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Le 21 octobre 2018
Moscou annonce quelle sera sa réponse au retrait des États-Unis du Traité FNI
Le retrait des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) provoquera une réponse militaro-technique de la part de la Russie, a averti le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a fait savoir que Moscou riposterait, notamment de manière militaro-technique, si les États-Unis se retiraient du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
Selon le diplomate, les Américains agissent d'une manière grossière en sortant unilatéralement de plus en plus d'accords internationaux, par exemple de celui de Vienne sur le nucléaire iranien ou de l'Union postale universelle.
Il a rappelé que la partie russe avait maintes fois déclaré que les Américains n'avaient aucun fondement pour accuser la Russie de violer ce Traité (FNI).
«Dans cette situation, il ne nous reste rien d'autre que de prendre des mesures de rétorsion, y compris de caractère militaro-technique. Mais nous ne voudrions pas que cela aille si loin», a-t-il déclaré ajoutant qu'une telle politique des États-Unis étaient de plus en plus désapprouvée par de nombreux pays et par de larges couches de l'opinion mondiale.
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Lire aussi: Le Kremlin a besoin d'explications sur l'annonce du retrait américain du Traité FNI
Trump confirme le retrait américain d'un traité sur les armes nucléaires avec la Russie
Donald Trump a confirmé que les Etats-Unis sortaient du traité INF sur la réduction des armes nucléaires de moyenne portée, conclu avec Moscou durant la Guerre froide. Le président a aussitôt annoncé que Washington allait développer de telles armes.
«La Russie n'a pas respecté le traité, nous allons donc mettre fin à l'accord», a déclaré le 20 octobre le président américain Donald Trump devant des journalistes, à propos du traité INF («Intermediate Nuclear Forces Treaty») sur les armes nucléaires de portée intermédiaire. Et le locataire de la Maison Blanche d'ajouter que les Etats-Unis allaient désormais «développer ces armes».
Ce traité a été signé en 1987 par les présidents américain et soviétique de l'époque, Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. En abolissant l'usage de toute une série de missiles d'une portée variant de 500 à 5 500 km, il avait mis un terme à la crise déclenchée dans les années 1980 par le déploiement des SS-20 soviétiques à têtes nucléaires, ciblant les capitales occidentales.
En réaction, une source au ministère des Affaires étrangères russe citée par l'AFP a déclaré : «La motivation principale est le rêve d'un monde unipolaire. Deviendra-t-il réalité ? Non.»
Le 19 octobre, le journal britannique The Guardian rapportait que le conseiller américain à la Sécurité nationale, John Bolton, poussait justement le président des Etats-Unis à quitter ce traité.
La Russie a déclaré à plusieurs reprises qu'elle continuerait à respecter scrupuleusement le traité INF aussi longtemps que les Etats-Unis le feraient. Pour autant, le président russe Vladimir Poutine avait prévenu en octobre 2017 que tout retrait de Washington de l'accord provoquerait une mesure équivalente de la part de Moscou.
Au printemps dernier, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait rappelé que Moscou n'avait pas l'intention de se lancer dans une course aux armements avec les Etats-Unis et ne violait aucun traité international, après des accusations portées par Washington, qui accusait la Russie de se soustraire à ses obligations internationales.
Source
Note : les Usa démontrent encore leur politique agressive contre la Russie et mm la stabilité du monde
Pour Moscou, le retrait américain du traité sur les armes nucléaires pourrait mener au «chaos»
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a jugé dangereux le retrait américain du traité nucléaire INF, signé avec la Russie en 1987. Il a souligné son importance pour la sécurité internationale.
Le retrait américain, annoncé le 20 octobre par le président Donald Trump, du traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (INF), signé avec la Russie en 1987 pendant la guerre froide est un «pas dangereux», selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
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Affaire Khashoggi: les explications de Riyad «pas crédibles» pour Londres
Le ministre britannique chargé du Brexit estime que les explications fournies par l'Arabie saoudite après la disparition du journaliste dissident Jamal Khashoggi n'étaient pas crédibles, rapporte la BBC.
Les informations concernant la mort du journaliste Jamal Khashoggi présentées par les autorités saoudiennes ne sont pas crédibles, a déclaré le ministre britannique du Brexit Dominic Raab dans un entretien accordé à la BBC.
