 octobre le procureur du parquet national antiterroriste.
En outre, «plusieurs témoignages ont fait apparaître que le suspect aurait adhéré à une vision radicale de l'islam», a souligné Jean-François Ricard qui a également indiqué que l’auteur de l’attaque du 3 octobre à la préfecture de Paris était converti à l’islam depuis une dizaine d’années.
Les premières investigations ont révélé son «approbation de certaines exactions commises au nom de cette religion», «son souhait de ne plus avoir certains contacts avec des femmes», «sa justification» des attentats de Charlie Hebdo en 2015, ainsi que «son changement d'habitude vestimentaire depuis quelques mois», a-t-il noté.
Toujours selon le procureur, le suspect a échangé 33 textos à caractère religieux avec sa femme avant d’aller acheter les deux couteaux qui ont été les armes du crime.
L'enquête confiée au parquet antiterroriste
Ces éléments ont justifié que le parquet national antiterroriste se saisisse de l'affaire, a expliqué Jean-François Ricard, cité par Reuters
« Médite le Coran »
Cet homme au casier judiciaire vierge avait fait l’objet d’une procédure pour violences conjugales en 2009, a précisé M. Ricard, qui a décrit dans le détail le parcours du tueur jeudi, évoquant une scène « d’une extrême violence ». L’assaillant a acheté le matin même de l’attaque deux couteaux, un « couteau de cuisine métallique » de 33 centimètres, et « un couteau à huîtres », qu’il a dissimulés sur lui.
C’est à l’aide de ces couteaux qu’il a attaqué, entre 12 h 53 et 13 heures, plusieurs de ses collègues, avant d’être abattu par un policier stagiaire dans la cour de la préfecture. L’étude de la téléphonie de son épouse, dont la garde à vue, débutée jeudi, a de nouveau été prolongée samedi pour 48 heures, a révélé que le couple avait « échangé 33 SMS, le matin des faits entre 11 h 21 et 11 h 50 ».
« Au cours de cette conversation, l’auteur des faits a tenu des propos à connotation exclusivement religieuse qui se sont terminés par ces deux expressions: “Allah akbar” puis “suis notre prophète bien aimé, Muhammad, et médite le Coran” », a relaté le procureur. Il aurait, selon les témoignages dans son entourage, tenu « des propos similaires dans la nuit », a-t-il aussi fait savoir
De façon plus générale, l’étude de la téléphonie a mis les enquêteurs sur la piste de la préparation d’un acte violent par cet homme employé dans un service qui avait notamment pour mission le recueil d’information sur la radicalisation djihadiste. Le procureur évoque « des contacts entre l’auteur de faits et certains individus de la mouvance salafiste ».
Le tueur de la préfecture de Paris avait accès à des informations ultrasensibles
L'auteur de la tuerie perpétrée jeudi 3 octobre à la préfecture de police de Paris avait accès à des informations ultrasensibles et disposait notamment des adresses de chaque employé, rapporte Le Parisien.
Le massacre commis par Mickaël Harpon est désormais traité comme une probable attaque djihadiste: l’analyse du téléphone du tueur a poussé les enquêteurs à parler d’un acte terroriste commis par cet employé de l’un des principaux services de renseignement français, qui avait manifesté plusieurs signes de radicalisation après sa conversion à l’islam, affirme le quotidien.
Peu avant de passer à l’action, il a de plus envoyé à sa femme un SMS évoquant l’achat de la fameuse lame en céramique non détectable par les portiques de sécurité. L’épouse lui aurait répondu: «Seul Dieu te jugera. Allahu akbar».
L’analyse de son portable a démontré ses liens avec un prédicateur du Val-d’Oise connu de la DGSI, indique Le Parisien.
Le tueur avait salué l’attaque contre Charlie Hebdo
Lors des premières investigations, l’un des collègues de Harpon a indiqué qu’après l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015, ce dernier s’était écrié: «C’est bien fait!», relate Le Parisien. Six mois plus tard, il avait relayé sur Facebook un article jugeant que «la France est classée en tête des pays les plus islamophobes d’Europe».
L’assaillant venait régulièrement prier à la mosquée de Gonesse, ville où il habitait, mais n’avait «jamais donné aucun signe d’une pratique extrême de sa religion», selon des interlocuteurs du journal qui décrivent quelqu’un de «très poli, discret et respectueux».
Attaque à la préfecture de police de Paris : «le périple meurtrier a duré 7 minutes» (procureur)
Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, s'est exprimé samedi 5 octobre sur la tuerie de jeudi à la préfecture de police de Paris qui s'est soldée par cinq morts dont celle de l'assaillant.
» LIRE AUSSI - Attaque à la préfecture de police : Le Pen dénonce «un scandale d'Etat»
Il a indiqué que «le périple meurtrier de l'auteur des faits avait duré 7 minutes» entre sa première agression sur deux collègues à 12h53 et sa neutralisation à 13h.
