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Le 30 octobre 2019
Les patrouilles conjointes russo-turques en Syrie débuteront le 1er novembre
Recep Tayyip Erdogan a annoncé mercredi que des patrouilles conjointes avec la Russie commenceraient vendredi 1er novembre dans la zone frontalière en Syrie.
Les patrouilles conjointes russo-turques dans la zone frontalière en Syrie débuteront vendredi 1er novembre, a annoncé le Président turc Recep Tayyip Erdogan intervenant devant le groupe parlementaire de son parti à Ankara.«Vendredi, nous débutons le travail de terrain conjoint avec les Russes. En d'autres termes, nous débutons les patrouilles», a déclaré M.Erdogan cité par l'AFP.
Le 23 octobre, la police militaire russe avait commencé à patrouiller la frontière séparant la Turquie et la Syrie conformément aux dispositions du mémorandum signé par Moscou et Ankara.
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Ankara annonce les conditions du retrait de ses troupes de Syrie
Les militaires turcs resteront en Syrie tant que les troupes gouvernementales de ce pays n’arrivent pas à protéger elles-mêmes leur territoire contre les terroristes, a déclaré le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu.
«Lorsque le temps viendra et que le régime syrien, à la fin de ce processus, sera suffisamment apte à protéger le territoire de son pays et pourra supprimer les organisations terroristes de son territoire, alors l’intégralité du territoire sera remis à la Syrie car il s’agit d’un territoire syrien et nous parlons de l’intégrité territoriale de ce pays», a déclaré le ministre à l’issue des pourparlers tenus le 29 octobre à Genève avec ses homologues russe et iranien.
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Syrie : la Russie a informé la Turquie du retrait "total" des Kurdes, affirme Erdogan
La Russie a indiqué à la Turquie que la milice kurde, dont Ankara demandait le départ, a bien quitté les zones de Syrie frontalières avec la Turquie, a déclaré mardi 29 octobre le président turc Recep Tayyip Erdogan. C'est pour déloger de leurs positions les Unités de protection du peuple (YPG), qualifiées de "terroristes" par la Turquie, que cette dernière avait lancé son offensive dans le nord de la Syrie.
"La Russie a transmis à nos autorités compétentes l'information selon laquelle les groupes terroristes se sont totalement retirés" des zones frontalières de la Turquie, a détaillé Recep Tayip Erdogan lors d'un discours à Ankara, retransmis à la télévision.
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Syrie : les armées d'Al-Assad et Erdogan s'affrontent directement
Le 29 octobre
Dans le nord de la Syrie, les forces de Bachar al-Assad ont été opposées directement à l'armée turque, mardi 29 octobre. De quoi craindre une nouvelle guerre.
En Syrie, pour la première fois, les forces turques et l'armée syrienne s'affrontaient directement, mardi 29 octobre. De violents échanges ont eu lieu dans le nord du pays, près de la frontière, faisant au moins six morts côté syrien. C'est ainsi une nouvelle guerre qui pourrait débuter entre les deux pays, en plein cœur de la zone de sécurité mise en place par la Turquie depuis son offensive contre les forces kurdes, près de la frontière. À Derbassiyé (Syrie), un incident a eu lieu entre les militaires russes, alliés de Bachar al-Assad, et des militaires turcs en faction.
Alors qu'une rencontre entre officiers des deux camps était prévue, un tir de mortier a semé la confusion, sans savoir qui a tiré. Six civils syriens ont été blessés. Si on ne sait s'il s'agit d'une provocation ou d'une erreur, le déploiement des forces armées syriennes se poursuit dans le nord du pays
Source et vidéo
Note : une fake news de plus a la française !
Démenti de Moscou: pas de tirs de mortier contre une patrouille russe en Syrie
Les informations selon lesquelles un point de passage à la frontière syrienne a été attaqué depuis la Turquie sont fausses, a assuré la Défense russe. Une explosion a bien eu lieu, mais aucun soldat russe n’a été blessé.
Le ministère russe de la Défense a démenti l’information sur des tirs de mortier de la Turquie vers le point de passage de Darbasiyah, à la frontière syro-turque.
Les militaires russes n’ont pas été la cible de tirs en Syrie, a précisé le 29 octobre un porte-parole du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
Cette information avait été diffusée sur les réseaux sociaux et par certains médias qui rapportaient que des militaires turcs avaient tiré en direction du poste de passage au moment où des policiers militaires russes s’y trouvaient.