«Non, je pense qu'elles ne sont pas crédibles», a déclaré le ministre interrogé par la chaîne.
Selon lui, Londres soutient l'enquête lancée par les autorités turques après la disparition du journaliste et veut que «des responsables soient désignés pour cette mort».
Plus tôt dans la semaine, l'Arabie saoudite a fini par reconnaître la mort du journaliste dissident, disparu début octobre au consulat saoudien à Istanbul. Dans le même temps, Riyad assure que le Jamal Khashoggi a été tué dans une rixe et dément avoir ordonné qu'il soit assassiné.
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Lire aussi: Mort de Khashoggi : les premières explications de Riyad peinent à satisfaire les Européens
Si Riyad a reconnu la mort du journaliste Jamal Khashoggi, la France et l'Allemagne ne semblent pas se satisfaire des premières explications officielles saoudiennes. Les deux pays et l'UE veulent une enquête approfondie sur les causes de son décès. ...
Yémen : Moscou exige désormais la fin de la guerre
La guerre conjointe des USA, de l'OTAN et des monarchies arabes contre le Yémen tourne au génocide. Réticente jusqu'ici à prendre position dans cette guerre dont l'un des objectifs majeurs consiste à interdire à la Russie et à la Chine d'accéder à la mer Rouge, Moscou vient de se repositionner.
(vidéo de la chaine iranienne PressTV Français)
Nigeria : 55 morts dans des violences intercommunautaires entre chrétiens et musulmans
Cinquante-cinq personnes ont été tuées cette semaine dans des violences intercommunautaires entre jeunes chrétiens et musulmans dans le nord du Nigeria, a déclaré samedi le président Muhammadu Buhari, condamnant les tueries.
« Le président Muhammadu Buhari a condamné les dernières violences intercommunautaires à Kasuwan Magani, dans l’Etat de Kaduna qui a fait 55 morts« , a affirmé la présidence dans un communiqué. « Les fréquentes effusions de sang dues à des malentendus qui pourraient être réglés pacifiquement sont inquiétantes« , a-t-il ajouté. « Aucune culture ou religion ne peut justifier le mépris pour le caractère sacré de la vie humaine« .
Les violences ont éclaté jeudi entre des porteurs avec brouettes musulmans haoussa, d’une part, et chrétiens de l’ethnie Adara, d’autre part, à la suite d’une dispute sur le marché de Kasuwan Magani, une ville située à une cinquantaine de km de Kaduna, la capitale de l’Etat éponyme. […]
Le Figaro
« Le énième abus des autorités françaises (…) aura des conséquences : des voitures de patrouille ont été envoyées à Clavière pour contrôler et garder la frontière » : Matteo Salvini n’a pas lésiné sur les moyens. Le ministre italien de l’Intérieur a envoyé ce samedi des policiers italiens pour patrouiller à la frontière française afin d’empêcher les refoulements de migrants, au lendemain d’un épisode vendredi à Clavière, pourtant qualifié de normal par la France.
Son annonce s’accompagne de photos montrant des policiers italiens montant la garde à l’endroit où une voiture de police française a déposé trois migrants vendredi matin, à une vingtaine de mètres à l’intérieur du territoire italien. Matteo Salvini (extrême droite) avait diffusé vendredi soir une vidéo de ce refoulement filmée par un habitant de Clavière et agrémentée d’une musique dramatique. « Sans explications rapides, complètes et convaincantes, nous nous trouverons face à une provocation et à un acte hostile », avait-il commenté.
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Immigration: la Thaïlande assume ses contrôles au faciès
En Thaïlande, la police multiplie les raids contre les immigrés illégaux dans les bars et lieux publics, dans le but affiché de faire le tri parmi les « personnes à la peau foncée », suscitant les critiques des ONG et des craintes pour les demandeurs d’asile
« Notre travail, c’est de séparer parmi les personnes à la peau foncée les bons de ceux qui ont de fortes chances de commettre des délits », a récemment indiqué dans un entretien à l’AFP le nouveau chef de l’immigration, Surachate Hakparn, pour expliquer l’opération « X-Ray Outlaw Foreigner » (« Radiographie des étrangers illégaux ») lancée depuis quelques semaines.
