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Le 3 décembre 2017
Les avancées sous-marines de Pyongyang: une autre angoisse pour les USA
Le développement de sous-marins capables de transporter des missiles balistiques en Corée du Nord est «un cauchemar pour la Corée du Sud et le Japon, car les sous-marins ont la possibilité de passer inaperçus des systèmes de défense les plus sophistiqués».
Selon les spécialistes qui ont étudié les images satellites des chantiers navals nord-coréens, le pays asiatique pourrait préparer un nouveau test: cette fois, non sur un site d'essai terrestre, mais… depuis la mer!
À l'heure actuelle, il est peu probable que la Corée du Nord ait la capacité de lancer des missiles nucléaires à partir d'un sous-marin. Cependant, les ingénieurs nord-coréens avancent activement dans ce domaine et pourraient atteindre leur but d'ici 2018, estime la chaîne américaine CNBC.
Si la Corée du Nord peut réellement déployer un missile balistique sur un sous-marin, «cela compliquerait de façon certaine la défense contre les attaques de missiles», selon l'analyste de défense américain Joseph Bermudez, cité par CNBC.
Le spécialiste ajoute que des images satellites avaient montré qu'une barge d'essai de missiles était en train d'entrer en service dans le chantier naval Nampo de la marine nord-coréenne.
«Une fois en service, cette barge permettra un régime plus large des tests de missiles balistiques et de potentiellement valider la capacité de la flotte nord-coréenne des missiles mer-sol balistiques stratégiques», a écrit M.Bermudez.
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Lire aussi : Pyongyang: les exercices de Washington et Séoul pourraient déclencher une guerre nucléaire
Syrie: la cible d’Israël aurait été une base iranienne
Les frappes aériennes qu’Israël a menées dans la nuit de vendredi à samedi auraient visé une installation qui a été révélée par des images satellites il y a trois semaines.
Les missiles tirés par l'aviation israélienne en Syrie auraient visé une base militaire iranienne située à 50 km de la frontière israélienne, a annoncé The Times of Israel, se référant à des médias locaux.
Selon le quotidien, les avions israéliens ont tiré cinq missiles et de fortes explosions ont été entendues après l'attaque.
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Le Premier ministre israélien rompt le silence sur la frappe contre Damas
Le Premier ministre israélien a fait une déclaration suite à l’attaque sur une position militaire près de Damas, soulignant que Tel-Aviv ne permettrait pas la présence de forces iraniennes en Syrie.
Samedi, les médias syriens ont annoncé une attaque à la roquette provenant d'Israël contre une position militaire à Damas, précisant que le système de défense aérienne avait réussi à l'intercepter. Benjamin Netanyahu, ainsi que d'autres responsables israéliens, ont décidé de ne pas commenter les reportages des médias arabes sur l'implication d'Israël dans l'attaque.
Dans une courte vidéo, M. Netanyahu a déclaré que son pays considérait comme inadmissible la présence de troupes iraniennes sur le territoire syrien.
«Nous ne permettrons pas au régime [iranien], possédé par ses idées de destruction de l'État juif, d'acquérir des armes nucléaires. Nous ne permettrons pas à ce régime de s'enraciner militairement en Syrie avec le but explicite d'éradiquer notre État», a-t-il souligné dans une courte vidéo publiée après l'attaque contre la Syrie.
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Provocation américano-ukrainienne en mer Noire
L’entraînement conjoint des marins ukrainiens et américains en mer Noire est un acte inamical de la part des États-Unis, selon le sénateur russe Frants Klintsevitch.
La marine ukrainienne a participé samedi à un entraînement conjoint avec un destroyer américain en mer Noire. Selon les militaires ukrainiens, l'événement visait à parvenir à une meilleure interaction avec les navires des pays partenaires selon les standards de l'Otan et à leur meilleure compatibilité.
«Nous nous y opposons formellement. C'est une provocation que la Russie considère comme un acte inamical de la part des États-Unis», a signalé M. Klintsevitch.
Selon lui, cet entraînement a violé tous les accords «pensables et impensables» avec les États-Unis.
