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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Le 16 janvier

 

 

 

Plus de 4 300 chrétiens tués dans le monde en 2018

 

Cet index mondial de la persécution des chrétiens, toutes obédiences confondues,  est établi chaque année par l'organisation non gouvernementale protestante Porte ouvertes.

Les violences et les persécutions contre les chrétiens ont de nouveau progressé en un an. Le nombre de chrétiens tués dans le monde est passé de 3 066 à 4 305 entre novembre 2017 et octobre 2018, soit une hausse de 40%, selon l'organisation non gouvernementale protestante Porte ouvertes, qui publie mercredi 16 janvier  son index 2019 des 50 pays où les "chrétiens sont le plus persécutés".

Au total, 90% des chrétiens tués en 2018 dans le monde l'ont été au Nigeria (3 731 morts sur le sol nigérian, contre 2 000 en 2017). Dans ce pays, "les chrétiens font face à une double menace", le groupe jihadiste Boko Haram et les éleveurs peuls, note l'ONG.

245 millions de chrétiens persécutés

Au total, 245 millions de chrétiens - catholiques, orthodoxes, protestants, baptistes, évangéliques, pentecôtistes, chrétiens expatriés, convertis - sont persécutés, soit "1 chrétien sur 9", contre 1 sur 12 l'année dernière, ajoute Au total, 245 millions de chrétiens - catholiques, orthodoxes, protestants, baptistes, évangéliques, pentecôtistes, chrétiens expatriés, convertis - sont persécutés, soit "1 chrétien sur 9", contre 1 sur 12 l'année dernière, ajoute l'organisation. . 

La Corée du Nord figure - comme les années précédentes - en tête de ce classement annuel, même s'il n'est pas possible de connaître, faute de "données fiables", le nombre de morts dans ce pays. L'ONG relève pour autant que "des dizaines de milliers de chrétiens [y] sont enfermés dans des camps de travaux forcés". Suivent l'Afghanistan, la Somalie, la Libye, le Pakistan, le Soudan, l'Erythrée, le Yémen, l'Iran, l'Inde, la Syrie.

Le niveau de persécutions augmente ou reste à un niveau très élevé dans la plupart des pays entourant la zone saharienne, Libye, Somalie, Erythrée, Centrafrique, Mauritanie, Soudan, Mali ou Algérie. Ce dernier pays est crédité de la plus forte progression de l’index, passant en un an de la 42e place à la 22e et d’un total de 58 points à 70. Si la violence contre les chrétiens y reste contenue, les discriminations dans la sphère ecclésiale, sociale et familiale y sont pointées du doigt.

Source

 

 

Explosion à Manbij près d'une patrouille de la coalition US, des morts selon les médias

 

Une explosion s'est produite à Manbij à proximité d'une patrouille de la coalition antiterroriste US, a annoncé mercredi le conseil militaire de la ville syrienne.

Une forte explosion est survenue mercredi dans la ville syrienne de Manbij à proximité d'une patrouille de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, faisant plusieurs blessés, a fait savoir le conseil militaire local via sa page Facebook.

Selon une source sur place citée par la chaîne Al Jazeera, la déflagration survenue lors du passage d'une patrouille états-unienne a fait au moins neuf morts ainsi qu'une vingtaine de blessés. Aucune confirmation officielle de ces rapports n'est disponible pour le moment.

Des témoins oculaires ont annoncé à Sputnik que l'explosion s'était produite près d'un café où se trouvaient les chefs du conseil militaire et des membres d'une délégation étrangère. Les blessés sont évacués des lieux à bord d'un hélicoptère, selon ces mêmes sources.

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Un Américain capturé en Syrie dit avoir rejoint l'Etat islamique par curiosité

 

Cet enseignant texan de 34 ans, récemment capturé par les forces menées par les Kurdes, témoigne à la télévision américaine.

Il dit avoir été intrigué par le groupe jihadiste Etat islamique. Mais il assure n'avoir pas combattu dans ses rangs. Warren Christopher Clark, un enseignant texan de 34 ans, récemment capturé par les forces menées par les Kurdes en Syrie, a témoigné dans un entretien à la chaîne de télévision américaine NBC News, mardi 15 janvier.

