Cette mise en garde intervient après l'amorce, il y a tout juste un an, d'une remarquable détente sur la péninsule coréenne qui a été notamment marquée par un sommet historique, en juin à Singapour, entre Kim Jong Un et le président américain Donald Trump. Ce sommet avait été ponctué d'une déclaration vague en faveur de la dénucléarisation de la péninsule. Mais peu de progrès ont été enregistrés depuis et les deux capitales ne sont pas d'accord sur la signification précise du texte.
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Le 3 janvier 2019
Kim Jong Un menace de mettre fin à la détente avec les Etats-Unis si les sanctions persistent
Cette mise en garde intervient après l'amorce, il y a tout juste un an, d'une remarquable détente sur la péninsule coréenne, marquée par un sommet historique, en juin à Singapour, entre Kim Jong Un et le président américain Donald Trump.
Lire aussi :Le plus haut diplomate nord-coréen en Italie fait défection
Trump sur le rôle de l’Iran en Syrie : «Ils peuvent faire ce qu’ils veulent là-bas, franchement»
Satisfait d'avoir atteint l'objectif de vaincre Daesh, Donald Trump ne s'inquiète pas du rôle que jouera l'Iran en Syrie après le retrait des troupes américaines. D'autant qu'il ne reste selon lui dans le pays plus que du sable et la mort.https://francais.rt.com/international/57485-gouvernement-syrien-annonce-retrait-400-combattants-kurdes-minbej
Le président américain Donald Trump s'est exprimé devant des journalistes à la Maison-Blanche le 2 janvier sur sa décision de retirer ses troupes de Syrie et sur les conséquences qu'elle engendre pour la région.
Nous parlons de sable et de mort
Se félicitant d'avoir vaincu Daesh, le président américain a expliqué qu'il s'était résolu à laisser le champ libre à l'Iran, prenant résolument le contre-pied du Pentagone sur la question. «Ils peuvent faire ce qu’ils veulent là-bas, franchement», a-t-il confié aux journalistes qui s'inquiétaient du rôle de Téhéran (allié de Damas dans la lutte contre les groupes terroristes) en Syrie, dans des propos rapportés par le Washington Post.
L'armée syrienne annonce le retrait de quelque 400 combattants kurdes de Manbi
L'armée syrienne a annoncé le départ de «près de 400 combattants kurdes» de la région de Manbij, dans le Nord du pays, quelques jours après son déploiement dans le secteur à l'appel des forces kurdes menacées par une offensive turque.
«Des informations indiquent que près de 400 combattants kurdes ont quitté Manbij [dans le Nord de la Syrie] jusqu'à maintenant», a déclaré l'armée gouvernementale syrienne ce 2 janvier, quelques jours après son déploiement dans le secteur à l'appel des forces kurdes menacées par une intervention militaire d'Ankara.
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Syrie: le retrait US reporté?
Le 1 janvier
Donald Trump a consenti à donner à l’armée environ quatre mois pour retirer les 2.000 soldats américains déployés en Syrie, selon des sources de The New York Times au sein de l’administration américaine.
Le Président Trump a accepté de prolonger d'environ quatre mois le retrait des forces américaines déployées en Syrie, a annoncé lundi 31 décembre The New York Times en se référant à des responsables de l'administration.
Selon les sources du média, lors de son déplacement surprise en Irak la semaine dernière, M.Trump a déclaré en privé au commandant des forces américaines en Irak et en Syrie, le lieutenant général Paul LaCamera, que l'armée pourrait disposer de plusieurs mois pour mener à bien un retrait sûr et ordonné.
Irak: Plus de 600 étrangers condamnés en 2018 pour appartenance à Daesh
La justice irakienne continue de juger les terroristes présumés. Un an après la victoire proclamée du pays sur Daesh fin 2017, plus de 600 étrangers, quasiment tous des femmes, ont été condamnés en Irak pour appartenance au groupe terroriste, a indiqué ce lundi la justice irakienne.
L’Irak continue de juger quasi-quotidiennement des accusés parmi les quelque 20.000 personnes arrêtées pour suspicion de terrorisme depuis la percée djihadiste de 2014. En tout, « 616 hommes et femmes, accusés d’appartenance à l’EI [groupe Etat islamique] ont été condamnés » cette année « en vertu de la loi anti-terrorisme » qui prévoit jusqu’à la peine de mort, a détaillé dans un communiqué le juge Abdel Settar Bayraqdar, porte-parole du Conseil supérieur de la magistrature.