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Mort d'al-Baghdadi: le récit de Trump remis en cause par le Pentagone et la presse
Dimanche, Donald Trump a raconté qu'Abou Bakr al-Baghdadi était mort en "criant, en pleurant en gémissant". Ce détail n'a pas été repris par le Pentagone, et la presse souligne qu'il n'a pas pu, alors, assister aux derniers moments du jihadiste.
A 17 heures samedi, sur la foi des renseignements américains mais aussi kurdes, huit hélicoptères de l'armée des Etats-Unis décollaient d'Irak, a rappelé lundi CNN. L'opération "Kayla Mueller", du nom de cette travailleuse humanitaire enlevée par Daesh, violée par Abou Bakr al-Baghdadi et tuée en 2015 alors qu'elle était encore entre les mains des terroristes, venait de commencer.
Embarras au plus haut
1h10 de vol plus tard, les troupes d'élite, dont des soldats de la Force Delta, débarquaient sur ce site du nord-ouest de la Syrie, dans la région d'Idleb, où elles devaient trouver le soi-disant "calife". Au terme de l'opération, ils avaient capturé deux combattants du mouvement jihadiste ainsi que onze enfants. Deux femmes d'Abou Bakr al-Baghdadi étaient abattues. Fin de partie pour lui aussi: acculé dans un tunnel souterrain avec trois de ses enfants, il s'est tué, ainsi que sa progéniture, en actionnant sa veste piégée.
C'est le récit que Donald Trump a relayé ce dimanche en annonçant officiellement la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi. Il a aussi divulgué d'autres éléments, visiblement plus discutables, vis-à-vis desquels le Pentagone a aussitôt pris de la distance et que la presse américaine a remis en cause
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LIRE AUSSI : VIDEO. Mort d'al-Baghdadi : Ce chien héros du raid américain contre le chef de Daesh
Comment les Américains ont-ils remonté la trace d’Abou Bakr al-Baghdadi ?
La piste ayant conduit les Américains à Abou Bakr al-Baghdadi se dévoile petit à petit. Pour retrouver le chef de Daech, l'acronyme arabe du groupe de l'Etat islamique, les Etats-Unis se sont en partie appuyés sur des renseignements fournis par les Kurdes.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), un des groupes opposés au pouvoir syrien et constitué pour partie de Kurdes de Syrie, sont parvenus à placer un espion dans l'entourage immédiat du chef djihadiste. D'après le journal britannique The Guardian, qui cite un responsable des FDS, les Kurdes l'ont suivi à la trace depuis mi-mai.
Leur espion serait par ailleurs parvenu à dérober un sous-vêtement d'Al-Baghdadi. D'apparence anodine, cette prise aurait permis de récolter de l'ADN et de faciliter l'identification de l'organisateur des attentats de novembre 2015 à Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
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Elle a donné son nom au raid qui a tué Al-Baghdadi, qui était Kayla Mueller ?
Cette jeune humanitaire américaine a été retenue en otage par Abou Bakr al-Baghdadi pendant plus de deux ans. Son nom a été donné à l’opération qui a permis l’élimination du leader du groupe Etat islamique.
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Moscou commente les projets de Washington de contrôler des champs pétroliers en Syrie
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a qualifié d’arrogantes les déclarations des États-Unis de maintenir leurs troupes en Syrie pour protéger les gisements de pétrole.
Les projets des États-Unis de contrôler les régions pétrolifères dans le nord-est de la Syrie sont illégaux, a déclaré mardi 29 octobre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, à l’issue d’une rencontre à Genève avec les ministres turc et iranien des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu et Mohammad Javad Zarif, et des consultations avec l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Syrie, Geir Pedersen.
«Les actions des États-Unis en Syrie sont contraires aux normes du droit international. Les États-Unis et les membres de la coalition dirigée par Washington se trouvent illégalement en Syrie», a indiqué M.Lavrov.
Il a qualifié d’«arrogantes» les déclarations américaines sur la nécessité de protéger les sites pétroliers en Syrie.
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Liban : le Premier ministre Saad Hariri annonce qu'il va démissionner, après bientôt deux semaines de contestation
Le mouvement de protestation a été déclenché par l'annonce, le 17 octobre, d'une taxe sur les appels effectués via WhatsApp.
Depuis près de deux semaines, la mobilisation des Libanais contre leur gouvernement ne faiblit pas. Et elle aura eu raison du Premier ministre Saad Hariri. Ce dernier a annoncé, mardi 29 octobre lors d'une conférence de presse, qu'il allait présenter la démission de son gouvernement. Peu avant cette annonce, des dizaines d'assaillants armés de bâtons avaient lancé une attaque contre le principal site de rassemblement des manifestants dans le centre de la capitale, signe des tensions grandissantes.