« On se doit d’expulser les méchants afin de préserver la stabilité du pays », argumente-t-il. Il fait allusion, entre autres, aux escroqueries d’Ougandais ou de Nigérians qui séduisent en ligne des hommes et femmes thaïlandais avant de vider leur compte en banque (…).
Selon le chef de l’immigration se trouvent en Thaïlande plus de 6.000 personnes en situation irrégulière.
« Les cibles suspectes sont les personnes à la peau foncée », lance un officier aux 75 policiers mobilisés pour un raid, auquel l’AFP a été autorisée à assister à Bangkok. « D’abord on les fouille, ensuite on cherche leurs passeports ».
(…)
Des dizaines de millions de touristes se rendent chaque année au royaume du sourire (…). Mais on trouve aussi des immigrés venus de divers pays d’Afrique, du Pakistan ou d’Afghanistan, dans l’espoir de pouvoir transiter vers l’Occident depuis la Thaïlande, une fois obtenu le précieux statut de demandeur d’asile auprès du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU.
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AFP/La-croix.com
Note ; encore les mèmes qui foutent la merde, où qu'ils soient ils apportent des problemes ! et ces ONG sont encore plus néfastes que les fruits de Mahomet
L’Etat attaqué par trois lycéens de Seine-Saint-Denis pour des contrôles au faciès supposés
Ils s’estiment victimes de contrôles « au faciès »: trois lycéens de Seine-Saint-Denis qui avaient fait l’objet d’un contrôle d’identité lors d’une sortie scolaire attaquent lundi à Paris le ministère de l’Intérieur et l’État, espérant les faire condamner pour « discrimination ». En mars 2017, au retour d’un voyage de classe à Bruxelles, Mamadou (mohammed), Ilyas et Zakaria, lycéens à Épinai-sur-Seine, s’étaient faits contrôler par des policiers à la gare du Nord, à Paris.
« Ils ont contrôlé les deux ‘renois’ et ‘l’arabe’ le plus typé de la classe », assure à l’AFP Mamadou, 20 ans, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel parisien. « Humiliés » par ce contrôle qu’ils estiment effectué en raison de leur seule « apparence« , ils avaient déposé plainte, soutenus par leur professeure présente ce jour-là, Élise Boscherel.
« On a le sentiment que si on ne fait rien, ça ne va jamais s’arrêter. Que mes petits frères, mes enfants, mes petits-enfants vivront la même situation« , poursuit Mamadou. […] Les élèves sont défendus par Slim Ben Achour, avocat spécialiste de la question. […]
Le Figaro
Calais (62) : une femme de 38 ans violée par plusieurs migrants
« Une femme de 38 ans a été agressée sexuellement par plusieurs migrants » hier soir à Calais avenue Toumaniantz (dans le quartier du beau marais) nous a confirmé la préfecture du Pas-de-Calais. La victime est hospitalisée.
Les faits se sont produits samedi soir vers 23h45. Une femme était suivie par « 4 ou 5 migrants » avenue Toumaniantz, une autre dame qui promenait son chien a remarqué la scène, le temps d’aller avertir son mari et de rentrer son chien, ils ont découvert la victime de 38 ans choquée au sol. Cette dame venait de se faire agresser sexuellement par plusieurs migrants selon le sous-préfet de permanence.
Cette calaisienne de 38 ans a été transportée à l’hôpital de Calais. « Une enquête est en cours pour identifier les auteurs, des prélèvements ADN sur ses vêtements souillés vont être réalisés ».
Radio6.fr
Nogent (94) : un migrant afghan, « pris de démence », poignarde ses 4 invités pendant leur sommeil

Ce samedi à 6 h 20 du matin, dans un appartement appartenant à une association qui loge des migrants, au 7, rue du Maréchal-Joffre à Nogent, un jeune homme a poignardé ses copains. Ils étaient six personnes à dormir lorsque brutalement un homme se lève, s’arme d’un couteau de cuisine et poignarde « sans motif apparent », selon les témoignages des victimes, quatre de ses amis qu’il avait invités à passer la nuit.
