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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 6 novembre 2023

 

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Un musée historique d'Odessa bombardé par la Russie, huit blessés…

 

L’ESSENTIEL

  • Volodymyr Zelensky a annoncé qu’une enquête allait être menée sur la mort d’un groupe de soldats ukrainiens décimés par un tir de missile russe.
  • Le président ukrainien a déclaré dimanche qu’il n’était « pas prêt » à des discussions avec la Russie, à moins que Moscou ne retire ses troupes d’Ukraine.
  • Le conflit est dans une « situation difficile » mais pas dans une impasse, selon Volodymyr Zelensky, alors que la ligne de front, longue de plus de 1.000 km, n’a guère bougé depuis près d’un an malgré la contre-offensive que l’Ukraine mène depuis juin pour tenter de libérer les territoires occupés de l’Est et du Sud.

 

11h08 : Les Russes tentent de reprendre le village de Robotyné, selon l’armée ukrainienne

L’armée ukrainienne a affirmé lundi que les forces russes tentaient de reprendre Robotyné, village du Sud dont la libération fin août avait laissé entrevoir à l’Ukraine une percée de sa contre-offensive, un espoir qui n’a pas abouti. Dans le Sud, « l’ennemi a tenté de retrouver ses positions près de Robotyné, sans succès », a annoncé, Andriï Kovaliov, un porte-parole de l’armée ukrainienne.

Dans l’est du pays, les troupes de Moscou « continuent » également d’attaquer Avdiïvka, cité industrielle qu’elles essaient d’encercler depuis plusieurs semaines, a-t-il ajouté. L’armée ukrainienne mène depuis juin une contre-offensive très difficile dans l’Est et le Sud, sans réussir à percer les lignes russes. Et ces dernières semaines, ce sont les Russes qui repassent à l’attaque, menant des assauts dans plusieurs zones. De facto, le front n’a plus connu d’évolution significative depuis un an environ et la reprise de la ville de Kherson par l’armée ukrainienne.

 

07h26 : Zelensky n’est « pas prêt » à discuter avec la Russie

Interrogé par la chaîne de télévision américaine NBC, le président Zelensky a assuré dimanche qu’il n’était « pas prêt » à des discussions avec la Russie, à moins que Moscou ne retire ses troupes d’Ukraine. Les Etats-Unis « savent que je ne suis pas prêt à parler avec les terroristes, car leur parole ne vaut rien », a-t-il déclaré.

Le président ukrainien commentait des informations selon lesquelles des responsables américains et européens ont discuté avec son gouvernement de négociations pour mettre un terme à la guerre. Il s’exprimait également après qu’un commandant ukrainien de haut rang a affirmé cette semaine que les deux armées se trouvaient prises au piège d’une guerre d’usure et de positions.

« Pour l’instant, je n’ai aucune relation avec les Russes, et ils connaissent ma position », a-t-il dit, en ajoutant qu'« ils doivent quitter notre territoire, et ensuite seulement le monde pourra mettre en route la diplomatie ». Le conflit est dans une « situation difficile » mais pas dans une impasse, selon lui.

 

07h12 : Enquête ouverte après la mort d’une vingtaine de soldats victimes d’un missile russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé qu’une enquête allait être menée sur la mort d’un groupe de soldats ukrainiens décimés par un tir de missile russe. Vendredi, de nombreux soldats ukrainiens, réunis dans la région de Zaporijjia, dans le sud du pays, ont péri quand leur groupe a été pris pour cible par un missile russe.

Selon les médias locaux, ils avaient été réunis pour une cérémonie de remise de décorations près de la ligne de front. Selon le journal en ligne Ukrainska Pravda, une vingtaine de membres d’une brigade d’assaut ont péri. « C’est une tragédie qui aurait pu être évitée », a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans un message vidéo dimanche. Il a indiqué qu’une enquête allait être ouverte sur les circonstances de la frappe russe.

DIRECT

 

 

 

 

L'armée ukrainienne est « à court de chair à canon » (ancien envoyé américain)

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 6 novembre 2023

Le 4 juin, les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive à Zaporozhye, dans le sud de Donetsk et à Artemovsk (Bakhmut), envoyant des brigades de combat entraînées par l'OTAN et armées de matériel occidental.