Le mouvement de protestation a été déclenché par l'annonce, le 17 octobre, d'une taxe sur les appels effectués via WhatsApp, annulée dans la foulée. Les manifestants conspuent l'ensemble des dirigeants, les qualifiant de "voleurs". La classe politique, quasi inchangée depuis la fin de la guerre civile en 1990, est accusée de corruption et de népotisme dans un pays aux infrastructures en déliquescence.
Lors d'un discours télévisé le 21 octobre, Saad Hariri avait annoncé un plan de réformes, qui n'avait pas convaincu les foules. De son côté, le président Michel Aoun avait évoqué la possibilité d'un remaniement ministériel, qui ne s'est pas concrétisé en raison des divisions internes à son gouvernement.
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Note , je trouve étranger ses consternations qui arrivent dans la même période dans deux pays ( Irak Liban) qui soutienne l’Iran
Irak: les manifestants attendent la chute du gouvernement, avant d'espérer davantage
Le sort du Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi est mercredi entre les mains de ses partenaires au Parlement, qui négocient sa démission alors que la rue réclame toujours la «chute du régime» après 240 morts dans des manifestations et violences.
Massés sur la place Tahrir à Bagdad et dans différentes villes du sud du pays, les manifestants ont bravé le couvre-feu ces deux dernières nuits et surveillent les manoeuvres politiques, prévenant déjà qu'ils n'accepteront rien de moins que le départ de tous les responsables.
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Note : je trouve étranger ses consternations qui arrivent dans la même période dans deux pays ( Irak Liban) qui soutiennent l’Iran (gouvernement chiites en Irak et Hezbollah au Liban)
Et justement une nouvelle vient de tombé
Irak, Liban : le guide iranien appelle les protestataires à agir "dans le cadre de la loi"
"Les services de renseignement occidentaux soutenus par des pays de la région causent le trouble"
La population en Irak et au Liban a des demandes "justes" à faire valoir, mais elle doit les formuler "dans le cadre de la loi", a déclaré mercredi le guide suprême iranien, dont le pays exerce une grande influence dans ces deux autres.
En Irak et au Liban, "le peuple aussi a des exigences. Ces exigences sont justes mais elles ne peuvent être réalisées que dans le cadre de la loi", a déclaré l'ayatollah Ali Khamenei dans un discours retransmis en partie par la télévision d'Etat.
"En cas de perturbation du cadre légal d'un pays, quand c'est le vide [...] aucune action positive ne peut plus être entreprise", a ajouté M. Khamenei.
Il s'exprimait alors que la contestation populaire au Liban a fait chuter le gouvernement du Premier ministre Saad Hariri et qu'en Irak, les manifestants espèrent bien faire chuter celui d'Adel Abdel Mahdi.
Pour le guide iranien, "l'ennemi veut perturber le cadre légal" des pays de la région.
"Les Etats-Unis, les services de renseignement occidentaux soutenus par les fonds de quelques pays réactionnaires de la région sont en train de causer des troubles dans nos pays voisins, dans des pays dont nous sommes proches [...] en vue de détruire la sécurité" régionale, a accusé M. Khamenei.
"Je voudrais dire ici à ceux qui se sentent concernés par le sort de ces pays comme l'Irak ou le Liban, empêtrés dans les problèmes, que leur priorité [doit être] de répondre à l'insécurité", a-t-il ajouté.
Accusé par les Occidentaux de visées "hégémoniques" au Proche et au Moyen-Orient, l'Iran soutient plusieurs groupes armés chiites en Irak - dont certains sont associés de près ou de loin à la fragile coalition gouvernementale - et a aidé le pouvoir irakien dans sa guerre contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI).
Au Liban, la République islamique entretient des liens étroits avec le Hezbollah, puissant mouvement chiite membre de la majorité au sein de la coalition gouvernementale démissionnaire.
Source
Et un autre article
En Irak comme au Liban, l’Iran confronté à une situation inédite
La République islamique a actuellement les yeux rivés sur le Liban et l’Irak. Les deux pays sont secoués par des mouvements de contestation depuis plusieurs semaines alors que les populations dénoncent des conditions de vie difficiles et la corruption de leurs classes dirigeantes. L’Iran est l’acteur extérieur le plus influent à Bagdad comme à Beyrouth. Celui qui, par conséquent, a le plus à perdre, dans un cas comme dans l’autre, de la fin du statu quo. L’influence iranienne dans ces pays arabes est directement visée par les slogans des manifestants irakiens et pointée du doigt au Liban de manière plus subtile. À Beyrouth, les protestataires expriment leur rejet de l’ensemble des partis politiques confessionnels dont le Hezbollah, bras de l’Iran au pays du Cèdre, dont des membres siègent au Parlement et au gouvernement dont Saad Hariri a remis la démission hier. En Irak, Téhéran a un rôle prédominant sur la scène politique au sein du gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre Adel Abdel Mahdi, mêlant le leader chiite Moqtada Sadr et le Fateh, parti politique composé de milices chiites pro-iraniennes dont celles du Hachd el-Chaabi.