Deux des quatre victimes, poignardées plusieurs fois, ont été transférées dans un état grave à l’hôpital Sainte-Camille à Bry-sur-Marne. Leurs pronostics vitaux ne sont plus engagés. Les deux autres, blessés légèrement, sont sortis des hôpitaux Bichat à Paris et Henri-Mondor à Créteil. L’agresseur aurait été pris « de démence ». […]
Le Parisien
Lisses (91) : 50 jeunes armés affrontent les forces de l’ordre
Gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) et gendarmes mobiles, policiers nationaux et municipaux, les forces de l’ordre sont intervenues en nombre, ce samedi après-midi, peu après 16 h 30, dans le quartier du Long-Rayage. Elles étaient déployées pour faire cesser les agissements d’une cinquantaine de jeunes. Selon des témoins, certains d’entre eux, dotés de barres de fer et autres armes par destination, s’en prenaient à des abris de bus.
« Lorsqu’ils ont vu nos forces arriver, certains n’ont pas hésité à lancer des projectiles, mais les choses sont vite rentrées dans l’ordre », indique la colonelle Karine Lejeune, qui commande le groupement de gendarmerie de l’Essonne. En une heure à peine, le calme est revenu dans ce secteur de Lisses à vrai dire peu coutumier de telles tensions. Plusieurs interpellations ont eu lieu entre-temps. […]
Le Parisien
Attaques terroristes à Trèbes et Carcassonne : trois suspects mis en examen et écroués
Trois personnes ont été mises en examen ce vendredi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour l’une d’entre elle, détention d’armes de catégorie A et B, en lien avec une entreprise terroriste. Elles ont été placées en détention provisoire.
Ces mises en examen font suite à une vaste opération déclenchée mardi dernier dans l’Aude, la Haute-Garonne, l’Hérault et les Bouches-du-Rhône, dans le cadre de l’enquête sur les attentats commis en mars dernier à Trèbes et Carcassonne (11), et qui s’est soldée par l’interpellation de six suspects, dont un homme et une femme à Toulouse. Les gardes à vue des trois autres personnes, elles aussi interpellées mardi à la demande des juges d’instruction en raison de leur proximité avec l’assaillant Redouane Lakdim, ont été levées sans faire l’objet de poursuites dans ce dossier (…).
Des perquisitions et des auditions libres avaient également été effectuées à Toulouse (Haute-Garonne). Selon une source policière, une centaine de policiers du Raid ont été mobilisés dès 6 heures du matin dans ces opérations (…).
Ces interpellations « visent des personnes qui se situent dans l’entourage de Redouane Lakdim », le terroriste tué par le GIGN au terme de la prise d’otage, avait indiqué mardi une source proche du dossier. « Il s’agit de gens qui sont soupçonnés de lui avoir apporté une aide ou un soutien logistique, en lui fournissant des armes ou des téléphones. »
(…)
ladepeche.fr
Laurent Wauquiez : «Les gens sont en colère, ça va finir par exploser»
Quelques jours après le remaniement, Laurent Wauquiez, le patron des Républicains, étrille dans une interview au Parisien – Aujourd’hui en France Emmanuel Macron et la politique qu’il mène.
Laurent Wauquiez retrouve le sourire. La dégringolade d’Emmanuel Macron dans les sondages, la difficile rentrée de l’exécutif après un été marqué par l’affaire Benalla, l’interminable remaniement… Autant de cailloux dans la chaussure du chef de l’Etat qui donnent des raisons d’espérer au patron des Républicains.
[…]
Que vous inspire la nomination de Christophe Castaner à Beauvau ?
C’est quelqu’un qui est ambigu sur le communautarisme et qui, face à l’islamisme, a toujours été dans le laxisme. Castaner a dit que le voile islamiste était comparable aux foulards de nos grands-mères et il a expliqué que le terroriste qui a tué le colonel Beltram n’était pas dans la radicalité religieuse. Nommer un homme comme lui ministre de l’Intérieur, un poste aussi stratégique, cela m’inquiète.
Vous l’accusez d’attiser le communautarisme ?
Tout au long de son parcours, lui qui vient de la gauche, Castaner n’a jamais fait preuve ni de lucidité, ni de fermeté sur l’islamisme intégriste. Je ne dirais pas la même chose de Manuel Valls. A gauche, il a été de ceux qui ont fini par ouvrir les yeux sur ce sujet. […]
Mais la loi Travail, la loi asile et immigration, la réforme de la SNCF, ce sont plutôt des mesures de droite non ?