L'armée ukrainienne est à court de chair à canon pour une offensive, a déclaré l'ancien ambassadeur américain en Arabie Saoudite Chas Freeman dans une interview à la chaîne YouTube Dialogue works .

"L'Ukraine n'a plus de chair à canon, et donc l'OTAN aussi. Si tout le programme consistait à se battre jusqu'au dernier Ukrainien et que vous manquez d'Ukrainiens, vous n'avez pas de politique", a-t-il déclaré.

Selon lui, l'Ukraine "pourrait perdre" encore plus de territoire. Comme l'a souligné Freeman, les échecs des forces armées ukrainiennes sur le champ de bataille ont révélé de « sérieux désaccords » au sein de l'OTAN .

Auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que l'Occident n'avait plus assez de chair à canon ukrainienne et qu'il pensait aux Lituaniens et aux Polonais.

Début octobre, Poutine a déclaré que l'offensive de Kiev avait échoué, que les tentatives d'avancée de l'ennemi avaient échoué et que l'armée ukrainienne avait été stoppée et repoussée à ses positions d'origine, l'Ukraine subissant plus de 90 000 victimes.

Source

 

 

EN DIRECT - Conflit Israël-Hamas : la Turquie demande à Blinken un cessez-le-feu «immédiat» à Gaza

 

 

La Russie appelle à une «action collective» sur le conflit israélo-palestinien

La Russie a appelé lundi à une «action collective» sur le conflit israélo-palestinien, par exemple avec l'organisation d'une «conférence internationale», dénonçant ainsi à demi-mot la prétendue volonté des Américains de «monopoliser» la médiation. Israël mène toujours lundi des bombardements sur la bande de Gaza, pilonnée sans relâche en représailles à l'attaque sanglante lancée le 7 octobre sur son sol par le mouvement islamiste Hamas.

«Face à une escalade de violence sans précédent dans la zone du conflit israélo-palestinien, nombreux sont les appels à une action collective pour désamorcer la situation au Moyen-Orient, y compris la tenue d'une conférence internationale», a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Moscou «soutient activement» cette approche, a ajouté le ministère, assurant que le pays avait «toujours défendu la nécessité d'une stratégie multilatérale».

«Comme l'Histoire le prouve, les tentatives de +monopolisation+ des fonctions de médiation ont conduit non pas à la résolution des conflits, mais à leur exacerbation», lit-on encore dans le communiqué. Le président russe Vladimir Poutine avait estimé en octobre que le conflit entre Israël et le Hamas démontrait «l'échec» de la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient, qu'il accusait d'avoir «monopolisé» le règlement du conflit sans se soucier de «trouver des compromis acceptables pour les deux parties».

 

 

13:14

La Turquie demande à Blinken un cessez-le-feu «immédiat» à Gaza

Deux jours après avoir rompu ses relations avec Netanyahou, la Turquie demande un cessez-le-feu «immédiat» à Gaza. Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a demandé lundi au secrétaire d'État américain Antony Blinken un cessez-le-feu «immédiat» et «complet» dans la bande de Gaza, a indiqué une source diplomatique turque.

Au cours de l'entretien lundi entre les deux hommes à Ankara, M. Fidan «a souligné auprès de son homologue américain (...) qu'il était nécessaire d'empêcher Israël de prendre pour cible des civils et de déplacer des personnes à Gaza, et qu'un cessez-le-feu complet devait être décrété immédiatement», a affirmé cette source sous couvert d'anonymat.

 

12:24

L'Afrique du Sud rappelle ses diplomates en Israël pour «consultations»

Le gouvernement sud-africain a décidé de rappeler ses diplomates en poste en Israël pour des consultations, au vu de la situation actuelle dans la région, a annoncé lundi la ministre auprès de la présidence, Khumbudzo Ntshaveni.

«Il s'agit d'une pratique normale, lorsqu'une situation est très préjudiciable et préoccupante», a déclaré de son côté la ministre des Affaires étrangères Naledi Pandor. Les diplomates donneront un «briefing complet» sur la situation au gouvernement, qui décidera alors s'il peut apporter son aide ou si une «relation continue est réellement en mesure d'être maintenue».