Le Texan, qui s'est converti à l'islam et a pris le nom d'Abu Mohammed Al-Ameriki, raconte être entré en Syrie par la Turquie en 2015, après avoir visionné des vidéos de décapitations perpétrées par l'Etat islamique. Il explique avoir dit des jihadistes : "Je voulais en apprendre davantage au sujet de leur idéologie". "Je voulais aller voir de quoi il retournait vraiment avec ce groupe et voir ce qu'ils faisaient." 

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Selon son média de propagande Amaq, le groupe Etat islamique a revendiqué l'attentat suicide qui a visé ce 16 janvier une patrouille de la coalition international à Minbej, dans le nord de la Syrie.

Plus de détails à suivre...

 

 

Les migrants arabes refoulés par Alger arrivaient «des fronts de combat syriens»

 

Alger a pris la décision de refouler à sa frontière sud des migrants en provenance de pays arabes pour des raisons sécuritaires, selon un spécialiste algérien. Dans une déclaration à Sputnik, cet expert a indiqué que la plupart des migrants arrivaient des zones syriennes de combat.

La décision des autorités algériennes de refouler des migrants en provenance de pays arabes qui ont tenté de rentrer en Algérie via la frontière sud avec le Mali et le Niger, relève de considérations strictement sécuritaires, a expliqué un expert algérien à Sputnik. Selon Qarn Mohamed Islam, enseignant en sciences politiques à l'université de Sétif, dans l'est de l'Algérie, certains de ces migrants arrivaient des zones de conflit en Syrie.

«Les services de sécurité algériens ont intercepté dernièrement une tentative d'intrusion sur le territoire national de migrants à travers la frontière algéro-nigérienne, dont la plupart sont des Syriens et des Yéménites, détenant de faux passeports soudanais», a déclaré l'expert. «Selon l'enquête préliminaire, il s'est avéré que ces migrants arrivent des fronts de combat syriens», a-t-il encore ajouté.

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Israël a fourni des armes aux rebelles syriens, reconnaît Eizenkot

 

Se confiant au Sunday Times britannique, le chef d'Etat-major sortant a enfin reconnu que l'Etat juif avait donné des armes légères aux groupes d'opposition pour "l'auto-défense"

Des combattants rebelles syriens de la province de Quneitra au carrefour Morek, où ils attendent d'être transférés dans les provinces d'Idlib et d'Alep, le 21 juillet 2018 (Crédit : AFP Photo/Aaref Watad)

Le chef d’Etat-major sortant Gadi Eizenkot a reconnu cette semaine et pour la première fois qu’Israël avait fourni des armes aux groupes rebelles syriens sur le plateau du Golan au cours des sept années de guerre civile qui ont ravagé le pays.

Jusqu’à dimanche, l’Etat juif ne reconnaissait officiellement qu’une aide humanitaire apportée aux groupes de l’opposition armée de l’autre côté de la frontière, démentant ou refusant de commenter les informations portant sur de potentielles livraisons d’armes.

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Washington dénonce la menace iranienne après le tir d’une fusée

 

Ce "lancement prouve à nouveau que l'Iran cherche à améliorer ses capacités balistiques qui menacent l'Europe et le Proche-Orient", a estimé Mike Pompeo

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a accusé mardi l’Iran de représenter une menace en matière balistique après la tentative, manquée, de placer sur orbite un satellite.

Le secrétaire d’Etat a renouvelé son accusation selon laquelle le lancement contrevenait à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU entérinant l’accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015 mais dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018.

« Dans une provocation envers la communauté internationale et la résolution 2231 du Conseil de sécurité, le régime iranien a lancé aujourd’hui un engin spatial », a tweeté M. Pompeo.

« Le lancement prouve à nouveau que l’Iran cherche à améliorer ses capacités balistiques qui menacent l’Europe et le Proche-Orient », a-t-il estimé.

Une réaction plutôt modérée pour un membre de l’administration du président Donald Trump qui a fait de l’Iran sa bête noire, rétablissant des sanctions contre Téhéran et quittant l’accord sur le nucléaire dans l’espoir de réduire l’influence du régime islamique dans la région et d’étouffer son économie.