Ah bon ? Prenons des exemples. Sur l’immigration, 242 000 titres de séjour ont été délivrés à des étrangers en un an : il n’y a jamais eu autant d’immigrés en France. On vient aussi de battre le record de prélèvements obligatoires : 1000 milliards d’euros ! Il a aussi fait adopter les 80 km/h : une machine à cash pour flasher toujours plus les automobilistes. C’est ça faire une politique de droite ? […]
Le Parisien
Montbéliard (25) : Un électricien tabassé gratuitement dans la rue par 5 « jeunes » alors qu’il installait des lumières de Noël.
La scène, violente et inadmissible, a eu lieu dans le carré piéton de Montbéliard. Il était environ 16 h ce jeudi après-midi quand les pompiers arrivent rue Velotte. Un trentenaire est étendu sur le sol, le visage couvert d’ecchymoses.
L’électricien et un collègue (sur une nacelle) s’affairaient à la pose de câbles pour les lumières de Noël quand l’agression est survenue. (…) La victime raconte : « Je déroulais un rouleau de câbles électriques. La voiture est passée, le rétroviseur m’a effleuré. J’ai dit au conducteur “Faites attention, je travaille”. »
Mais l’automobiliste, un Montbéliardais de 22 ans a décidé d’en découdre. Il se gare et insulte copieusement l’électricien : « Qu’est-ce que tu veux fils de p… ? » Des provocations, des injures qui n’empêchent pas l’homme de travailler. « J’étais à genoux quand j’ai vu une autre voiture surgir. J’ai compris que c’étaient des copains du premier. » Les quatre occupants de l’Audi A3 (deux Audincourtois de 23 et 24 ans, un Belfortain de 19 ans, un habitant de Créteil de 22 ans) sortent à leur tour. Avec le premier conducteur, ils se ruent sur l’électricien. Les coups de pied et de poing pleuvent. Puis les cinq agresseurs prennent la fuite.
(…) La bande a été entendue. Les cinq excités ont été remis en liberté ce vendredi midi. Ils sont convoqués en mars devant le tribunal correctionnel.
L’Est Républicain
Critiques de Jean-Luc Mélenchon : Radio France porte plainte, les syndicats de franceinfo dénoncent un "appel à la haine"
Radio France va porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon au lendemain de la publication d'une vidéo du leader de la France insoumise où il qualifie les journalistes de franceinfo d'"abrutis". Sibyle Veil, présidente-directrice générale de Radio France, apporte sur Twitter son "soutien" aux journalistes et "salue leur professionnalisme et la qualité de leur travail d’investigation".
Guy Lagache, directeur délégué aux antennes et à la stratégie éditoriale de Radio France, estime que "les attaques de Jean-Luc Mélenchon sont sans fondement et irresponsables". "On ne peut pas laisser passer de telles insultes à l'endroit des journalistes de Radio France", a déclaré Guy Lagache sur franceinfo.
"Jean-Luc Mélenchon a traité les journalistes de tricheurs, de menteurs, a appelé ses adhérents à les 'pourrir'. Et en faisant cela, il ne s'adresse pas seulement aux journalistes de franceinfo, il s'adresse également à tous les journalistes puisque la cellule investigation qui a mené l'enquête sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon a été diffusée sur l'ensemble des antennes" de Radio France, a poursuivi Guy Lagache.
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Lire aussi: "Jean-Luc Mélenchon a vraiment une violence en lui qui est parfois inquiétante"
Les premières découvertes des perquisitions Mélenchon
Deux surprises ont émané des perquisitions dans l’enquête sur le financement de La France insoumise. La première est la proximité de Jean-Luc Mélenchon et de la communicante Sophia Chikirou, au cœur des investigations, qui se trouvait au domicile de l’ancien candidat mardi matin à l’aube. La seconde est la découverte de plus de 12 000 euros en liquide au domicile d’un des plus anciens proches du leader insoumis.
(…) Mediapart
Bobigny (93) : cette mère de famille s’enchaîne à un poteau pour demander l’expulsion de ses squatteurs
Elia, qui croule sous les dettes, s’est enchaînée ce mercredi devant le tribunal pour demander à la justice de l’aider à récupérer son appartement squatté.
