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Le 24 novembre 2018
Des systèmes de missiles sol-air S-300 mis en position de combat (vidéo)
La vidéo montre un exercice de la DCA russe lors duquel des militaires déploient des systèmes de missiles sol-air S-300 afin de parer une attaque aérienne d'un ennemi conventionnel.
La chaîne télévisée Zvezda a publié une vidéo montrant les unités de la DCA du District militaire du sud plaçant des systèmes de missiles sol-air S-300PM Favorit en position de combat pour parer l'attaque aérienne d'un «ennemi».
Lors des manœuvres, les militaires ont fait la capture et le suivi des cibles pour les détruire en réalisant des tirs électroniques.
Les exercices ont impliqué plus de 30 unités de matériel militaire et spécialisé. Les militaires ont réussi à découvrir et à «détruire» près de 20 cibles.
Autopsie des "services spéciaux" de Daech
Le journaliste Matthieu Suc plonge dans les méandres de "l'Amniyat", dont l'ombre plane sur les attentats du 13 Novembre.
"Les terroristes se revendiquant de l'islam sont souvent présentés, avec condescendance, comme des barbares incultes", note l'auteur dans son avant-propos. La suite des quelques 370 pages de son ouvrage Les espions de la terreur démonte parfaitement ce cliché. Sans rien enlever à la barbarie ordinaire des soldats de Daech, Matthieu Suc, journaliste chez Mediapart, entraîne le lecteur dans les entrailles glaçantes de la bête, en s'attaquant à sa portion la plus secrète: l'Amniyat, le service spécial de l'État islamique.
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Trump : Israël aurait de gros problèmes sans l’Arabie Saoudite
Défendant sa position sur l'assassinat de Khashoggi, le président américain suggère que sans le "puissant allié" de Washington, Ryad, Israël serait forcé de "quitter" la région
Le président américain Donald Trump a laissé entendre jeudi qu’Israël serait confronté à des difficultés régionales majeures au Moyen Orient sans la présence stabilisatrice de l’Arabie saoudite.
« Israël aurait de gros problèmes sans l’Arabie saoudite », a déclaré M. Trump aux journalistes après un appel téléphonique avec des membres de l’armée le jour de Thanksgiving depuis sa résidence balnéaire de Mar-a-Lago en Floride.
Le président américain a été invité à commenter les informations selon lesquelles la CIA avait conclu que le prince héritier saoudien Mohammad Ben Salmane avait ordonné le meurtre barbare du journaliste américain Jamal Khashoggi dans son consulat d’Istanbul, en octobre.
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Plus de 300 membres du parti islamise Tehreek-e-Labaik Pakistan (TLP) ont égaement été arrêtés...
Le chef du Tehreek-e-Labaik Pakistan (TLP), Khadim Hussain Rizvi, et plus de 300 membres de ce parti islamiste qui a paralysé le Pakistan pendant trois jours après l’annonce de l'acquittement d'Asia Bibi, ont été arrêté, a-t-on appris ce samedi de sources concordantes.
« Khadim Hussain Rizvi a été placé en garde à vue par la police et a été transféré dans une maison », a tweeté le ministre pakistanais de l'Information Fawad Chaudhry. Cette mesure vise à « protéger la vie publique, les biens et l’ordre public et n’a rien à voir avec l’affaire Asia Bibi », a-t-il poursuivi.
Appel au calme
Le TLP « insistait » pour manifester dimanche à Rawalpindi, ville garnison accolée à Islamabad, « refusant les propositions alternatives du gouvernement » et « commençant à provoquer de la violence », a expliqué Fawad Chaudhry, qui appelé ses partisans à rester « pacifiques et calmes ». « La loi suit son cours. Elle ne peut être laissée à des individus », a-t-il conclu.
La détention de Rizvi doit durer trente jours, selon un avis du gouvernement du Pendjab, dont le TLP et lui-même sont originaires. Des informations «crédibles» indiquent que le religieux créerait des troubles à l'ordre public, justifie cet avis, dont l'AFP a eu copie.
«Eviter une réaction hostile»
Plus de 300 membres du TLP ont été arrêtés depuis vendredi soir, a indiqué Fayyaz ul Hassan Chohan, le ministre de l'Information du Pendjab, un chiffre confirmé par plusieurs sources policières. «Nous arrêtons les soutiens du TLP partout dans la province pour éviter une réaction hostile après l'arrestation de leurs leaders», a-t-il déclaré. La police a été déployée dans les principales villes de la province pour «éviter un quelconque incident fâcheux» et «tout rassemblement politique» est interdit.