 

Comprendre l’avancée israélienne en cartes

 

11:50

L'Union Européenne annonce une aide supplémentaire de 25 millions d'euros

«Nous avons la responsabilité de faire tout notre possible pour protéger les civils qui pourraient être en danger. Aujourd'hui, je peux annoncer que nous augmentons encore l'aide humanitaire à Gaza de 25 millions d’euros. Ce qui porte notre aide humanitaire à 100 millions», a annoncé Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne dans un discours à Bruxelles.

Elle a également évoqué dans un discours devant les ambassadeurs européens la mise en place d'un corridor maritime au départ de Chypre pour acheminer l'aide humanitaire de manière régulière vers la bande de Gaza.

 

L'Autorité palestinienne n'acceptera pas un transfert incomplet des fonds fiscaux d'Israël

L'Autorité palestinienne n'acceptera pas un transfert incomplet des fonds fiscaux d'Israël qui retient les sommes destinées aux dépenses administratives à Gaza, a déclaré ce lundi le premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh.

Ces fonds sont collectés par Israël dans des zones en Cisjordanie occupée et sont versés à l'Autorité palestinienne en vertu d'un accord de longue date entre les deux parties. Une partie de ces fonds sert à payer les dépenses à Gaza, notamment les salaires des travailleurs de la santé, qui sont toujours couverts par l'Autorité palestinienne, même si le mouvement islamiste Hamas contrôle l'enclave soumise à un blocus.

 

08:49

Antony Blinken rencontre le ministre turc des Affaires étrangères à Ankara

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan ont entamé ce lundi à Ankara leur première rencontre depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, selon un journaliste de l'AFP sur place.

Antony Blinken est en Turquie pour tenter d'apaiser la colère d'Ankara, l'un des alliés les plus stratégiques mais aussi les plus difficiles de Washington, en pleine guerre à Gaza. Aucune rencontre n'est prévue avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.

 

La Chine fera tout son possible pour rétablir la paix dans les territoires palestiniens

La Chine fera tout son possible pour rétablir la paix dans les territoires palestiniens alors qu'elle prend la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies, a déclaré ce lundi le ministère des affaires étrangères.

La Chine établira un consensus et adoptera des actions responsables et significatives dès que possible pour atténuer la crise actuelle, a déclaré le porte-parole du ministère, Wang Wenbin, lors d'une conférence de presse régulière.

 

Les États-Unis «encouragent» Israël à «tuer» les Palestiniens à Gaza, selon le président iranien

Le président iranien Ebrahim Raïssi a accusé ce lundi les États-Unis d'«encourager» Israël à «tuer et à perpétrer des actes cruels» contre les Palestiniens dans la bande de Gaza. Recevant le premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani à Téhéran, Ebrahim Raïssi a une nouvelle fois réclamé un «cessez-le-feu immédiat» à Gaza.

Avec M. Soudani, «nous pensons que les bombardements doivent cesser dès que possible, qu'un cessez-le-feu doit être décrété immédiatement et que l'aide soit apportée au peuple opprimé et fier de Gaza», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.

«Ces crimes horribles et contre l'humanité sont un génocide, qui est mené par le régime sioniste avec le soutien des États-Unis et de certains pays européens», a dénoncé Ebrahim Raïssi. «L'aide américaine au régime sioniste l'encourage à tuer et à perpétrer des actes cruels contre le peuple palestinien. L'affirmation par les Américains qu'ils cherchent à aider Gaza est une fausse promesse, qui n'est pas compatible avec leurs actes», a-t-il ajouté.

Vers une guerre de religion, infos du 6 novembre 2023

 

 

08:00

Attaque au couteau à Jérusalem-Est: une soldate israélienne grièvement blessée, l'assaillant tué

Une soldate israélienne a été grièvement blessée lundi dans une attaque au couteau devant un poste de police de Jérusalem-Est, près de la porte de Damas et l'assaillant a été «neutralisé», a annoncé la police israélienne.

«Un terroriste armé d'un couteau est arrivé au poste de police de Shalem et a poignardé une soldate... les forces de la police aux frontières ont neutralisé le terroriste en tirant», a ajouté la police dans un communiqué.

