Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Un journaliste russe meurt dans un bombardement près de Zaporijjia…
L’ESSENTIEL
L’ONU s’est alarmée vendredi des risques d’un incident militaire pouvant provoquer une escalade du conflit, après que la Russie a annoncé avoir mené des manœuvres impliquant des tirs de missiles en mer Noire. « Les menaces de prendre pour cible des navires civils en mer Noire sont inacceptables », a déclaré la secrétaire générale adjointe de l’ONU pour les Affaires politiques Rosemary DiCarlo.
D’importantes frappes russes ont touché ces dernières nuits la région d’Odessa, port stratégique pour l’Ukraine en mer Noire. Depuis le rejet de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, cette zone est très ciblée par Moscou pour sa concentration en ressources agricoles.
Côté armement, les forces ukrainiennes « utilisent efficacement » les armes à sous-munitions livrées par les Etats-Unis, qui ont « réellement un impact sur les formations défensives russes », a indiqué vendredi John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche.
14h15 : Des déclarations « provocatrices » de Poutine envers Varsovie
Le président russe a accusé vendredi Varsovie d’avoir des « plans revanchards » et de vouloir récupérer des territoires de l’ouest de l’Ukraine, une allégation récurrente des autorités russes.
Au cours d’une réunion du Conseil de sécurité nationale, Vladimir Poutine a en outre maintenu que les régions occidentales de la Pologne actuelle furent « un cadeau de Staline » fait aux Polonais à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.
L’ambassadeur de Russie en Pologne a donc été convoqué « d’urgence » au ministère des Affaires étrangères. La convocation de l’ambassadeur russe fait suite à « des déclarations provocatrices du président de la Russie Vladimir Poutine, ainsi qu’à des menaces et d’autres actions inamicales de la Fédération de Russie à l’égard de la Pologne et de nos alliés », a justifié le vice-ministre polonais Pawel Jablonski.
14h12 : La Chine livre des « sortes d’équipements militaires » à la Russie
Le conseiller diplomatique du président français Emmanuel Macron a déclaré que la Chine livrait des « sortes d’équipements militaires » à la Russie susceptibles d’être utilisés en Ukraine.
« Il y a des indications qu’ils font des choses que nous préférerions qu’ils ne fassent pas », a dit Emmanuel Bonne lors d’une rare intervention publique jeudi soir au Forum sur la Sécurité d’Aspen (Colorado), retransmise sur les réseaux.
Interrogé sur ce à quoi il faisait allusion, il a précisé qu’il s’agissait de la livraison de « sortes d’équipements militaires ». « Pour autant que nous sachions, ils ne livrent pas des capacités militaires de façon massive à la Russie », a-t-il toutefois relevé.
Selon une source diplomatique française, le conseiller faisait référence à de « possibles livraisons de technologies à double usage », à la fois civil et militaire.
11h35 : Explosion d’un dépôt de munitions après une attaque ukrainienne en Crimée
Une attaque ukrainienne de drones a provoqué l’explosion d’un dépôt de munitions samedi en Crimée, a affirmé le gouverneur de cette péninsule annexée par Moscou en 2014, qui a ordonné l’évacuation de la population dans un rayon de cinq kilomètres et suspendu le trafic ferroviaire.
« A la suite d’une attaque de drones ennemis dans le district de Krasnogvardeïski, il y a eu une explosion dans un dépôt de munitions », a déclaré Sergueï Aksionov sur Telegram. « La décision a été prise d’évacuer les personnes habitant dans un rayon de cinq kilomètres. Afin de minimiser les risques, il a aussi été décidé de stopper le trafic ferroviaire », a-t-il ajouté.
10h42 : Les autorités prorusses accusent Kiev d’une tentative d’attaque en Crimée
L’Ukraine a tenté ce samedi « mener un raid » avec des drones contre des « infrastructures » du centre de la Crimée, a affirmé le chef des autorités locales prorusses Sergueï Aksionov de cette péninsule annexée en 2014 par Moscou.
Note; les attaques contre la Crimée se multiplient, c'est un signe d'escalade. De plus, il est très inquiétant de voir les Ukrainiens se servir des armes à sous-munitions livrées par les États-Unis, Ces armes sont très destructives et font faire des ravages, ce qui obligera les Russes a riposté, c'est l'escalade assurée
Et si la Pologne (membre de l'Otan) entre en Biélorussie (voir info d'hier ou article ci-dessous) c'est la 3GM
Poutine lance un avertissement sévère à la Pologne et à l’OTAN
par Larry Johnson
Poutine a tenu jeudi une vidéoconférence avec les membres du Conseil de sécurité de la Russie. J’espère que les Occidentaux prêteront attention à ce qu’il a dit, c’est pourquoi je présente l’intégralité de ses remarques à la suite d’une présentation du directeur du service de renseignement extérieur. Sur la base d’informations de source publique et de renseignements recueillis par la Russie, cette dernière pense que la Pologne prévoit de s’emparer du territoire ukrainien à l’ouest du fleuve Dniepr, alors que la contre-offensive ukrainienne tant vantée s’effondre.