Le ministère iranien des Télécommunications Mohammad Javad Azari-Jahromi avait annoncé mardi avoir réussi le lancement du satellite Payam par une fusée Safir, ajoutant toutefois que la mise en orbite avait échoué.

Pour Washington, la résolution 2231 vaut interdiction des tirs de missiles balistiques et de fusées par l’Iran.

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Allemagne : arrestation d’un conseiller de l’armée, binational afghan, soupçonné d’avoir espionné pour le compte de l’Iran

 

L’homme de 50 ans, Abdul Hamid S., aurait en tant que conseiller culturel et linguistique auprès de l’armée allemande «transmis des informations à un service de renseignement iranien», précise le parquet général de Karlsruhe dans un communiqué.

L’intéressé, interpellé en Rhénanie dans l’ouest du pays, doit être présenté mardi devant un juge qui doit statuer sur sa détention, ajoute le Parquet. Un mandat d’arrêt avait été émis contre lui le 6 décembre. Le suspect aurait transmis des «informations hautement sensibles» aux services secrets iraniens pour lesquels il travaillait depuis plusieurs années, affirme Der Spiegel, sans citer ses sources.
[…]

La Voix du Nord

 

Kenya : 17 morts dans un attentat revendiqué par les djihadistes somaliens shebab

 

Un commando a attaqué le 15 janvier un complexe hôtelier dans un quartier chic de Nairobi, la capitale du Kenya, faisant au moins six morts. L'attaque a été revendiquée par les islamistes radicaux shebab, auteurs d'autres tueries dans le pays.

Le centre américain de surveillance des sites internet djihadistes a rapporté que des islamistes radicaux somaliens shebab avaient revendiqué l'attaque perpétrée le 15 janvier par un commando dans un complexe d'hôtel et de bureaux à Nairobi, dans la capitale kenyane. L'attentat a fait 17 morts, dont un ressortissant américain.

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Kenya : attaque d’un hôtel revendiquée par un groupe islamiste

 

Le 15 janvier

Un assaut armé est en cours dans un hôtel haut de gamme de la capitale kenyane, Nairobi. Cette attaque fait suite à différentes explosions sur le même site. Le groupe de combattants islamistes somaliens Al Shabaab a immédiatement revendiqué l’attentat.

 

« Nous avons envoyé des policiers sur les lieux, y compris de l’unité antiterroriste, mais jusqu’à présent nous n’avons plus d’informations« , a déclaré le porte-parole de la police Charles Owino à Associated Press.

 

Finlande : Scandale de viols de jeunes filles par des migrants, le président exprime son « dégoût », les Finlandais réclament des expulsions (MàJ)

 

Les parlementaires finlandais ont accepté mardi la mise en place urgente de mesures plus sévères à l’encontre des criminels sexuels nés à l’étranger, après l’arrestation de migrants soupçonnés d’abus sexuels sur des fillettes, ce qui a indigné le pays nordique.

Ces dispositions pourraient inclure le relèvement de la peine minimale pour violences sexuelles sur mineurs ou encore le retrait de la nationalité finlandaise pour les criminels sexuels d’origine étrangère.

Samedi, les autorités finlandaises ont annoncé avoir arrêté trois hommes d’origine étrangère soupçonnés d’agressions sexuelles multiples et graves sur des enfants et de viols. Ces dernières semaines, une série d’arrestations similaires ont eu lieu dans la ville d’Oulu, située à environ 200 kilomètres au sud du cercle polaire.

En décembre, la police de la ville avait arrêté au moins neuf suspects -tous arrivés en Finlande sous les statuts de réfugié ou demandeur d’asile- pour des délits sexuels présumés contre des enfants. Vendredi, trois nouveaux suspects ont été arrêtés dans le cadre de quatre enquêtes sur des soupçons de viols et d’abus sexuels sur des filles de moins de 15 ans.

(…) Paris Match

A trois mois des élections législatives, le 14 avril, l’interpellation de plusieurs demandeurs d’asile et réfugiés, soupçonnés de viols et d’agressions sexuelles sur mineures, relance le débat sur l’asile en Finlande. Lundi 14 janvier, à 20 heures, près de 90 000 personnes avaient signé la pétition d’initiative populaire lancée au début de décembre qui exige la révocation du permis de séjour des réfugiés condamnés pour crimes sexuels.