Les services de secours israéliens du Magen David Adom ont annoncé avoir pris en charge la blessée âgée de 20 ans, ainsi qu'un autre blessé léger, de 20 ans également. Le secteur du poste de police, situé en face de la porte de Damas a été bouclé, a ajouté la police.

 

 

06:27

Violents combats dans la bande de Gaza, coupée en deux selon l'armée israélienne

Bonjour, bienvenue dans ce direct consacré à la guerre entre Israël et le Hamas.

De violents combats font rage dans le nord de la bande de Gaza, que l'armée israélienne a affirmé avoir coupée en deux, dans la perspective d'y détruire le centre de commandement du mouvement islamiste palestinien Hamas, refusant de céder aux appels de plus en plus pressants à une trêve humanitaire.

«Nous frappons le Hamas, et nous progressons bastion après bastion, suivant notre plan, dans un effort systématique pour démanteler les capacités militaires du Hamas», a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus sur la chaîne CNN dimanche soir. Ces combats au sol s'accompagnent de «frappes significatives», selon l'armée israélienne - 2500 depuis le 27 octobre -, pour déloger des combattants du Hamas retranchés dans un réseau de tunnels.

DIRECT

 

 

 

 

Un sous-marin nucléaire américain arrive au Proche-Orient

L’armée américaine a annoncé qu’un sous-marin lance-missiles est arrivé au Moyen-Orient alors qu’Israël continue son offensive dans la bande de Gaza. Deux porte-avions américains avec leurs groupes aéronavals sont déjà présents dans la Méditerranée orientale.

Les États-Unis ont annoncé le 6 novembre qu’un "sous-marin de classe Ohio est arrivé sur la zone de responsabilité du Commandement central des États-Unis". L’information, publiée sur X, a été accompagnée d’une image du bâtiment.

Le Commandement central, l’US Central Command, est responsable des opérations militaires des États-Unis au Moyen-Orient.

D’après CNN, la photographie semble montrer le sous-marin dans le canal de Suez, au nord-est du Caire.

Le nom de l’appareil n’a pas été donné.

La marine américaine possède quatre sous-marins nucléaires lanceurs de missiles de croisière de classe Ohio, ou SSGN. Chacun peut transporter 154 missiles de croisière Tomahawk. Ces sous-marins constituent le noyau de la force nucléaire offensive stratégique américaine.

La force américaine dans la région

Actuellement, deux porte-avions américains se trouvent dans la zone du conflit. En octobre, le Pentagone a annoncé l’envoi dans la Méditerranée orientale du porte-avions USS Gerard R. Ford, le plus grand au monde, avec un groupe aéronaval. De plus, toujours courant octobre, l’arrivée de l’USS Dwight D. Eisenhower a été divulguée. Ce porte-avions est accompagné d’un croiseur, de deux destroyers à missiles guidés et de plusieurs escadrons.

Situation au Proche-Orient

L’armée israélienne frappe la bande de Gaza depuis le 7 octobre, suite à une attaque meurtrière du Hamas sur les territoires du sud d’Israël. Fin octobre, Tsahal a entamé une opération terrestre dans l’enclave.

Depuis le début du conflit, 9.770 Palestiniens, essentiellement des civils, dont 4.800 enfants, ont été tués. Côté israélien, plus de 1.400 personnes, également des civils essentiellement, ont péri.

Spoutnik

 

 

 

 

La chaîne Al-Jazeera, une arme d’information massive au service du Hamas

Assumant un biais pro-palestinien et glorifiant le mouvement islamiste, la première chaîne satellitaire du monde arabe dispose de moyens considérables grâce à ses financements qataris. Et reste l’un des seuls médias internationaux à informer en direct depuis la bande de Gaza.