Dans son sac, elle a seulement prévu une bouteille d’eau, un pull et des cigarettes. « Avec tout ça, je me suis remise a fumer », souffle Elia en aspirant une bouffée. Ce mercredi matin, cette mère de famille a décidé de s’enchaîner à un poteau du parvis du tribunal de Bobigny sur lequel elle a apposé deux affichettes : « rendez-moi mon appartement », « grève de la faim ». Une opération de la dernière chance pour cette accompagnatrice d’élève en situation de handicap qui demande à la justice de l’aider à récupérer son trois-pièces de 45m2 squatté à Bagnolet. Une histoire que nous avions relatée le 10 octobre dernier. « Depuis la parution de l’article, j’ai fait une vidéo qui a été vue plus de 50 000 fois. Cela m’a remotivée pour me bouger, d’autant que j’ai reçu une lettre de l’huissier dans la foulée m’annonçant que mon appartement allait être saisi sous huitaine. Je n’ai plus rien à perdre », estime cette trentenaire, dont le logement est squatté depuis le mois de mars.
(…) Depuis plusieurs mois, l’ex-couple n’arrivait plus à rembourser son crédit et avait accumulé des dettes. Malgré ses démarches judiciaires, Elia n’a pas obtenu l’évacuation des squatteurs protégés au titre du droit au logement, car si les occupants sont depuis plus de 48 heures dans les lieux, les forces de l’ordre ne peuvent plus intervenir sauf s’il s’agit de la résidence principale du propriétaire ou d’une résidence secondaire meublée. « J’ai porté plainte, mais je n’ai même pas les moyens de faire appel à un huissier pour lancer une procédure d’expulsion qui, de toute façon, prendra des années. Or, je n’ai plus de temps. »
(…) Le Parisien
Allemagne : une Polonaise et une Italienne neutralisent un Marocain armé d’un couteau qui était en train de violer une jeune femme (MàJ)
Les amies ont décidé d’accepter les demandes des médias et de raconter leur histoire. « Il ne s’agit pas de ce que nous avons fait », dit Linda Cariglia. « Nous voulons juste vous secouer et vous montrer combien il est important d’aider les autres ». « Il suffit d’imaginer que la personne agressée est peut-être sa propre sœur, petite amie ou fille », ajoute Karolina Smaga. « Alors il devient tout à fait naturel que l’on intervienne ».
Karolina et Linda sont convaincues qu’elles agiraient de nouveau ainsi dans une situation similaire. Le Marocain a frappé Karolina au visage, l’a menacée avec un couteau et l’a légèrement blessée. « Je voulais juste que l’agresseur soit attrapé », explique Karolina, qui n’était pas satisfaite d’avoir simplement frappé l’homme en fuite. Si elle ne l’avait pas poursuivi, il aurait pu échapper à la police.
(…) Les amis et les familles des deux filles sont d’une part fiers d’elles. D’un autre côté, ils savent aussi à quel point ce sauvetage était dangereux. « Ma grand-mère a pleuré quand elle a lu ce que nous avions vécu », dit Linda Cariglia. « Ma mère m’a dit que nous avions été imprudentes », ajoute Karolina. « Mais elle a aussi expliqué qu’elle aurait fait la même chose. »
(…) Die-glocke.de
Mexique : des milliers de migrants honduriens s’apprêtent à franchir la frontière des Etats-Unis
Des milliers de Honduriens sont comme suspendus entre deux frontières. Ils sont agglutinés sur un pont depuis plus de 24 heures, dans l’attente que les gardes-frontières mexicains leur ouvrent les portes de leur pays. Le but des Honduriens : rejoindre les États-Unis. « Nous ne sommes pas de mauvaises personnes, explique l’un d’eux. Nous avons fui notre pays et nous voulons travailler. » Cette marche vers l’Amérique du Nord a été entamée la semaine du 8 octobre après un appel lancé sur les réseaux sociaux. Ainsi, 4.000 Honduriens ont décidé de quitter leur pays, miné par la violence et où 68% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
À pied ou en bus, ils ont parcouru près de 700 kilomètres jusqu’à la frontière mexicaine. Vendredi 19 octobre, certains ont forcé une clôture côté Guatemala et se sont engagés sur un pont entre les deux pays. Mais ils ont été repoussés par les autorités mexicaines, sous la pression notamment de Donald Trump. « Beaucoup de ces gens sont des criminels, de vrais durs et je n’en veux pas dans notre pays« , a-t-il déclaré en rappelant sa volonté d’ériger un mur.
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