«C'est une provocation, car ainsi, les États-Unis prennent comme partenaires les dirigeants ukrainiens, absolument irresponsables, coupables de la guerre et des purges ethniques dans l'est du pays», a ajouté le sénateur.
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Irak: Macron appelle à l'ouverture du dialogue entre Bagdad et les Kurdes
Emmanuel Macron a appelé samedi à l'ouverture "le plus rapidement possible" d'un dialogue entre les autorités irakiennes et les Kurdes d'Irak, en recevant à l'Elysée le Premier ministre de la région autonome kurde.
"La France appelle à ce qu'un dialogue national, constructif, puisse s'enclencher en Irak", a déclaré le président après s'être entretenu avec Nechervan Barzani et le vice-Premier ministre Qoubad Talabani.
M. Barzani lui a répondu, en assurant que les autorités kurdes étaient "prêtes à entamer des négociations pour régler tous les problèmes" avec Bagdad. Il a souligné que la France pouvait "jouer un rôle très important" dans ce processus.
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Trump retire les États-Unis d’un nouveau pacte mondial sur la migration
Le président des États-Unis a retiré son pays du Pacte mondial sur la migration, jugé « incompatible avec la souveraineté américaine ».
Avec Donald Trump, les États-Unis ont totalement renoué avec leurs vieux réflexes isolationnistes. « La mission américaine auprès de l’ONU a informé son secrétaire général que les États-Unis mettaient fin à leur participation au Pacte mondial sur la migration », a annoncé dans un communiqué son administration. Une décision qui s’ajoute à une longue liste de projets ou d’accords internationaux dont le milliardaire a décidé de retirer son pays, au grand dam des partisans du multilatéralisme.
En septembre 2016, les 193 membres de l’Assemblée générale de l’ONU avaient adopté à l’unanimité un texte appelé Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, qui vise à améliorer à l’avenir leur gestion internationale (accueil, aide aux retours…). Sur la base de cette Déclaration, le Haut commissaire aux Réfugiés a été mandaté pour proposer un Pacte mondial sur les migrants et réfugiés dans son rapport annuel à l’Assemblée générale en 2018. Ce Pacte doit reposer sur deux axes: définition d’un cadre des réponses à apporter à la problématique et programme d’actions.
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Pape François : «J'ai pleuré en demandant pardon aux Rohingyas»
Dans l'avion du retour vers Rome, le pape François s'est livré à une longue conférence de presse où il est revenu sur les étapes fortes de son voyage en Birmanie et au Bangladesh. Rencontrer des représentants Rohingyas était pour lui « ‘La' condition du voyage ».
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Un «silence» calculé sur les «Rohingyas»
Interrogé sur le fait que le pape ait longuement attendu avant de prononcer le mot «Rohingyas» - du nom de cette ethnie musulmane dont 620 000 ressortissants sont actuellement réfugiés au Bangladesh après avoir été chassés militairement du Myanmar fin août 2017 - il a commencé par se justifier. François avait «déjà parlé» de ce sujet sur la place Saint-Pierre, le 27 août 2017. «On savait donc ce que je pensais sur le sujet». Mais «la chose la plus importante pendant ce voyage était que le message passe». Et pour cela «il fallait dire les choses pas à pas». Et d'observer: «j'ai compris que si j'avais prononcé ce mot dans un discours officiel» ou «si j'avais lancé publiquement une dénonciation» cela aurait interrompu le dialogue car «l'agressivité ferme les portes». Le pape a donc préféré «décrire des situations», évoquer des questions de «droits», de «citoyenneté», «ce qui m'a permis d'aller plus loin lors des entretiens privés». Au total, il s'est estimé «satisfait» du résultat: «Le message est passé».
«Quand j'ai demandé pardon aux Rohingyas, je pleurais»
Le Pape a aussi raconté pourquoi lors d'une cérémonie interreligieuse, vendredi soir à Dacca, dans la capitale du Bangladesh, il avait fini par lancer ce cri en faveur des Rohingyas: il leur a demandé «pardon» mais il ajouté cette phrase marquante: «Aujourd'hui, la présence de Dieu, s'appelle aussi Rohingyas» (nos éditions du 2 décembre). Ce moment fut la clé déplacement. François a alors révélé que cette rencontre avec les 16 représentants de l'ethnie Rohingyas était pour lui «‘La' condition du voyage». Il fut même question, dans un premier temps, d'aller les rencontrer, sur place, dans un camp: «j'aurais aimé m'y rendre, a-t-il témoigné, les choses ont été étudiées mais cela n'a pas été possible».