Comme chaque jour depuis le 7 octobre, et à chacun des pics de violence, Al-Jazeera ne fait pas qu’informer, en direct de Gaza, ses dizaines de millions de téléspectateurs à travers le monde arabe. Elle les emmène dans l’enclave sous le feu pour leur faire vivre au plus près le quotidien de la population palestinienne en détresse. Le sort de chaque quartier, camp de réfugiés ou hôpital en péril de Gaza leur est rendu familier par la dizaine de correspondants de la chaîne dans l’enclave. L’impact de cette couverture massive, expansive et surtout exclusive d’Al-Jazeera à l’intérieur de la bande de Gaza se mesure à la mobilisation du monde arabe contre les souffrances infligées par Israël aux Palestiniens. La colère de «la rue arabe» – qui a manifesté spontanément dans les différentes villes de la région aussitôt après avoir vu les images de la frappe de l’hôpital Al-Ahli de Gaza, le 17 octobre, ou plus récemment lors du black-out imposé le 27 octobre, juste avant l’incursion terrestre de l’armée israélienne – confirme l’influence déterminante de la première chaîne satellitaire arabe.

Aucune réserve

Le parti pris d’Al-Jazeera pour les Gazaouis qui «tombent en martyrs» sous les frappes de «l’agresseur» ou de «l’occupant israélien» est manifeste et assumé. La chaîne utilise systématiquement la terminologie de «la résistance» pour désigner «les groupes armés» qui combattent Israël. Leurs opérations contre «les forces d’invasion» à Gaza sont saluées, et souvent magnifiées ces derniers jours, depuis l’offensive terrestre de Tsahal à l’intérieur de l’enclave palestinienne. L’opération «Déluge d’Al-Aqsa» des Brigades AlQassam, la branche armée du Hamas, le 7 octobre, a été glorifiée par la chaîne. Al-Jazeera a rapporté le nombre d’Israéliens tués en citant des sources israéliennes, sans jamais préciser si les victimes étaient des militaires ou des civils. Dans les jours suivant l’attaque, la chaîne arabophone a complètement occulté les atrocités et massacres commis par les assaillants sur les familles à la frontière de Gaza. Seule Al-Jazeera English, la chaîne anglophone du groupe, a rapporté «les scènes d’horreur» dans le kibboutz de Kfar Aza, où son correspondant s’est rendu lors d’une visite de presse organisée par l’armée israélienne. Le Hamas, son orientation, ses positions, ses agissements comme la légitimité de son gouvernement à Gaza, ne suscitent aucune réserve de la part d’Al-Jazeera. Les déclarations des différents responsables du mouvement à Gaza et ailleurs, à Beyrouth ou Doha, sont transmises en direct à l’antenne. Tous les communiqués du mouvement, comme ceux des Brigades Al-Qassam, sont cités dans le direct. Le bilan du nombre de victimes à Gaza est sourcé «ministère de la Santé de Gaza» et validé officiellement.

[…]

 

Libération

 

 

Le Pakistan veut expulser 1,73 million de migrants clandestins afghans, après avoir révélé que la majorité des attentats avaient été perpétrés par des Afghans (MàJ : Washington entame l’examen de 175.000 dossiers, Berlin serait aussi prêt à en accueillir)

Malgré la pression internationale, le gouvernement pakistanais semble déterminé à poursuivre et à accélérer le départ des Afghans en situations irrégulières sur son territoire

A la suite d’un accord avec l’Allemagne et les Etats-Unis, les autorités afghanes pourraient autoriser plus de 500 000 de leurs ressortissants à quitter leur pays pour s’installer sur les territoires allemand et américains. Washington a entamé l’examen de 175 000 dossiers tandis que Berlin serait prêt à accueillir quelque 1000 personnes par mois au cours des deux années à venir.

Au moment où l’Assemblée nationale entreprend l’examen de la loi sur l’immigration, une nouvelle vague migratoire en provenance d’Afghanistan risque d’arriver en France et dans le reste de l’Europe en raison de la décision du gouvernement pakistanais d’expulser les étrangers sans papiers, en majorité afghans. Islamabad a motivé sa décision par le fait que des Afghans avaient été impliqués dans des attaques terroristes dans le pays et qu’ils avaient contribué à une forte augmentation de la criminalité, tout en rejetant les appels des Nations unies, des groupes de défense des droits de l’homme et des ambassades occidentales à reconsidérer son plan.