(…) Le Monde

Le président finlandais a exprimé son « choc et son dégoût » après que la police ait identifié davantage de suspects liés à un gang de violeurs étrangers visant les enfants dans une ville du nord du pays.

La police soupçonne 16 hommes nés à l’étranger d’avoir commis des viols ou d’autres abus sexuels sur des fillettes âgées de 10 à 15 ans à Oulu, dans le nord de la Finlande, ajoutant quatre autres hommes à l’enquête d’aujourd’hui.

En outre, la police de Helsinki, la capitale, a annoncé dimanche avoir arrêté trois hommes nés à l’étranger pour les inculper aux mêmes motifs.

Dans une déclaration publiée lundi, le président Sauli Niinistö a déclaré que les crimes à Oulu « nous ont choqués par leur inhumanité ».

Il a ajouté: « Le droit à l’intégrité est l’une des valeurs sur lesquelles repose notre société et doit être respecté par tous ici. »

« Il est inacceptable que certains demandeurs d’asile, dont ceux à qui l’asile a été accordé, aient introduit le mal ici et créé l’insécurité. »

Antti Lindtman, chef du principal parti d’opposition, le parti social-démocrate, a déclaré: « La question est de savoir si nous pourrions prendre des mesures maintenant, même pendant ce mandat, pour prévenir des crimes aussi lâches que ceux-là. Oui il y en a. »

Une pétition citoyenne demandant le retrait de l’asile aux personnes reconnues coupables de crimes sexuels a reçu 62 000 signatures au cours du week-end, brisant ainsi la barre des 50 000 nécessaires pour forcer le Parlement à examiner la question.

[…]

Daily Mail via Fdesouche.com

 

 

Grande-Bretagne : les députés rejettent massivement l’accord de Brexit négocié par Theresa May

 

Le résultat du vote est tombé en début de soirée. Malgré l’ultime appel de Theresa May aux députés, ceux-ci ont massivement rejeté son accord de sortie de l’UE. Le Royaume-Uni doit en principe quitter l’Union européenne le 29 mars. Un « retrait ordonné » qui semble désormais plus qu’improbable. Les députés britanniques ont rejeté, à 432 voix contre 202, l’accord avec Bruxelles sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Une défaite plus cuisante que les prévisions les plus alarmistes.

A dix semaines du Brexit, les députés britanniques ont fait voler en éclats l’accord sur le Brexit laborieusement négocié par Theresa May et infligé à la première ministre une humiliante défaite dont nul ne sait si elle survivra politiquement. Dans une Chambre des communes chauffée à blanc, 432 des 650 députés ont dit non au deal sur le divorce avec l’Union européenne, mardi 15 janvier.

Ce score sans appel résulte de la coalition entre trois types d’opposants bien distincts : les travaillistes qui souhaitent renverser Mme May pour déclencher des élections et parvenir au pouvoir, les proeuropéens qui espèrent obtenir un second référendum, et les partisans d’une rupture franche avec l’UE qui considèrent le deal de Mme May comme une trahison du Brexit et appellent de leurs vœux un no deal propre à provoquer un choc économique favorable à leur dessein ultralibéral. […]

Le Monde

 

Espagne : Des bus payés par Madrid pour envoyer les migrants dans les pays du Nord (Die Welt)

 

Le nombre de migrants arrivant par la mer en Espagne n’a jamais été aussi élevé. Ce qu’ils deviennent, on peut le voir dans un village d’où partent des bus vers le nord. Il est clair que l’Espagne ne se soucie guère de l’UE et qu’elle encourage leur voyage vers l’Europe centrale.

Par une tiède soirée d’hiver, les hommes des Voyages Rios attendent que le soleil soit couché avant de démarrer les moteurs de leurs deux autocars et de se diriger vers la nationale N340.

Celui qui les suit peut les voir […] tourner dans une impasse […]. Après deux kilomètres et demi, ils s’approchent d’un écriteau portant l’inscription « Finca privada » [« Propriété privée« ]

[…]
Rien n’indique que se trouve ici un hébergement pour réfugiés, administré par la Croix Rouge et subventionné par le ministère du Travail, de l’Immigration et de la Sécurité sociale. […] Le porte-parole indique que l’accès au domaine est interdit aux journalistes.