Permettez-moi de vous donner d’emblée les grandes lignes de Poutine :
«La politique du régime ukrainien ne nous concerne pas. S’ils veulent abandonner ou vendre quelque chose pour payer leurs patrons, comme le font généralement les traîtres, c’est leur affaire. Nous n’interviendrons pas.
Mais la Biélorussie fait partie de l’État de l’Union, et lancer une agression contre la Biélorussie reviendrait à lancer une agression contre la Fédération de Russie. Nous y répondrons avec toutes les ressources dont nous disposons».
Vladimir Poutine n’est pas une créature faible et molle comme Barack Obama ou Joe Biden. Il ne profère pas de menaces en l’air et ne cède pas à l’émotion.
Commençons donc par l’exposé de Sergueï Narychkine, le chef des services de renseignement russes :
«Sergueï Narychkine, directeur du service de renseignement extérieur : Monsieur le Président, chers collègues.
Selon les informations fournies au service par plusieurs sources, les autorités de Varsovie comprennent progressivement qu’aucune forme d’assistance occidentale à Kiev ne peut aider l’Ukraine à atteindre les objectifs de cette assistance. En outre, ils commencent à comprendre que l’Ukraine sera vaincue en un rien de temps.
À cet égard, les autorités polonaises ont de plus en plus l’intention de prendre le contrôle des régions occidentales de l’Ukraine en y déployant leurs troupes. Il est prévu de présenter cette mesure comme le respect des obligations des alliés dans le cadre de l’initiative de sécurité polono-lituanienne-ukrainienne, le «Triangle de Lublin».
Nous constatons que les plans prévoient également une augmentation significative des effectifs de la brigade combinée lituanienne-polonaise-ukrainienne, qui opère sous les auspices de ce «Triangle de Lublin»».
Si la Russie voit la Pologne commencer à masser des troupes à la frontière de l’Ukraine (et n’oublions pas que les États-Unis ont déployé au moins deux brigades blindées en Pologne), cela attirera certainement l’attention des dirigeants du Kremlin. Poutine a répondu longuement à l’exposé de Narychkine. Cela ne ressemble pas à des remarques préparées à l’avance. Il semble s’exprimer de manière extemporanée et tracer des lignes rouges très claires pour l’OTAN.
«Oui. Nous devrions développer ce que M. Narychkine vient de dire. Ces informations ont déjà été publiées dans les médias européens, notamment français.
Je pense qu’il serait bon, dans ce contexte, de rappeler à tous plusieurs leçons d’histoire du XXe siècle.
Il est clair aujourd’hui que les conservateurs occidentaux du régime de Kiev sont certainement déçus des résultats de la contre-offensive que les autorités ukrainiennes actuelles ont annoncée au cours des mois précédents. Il n’y a pas de résultats, du moins pour l’instant. Les ressources colossales injectées dans le régime de Kiev, la fourniture d’armes occidentales, telles que des chars, de l’artillerie, des véhicules blindés et des missiles, et le déploiement de milliers de mercenaires et de conseillers étrangers, qui ont été très activement utilisés pour tenter de percer le front de notre armée, n’arrangent rien.
Pendant ce temps, les commandants de l’opération militaire spéciale agissent de manière professionnelle. Nos soldats, officiers et unités remplissent leur devoir envers la patrie avec courage, constance et héroïsme. Dans le même temps, le monde entier constate que l’équipement militaire occidental, prétendument invulnérable, est en feu et qu’il est même souvent inférieur à certaines armes de fabrication soviétique en termes de caractéristiques tactiques et techniques.
Oui, bien sûr, davantage d’armes occidentales peuvent être fournies et lancées dans la bataille. Bien sûr, cela nous cause des dommages et prolonge le conflit. Mais, premièrement, les arsenaux de l’OTAN et les stocks d’anciennes armes soviétiques dans certains pays sont déjà largement épuisés. Et deuxièmement, l’Occident n’a pas les capacités de production pour reconstituer rapidement la consommation des réserves d’équipements et de munitions. Des ressources supplémentaires importantes et du temps sont nécessaires.
L’essentiel est que les formations des forces armées ukrainiennes ont subi d’énormes pertes à la suite d’attaques autodestructrices : des dizaines de milliers de personnes.