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D'étranges vols d'hélicoptères au-dessus du Kremlin intriguent les Russes
Tournage de cinéma, coup d'État, exercices... D'intrigants vols d'hélicoptères au-dessus du Kremlin, dont l'un transportait des hommes lourdement armés, ont déclenché les théories les plus folles sur les réseaux sociaux russes, poussant la présidence à s'expliquer vendredi 23 novembre. Lors de son briefing quotidien, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a coupé court aux hypothèses les plus improbables.
"Je confirme qu'il s'agit d'exercices", a-t-il affirmé, ajoutant qu'il n'y avait là "rien d'extraordinaire". Il a assuré qu'il s'agissait d'une "pratique courante" étant donné qu'une partie de la forteresse du Kremlin est un musée ouvert au public. Une autre partie est interdite d'accès.
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Allemagne : Les candidats à la succession de Merkel à la tête de son parti soldent son héritage migratoire
En Allemagne, les candidats à la succession d’Angela Merkel à la tête de son parti cherchent déjà à enterrer l’héritage de la chancelière sur la question migratoire en multipliant les propositions controversées sur le sujet
Dans un paysage politique bouleversé par l’irruption de l’extrême droite au Bundestag et dans les 16 Etats-région du pays, la campagne pour la présidence du mouvement conservateur CDU se tend autour de ce sujet. Un thème particulièrement sensible depuis l’accueil en 2015 de près d’un million de réfugiés syriens et irakiens.
Les trois favoris à la succession de Mme Merkel, qui a renoncé à se représenter à la présidence de son parti démocrate-chrétien après un nouveau revers électoral dans une élection régionale, tentent tous de se démarquer le plus possible de celle qui dirige l’Allemagne depuis 13 ans.
[…]
Ils seront départagés le 7 décembre par le vote d’un millier de délégués du mouvement […].
Dans une campagne qui prend parfois des allures de course à l’échalote avec le parti d’extrême droite AfD, un des favoris, Friedrich Merz, est allé mercredi jusqu’à remettre en cause le droit d’asile, pourtant garanti par la Constitution […]. Grand favori de l’élection il y a encore deux semaines, il est désormais en perte de vitesse dans les sondages, distancé par Annegret Kramp-Karrenbauer.
Celle qui est surnommée « Merkel bis » se distancie pourtant elle aussi du bilan de la chancelière, critiquée pour ne pas avoir fermé les frontières aux migrants en septembre 2015. Elle plaide pour des expulsions plus rapides.
Le troisième candidat, Jens Spahn, a forgé sa candidature sur une rupture à l’égard du bilan migratoire d’Angela Merkel, dont il est pourtant un des ministres. Dans un style virulent, il s’en prend régulièrement à ceux qui « bénéficient des avantages » sociaux du système allemand tout en gardant « le cœur en Turquie, au Maroc ou en Russie ». Il plaide aussi pour que le pacte de l’ONU sur les migrations, pourtant non contraignant, ne soit pas adopté comme prévu les 10 et 11 décembre.
[…]
Au 31 décembre 2017, 1,7 million de personnes demandant une protection (du réfugié politique au demandeur d’asile en passant par ceux dont la demande a été rejetée) étaient inscrites au registre central des étrangers, soit une hausse de 5% en un an, selon des chiffres publiés vendredi.
[…]
AFP via La Libre Belgique
Italie : 82 migrants secourus en mer par un remorqueur
Ce sont 82 migrants qui ont été sauvés par les vedettes de la Garde des finances à plusieurs milles marins de Lampedusa.
Sur une première embarcation, il y avait 14 Tunisiens, dont 6 mineurs et 4 femmes. Sur la seconde, en revanche, se trouvaient 68 extra-européens parmi lesquels 3 femmes. Les deux groupes (…) ont été acheminés vers le hotspot de Contrada Imbriacola (Lampedusa) où ils ont été soumis à une visite médicale et où leur identification est en cours.
Ils ont été secourus par un remorqueur qui opérait près des plateformes au large de la Libye.
(…)
Sì 24
Migrants : après une escale technique en Corse, le bateau de l’ONG Sea-Watch repart pour une nouvelle mission
Bonifacio – L’organisation pro-réfugiés « Sea-Watch » est partie pour une nouvelle mission en Méditerranée. Après cinq mois, le bateau Sea-Watch 3 a quitté la Corse pour repartir en mer sauver des migrants, a fait savoir l’organisation via Facebook.