Des "Français" en prison à vie
Parmi eux, « 508 adultes ont été condamnés dont 466 femmes et 42 hommes, ainsi que 108 mineurs, 31 garçons et 77 filles », a-t-il ajouté sans toutefois détailler leurs peines. En outre, « 99 personnes, dont 73 femmes » subissent encore des interrogatoires du Parquet ou ont vu leur procès s’ouvrir récemment, selon le juge Bayraqdar.
Deux Françaises soupçonnées d'être liées au groupe Etat islamique arrêtées en Turquie
Elles étaient recherchées par Interpol. Deux Françaises soupçonnées d'avoir des liens avec le groupe Etat islamique (EI) ont été arrêtées en Turquie, avec dix autres personnes, mercredi 2 janvier. Les deux femmes faisaient l'objet de notices rouges et bleues, utilisées par Interpol, respectivement pour demander l'arrestation et l'identification de suspects.
Une troisième femme a été arrêtée, mais sa nationalité n'a pas été communiquée. Parmi les douze suspects figurent aussi des ressortissants de Syrie et d'Algérie. Tous ont été placés en détention après des coups de filet antiterroristes dans la province de Bursa, située dans le nord-ouest de la Turquie, selon l'agence de presse officielle Anadolu.
Certains des suspects se trouvaient en Syrie avec l'EI avant de venir à Bursa, a indiqué Anadolu sans donner davantage de détails. Cinq suspects ont été conduits dans des centres d'expulsion, selon l'agence turque.
Égypte: «40 terroristes» tués après une attaque meurtrière contre des touristes
Le 29 décembre 2018
Plusieurs raids ont été menés par les forces de sécurité égyptiennes au lendemain de l'attaque d'un bus de touristes vietnamiens près du Caire.
Les forces de sécurité ont tué samedi «40 terroristes» dans plusieurs raids en Égypte, au lendemain d'un attentat meurtrier contre un bus de touristes vietnamiens près du Caire, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Les raids ont été menés contre des combattants djihadistes présumés à Guizeh, lieu de l'attaque de vendredi, et dans le Sinaï, selon le ministère. Ce dernier n'a pas précisé si les terroristes tués étaient impliqués dans l'attaque de vendredi soir. Il a cependant précisé les lieux des opérations: à Gizeh, où 30 d'entre eux ont été tués, et à Arish, dans le nord du Sinaï où les services de sécurité ont lancé en février une vaste offensive contre les djihadistes locaux qui se réclament de l'État islamique.
» LIRE AUSSI - Égypte: 3 touristes vietnamiens et leur guide tués dans l'attaque de leur bus
L’Algérie refoule les réfugiés syriens, selon un responsable chargé de la migration
Soucieux de sa sécurité intérieure, l’Algérie interdit l’entrée de son territoire à tous les Syriens à travers les frontières du Mali et du Niger, a déclaré Hacène Kacimi, directeur en charge de la Migration au ministère de l’Intérieur algérien, dans une déclaration à TSA Arabi.
L'Algérie a interdit à tous les Syriens d'entrer dans le pays par sa frontière méridionale avec le Mali et le Niger pour empêcher les membres des groupes rebelles vaincus de menacer la sécurité intérieure du pays, a déclaré mercredi Hacène Kacimi, le responsable de la politique migratoire au ministère de l'Intérieur.
Il a indiqué à Reuters que les Syriens qui se réfugiaient en Algérie étaient soupçonnés d'être des militants islamistes et n'étaient pas les bienvenus.
Lire aussi: L’Algérie considère les «migrants arabes» comme «un danger pour la stabilité du pays»
Royaume-Uni : une minicrise des migrants
Le nombre de personnes cherchant à rallier le Royaume-Uni par la mer est en hausse depuis plusieurs semaines, au point d’inciter le ministre de l’Intérieur britannique à écourter ses vacances. Un phénomène décrit comme une crise par une partie de la presse, mais qui demeure bien dérisoire par rapport à la situation dans nombre d’autres pays européens.
“Sur la Marine Parade à Douvres, un bateau aux hublots brisés est abandonné en cale sèche. Un drapeau de la police y est encore accroché. Ce catamaran est tout ce qu’il reste d’une traversée entreprise par 12 migrants, qui ont échoué sur la côte anglaise il y a quelques semaines.” Depuis près de deux mois, le principal port d’entrée en Angleterre assiste à la recrudescence des arrivées maritimes en provenance de la France. Plus de 220 au total, dont une quarantaine le 24 décembre et autant depuis lors. “Lundi 31 décembre, sur la promenade, on pouvait ressentir les répercussions de ces arrivées de plus en plus nombreuses, poursuit The Guardian.