Et, malgré les raids constants et les vagues incessantes de mobilisation totale dans les villes et les villages ukrainiens, il est de plus en plus difficile pour le régime actuel d’envoyer de nouveaux soldats au front. La ressource de mobilisation du pays s’épuise.
Les Ukrainiens posent de plus en plus souvent une question légitime : pourquoi, au nom de quels intérêts égoïstes, leurs parents et leurs amis meurent-ils ? Peu à peu, lentement, la clarté s’installe.
Nous pouvons voir l’opinion publique changer en Europe également. Les Européens et les élites européennes voient que le soutien à l’Ukraine est en fait une impasse, un gaspillage vide et sans fin d’argent et d’efforts, et qu’il sert en fait les intérêts de quelqu’un d’autre, qui sont loin d’être européens : les intérêts de l’hégémon mondial d’outre-mer, qui profite de l’affaiblissement de l’Europe. La prolongation sans fin du conflit ukrainien lui est également bénéfique.
À en juger par la situation actuelle, c’est exactement ce que font les élites dirigeantes américaines d’aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, c’est la logique qu’elles suivent. On peut largement se demander si une telle politique est conforme aux véritables intérêts vitaux du peuple américain ; il s’agit d’une question rhétorique, et c’est à eux d’en décider.
Toutefois, des efforts considérables sont déployés pour attiser le feu de la guerre, notamment en exploitant les ambitions de certains dirigeants d’Europe de l’Est, qui ont depuis longtemps fait de leur haine de la Russie et de la russophobie leur principal produit d’exportation et un outil de leur politique intérieure. Aujourd’hui, ils veulent tirer profit de la tragédie ukrainienne.
À cet égard, je ne peux m’empêcher de commenter ce qui vient d’être dit et les rapports médiatiques qui ont été publiés sur les projets de création d’une sorte d’unité polono-lituanienne-ukrainienne. Il ne s’agit pas d’un groupe de mercenaires – il y en a beaucoup et ils sont en train d’être détruits – mais d’une unité militaire régulière bien organisée et équipée qui sera utilisée pour des opérations en Ukraine, notamment pour prétendument assurer la sécurité de l’actuelle Ukraine occidentale – en fait, pour appeler les choses par leur vrai nom, pour l’occupation ultérieure de ces territoires. La perspective est claire : si les forces polonaises pénètrent, par exemple, à Lvov ou dans d’autres territoires ukrainiens, elles y resteront, et elles y resteront pour de bon.
Et nous ne verrons rien de nouveau. Pour rappel, à l’issue de la Première Guerre mondiale, après la défaite de l’Allemagne et de ses alliés, des unités polonaises ont occupé Lvov et les territoires adjacents qui faisaient partie de l’Autriche-Hongrie.
Sous l’impulsion de l’Occident, la Pologne a profité de la tragédie de la guerre civile en Russie pour annexer certaines provinces historiques russes. Dans une situation difficile, notre pays a dû signer le traité de Riga en 1921 et reconnaître l’annexion de ses territoires.
Plus tôt encore, en 1920, la Pologne s’était emparée d’une partie de la Lituanie, la région de Vilnius, un territoire entourant l’actuelle ville de Vilnius. Elle prétendait ainsi s’être battue avec les Lituaniens contre le soi-disant impérialisme russe, mais elle a immédiatement arraché un morceau de terre à son voisin dès que l’occasion s’est présentée.
Comme on le sait, la Pologne a également participé à la partition de la Tchécoslovaquie à la suite des accords de Munich avec Adolf Hitler en 1938, en occupant entièrement la Silésie de Cieszyn.
Dans les années 1920-1930, les frontières orientales de la Pologne (Biélorussie) – un territoire qui comprend aujourd’hui l’Ukraine occidentale, la Biélorussie occidentale et une partie de la Lituanie – ont été le théâtre d’une politique sévère de polonisation et d’assimilation des résidents locaux, avec des efforts visant à supprimer la culture locale et l’orthodoxie.
Je voudrais également vous rappeler les conséquences de la politique agressive de la Pologne. Elle a conduit à la tragédie nationale de 1939, lorsque les alliés occidentaux de la Pologne l’ont jetée en pâture au loup allemand, à la machine militaire allemande. La Pologne a perdu son indépendance et son statut d’État, qui n’ont été restaurés que grâce à l’Union soviétique. C’est également grâce à l’Union soviétique et à la position de Staline que la Pologne a acquis un territoire important à l’ouest, le territoire allemand. C’est un fait que les terres occidentales de la Pologne sont un cadeau de Staline.
Nos amis de Varsovie l’ont-ils oublié ? Nous le leur rappellerons.
