Au moins 58 personnes, dont onze enfants, ont été tuées mardi dans une frappe aérienne qui a émis du «gaz toxique» dans une ville du nord-ouest de la Syrie tenue par des rebelles et des djihadistes, assure l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La Coalition nationale, importante composante de l'opposition syrienne, réclame dans un communiqué au Conseil de sécurité de l'ONU de «convoquer une réunion urgente après ce crime et d'ouvrir une enquête immédiate». Le Conseil «doit prendre les mesures nécessaires pour que les responsables (de cette attaque) rendent compte de leurs actes», indique le texte. Si l'OSDH ne dit pas qui est responsable de l'attaque, l'opposition accuse le «régime du criminel Bachar» el-Assad d'avoir mené ces raids sur la ville de Khan Cheikhoun avec des «obus contenant du gaz chimique».
Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a lui aussi condamné «cet acte ignoble». «L'utilisation d'armes chimiques constitue une violation inacceptable de la Convention sur l'Interdiction des Armes chimiques (CIAC) et un nouveau témoignage de la barbarie, dont le peuple syrien est victime depuis tant d'années», a-t-il déclaré dans un communiqué, ajoutant qu'il demandait «la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité des Nations Unies». Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que l'attaque était «inhumaine» et menaçait le processus de paix. Moscou, de son côté, assure ne pas être responsable de ces raids sur la province d'Idleb. «Aujourd'hui, les nouvelles sont horribles. Evidemment la principale responsabilité repose sur le régime» syrien, a pour sa part déclaré la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.
«Ce crime remet en cause l'ensemble du processus de paix (...) Si l'ONU est incapable d'empêcher le régime de commettre de tels crimes, comment faire réussir un processus politique en vue d'une transition (en Syrie)?», a réagi Mohammad Sabra, négociateur en chef de l'opposition.
VIDÉO - Paris demande la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. Pour l'opposition qui accuse le régime d'être responsable, cette attaque «remet en cause» le processus de paix.
Au moins 58 personnes, dont onze enfants, ont été tuées mardi dans une frappe aérienne qui a émis du «gaz toxique» dans une ville du nord-ouest de la Syrie tenue par des rebelles et des djihadistes, assure l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La Coalition nationale, importante composante de l'opposition syrienne, réclame dans un communiqué au Conseil de sécurité de l'ONU de «convoquer une réunion urgente après ce crime et d'ouvrir une enquête immédiate». Le Conseil «doit prendre les mesures nécessaires pour que les responsables (de cette attaque) rendent compte de leurs actes», indique le texte. Si l'OSDH ne dit pas qui est responsable de l'attaque, l'opposition accuse le «régime du criminel Bachar» el-Assad d'avoir mené ces raids sur la ville de Khan Cheikhoun avec des «obus contenant du gaz chimique».
Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a lui aussi condamné «cet acte ignoble». «L'utilisation d'armes chimiques constitue une violation inacceptable de la Convention sur l'Interdiction des Armes chimiques (CIAC) et un nouveau témoignage de la barbarie, dont le peuple syrien est victime depuis tant d'années», a-t-il déclaré dans un communiqué, ajoutant qu'il demandait «la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité des Nations Unies». Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que l'attaque était «inhumaine» et menaçait le processus de paix. Moscou, de son côté, assure ne pas être responsable de ces raids sur la province d'Idleb. «Aujourd'hui, les nouvelles sont horribles. Evidemment la principale responsabilité repose sur le régime» syrien, a pour sa part déclaré la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.
«Ce crime remet en cause l'ensemble du processus de paix (...) Si l'ONU est incapable d'empêcher le régime de commettre de tels crimes, comment faire réussir un processus politique en vue d'une transition (en Syrie)?», a réagi Mohammad Sabra, négociateur en chef de l'opposition.
Plus d’une cinquantaine de personnes ont été tuées à Khan Cheikhoun, une ville du nord-ouest du pays tenue par les rebelles, selon les casques blancs.
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Notes : À qui profite ses crimes ! À Assad qui est pourtant proche d'une victoire assurée, ou aux djihadistes qui sont près de leur fin ?
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