[…] Avec le Sea-Watch 3, ce sont au total trois bateaux d’ONG qui se retrouvent en Méditerranée. Nous voulons ainsi « rétablir une présence constante de navires de sauvetage« , a déclaré un porte-parole de « Sea-Watch ».
(Traduction Fdesouche)
Junge Freiheit
Le Sea-Watch 3, navire battant pavillon hollandais qui mène des opérations de sauvetage de migrants et réfugiés en Méditerranée, a été autorisé à faire une escale technique dans un port de Corse, à Bonifaziu. Une nouvelle initiative forte du Président du Conseil Exécutif de Corse afin que notre île apporte sa contribution à cette problématique mondiale.
[…]
Ainsi, il lui est de plus en plus difficile de trouver un port où faire escale et trouver un soutien logistique. En juillet dernier, les autorités maltaises l’avaient bloqué au port de La Vallette alors qu’il voulait faire route vers la Lybie. « Pendant les mois d’hiver, notre engagement est vital », alerte encore l’ONG. Du 5 au 24 novembre, le navire avait besoin de faire escale dans un port pour se ravitailler en nourriture, faire le plein de carburant, de matériel, et faire tourner son équipage.
«En concertation avec les autres autorités concernées – préfète et préfet maritime, commune de Bonifaziu, Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse du Sud, précise le Président du Conseil Exécutif, j’ai, au nom de la Collectivité de Corse, propriétaire des ports de commerce de l’île, donné un avis favorable à cette escale. Cet avis favorable est en cohérence avec la position de soutien à l’action des organisations humanitaires en Méditerranée exprimée par le Conseil Exécutif de Corse, l’Assemblée de Corse et son Président, ainsi que l’ensemble de la majorité territoriale ».
Une décision qui honore la Corse et les Corses.
Arritti
«L'élève a battu le maître!»: Macron bat le record d'impopularité de Hollande
18 mois après son entrée en fonction, l'action d'Emmanuel Macron n'est plus appréciée que de 26% des Français, indique un sondage récemment réalisé par BVA. L'actuel locataire de l'Elysée bat ainsi le record d'impopularité établi par son prédécesseur, une réalité que de nombreux internautes n'ont pas tardé à commenter.
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Lire aussi: Pour Sarkozy, les démocraties sont devenues «des caricatures». Quant à l’Europe…
Syrie : des familles écrivent à Emmanuel Macron pour que leurs enfants « échappent à cet enfer »
DOCUMENT RTL – Dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron, les grands-parents d’enfants français de Syrie exhortent le président de les sauver des bombardements dont ils sont victimes.
L’intégralité de la lettre ouverte
Monsieur le Président de la République,
C’est avec gravité, que nous vous demandons d’intervenir dans l’urgence pour que nos petits-enfants français, emmenés malgré eux en Syrie, ne soient pas tués par l’armée Française et les forces de la coalition internationale.
Nous parents, grands-parents, recevons des messages de nos filles terrifiées ! Elles nous transmettent les noms des familles françaises tuées sous les bombes de la coalition internationale, dont la France fait partie !
Les bombes tombent sur des habitations où se trouvent des femmes et des enfants : 34 petits enfants de familles de notre collectif sont morts le 13 novembre 2018. Il reste des orphelins.
Des femmes avec leurs enfants en grand nombre se sont fait mitrailler dans la rue, alors qu’ils faisaient la queue pour du pain.
Des bombes au phosphore blanc ont été utilisées.
Ces femmes et enfants sont des citoyens français. On déplore également de nombreuses victimes chez les civils syriens.
Les médias internationaux parlent d’un massacre de civils et les O.N.G dénoncent la violation des conventions internationales.
Nous ne voulons pas soustraire nos enfants à la justice. Ils doivent rendre des comptes pour s’être rendus en Syrie, pour appartenance à une idéologie djihadiste. Ils ont été manipulés et embrigadés par Daech sur le territoire français.
La majorité de nos petits enfants sont en bas âge et sont assurément innocents. Ils n’ont pas demandé à partir ou à naître dans un pays en guerre.
Vous ne leur laissez aucune chance de survie ! Elles n’ont plus « d’endroits » où se mettre à l’abri avec leurs enfants.
Selon les conventions internationales, la France doit secours et protection à ses ressortissants, surtout aux enfants y compris dans les conflits armés.