Aujourd’hui, nous constatons que le régime de Kiev est prêt à tout pour sauver sa peau de traître et prolonger son existence. Ils ne se soucient ni du peuple ukrainien, ni de la souveraineté ukrainienne, ni des intérêts nationaux.
Ils sont prêts à vendre n’importe quoi, notamment des personnes et des terres, tout comme leurs ancêtres idéologiques dirigés par Petlyura, qui ont signé les soi-disant conventions secrètes avec la Pologne en 1920, en vertu desquelles ils ont cédé la Galicie et la Volhynie occidentale à la Pologne en échange d’un soutien militaire. Des traîtres comme eux sont maintenant prêts à ouvrir la porte à leurs manipulateurs étrangers et à vendre à nouveau l’Ukraine.
Quant aux dirigeants polonais, ils espèrent probablement former une coalition sous l’égide de l’OTAN afin d’intervenir directement dans le conflit en Ukraine et de mordre le plus possible, de «regagner», comme ils l’entendent, leurs territoires historiques, c’est-à-dire l’Ukraine occidentale actuelle. Il est également de notoriété publique qu’ils rêvent de terres biélorusses.
Quant à la politique du régime ukrainien, elle ne nous concerne pas. S’ils veulent abandonner ou vendre quelque chose pour payer leurs patrons, comme le font généralement les traîtres, c’est leur affaire. Nous n’interviendrons pas.
Mais la Biélorussie fait partie de l’État de l’Union, et lancer une agression contre la Biélorussie reviendrait à lancer une agression contre la Fédération de Russie. Nous y répondrons avec toutes les ressources dont nous disposons.
Les autorités polonaises, qui nourrissent leurs ambitions revanchardes, cachent la vérité à leur peuple. La vérité, c’est que la chair à canon ukrainienne ne suffit plus à l’Occident. C’est pourquoi il prévoit d’utiliser d’autres éléments sacrifiables – les Polonais, les Lituaniens et toutes les autres personnes dont il ne se soucie pas.
Je peux vous dire qu’il s’agit d’un jeu extrêmement dangereux, et les auteurs de ces plans devraient réfléchir aux conséquences».
L’OTAN joue peut-être un jeu dangereux, mais la Russie ne joue pas. Poutine ne se livre pas à une hyperbole rhétorique lorsqu’il déclare : «Nous y répondrons avec toutes les ressources dont nous disposons». Le risque d’une escalade dramatique de la guerre en Ukraine reste élevé. Il semble qu’aucun dirigeant des pays membres de l’OTAN ne soit en mesure de faire entendre raison au président polonais, Duda. Les Polonais sont-ils prêts pour la troisième guerre mondiale ?
🇷🇺⚡️🇵🇱Poutine : "Déclencher une guerre de la Pologne contre la Biélorussie signifie une guerre contre la Russie."
"La Pologne veut démolir une partie du territoire occidental de l'Ukraine et de la Biélorussie sous l'égide de l'OTAN, c'est un jeu dangereux." pic.twitter.com/iMNsJSpgu2
— France Résistance (@FranceRsistanc1) July 22, 2023
Un grand nombre de mercenaires polonais et allemands abattus dans une frappe russe
De nombreux mercenaires polonais et allemands ont été tués dans une frappe réalisée le 6 juillet sur une académie militaire à Lvov, a déclaré la Défense russe. Un centre de déploiement de mercenaires vient d'être ciblé dans la région de Tchernigov. Le ministère promet de neutraliser systématiquement les combattants étrangers en Ukraine.
Une frappe groupée réalisée le 6 juillet avec des armes de haute précision basées en mer sur l'académie de l'armée de terre ukrainienne à Lvov a neutralisé un grand nombre de mercenaires polonais et allemands. C'est ce qu'a déclaré ce samedi le ministère russe de la Défense.
Au total, près de 4.990 combattants étrangers en Ukraine ont été abattus, d'après la Défense russe. 4.910 autres auraient fui les zones de combats et quitté le pays.
Une cible permanente
En outre, l'artillerie russe vient de frapper un centre de déploiement temporaire de mercenaires étrangers dans la région de Tchernigov ainsi qu'un dépôt de kérosène sur la base aérienne de Kanatovo, dans la région de Kirovograd, selon le porte-parole du ministère.
"Les forces armées russes continueront de neutraliser systématiquement les mercenaires étrangers sur le sol ukrainien", a affirmé la Défense.
Guerre en Ukraine: "Faire de Wagner la deuxième armée du Monde"... Ce qui se cache derrière la déclaration choc de Prigojine
Revenu sur le devant de la scène ces derniers jours, Evguéni Prigojine, le patron du groupe Wagner, a dévoilé ses ambitions.