[…]
Royaume-Uni : le ministre de l’Intérieur Sajid Javid critique les migrants et se demande pourquoi ils ne vont pas en France
Sajid Javid avait annoncé lundi un renforcement des patrouilles de la police aux frontières britannique sur la Manche, notamment grâce au redéploiement de deux navires basés en Méditerranée.
Le ministre britannique de l’Intérieur Sajid Javid a mis en doute le statut de demandeur d’asile des migrants qui risquent leur vie en tentant de traverser la Manche à bord de fragiles embarcations, lors d’une visite mercredi à Douvres.
« Si vous êtes un véritable demandeur d’asile, pourquoi n’avez-vous pas demandé l’asile dans le premier pays sûr où vous êtes arrivé ? », s’est-il interrogé, alors que ce genre de traversées se multiplie. Selon M. Javid, 539 migrants ont tenté de traverser la Manche à bord de petites embarcations en 2018, dont 80 % dans les trois derniers mois. Ils étaient selon lui 230 pour le seul mois de décembre.
Le ministre se demande pourquoi les migrants ne vont pas en France
Le ministre s’est en particulier étonné que les migrants ne déposent pas leurs demandes d’asile en France : « La France n’est pas un pays dont quiconque défendrait qu’il n’est pas sûr. »
M. Javid a évoqué des traversées « incroyablement dangereuses » et s’est efforcé de décourager les candidats au voyage. « Si vous arrivez au Royaume-Uni, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que vous ne réussissiez pas, parce que nous devons briser cette filière. Briser cette filière veut dire sauver plus de vies ».
Des propos critiqués au Royaume-Uni
Ces propos lui ont attiré les critiques d’une responsable de l’organisation d’aide aux réfugiés Refugee Action, Lisa Doyle, qui a déploré des commentaires « profondément préoccupants ». (…)
Oxfam a abondé dans le même sens. « Tous ceux qui arrivent dans ce pays pour se protéger de la guerre ou de la persécution devraient voir leur demande d’asile prise en considération. (…)
«Macron joue avec le feu»: le Net réagit à l’arrestation d’Éric Drouet
Éric Drouet, l’une des figures des Gilets jaunes, a été interpellé mercredi soir près de la place de la Concorde à Paris, informent les médias. Cette arrestation a suscité l’indignation de nombreux internautes. Néanmoins, certains justifient les mesures prises par la police.
Éric Drouet, l'une des figures des Gilets jaunes, a été interpellé mercredi soir alors qu'il était venu déposer des bougies place de la Concorde en soutien aux blessés du mouvement des Gilets jaunes. Selon une source policière citée par franceinfo, il a été placé en garde à vue pour «organisation d'une manifestation non déclarée». Plusieurs autres personnes ont été arrêtées pour des vérifications d'identité.
Éric Drouet avait déjà été interpellé le samedi 22 décembre pour port illégal d'une sorte de matraque et pour «participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations». Jean-Luc Mélenchon avait alors réagi à cette arrestation en comparant M.Drouet à un personnage de la Révolution française, Jean-Baptiste Drouet, celui qui a démasqué Louis XVI pendant sa fuite.
Le Monde s’excuse de nouveau pour sa couverture de Macron
Trois jours après avoir présenté ses excuses pour sa Une contestée présentant Emmanuel Macron sur un fond blanc et rouge, évoquant le drapeau nazi, Le Monde a renouvelé ses excuses via son directeur Jérôme Fenoglio. «Notre erreur et notre responsabilité», regrette l’édito du Monde du 1er janvier.
Après avoir publié un montage polémique d'Emmanuel Macron en Une de M, dont le visuel blanc et rouge a été vu comme un parallèle avec Adolf Hitler, la direction du Monde a présenté ses excuses…une deuxième fois. Ces dernières excuses datent du 1er janvier.
«Nous avons reçu, depuis trois jours, de nombreux courriels de lecteurs exprimant leur réprobation, voire leur indignation, à l'encontre de la couverture du dernier numéro de « M le magazine du Monde», renouvelle ses excuses Jérôme Fenoglio, le directeur du journal Le Monde, dans un éditorial du 1er et du 2 janvier.
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