L’Opinion


05/11/2023

Actuellement, plus d’un million de réfugiés afghans au Pakistan sont menacés d’expulsion vers l’Afghanistan. Là, ils craignent d’être persécutés, arrêtés et tués par les talibans. PRO ASYL appelle le gouvernement fédéral à accueillir comme promis les Afghans particulièrement menacés et à prendre d’urgence des mesures pour accélérer les procédures. (…)

Pro Asyl

 

Allemagne : Une crèche de Saxe-Anhalt baptisée “Anne Frank” va changer de nom en signe d’ouverture à la diversité pour ne pas déplaire aux immigrés

Une garderie de Tangerhütte en Saxe-Anhalt ne souhaite plus y participer. Le conseil d’administration de l’institution municipale s’est prononcé en faveur de l’effacement du nom, comme le rapporte la presse locale. À l’avenir, nous voulons être appelés « explorateurs du monde ». Nommé d’après Anne Frank à l’époque de la RDA dans les années 1970, l’établissement souhaite faire oublier la mémoire de la jeune fille juive cinquante ans plus tard en lui donnant un nom commun.

Souhait des parents et des éducateurs

Selon l’administration municipale, la demande émane des parents et des employés de la crèche. La directrice de la garderie Linda Schichor confirme à « Volksstimme » qu’elle préfère également un nom « plus adapté aux enfants ». L’histoire d’Anne Frank est difficilement compréhensible pour les jeunes enfants et, particulièrement perfide dans la situation actuelle de guerre au Moyen-Orient, elle oppose également les “parents issus de l’immigration” à Anne Frank, qui “souvent n’ont rien à voir avec le nom “. . Elle voulait un nom de garderie « sans aucun arrière-plan politique », sans reconnaître que le fait d’annuler le nom lui-même est éminemment politique.

Le maire non parti de Tangerhütte vient en aide à l’éducateur mal avisé, qui considère que la crèche est « plus ouverte qu’avant » et qu’elle favorise « une plus grande autodétermination et diversité parmi les enfants ». Andreas Brohm est-il sérieux ? Que commémorer Anne Frank est à l’opposé d’une commémoration ouverte et diversifiée ? “Il est important que l’institution rende visible ce changement conceptuel à l’extérieur”, estime l’homme politique, pour qui la situation au Moyen-Orient et ses effets ici ne changent rien.

Faz.net

 

 

 

 

États-Unis : la guerre au Proche-Orient sème la pagaille chez les démocrates

États-Unis : la guerre au Proche-Orient sème la pagaille chez les démocrates

Le rassemblement intervient au moment où la gauche états-unienne se fracasse sur ce conflit sanglant. Depuis le 7 octobre, plusieurs composantes de la coalition qui a porté Joe Biden au pouvoir en 2020 (mouvement des jeunes écologistes Sunrise, syndicats, groupes arabes et musulmans, Hollywood…) ont monté le ton contre le locataire de la Maison-Blanche, accusé d’être trop complaisant envers l’État hébreu.

Cette semaine, un groupe de militant·es musulman·es démocrates a adressé une lettre ouverte à Joe Biden pour l’exhorter à obtenir un cessez-le-feu de la part d’Israël avant mardi 31 octobre à 17 heures (heure de la côte Est). Autrement, le groupe s’emploiera à torpiller sa candidature en 2024.

Sans surprise, la lettre est restée sans réponse. En effet, la Maison-Blanche n’est pas favorable à une telle interruption des opérations militaires, qui donnerait, selon elle, la possibilité au Hamas de se réarmer et qui serait synonyme de demander à Israël de mettre fin à sa riposte.

La semaine précédente, neuf élu·es démocrates de la Chambre des représentants votaient contre une résolution condamnant l’attaque du Hamas, tandis que six autres s’abstenaient. Membres de l’aile progressiste du parti, ils et elles ont été qualifiés de « méprisables » par l’un de leurs collègues plus modéré, Josh Gottheimer, député du New Jersey. En retour, ce dernier a été taxé de « lâche ». Ambiance.

Trop heureux de faire oublier leur incapacité à choisir un nouveau président de la Chambre des représentants à cause de querelles intestines ces dernières semaines, les républicain·es ont sorti le pop-corn.