Donné pour mort ou en exil depuis la mutinerie avortée de fin juin, Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, a donné des signes de vie sous la forme d'une vidéo diffusée ce mercredi. Dans cette vidéo, Prigojine annonçait notamment que Wagner ne combattrait plus en Ukraine mais sous peu en Afrique.
Depuis, la vidéo, tournée de nuit et a priori en mode "caméra cachée" est passée au crible de tous les médias mais aussi, bien entendu, des services de renseignements à commencer par ceux de l'armée ukrainienne.
Selon de premiers éléments, cette vidéo aurait été tournée en Biélorussie où Wagner a trouvé refuge après la mutinerie. Dans une deuxième partie de la vidéo, l'ancien proche de Poutine déclare vouloir créer la "deuxième armée du monde" à partir de la Biélorussie.
Une ambition impossible
Ce que les spécialistes jugent impossible, la Biélorussie n'ayant pas le complexe militaro-industriel suffisant pour assumer ce rang. Et ce d'autant plus qu'une partie de sa force militaire dépend directement de la Russie…
Reste donc à décrypter ce qu'il y a derrière les propos de Prigojine. Derrière l'attitude de "macho" "brutal" "qui s'exprime avant tout pour le public russe", Mykhailo Podolyak, conseiller du chef du bureau du président ukrainien, interrogé par Channel 24, ne comprend pas le positionnement de Prigojine. Surtout qu'en Biélorussie, "la domination par la force n'existe pas". De plus, "Prigojine est un étranger pour les Biélorusses" qu'ils "détestent secrètement". De plus, Alexandre Loukachenko, le dictateur biélorusse, est plutôt à ranger dans la liste des courtisans de Poutine.
Rester au centre du jeu ou disparaître
Il faudrait donc voir dans la sortie de Prigojine le besoin de rester au centre du jeu faute de quoi il risquait de "disparaître au propre comme au figuré".
A moins que Prigojine n'anticipe une éventuelle chute de Poutine et voudrait rassurer Loukachenko sur un maintien au pouvoir grâce à sa milice.
Avant la sortie de ces vidéos, un doute subsistait depuis la mutinerie sur l'endroit où se trouvait Evguéni Prigojine, signalé un temps à Saint-Pétersbourg. Il avait même été envisagé qu'il soit mort. Visiblement, le patron de Wagner entend rester visible et assurer ses arrières.
Poutine : L’Occident manque de «chair à canon» ukrainienne
Vladimir Poutine : l’Occident n’a plus assez de chair à canon ukrainienne, ils pensent aux Lituaniens et aux Polonais. Selon le président russe, les autorités polonaises échafaudent des «plans revanchards», mais elles ne disent pas la vérité à leur peuple.
La chair à canon ukrainienne ne suffit plus à l’Occident, qui pense désormais aux Lituaniens et aux Polonais. C’est ce qu’a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors d’une réunion avec les membres permanents du Conseil de sécurité russe.
Selon lui, les autorités polonaises échafaudent des «plans revanchards», mais ne disent pas la vérité à leur peuple.
«La vérité, c’est que la chair à canon ukrainienne pour l’Occident ne suffit manifestement plus. C’est pourquoi ils prévoient d’utiliser de nouvelles matières consommables : les Polonais eux-mêmes, les Lituaniens et, plus loin sur la liste, tous ceux qui ne sont pas à plaindre», a déclaré le dirigeant russe.
Tensions en Asie: La Corée du Nord tire plusieurs missiles de croisière en mer Jaune
Une annonce de l'armée sud-coréenne ce samedi.
La Corée du Nord a tiré plusieurs missiles de croisière vers la mer Jaune à l'ouest de la péninsule coréenne, annonce ce samedi l'armée sud-coréenne.
Un certain nombre de missiles de croisière lancés depuis environ 17h vendredi ont été détectés par l'armée sud-coréenne, selon Reuters.
Sous-marin nucléaire
La Corée du Nord avait déjà tiré deux missiles balistiques mercredi, quelques heures après qu'un sous-marin nucléaire lanceur de missiles balistiques (SSBN) a fait surface pour une rare visite en Corée du Sud.
Pyongyang et Washington intensifient leurs démonstrations de force militaire dans la région.
La Corée du Nord a également averti jeudi que le déploiement de porte-avions, de bombardiers ou de sous-marins lance-missiles américains en Corée du Sud pourrait répondre aux critères de sa doctrine d'emploi des armes nucléaires .
Nouvelle profanation du Coran. Colère dans les pays musulmans. L’Irak expulse l’ambassadrice de la Suède et suspend Ericsson
Plusieurs pays arabes et islamiques ont exprimé leur condamnation à la deuxième profanation du Noble Coran en Suède qui a eu lieu jeudi 20 juin. Des manifestations et des sit-in ont été organisées pour cette fin.