Le soulèvement des populations irakiennes dans le Sud, à majorité chiite, et les slogans contre l’Iran ne sont pas nouveaux. Des centaines d’Irakiens s’en étaient pris à des groupes pro-iraniens lors de manifestations l’année dernière avant de brûler le consulat iranien à Bassora.
Les revendications de manifestants libanais chiites, ces derniers jours, notamment au Liban-Sud, sont pour leur part inédites, visant nommément le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et le dirigeant du mouvement Amal, Nabih Berry.
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« Djihadistes français, la part du monstre » : un documentaire sur la trace des Français de l’EI
Grâce à des témoins de premier plan, des images et renseignements inédits, le réalisateur Kamal Redouani retrace le parcours de centaines d’Occidentaux passés dans les rangs de l’organisation Etat islamique en Syrie.
Après Daech, dans le cerveau du monstre, diffusé sur France 5 en septembre 2018, Kamal Redouani poursuit son travail d’enquête. Dans Djihadistes français, la part du monstre, le reporter est parti en Syrie sur les traces des djihadistes occidentaux de l’organisation Etat islamique (EI). « Je veux documenter leur passage » et « comprendre leur part de responsabilité », explique le documentariste au début de son film. « Il y a urgence car, sans preuve, il n’y a pas de justice. »
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Le documentaire dans son intégralité :
Kamal Redouani : « Montrer qu’il y a eu des Français qui ont eu un rôle au sein de l’État islamique »
Le journaliste auteur du documentaire « Djihadistes français : la part du monstre » diffusé sur France 5 a enquêté durant 12 mois en Syrie pour savoir ce que les djihadistes français y ont fait. « On ne sait rien d’eux », explique celui qui s’était déjà intéressé au fonctionnement de l’état islamique dans un précédent film, « Daech dans le cerveau du monstre ». Il souhaitait ainsi « aller se documenter sur leurs crimes, ce qu’ils ont commis sur le terrain », notamment à Raqqa, en étant « à la recherche de documents, de preuves… ». Car, « sans preuves, il n’y a pas de justice », estime l’auteur.
Vidéo disponible en replay en cliquant ICI
En octobre 2018, une source confie à Kamal Redouani les coordonnées GPS des lieux de vie de djihadistes français en Syrie. Il enquête et parvient à récupérer des éléments qui révèlent le parcours des djihadistes européens : des documents internes au califat, des vidéos filmées par Daech, destinées à un usage interne. Accompagné de son chef opérateur, le reporter enregistre de multiples témoignages d’habitants de Raqqa qui ont vécu aux côtés des djihadistes européens : une sage-femme qui fait naître leurs enfants, des prisonniers torturés, et même un hacker occidental qui a mis en place un système d’espionnage interne à Daech.
Tout comme dans son dernier documentaire « Daech dans le cerveau du monstre », Kamal Redouani enquête et parvient à récupérer auprès d’autres sources des éléments riches en révélations sur le parcours des djihadistes européens : des documents internes au califat, des vidéos filmées par Daech, destinées à un usage interne. […]
«Il faut dissoudre les Frères musulmans», juge Sébastien Chenu (RN)
[…]
pour Sébastien Chenu, le CFCM est manipulé par les représentants «les plus durs de l’islam» et notamment par les Frères musulmans qu’il préconise de «dissoudre». «C’est l’assimilation qui est en jeu», explique-t-il encore.
Concernant l’attentat de Bayonne et alors que le suspect s’était présenté aux départementales 2015 sous les couleurs du RN, Sébastien Chenu martèle : «Nous n’avons rien à voir avec cet attentat !».
Attaque de la mosquée de Bayonne: le suspect voulait "venger" l'incendie de la cathédrale Notre-Dame
L'octogénaire soupçonné d'être l'auteur de l'attaque perpétrée lundi soir contre la mosquée de Bayonne a voulu "venger la destruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris", a fait savoir le procureur de la République de Bayonne lors d'une conférence de presse ce mardi.