Finalement des «tractations» avec «le gouvernement du Bangladesh» ont permis le transfert de ces réfugiés de leur camp vers la capitale à la rencontre du pape. François «très heureux» de pouvoir les saluer «un à un» a toutefois glissé qu'il avait dû «se fâcher» - «je suis un pêcheur» a-t-il alors noté - quand «quelqu'un qui n'était pas du gouvernement» demanda à ces seize Rohingyas de redescendre de l'estrade. Le pape s'est interposé en rétorquant: «respect! respect!». Puis, «voyant que je ne pouvais pas les laisser partir sans leur dire un mot j'ai demandé le micro et j'ai commencé à parler… Je sais que j'ai demandé pardon à deux reprises (verbatim du message dans nos éditions du 2 décembre ndlr.) mais je ne me souviens plus de ce que j'ai dis. Je pleurais à ce moment-là… je cherchais à ne pas le montrer mais eux aussi, pleuraient». Et François de conclure «le message est finalement passé! Une partie était programmée, l'autre a été spontanée. Toutes les couvertures des journaux en ont parlé. Je n'ai pas entendu de critiques.»
Daech serait-il infiltré chez les Rohingyas?
François a reconnu que des «groupes terroristes essayaient de profiter de la situation Rohingyas qui sont des personnes de paix». Précisant alors «il y a toujours un groupe fondamentaliste dans toutes les ethnies et dans toutes les religions. Nous aussi, les catholiques, nous en avons.» Il a surtout constaté que «les militaires justifiaient leur intervention à cause de ces groupes» mais qu'il «n'avait pas parlé avec ces gens» fondamentalistes mais avec «les victimes que sont le peuple Rohingyas». Car, «d'un côté, ils souffrent de la discrimination et de l'autre on les accuse d'être défendus par les terroristes». Si «des Rohingyas sont enrôlés dans Daech, cela représente un groupe fondamentaliste extrémiste très peu nombreux».
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Notes : Parce que François connaît peut-être des catholiques qui décapitent des musulmans en criant "Jésus est grand" ou des catholiques qui se font explosé dans des mosquées ou dans des marchés bombé de civils sans défenses!
Non ! François c'est le bon samaritain ! qui demanderait à sa congrégation chrétienne de construire des mosquées pour les musulmans et de réciter le Coran dans toutes les églises pour la paix mondiale
Saint Malachie a annoncé que ce Pape serait le dernier, et moi je comprends bien pourquoi
Royaume-Uni : Londres confrontée à une recrudescence des attaques à l’acide
Les attaques à l’acide ont pratiquement triplé en trois ans. Elles sont surtout localisées dans l’est de Londres.

Ces attaques sont en nette progression ces dernières années: 166 en 2014 puis 261 l’année suivante et 454 en 2016. Surtout localisées dans l’est de Londres, elles sont principalement le fait d’adolescents ou de jeunes âgés d’une petite vingtaine d’années, mus par des motivations variées – vols, règlements de compte ou encore bagarres.
En octobre, la ministre de l’Intérieur Amber Rudd a annoncé vouloir criminaliser la possession sans raison de substances corrosives dans l’espace public, à l’exemple de ce qui a été instaurée pour lutter contre le fléau des agressions au couteau. Elle veut aussi une licence autorisant l’achat d’acide sulfurique hautement concentré.
Dès juillet, le député d’opposition travailliste Stephen Timms avait plaidé devant le Parlement pour un changement de législation, à la suite d’une série d’agressions dans sa circonscription d’East Ham, notamment celle de deux cousins qui avaient été grièvement brûlés alors qu’ils étaient assis dans leur voiture.
«On ne peut pas permettre une situation où les gens ont peur de se balader dans les rues» de Londres, dit-il à l’AFP. Selon lui, ces attaques pourraient être liées aux gangs, lesquels constituent «un problème croissant depuis trois ou quatre ans».
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