Suspension de la licence du géant suédois de télécoms Ericsson
L’Irak, le premier pays qui a réagi à cet acte, a ordonné, le jeudi 20 juillet, l’expulsion de l’ambassadrice suédoise à Bagdad et rappelé son propre représentant. Quelques heures auparavant, au moment même où se déroulait le mini-rassemblement dans la capitale suédoise où le livre sacré de l’islam a été piétiné, l’ambassade suédoise à Bagdad a été attaquée et incendiée par des manifestants, avant d’être dispersés par la police avec des canons à eau.
Les autorités irakiennes ont aussi annoncé la suspension de la licence du géant suédois de l’équipement télécoms Ericsson dans le pays.
Jeudi soir, des centaines de manifestants ont dénoncé à Bagdad la profanation du Coran.
«Oui, oui, au Coran», ont-ils scandé, brandissant notamment le livre sacré de l’islam ainsi que des drapeaux irakiens.
Certains ont brûlé des drapeaux suédois, selon un photographe de l’AFP.
«C’est une agression contre deux milliards de musulmans», s’est emporté Amjad al-Maliki, un fonctionnaire de 46 ans.
Le ministère suédois des Affaires étrangères, qui a assuré que le personnel diplomatique était «en sécurité», a dénoncé une attaque «inacceptable». Il a ensuite convoqué le chargé d’affaires irakien à Stockholm.
La France et les États-Unis ont «condamné» l’attaque de l’ambassade, Washington jugeant «inacceptable que les forces de sécurité irakiennes n’aient pas agi pour empêcher les manifestants» d’y pénétrer.
Des manifestations ont eu lieu de nouveau ce vendredi.
«Acte provocateur»
La Turquie, qui a longtemps bloqué l’adhésion de la Suède à l’OTAN, a condamné la profanation «ignoble» et exhorté Stockholm à «prendre des mesures dissuasives» pour éviter tout nouvel acte similaire.
Dénonçant de son côté la profanation du Coran, l’Organisation de coopération islamique (OCI) a elle parlé d’un «nouvel acte provocateur».
Son secrétaire général, Hussein Brahim Taha, a exhorté Stockholm à «cesser de délivrer des autorisations (de rassemblements, NDLR) à des groupes et individus extrémistes», selon un communiqué.
Sit-in au Liban devant les mosquées
Au Liban, après l’appel lancé par le chef du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, des manifestations et des sit-in ont été organisées après la prière du vendredi dans plusieurs quartiers de la banlieue sud de Beyrouth et plusieurs régions libanaises au sud et dans la Békaa.
«Demain, devant les mosquées, vous êtes tous invités à soutenir votre Coran, et pendant le soir vous êtes tous invités à venir aux rassemblements d’Achoura pour lire de façon collective le Noble Coran», a affirmé Sayed Nasrallah.
Jeudi soir, pendant son deuxième discours pour la commémoration d’Achoura, il avait réclamé l’expulsion de l’ambassadrice suédoise au Liban.
Ce vendredi, un dispositif de sécurité de l’armée libanaise s’est déployé à l’entrée de l’ambassade de Suède à Beyrouth et autour de la maison de l’ambassadrice.
Pour sa part, le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné la nouvelle autorisation accordée par Stockholm à la profanation du Coran lui demandant de «mettre fin à tout ce qui attise l’islamophobie et à toutes les formes de racisme, d’incitation à la violence et de profanation des religions».
Iran : l’ambassadeur suédois convoqué
Des manifestations ont eu lieu après la prière de vendredi en Iran, au Yémen, en Irak et d’autres pays musulmans.
Jeudi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a convoqué l’ambassadeur suédois en poste à Téhéran pour lui notifier la vive protestation de Téhéran contre la deuxième profanation du Noble Coran.
«Nous condamnons fermement la répétition de la profanation du Noble Coran et des valeurs sacrées des musulmans en Suède et nous tenons le gouvernement suédois entièrement responsable des conséquences qui découlent de la provocation des sentiments des musulmans du monde», a réaffirmé le porte-parole de la diplomatie iranienne à l’adresse du diplomate suédois.
«Comment se fait-il que la Suède, qui se pose en porte-étendard du respect des droits humains et civils, puisse tolérer un tel acte blasphématoire contre les droits des musulmans du monde entier, dont environ un million résident en Suède», s’est-il interrogé.
En allusion à la récente résolution approuvée par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève contre la profanation du Noble Coran, Kanaani a déclaré que la décision du gouvernement suédois d’autoriser à nouveau la profanation du Noble Coran montre qu’il est indifférent aux résolutions des organes internationaux des droits de l’homme.