Le caractère prémédité de l'auteur des faits semble être retenu par les enquêteurs, ainsi que sa radicalisation. Il aurait adhéré à une "vision radicale de l'islam", a dit le procureur. Il était converti à l'islam depuis une dizaine d'années. Il y aurait eu "des contacts entre [lui] et certains individus de la mouvance salafiste", a-t-il ajouté. Les premières investigations ont relevé son "approbation de certaines exactions commises au nom« de l'islam, "son souhait de ne plus avoir certains contacts avec des femmes", "sa justification" des attentats de Charlie Hebdo en 2015, "son changement d'habitude vestimentaire depuis quelques mois", a déclaré le procureur antiterroriste.
Préfecture : Des policiers de la DRPP subiraient des pressions pour ne rien révéler des alertes passées sur la radicalisation de Mickaël Harpon

Des policiers évoquent des pressions
(…) Des policiers, sous couvert de l’anonymat, évoquent en effet des pressions sur des membres de la DRPP pour ne rien révéler des alertes passées sur le comportement de l’adjoint administratif. Quelques-uns en ont fait état à la Crim’, refusant que leurs propos soient consignés sur procès-verbal.
Les autorités ont-elles cherché à minimiser la réalité ou, à tout le moins, retarder l’échéance de l’annonce d’un acte terroriste commis de l’intérieur ? Y a-t-il eu un problème de transmission de ces informations entre la DRPP, la PP et la place Beauvau ? Jeudi, peu après les faits, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, affirmait que l’adjoint administratif n’avait « jamais présenté de difficulté comportementale », ni « le moindre signe d’alerte ». Sollicité ce vendredi soir, le Parquet national antiterroriste se refusait à tout commentaire.
Note : vue sa radicalisation il était obligatoire que certain fonctionnaires est signalés sa radicalisation, mais la hiérarchie en "bon samaritain" sans cervelle sans est moquée
Tuerie à la Préfecture : la hiérarchie de l’assaillant musulman était au courant de son « comportement troublant », affirme un témoin
Attaque à la Préfecture de police: un témoin affirme que la hiérarchie de l'assaillant était au courant de son comportement troublant (info BFMTV)
Attentat à la préfecture : « Avions-nous une taupe recrutée par les services de renseignement de Daesh ? »
"Avions-nous une taupe qui avait été recrutée par les services de renseignement de Daesh ?
Il pouvait piocher des informations et les donner.
On va devoir se demander si Mickaël Harpon n'était pas une source arrivée en bout de course."#AttentatPréfecture
Attaque à la préfecture de police de Paris: qui étaient les victimes?
Les quatre victimes de Mickaël Harpon, tuées jeudi dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris, étaient toutes en poste depuis plusieurs années. Leurs prénoms, Aurélia, Anthony, Brice et Damien, «resteront tristement gravés dans l'histoire de la police», indique Le Parisien en dressant leurs portraits.
Le major Damien E., 50 ans, était père de deux enfants. Entré dans la police nationale en 1991, il était en poste à la DRPP (direction du renseignement de la préfecture de police de Paris), de même que le gardien de la paix Anthony L., âgé de 39 ans et également père de deux jeunes enfants. Ce dernier y travaillait depuis 2003.
«Vraiment très sympa»
Brice L., célibataire sans enfant âgé de 38 ans, était adjoint administratif au sein de la DRPP depuis 2013. Ses voisins, sous le choc, se souviennent d'un jeune homme «vraiment très sympa», «souriant, agréable, discret sur ses activités professionnelles», ajoute le quotidien. Sa mère, gravement malade, est hospitalisée depuis plusieurs années et son père est décédé à la fin des années 1990.
Mère de deux garçons âgés de cinq et huit ans, Aurélia T., 39 ans, en poste dans la police depuis 2002, était membre du soutien opérationnel à la DSPAP (direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne). «Ce métier, c'était toute sa vie», a raconté au Parisien sa grand-mère Henriette. «Depuis qu'elle était toute petite, elle ne parlait que de devenir policière.» Elle se disait «très fière de son travail», «heureuse de faire partie de la police et d'être utile…». Aurélia avait même rencontré son futur mari au sein de la préfecture de police.
Les corps des quatre victimes reposent à l'institut médico-légal de Paris où sont venus, vendredi, les familles et les proches pour leur rendre un dernier hommage.
L’Imam de Gonesse Hassan el-Houari refuse de donner le Coran aux nouveaux convertis : « c’est une bombe atomique »

(….)
Ce profil pose parfois problème, selon Hassan el-Houari. « Certains nouveaux convertis ou bien des jeunes qui basculent vers la pratique ne comprennent pas bien le sens de cette religion et croient qu’on est dans un pays hostile aux musulmans et qu’on ne nous aime pas ». Le religieux explique alors imposer des règles, comme cette « interdiction de donner un Coran traduit en Français à un nouveau converti ». Pour quel motif ? « Lire le Coran comme ça, sans détail, sans connaître le contexte, l’exégèse, ça peut faire des dégâts, c’est une bombe atomique… »
Commenter cet article