Dans l’entourage des élu·es, l’orage gronde aussi. Plus de 400 employé·es parlementaires ont récemment exhorté leurs patrons et leurs patronnes à renoncer à la guerre. De confession juive et musulmane pour beaucoup, ils et elles se sont exprimé·es anonymement, dans une lettre, pour éviter d’éventuelles représailles. De même, des membres de l’équipe de campagne de Kamala Harris lors de la présidentielle de 2020 ont fait circuler une missive encourageant la vice-présidente à demander un cessez-le-feu immédiat et l’ouverture d’« enquêtes indépendantes sur la violation de droits humains à Gaza ».

Même chez certains groupes de gauche et des syndicats, le conflit entre le Hamas et Israël a créé des dissensions. Ainsi, MoveOn, l’un des principaux acteurs de la galaxie progressiste, a dû réviser un communiqué de soutien à Israël après avoir essuyé les critiques de certain·es employé·es, indigné·es que le sort des populations palestiniennes n’ait pas été mentionné dans le texte initial.

NewNew York (États-Unis).– C’est la dernière ligne droite pour Manolo de los Santos. Directeur du People’s Forum , un incubateur consacré au mouvement progressiste à Manhattan, il fait partie des organisateurs et des organisatrices de la « Marche nationale sur Washington pour la Palestine », une manifestation prévue samedi […]

www.mediapart.fr

 

« 3 000 Md€ de dette publique : les secrets d’un Etat en faillite » Entre l’emprise de la fonction publique sur la politique, le mille-feuille, les dépenses non contrôlées, comment en est-on arrivé là ?

 

 

Gérard-François Dumont sur le décompte de l’immigration et l’absence de registres communaux : « Les maires râlent car le recensement ne correspond pas à ce qu’ils constatent sur le terrain »

En 2021, documente encore l’Insee, 7,3 millions de personnes sont des descendants d’immigrés de deuxième génération, c’est‑à‑dire des personnes nées en France d’au moins un parent immigré. Elles représentent 10,9 % de la population totale.

Dernier élément statistique : le flux migratoire connaît ces dernières années une croissance soutenue. En 2022, la France a enregistré l’entrée sur le territoire de 467 680 nouveaux immigrés (dont 136 724 demandeurs d’asile, 14 782 mineurs non accompagnés nouvellement pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance, et 316 174 immigrés légaux bénéficiant d’un titre de séjour).

(…)

La France, contrairement à la plupart des autres pays au monde, ne s’est pas dotée d’outils permettant de cibler ses politiques d’intégration. Non seulement elle ignore le nombre précis d’immigrés qui se trouvent sur son sol (un rapport parlementaire avait montré, en 2018, que les immigrés clandestins pesaient 8 % à 20 % de la population de la Seine-Saint-Denis), mais elle n’a aussi qu’une idée vague de leur répartition géographique. « Au début des années 2000, la France a décidé de changer sa méthode de recensement de la population », explique le démographe Gérard-François Dumont. « Le recensement n’est plus exhaustif, mais organisé selon un échantillonnage unique au monde. Chaque année, 8 % des communes de plus de 10 000 habitants sont recensées. Au bout de cinq ans, on atteint 50 %… Les données arrivent de façon tardive, les maires râlent car le recensement ne correspond pas à ce qu’ils constatent sur le terrain. »

Autre particularité : la France, contrairement à ses voisins, ne dispose d’aucun registre communal – une obligation dans la plupart des pays, où chaque nouvel arrivant dans une municipalité, même clandestin, doit se faire connaître auprès de la mairie afin d’ouvrir ses droits au logement, à l’école, aux prestations sociales… « Comment peut-on développer des politiques d’intégration sans connaissance fine de la population qui vit sur le territoire ? » s’agace le spécialiste. « La question de l’intégration se pose au niveau local. Où déployer des centres d’apprentissage de la langue française, si l’on ignore où sont les gens ? On sait que le taux de chômage des immigrés venus du Maghreb ou de Turquie est moitié supérieure au taux de chômage de la population native. Comment aider leur intégration dans la vie économique, sans actions spécifiques, locales ? »

(…)

Le Point

 

 

“Au stade Vélodrome, les drapeaux français sont interdits”

 

 

 

Roissy : une prière islamique collective dans l’aéroport fait polémique. Le PDG du groupe ADP le regrette mais affirme qu’il n’est “pas nécessaire de monter cet épisode en exergue en ce moment”

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