S’en prenant au gouvernement suédois pour ses tentatives visant à justifier de tels sacrilèges sous prétexte de la «liberté d’expression», Kanaani a précisé que la liberté d’expression ne devrait pas comporter «de violation à la dignité et au caractère sacré religieux» d’autrui.
Ryad convoque le diplomate suédois
Pour leur part, le Conseil de coopération du Golfe, l’Arabie saoudite et le Qatar ont dénoncé l’autorisation répétée de cette agression en Suède.
«Une note de protestation réclamant notamment aux autorités suédoises de prendre toutes les mesures immédiates et nécessaires pour mettre fin à ces actes honteux», sera remise au chargé d’Affaires suédois, a indiqué le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué jeudi soir.
Il convient de noter que l’organisateur du rassemblement à Stockholm, Salwan Momika, un Irakien chrétien de 37 ans réfugié en Suède et entretenant des liens avec le Mossad, a profané pour la deuxième fois un exemplaire du Coran.
Le ministère palestinien des AE condamne la profanation du Coran en Suède : «un comportement qui illustre la haine et le racisme à l’encontre de l’islam et le Noble Coran».
Mauritanie : contraire aux valeurs du dialogue
Le gouvernement mauritanien a lui aussi condamné l’autorisation accordée par les autorités suédoises à «cet acte odieux qui constitue une provocation pour les sentiments des musulmans et est contraire aux valeurs du dialogue et des principes fondamentaux des droits de l’homme».
Nouakchott a demandé à «la communauté internationale de se dresser fermement contre les courants extrémistes ravageurs qui détruisent la coexistence pacifique entre les peuples et les cultures».
ONU : «une expression de mépris et de haine religieuse»
Le Haut-représentant de l’Alliance des civilisations des Nations unies Miguel Moratinos, a réitéré sa condamnation à l’autorisation de la profanation du Coran estimant que «la violation des Écritures religieuses n’est pas la liberté d’expression, mais une expression de mépris et de haine religieuse».
«La profanation de livres et de lieux saints religieux est un acte de manque de respect et de provocation. De tels actes conduisent souvent à la sédition et à l’incitation à la violence», a-t-il averti.
Il a souligné que «la violence n’est absolument pas une réponse appropriée à la provocation», ajoutant que «la liberté de réunion est un droit humain fondamental».
Moratinos a évoqué le plan d’action des Nations unies pour la protection des lieux religieux dirigé par l’Alliance des civilisations des Nations unies, qui appelle à la promotion du pluralisme religieux, du respect mutuel et de la dignité humaine.
Pourquoi l’agresseur n’a-t-il pas brulé l’exemplaire du Coran ?
Devant une assistance tenue à distance par des barrières et d’où montaient des cris et autres «Allah akbar» (Dieu est le plus grand» !), il a piétiné à plusieurs reprises et mis en pièces un exemplaire du livre saint des musulmans.
Des témoins présents ont affirmé au quotidien suédois Expressen que l’agresseur n’a pas pu brûlé l’exemplaire du Coran car a été mouillé par la pluie, après qu’il l’a piétiné.
La police suédoise avait autorisé le rassemblement au nom de «la liberté de réunion».
Fin juin, Salwan Momika avait déjà brûlé quelques pages d’un exemplaire du Coran devant la plus grande mosquée de Stockholm, au premier jour de la fête de l’Adha, une fête célébrée par les musulmans à travers le monde.
Ce premier incident avait poussé une foule d’Irakiens à prendre d’assaut l’ambassade de Suède à Bagdad.
Le geste de Momika à Stockholm avait alors provoqué une volée de condamnations internationales.
Note : les pays musulmans crient au racisme, mais ce Coran a été brulé par un Irakien ! Par contre, je pense qu'en brûlant un Coran, ce chrétien irakien met en danger les chrétiens d'orient
« On n’a pas le droit de laisser les Français, pendant 4 ans, subir ça » : en cas de nouvelles législatives, Nicolas Dupont-Aignan appelle à l’union des droites au vu de la “situation grave” dans laquelle est le pays
22/07/2023
(…) Pour lui, la seule solution revient à unir les différentes oppositions politiques : « Les Républicains ont dit : “Quand ça sera grave, on votera la mention de censure”, mais moi je dis à Éric Ciotti : “Est-ce que la situation n’est pas grave aujourd’hui ? À la rentrée, votez la motion de censure” ».