Devant la presse, Marc Mariée a donné des précisions sur les motivations du tireur présumé. Il a précisé que l'homme, placé en garde à vue dès lundi, était passé aux aveux concernant les incendies de la porte de la mosquée et du véhicule, assurant néanmoins qu'il contestait avoir voulu "tuer qui que ce soit". L'auteur présumé, un dénommé Claude Sinké, a dit vouloir venger la destruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris survenu en avril dernier, en affirmant que l'incendie avait été causé par des membres de la communauté musulmane.
"Son audition interroge sur son état de santé psychique", a ajouté le procureur de la République de Bayonne, précisant que le suspect devait être vu par un psychiatre ce mardi après-midi.
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LIRE AUSSI : Attaque à la mosquée de Bayonne : « Quelqu’un de bizarre... », qui est Claude Sinké, le suspect ?
Violences: Paris s'ensauvage de plus en plus
Agressions, cambriolages, vols, vandalisme, escroqueries, rixes sur la voie publique, injures et menaces ou encore violences sexuelles explosent à Paris. Le constat dressé il y a plusieurs mois reste inchangé: tous les voyants sont au rouge dans la capitale française. Retour sur cette contagion de la violence au sein de la Ville lumière.
35.000, c’est le nombre d’agressions à Paris intra-muros depuis le début de l’année. En neuf mois, ces dernières ont augmenté de 9% dans la capitale, tel est le constat sans appel à la vue des chiffres que le préfet de police de Paris a communiqués aux maires d’arrondissements et que Le Figaro a concentrés dans une infographie détaillée.
En termes de hausse, l’hypercentre parisien (du Ier au IVe arrondissement) est sans conteste le plus concerné: +41% pour les Ier et IIe, +71% de violences physiques crapuleuses dans le IVe, où siège pourtant de l’Hôtel de Ville. Moins soutenue dans le IIIe, avec 17% de hausse, la situation n’en reste pas moins préoccupante.
Si l’évolution est plus marquée dans les quartiers du centre ou huppés, cela ne veut pas dire que la situation s’améliore dans le reste de la capitale. Bien au contraire, les agressions crapuleuses ont beau être stables dans le XVIIIe arrondissement, leur nombre y reste jusqu’à douze fois plus élevé que dans d’autres arrondissements parisiens (en l’occurrence le VIe).
Les agressions, tant «gratuites» que «crapuleuses», ne sont pas les seules violences concernées par cette hausse spectaculaire. Les atteintes aux biens ne sont pas en reste, tout particulièrement les cambriolages, qui progressent de façon inquiétante dans certains arrondissements. On retrouve sur le podium de cette envolée le XIIe, le XVIIIe et le VIIIe. En nombre de cambriolages, c’est à nouveau le XVIIIe qui l’emporte, talonné par le très résidentiel 15e, à la différence près que dans celui-ci, leur nombre recule de 6% cette année, suivi du 16e. Mais c’est dans le XIXe que la baisse des cambriolages est la plus spectaculaire, avec une chute de 22%. Un arrondissement qui part de haut, puisque sur la même période en 2018 il arrivait en seconde position en matière de nombre de cambriolages, derrière –déjà– le 18e.
Preuve qu’il faut prendre avec des pincettes des statistiques. Si les cambriolages explosent de même que les violences, dans les beaux quartiers et l’hypercentre de la capitale, leur niveau reste particulièrement élevé dans les XVIIIe, XXe et XIXe. Ainsi, les cambriolages bondissent de 41% dans le 3e et reculent de 1% dans le 18e, mais avec respectivement 274 cambriolages contre 2218, leur nombre y reste sept fois et demie moins élevé.
Le Nord-est parisien reste de loin le plus dangereux
La forte croissance des prix de l’immobilier dans ces quartiers de l’Est parisien tendait, ces dernières années, à entretenir l’illusion que la situation n’était pas si terrible ou tendait à s’améliorer. Pourtant, les cosmopolites XVIIIe et XIXe restent de très loin en tête du classement des pires arrondissements, tant en termes d’atteinte aux biens que de violences gratuites, crapuleuses et sexuelles ou de menaces de violences, talonnés par les XXe et 10e voisins.
Ce dernier, en particulier, subit une nette dégradation sécuritaire: +27% d’atteintes aux biens et d’agressions crapuleuses, +9% d’agressions gratuites et de violences sexuelles. En prenant un peu de recul, il semble que les quartiers limitrophes des XVIIIe et XIXe arrondissements puis ceux de l’hyper centre, connaissent une contagion de la violence endémique qui les frappent.