[…]

Le portail métallique est ouvert. Le gardien fait signe aux bus de passer.

Les bus ressortent peu après du domaine, les chauffeurs rejoignent à nouveau la nationale et se dirigent ensuite vers l’autoroute.

C’est l’instant où le gouvernement s’affranchit des règles sur lesquelles l’Europe s’est mise d’accord. Car, dans les bus, se trouvent des douzaines de personnes qui ont atteint peu de jours auparavant le continent européen.

C’est l’Espagne qui serait compétente pour les procédures d’asile. Mais, en cette soirée du 5 janvier, l’un des deux bus fait le trajet de l’Andalousie à Barcelone, l’autre va à Bilbao. Ces deux villes sont situées au nord du pays, la France est toute proche. L’Allemagne n’est qu’un peu plus loin.

[…] L’État encourage les migrants à quitter la péninsule ibérique pour aller vers le nord. […]

D’où les bus, payés par le gouvernement, comme Madrid l’a confirmé en réponse à notre demande.

(Traduction Fdesouche)

Die Welt

 

 

 

Europe : que peut faire le continent face à l’immigration ?

 

L’absence d’une politique commune d’immigration a abouti à une fermeture croissante du territoire européen. Une autre politique est-elle possible? Les réponses de trois experts: Maurizio Ambrosini, Marcus Engler et Carmen Gonzalez Enriquez.

S’il est un domaine où les Etats membres de l’Union européenne auraient intérêt à coordonner et harmoniser leur politique, c’est bien celui de l’immigration, tant il est sûr qu’en dépit de toutes les actions répressives ou même préventives pour les empêcher, des flux se poursuivront, en provenance d’Afrique surtout, et qu’il vaudrait mieux les réguler collectivement que de les subir en désordre. Or c’est plutôt le chacun pour soi qui domine au sein de l’Union européenne.

Témoin, l’impossible réforme du règlement de Dublin qui prévoit que le pays qui doit examiner la demande de statut de réfugié présentée par un migrant est le premier Etat membre dans lequel il est entré dans l’Union. Cette règle fait reposer sur des pays riverains de la Méditerranée une responsabilité disproportionnée. Au fil des années, la Grèce, l’Italie et l’Espagne en ont le plus directement subi l’impact, tandis que les autres membres de l’Union leur refusent presque toute solidarité en se félicitant silencieusement que la géographie les ait placés loin des rivages méridionaux.

C’est seulement pour tenter de verrouiller les frontières de l’Union que les 28 retrouvent parfois une volonté commune qui se traduit par le fait de confier à un tiers (le gouvernement turc, les pouvoirs de fait libyens…) le soin d’empêcher les migrants d’arriver jusqu’au sol européen. Mais en réalité, cette volonté de se barricader, ce refus d’ouvrir des voies sûres d’immigration, et notamment d’immigration de travail, ne dissuade pas des hommes et des femmes poussés par la guerre ou par la misère de tenter quand même la dangereuse traversée. Avec à la clé des milliers de morts chaque année en Méditerranée.

L’Union Européenne pourrait-elle adopter d’autres politiques? Pourrait-elle réguler les flux migratoires sans trahir ses valeurs, ni mettre en péril la cohésion de ses sociétés ? Les réponses de trois experts européens. […]

Alternatives Economiques

 

Immigration : Les demandes d’asile augmentent en France, +22% en 2018. 250.550 titres de séjour ont été accordés en 2018 (MàJ)

 

16/01

La hausse de ces attributions s’est poursuivie en 2018, selon les premières statistiques annuelles de la Direction des étrangers en France publiées mardi. Tout comme celle des demandes d’asile qui, elles, ont progressé de 22 % en un an.

Toujours plus de titres de séjour, un peu plus d’expulsions et un nombre record de demandes d’asile en 2018. Ce sont les principaux enseignements des statistiques provisoires de l’immigration, de l’asile et de l’accès à la nationalité française publiés mardi par le ministère de l’Intérieur.

L’an dernier, 255.550 nouveaux titres de séjour ont été délivrés selon ces chiffres provisoires, soit une hausse de 3,3 % par rapport à 2017.