Nous sommes respectueux des valeurs de la République et demandons simplement que nos filles et nos petits-enfants échappent à cet enfer.
Entendez, Monsieur Le Président de la République, notre appel de détresse. Nos enfants et petits enfants n’ont que trop souffert. Ce sont aussi des enfants de la République. Sauvez ceux qui peuvent encore l’être.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en nos sentiments respectueux.
Les familles de la République Française
RTL
Organisation du culte musulman : le CFCM « prêt à travailler » avec le gouvernement
Le président du Conseil français du culte musulman, Ahmet Ogras, a rencontré le nouveau ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, jeudi, et s’est dit prêt à travailler avec le gouvernement, » à condition qu’il n’y ait pas d’ingérence sur le contenu du culte », et qu’ « on ne stigmatise pas l’islam ».
(…) Le nouveau ministre de l’Intérieur recevait en début de soirée les instances dirigeantes du culte musulman, dans le cadre d’une consultation plus large, dans les semaines à venir, avec l’ensemble des représentants des cultes ainsi qu’avec les sensibilités laïques.
L’objectif est de « construire un islam qui ait toute sa place en France, un islam qui soit délié des ingérences étrangères et qui soit moteur pour faire reculer les idées radicales », a récemment dit M. Castaner, dans une interview au Point, en envisageant une modification de certains points de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat.
« Nous sommes prêts à travailler ensemble », a déclaré à l’AFP Ahmet Ogras, mais « à condition qu’il n’y ait pas d’ingérence sur le contenu du culte », et qu’« on ne stigmatise pas l’islam ».
Parmi les « pistes de travail évoquées » lors de la rencontre, le ministre « nous a dit le souhait du gouvernement de faire en sorte que les associations gestionnaires du culte musulman », en majorité constituées en associations loi 1901, « aillent vers le statut d’association loi 1905, comme les autres cultes », a précisé Anouar Kbibech, vice-président. Cela permettrait de « bénéficier d’avantages », fiscaux notamment, et de « garantir la transparence » attendue sur les financements, selon lui.
M. Castaner leur a également parlé de l’idée d’instaurer un « label » délivré pour cinq ans reconnaissant la qualité cultuelle d’une association. Il ne serait pas renouvelé « seulement si le lieu de culte recevait des financements en lien avec le terrorisme ou en cas de menace à l’ordre public », a expliqué M. Kbibech. Autre proposition, celle de déclarer des dons supérieurs à 10 000 euros « au nom de la transparence ».
(…)
Ouest France
Poignardé par un fiché S aux cris de « Allah Akbar » : « Si ça s’était passé à Paris, on aurait crié à l’attentat », la Justice n’a pas retenu la qualification terroriste
Agressé dans un champ en Lot-et-Garonne en juin 2017, Yves Boussuge, un agriculteur, a toujours dénoncé un acte terroriste, ce que la justice n’a pas retenu. Le procès de son agresseur s’ouvre ce vendredi.
« Je me souviens encore de la haine dans le regard de mon agresseur. Pas un jour ne passe sans que j’y pense avec ma douleur au bras. » A 58 ans, Yves Boussuge, grand-père et agriculteur dans le village de Laroque-Timbaut (Lot-et-Garonne), se décrit comme « dépressif », mais il n’a pas le temps de se morfondre.
En apparence, le procès de son agression, qui se tient ce vendredi à Agen, est une banale affaire de violences avec couteau. Si ce n’est que la justice a longtemps hésité avant de qualifier les faits en raison du profil de l’auteur : Kamel Belbakkal, 42 ans, était fiché S pour sa radicalisation et assigné à résidence.
(…) La partie civile, elle, a demandé en vain que la qualification terroriste soit retenue. « La procureure m’a expliqué que l’agresseur n’avait pas attaqué un symbole, déplore Yves Boussuge. C’est affligeant ! Si cela s’était passé à Paris ou si j’étais policier, on aurait crié à l’attentat. Là, c’est la campagne… »
(…) Faisant tournoyer la lame, Belbakkal aurait alors crié à plus de trois reprises « Allah Akbar » et « Tu sais ce que c’est Allah Akbar ? » avant de poignarder l’avant-bras d’Yves Boussuge. Ce dernier dit avoir eu le sentiment que son agresseur visait la gorge. L’un des coups lui provoque une plaie profonde jusqu’à l’os, avec une section quasi-complète du muscle du triceps.
(…) Le Parisien
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