Points positifs soulignés par la rédaction du Figaro: la baisse des rodéos automobiles dans les rues parisiennes (-41,6%), des vols de voiture (-7,8%) ainsi que des accessoires dans les voitures (-6,1%). Autre élément nettement en diminution, les vols à main armée (-15,3%), ainsi que le nombre de coups de feu (-56%). Soulignons toutefois que ces derniers n’étaient pas si courants: 31 en 2018. Quant aux vols à main armée, aussi peu nombreux soient-ils par rapport au nombre total d’agressions, leur évolution s’inscrit dans la même tendance avec un Ier et IIIe arrondissement touchés par une forte hausse et des XVIIIe et XIXe qui cumulent hausse et nombre d’actes.
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Note : pas d'amalgame, pas d'amalgame! mais il suffit de voir ce qui remplit les prisons françaises pour comprendre le malaise, vive le multiculturaliste
Bourgogne-Franche-Comté : 19 % des immigrés de 15 à 64 ans sont au foyer ou inactifs, contre 7 % des non-immigrés
Les immigrés en Bourgogne-Franche-Comté : plus diplômés qu’avant et toujours en difficulté pour l’emploi
La population de Bourgogne-Franche-Comté compte 191 000 immigrés dont 136 500 en âge de travailler. Comparés aux non-immigrés, ils exercent plus fréquemment un métier ouvrier ou pour lequel ils sont surqualifiés. Même s’ils restent en moyenne moins diplômés que les non-immigrés, leur niveau de qualification augmente. Toutefois, avec un haut niveau de diplôme, ils ont des conditions d’emploi très variables selon leur pays de naissance. Alors que les natifs d’Afrique subsaharienne et d’Europe de l’Est sont fortement touchés par le chômage et les contrats précaires, les immigrés originaires d’Europe occidentale et d’Asie de l’Est ont des caractéristiques d’emploi proches de celles des non-immigrés.
[…]
En 2016, la Bourgogne-Franche-Comté compte 191 000 immigrés (personnes nées étrangères à l’étranger), soit 6,8 % de sa population, contre 7,2 % en France de province. Parmi eux, 78 500 ont acquis la nationalité française. Comme dans les autres régions de province, les immigrés se répartissent à parts égales entre hommes et femmes, et viennent principalement d’Union Européenne (34 %) et du Maghreb (30 %). La région se distingue par une part relativement plus marquée d’immigrés nés au Portugal, en Serbie, Turquie et Suisse
[…]
Les immigrés sont en moyenne moins bien insérés dans l’emploi que les non-immigrés. Pour certains, notamment ceux qui sont en France depuis peu de temps, cela peut en partie s’expliquer par une moindre connaissance de la langue et des institutions. Néanmoins, plus de la moitié des immigrés en âge de travailler vivent en France depuis au moins 20 ans
[…]
Moindre présence des femmes immigrées sur le marché du travail
En Bourgogne-Franche-Comté, 136 500 immigrés ont entre 15 et 64 ans. Les plus jeunes sont moins souvent étudiants que les non-immigrés et les plus de 55 ans sont moins souvent retraités, probablement en raison d’une entrée plus tardive sur le marché du travail qui génère des droits à la retraite moins importants.
Pour autant, ils sont aussi moins présents sur le marché du travail : 68 % occupent un emploi ou en recherchent un, contre 75 % des non-immigrés. En effet, 19 % des immigrés de 15 à 64 ans sont au foyer ou inactifs, contre 7 % des non-immigrés. Cette part s’élève à 28 % pour les femmes immigrées. Celles nées en Turquie sont les plus concernées (50 %) alors que celles nées en Espagne ou au Portugal ne le sont pas plus que les femmes non-immigrées.
[…]
INSEE
Note : et je rappelle que les gouvernements font venir des immigrés depuis plus de 30 ans pour faire baisser les taux du chômage ! (on aura beau dire ce que l'on veut de Trump il a ralenti très largement l'immigration et le travail est revenu)
Le nombre de SDF morts dans la rue augmente de 15% en un an
La plupart meurent sous nos yeux, mais nous ne les connaissons pas. Selon un décompte final du collectif des Morts de la rue, 612 sans domicile fixe sont décédés en France en 2018 – un bilan qui pourrait être six fois plus lourd selon certains recoupements.
Qui sont ces hommes et ces femmes que la vie a mis à la rue et dont le nombre de décès a fortement augmenté depuis deux ans ? Il y a ceux pour qui les témoignages sont venus directement à nous. Et puis il y a les autres, ceux pour qui il a fallu recoller patiemment les morceaux d’une vie à trous, où s’entremêlent ruptures familiales, professionnelle et addictions.