« Je peux vous dire que si on s’unit tous, des Républicains au Rassemblement national, de Reconquête à Debout la France, nous avons une majorité pour gouverner le pays et on n’attend pas quatre ans. On n’a pas le droit de laisser les Français subir ça pendant quatre ans » a conclu Nicolas Dupont-Aignan. (…)
Près de 400 arrêts maladies déjà comptabilisés rien que sur Marseille en soutien au policier de la BAC incarcéré. Le mouvement pourrait s’étendre à l’ensemble de la France. (MàJ)
22/07/2023
21/07/23
Une source bien informée évoque près de 400 arrêts maladies déjà comptabilisés, rien que sur Marseille. “D’autres communes du sud sont concernées par cette mobilisation qui s’est répandue assez vite depuis jeudi”, confie une autre source policière. “Le mouvement pourrait continuer à s’étendre ailleurs en France”.
Mort de Nahel : Jean Messiha pourrait risquer dix ans de prison et un million d’euros d’amende pour avoir mis en ligne la cagnotte de soutien au policier qui a tué l'adolescent
La famille de Nahel a porté plainte suite à la cagnotte ouverte par Jean Messiha en soutien au policier qui a tiré sur l'adolescent. Une enquête a été ouverte.
Ce mercredi 19 juillet, le parquet de Paris a fait savoir qu'une enquête avait été ouverte concernant la cagnotte lancée le 29 juin et qui s'est clôturée le 4 juillet dernier, en soutien à la famille du policier qui a tué le jeune Nahel, 17 ans, le 27 juin dernier lors d'un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine). Plus de 1,6 million d'euros avaient été récoltés.
Mais qui est le vrai destinataire de la cagnotte ?
La famille a de Nahel a porté plainte pour "escroquerie en bande organisée, recel d’escroquerie en bande organisée, détournement de finalité d’un traitement de données à caractère personnel et recel de détournement de finalité d’un traitement de données à caractère personnel" et a dénoncé des "manœuvres frauduleuses" et des "mensonges" de Jean Messiha, visant à "tromper" les donateurs pour récolter des fonds.
Les proches de l'adolescent reprochent à l'homme politique d'extrême droite d'avoir "publiquement et mensongèrement présenté l'adolescent comme un 'multirécidiviste" tout en décrivant le policier "comme un 'héros du Bataclan'" alors que lors de l'attentat jihadiste qui a visé la salle de spectacle le 13 novembre 2015, le fonctionnaire "ne serait, en aucun cas, intervenu" a déclaré Bouzrou, l’avocat de la famille de Nahel.
Jean Messiha est également accusé d'avoir partagé sur Twitter "des informations qui seraient issues du fichier du traitement des antécédents judiciaires de Nahel" dans le but de le "criminaliser", "nécessairement données par un ou plusieurs membres des forces de l'ordre".
D'après BFMTV, cela constitue une violation du secret de l’instruction, l'affaire pour "homicide involontaire" étant toujours en cours. Cette infraction est punie de trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.
Les enquêteurs se questionnent sur l'intention du créateur de la cagnotte : "Tout l'objet de la procédure, c'est de démontrer quelle est la vocation des fonds collectés", a déclaré auprès de BFMTVJulie Jacob, avocate spécialisée en droit numérique et en propriété intellectuelle.
Quel est le véritable objectif de cette cagnotte ?
Sur le site Gofundme, le bénéficiaire est présenté comme "Jen Fleur". La description évoque une cagnotte de "soutien pour la famille du policier de Nanterre, Florian M. qui a fait son travail et qui paie aujourd’hui le prix fort". Plus bas, il y a marqué "soutenez-le massivement et soutenez nos forces de l’ordre!".
"Pour le moment, les donateurs ne savent pas réellement qui est le bénéficiaire, ça pourrait être n'importe qui", a indiqué Julie Jacob.
"Est-ce que les fonds vont être affectés à la véritable cause qui est visée dans la cagnotte, c'est-à-dire le soutien à la famille, auquel cas c'est légal, ou est-ce que c'est autre chose, comme payer une amende, une sanction ou des dommages et intérêts?", a poursuivi l'avocate.
Dans le cadre d'une procédure pénale, la loi française interdit formellement de payer une amende ou des dommages et intérêts avec une cagnotte. Mais la famille du policier pourra s'en servir pour régler les frais d'avocat.
Mais dans sa plainte, l'avocat des proches de Nahel a visé "toute personne bénéficiant de la cagnotte, quand bien même elle serait de la famille du policier ayant tué Nahel", tous les bénéficiaires "se rendraient dès lors coupables de recel d’escroquerie en bande organisée".
Mises bout à bout, l'ensemble de ces infractions sont passibles de dix ans d’emprisonnement et d’un million d’euros d’amende.
Le Syndicat de la Magistrature décrit les émeutiers passant en comparution immédiate comme des “hommes, jeunes, étrangers ou d’origine étrangère, résidant dans des zones géographiques défavorisées”
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