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«Cette nouvelle affaire Zemmour vient cristalliser la haine de la liberté d’expression», selon Me T.Mercier
Zemmour en direct, c’est fini: CNews a préféré opter pour le différé. Face aux polémiques, la chaîne cède-t-elle aux pressions? La liberté d’expression en prend-elle un coup, ou la borner est-il nécessaire pour éviter que les tensions ne s’aggravent? Me Thibault Mercier, président du Cercle Droit et Liberté, répond à Sputnik.
(..)
Sputnik France: Faut-il craindre pour la liberté d’expression, ou considérer qu’Éric Zemmour est une menace pour un débat public apaisé?
Thibault Mercier: «Ce n’est malheureusement pas cette énième affaire qui doit nous faire craindre pour la liberté d’expression! Ces appels au boycott ne sont pas nouveaux et cela fait plusieurs années que l’on entend ces cris de vierge effarouchée. Aujourd’hui, on appelle au boycott d’Éric Zemmour, hier à celui de Sylviane Agacinski à l’Université Montaigne de Bordeaux. La représentation d’une pièce d’Eschyle avait été annulée à La Sorbonne plus tôt cette année. Et que dire du collectif Sleeping Giants, qui fait pression sur les annonceurs pour qu’ils cessent leur collaboration avec des médias employant des personnalités politiquement incorrectes? Cette nouvelle affaire Zemmour vient simplement cristalliser cette haine de la liberté d’expression qui se développe en France depuis des décennies. Il faut donc craindre un peu plus pour la liberté d’expression, notamment médiatique.»
Sputnik France: Vous opposez donc «la haine de la liberté d’expression» à l’accusation de «discours de haine». Quels sont ses ressorts selon vous?
Thibault Mercier: «La raison principale invoquée pour faire taire Zemmour est qu’il serait un “promoteur de la haine”. On voudrait ainsi “combattre la haine”, notamment en punissant pénalement son incitation et en limitant son expression, publique comme privée. Mais on devrait plutôt noter que ce terme de haine varie en fonction des intérêts politiques: certains ont la désagréable manie de qualifier de haineuses les analyses politiques qu’ils détestent. Il suffit de voir comment les accusations de racisme, d’homophobie ou encore de sexisme sont devenues des outils pour éviter toute autocritique. La haine est finalement un terme générique, un totem que l’on jette à la figure des opposants politiques pour les faire taire. En fait, ce que recherchent ceux qui veulent faire taire Zemmour, c’est plutôt le contrôle de la parole autorisée. C’est donc une guerre pour la parole autorisée qui se déroule, car celui qui contrôle celle-ci contrôlera la pensée médiatique ou même la pensée de l’opinion publique.»
Sputnik France: N’y a-t-il pas quand même un semblant de légitimité chez les opposants à Eric Zemmour? L’attentat de Bayonne, dont le suspect est un homme de 84 ans, ancien candidat du FN et admirateur d’Éric Zemmour, ne confirme-t-il pas la nécessité de contenir les discours d’incitation à la haine?
Thibault Mercier: «Je ne sais pas quelles ont été les motivations de celui qui a commis l’attentat, mais je ne pense pas qu’il ait eu besoin des chroniques d’Éric Zemmour pour passer à l’acte. Ce raccourci est une insulte à l’intelligence humaine. Si l’on suit ce raisonnement, alors tout propos un peu engagé pourrait entraîner une action néfaste. Devrait-on alors imposer une sorte de principe de précaution à la parole publique? Et dans ce cas, à moins que le juge se fasse chasseur de sorcières, comment pourrait-on prouver juridiquement un lien de cause à effet entre le discours d’un intellectuel et le passage à l’acte d’un déséquilibré?»
Sputnik France: Même si certains auteurs d’attentats citent explicitement certains écrivains, comme Renaud Camus, par exemple pour l’attentat en Nouvelle-Zélande?
Thibault Mercier: «Je vois ce que vous voulez dire, mais les personnes qui avancent cet argument rendent-elles responsable Allah des attentats terroristes perpétrés en son nom? Je ne le crois pas. Le “Pas d’amalgame”, ça doit marcher dans les deux sens.»
(..)
Sputnik France: autre illustration de ce flou moral et juridique. Le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) a ciblé six personnalités avec le hashtag «#islamophobieenprocès»: Laurent Bouvet, Eric Zemmour, Julien Odoul, Olivier Galzi, Erik Tegner et Eddy Casterman, les accusant d’islamophobie et portant plainte. Quelles sont les chances de succès?
Thibault Mercier: «Cela dépendra de l’appréciation des faits que feront les juges, mais sans attendre une éventuelle punition judiciaire, il pourrait y avoir des conséquences pratiques. En effet, la peur d’un procès au coût certain, mais à l’issue incertaine suffit en général pour bâillonner un opposant politique. Quand un simple citoyen reçoit une lettre d’avocat ou un dépôt de plainte, il commence à réfléchir sérieusement à continuer à parler aussi librement et, la plupart du temps, à la réception de la plainte ou à la simple menace d’une plainte, celui-ci retirera ses propos incriminés et commencera à policer son discours. Ces dépôts de plainte deviennent alors des moyens d’intimidation.
Je rappelle qu’il existe en France des dispositions légales pour contrer ces appels au boycott. L’article 431-1 du Code pénal nous dit en effet que “le fait d’entraver d’une manière concertée et à l’aide de menaces l’exercice de la liberté d’expression […] est puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende”. Il serait temps de l’utiliser pour lutter contre tous ces appels au boycott dangereux pour la liberté d’expression et tenter de mettre un terme à cette guerre de tous contre tous pour la liberté d’expression.»
Sputnik France: L’un des arguments des opposants à Eric Zemmour est le refus de voir un polémiste condamné pour incitation à la haine reprendre parole. Est-ce selon vous acceptable?
Thibault Mercier: «Après avoir été puni par la justice et avoir purgé sa peine, chacun a le droit de revenir dans le champ social. Interdirait-on à une personne qui a fait une peine de prison de retrouver un emploi et d’exercer une vie normale? Interdire à Zemmour de parler publiquement après avoir été condamné pénalement serait donner au juge le pouvoir de mettre à mort médiatiquement toute personne ayant énoncé un propos qui dérange. La liberté d’expression n’a pas été inventée pour parler de la pluie et du beau temps...»
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« République islamique en marche » : la une de Charlie Hebdo

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Attaque de la Préfecture de Police : la piste terroriste ne serait plus privilégiée

Selon France-Inter, les enquêteurs n’ont trouvé aucun lien entre Mickaël Harpon et une quelconque organisation terroriste islamiste.
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C’est un retournement de situation inattendu qui pourrait être en train de s’opérer dans l’enquête sur l’attaque au couteau de la préfecture de police de Paris, qui a fait quatre morts le 3 octobre dernier. Selon France-Inter ce mercredi, qui cite une source proche du dossier, les différents services antiterroristes chargés de l’enquête judiciaire ne privilégieraient plus la piste terroriste.
Alors que les auditions menées par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale démarrent ce mercredi, c’est l’audition de l’épouse de l’assaillant ainsi que différents éléments de l’enquête qui ont amené les policiers à cette conclusion. Si l’attaque au couteau de Mickaël Harpon évoque un attentat djihadiste, son passage à l’acte serait en fait lié à un « délire mystique et suicidaire », sur fond de frustration professionnelle aggravée par son handicap de surdité, comme le rapporte France-Inter.
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Nouvel Obs
Note : losque l'on a pas envie de voir et bien on ne vois rien
« Un 13-Novembre bis » : L’attentat déjoué qui promettait d’être particulièrement meurtrier
Le parquet national antiterroriste (PNAT) a demandé le renvoi devant la cour d’assises spécialement composée de Reda Kriket et de six autres protagonistes, soupçonné d’avoir fomenté un attentat particulièrement meurtrier
- En mars 2016, une cellule terroriste – dite « d’Argenteuil » – est démantelée en France mais également en Belgique et aux Pays-Bas. Elle est soupçonnée de projeter une attaque d’une ampleur inédite.
- Reda Kriket, considéré comme l’un des piliers, a toujours nié toute velléité terroriste.
- Le PNAT demande le renvoi de sept mis en cause devant la cour d’assises spécialement composée.
Un projet d’attaque « d’une extrême violence », un arsenal d’une « ampleur inédite », un « réseau terroriste prêt à passer à l’acte ». Le 30 mars 2016, celui qui était alors procureur de Paris, le si pondéré François Molins, ne masque pas son soulagement en conférence de presse. Dans le monde de l’antiterrorisme, tous en sont convaincus, l’interpellation de Reda Kriket six jours auparavant a probablement permis d’éviter un 13-Novembre bis. Ce délinquant multi-récidiviste, également condamné en Belgique pour avoir participé à une filière djihadiste au côté d’Abdelhamid Abaaoud, est soupçonné d’être l’un des piliers d’une cellule terroriste, dite « d’Argenteuil », en référence au lieu de la planque.
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20 Minutes
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