Une augmentation qui s’explique par la hausse des admissions pour motif étudiant (82.580, + 2,8 %) et pour motif économique (32.815, + 19,5 %). La progression est aussi alimentée par la délivrance des «passeports talents» de la loi du 7 mars 2016, par lesquels 27.215 titres de séjour ont été délivrés ou renouvelés. Le motif familial reste stable, avec 89.185 titres délivrés en 2018 (+ 0,5 %).

Parallèlement, 15.677 étrangers clandestins ont été expulsés (+ 9,9 % sur un an). «C’est une progression notable depuis le début de la décennie», assure-t-on à la Direction générale des étrangers en France…

(…) Le Figaro

15/01

La France continue d’attirer les demandeurs d’asile

Les demandes de protection ont augmenté de 22 % en 2018, à l’inverse de la tendance observée dans la plupart des pays européens.

Dans sa lettre aux Français du dimanche 13 janvier, Emmanuel Macron a souligné son attachement au « devoir » d’offrir un « refuge » à ceux « qui ont fui les guerres, les persécutions », alors que la France connaît une hausse continue des demandes d’asile depuis 2014. D’après les chiffres du ministère de l’intérieur, cette hausse s’est poursuivie en 2018, puisque 122 743 personnes ont sollicité la protection de la France (+ 22 %). Cette demande provient principalement d’Afghanistan, d’Albanie, de Géorgie, de Guinée et de Côte d’Ivoire.

Au terme de leurs démarches, 46 700 personnes ont été placées sous la protection de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), d’après les informations du Monde, soit une augmentation de 9 % par rapport à 2017. Les Afghans, les Syriens et les Soudanais sont les premiers ressortissants à avoir obtenu le statut de réfugié ou la protection subsidiaire. Au total, le taux de protection des demandeurs d’asile s’élève à 27 %. Il monte à 36 % si l’on tient compte des décisions en appel.

Dans l’Union européenne, la tendance est à la baisse des demandes d’asile, après les pics de 2015 et 2016. Les arrivées sur le continent sont elles aussi en repli puisque, d’après l’agence européenne Frontex, 150 000 personnes sont entrées de manière clandestine en 2018 sur le territoire européen, un volume au plus bas depuis cinq ans.

Comment expliquer la dynamique française, qui semble s’inscrire à contre-courant ? Dans une note publiée par le think tank libéral Fondapol en octobre 2018, Didier Leschi, le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), soulignait la « position singulière » de la France, devenue à son sens un pays de rebond. Aujourd’hui, 37 % des personnes qui s’enregistrent sur le territoire pour demander l’asile sont en effet des « dublinées ». C’est-à-dire qu’avant d’arriver en France, elles sont passées par un autre Etat-membre qui, conformément au règlement européen de Dublin, aurait dû examiner leur demande de protection.

[…]

Le Monde

 

UE : Démantèlement d’un réseau qui organisait des mariages blancs entre migrants pakistanais et citoyennes portugaises

 

 
 

Les autorités belges et le Service de l’Immigration et des Frontières portugais ont démantelé, avec le soutien actif d’Eurojust et d’Europol, un réseau criminel qui a recruté des dizaines de femmes pour des mariages arrangés. Au cours d’une action internationale coordonnée, dix-sept suspects ont été arrêtés aujourd’hui en Belgique, et trois autres au Portugal

 

Ce réseau d’immigration illégale organisait des mariages arrangés, essentiellement entre des Portugaises et des Pakistanais. Les Portugaises étaient recrutées pour épouser des Pakistanais qu’elles n’avaient jamais vu, en échange de quoi elles recevaient des milliers d’euros en espèces. Les couples se rendaient alors en Belgique, où les épouses étaient aussitôt employées par des sociétés belges sans doute fantoches. Les maris acquéraient des parts de ces sociétés afin de pouvoir rester en Europe, et obtenir des permis de séjour  pour pouvoir bénéficier des aides sociales […]. Les femmes retournaient en général au Portugal, revenant occasionnellement en Belgique pour les contrôles de police et d’immigration.

L’enquête a débuté en Belgique en 2015, quand les autorités ont remarqué une augmentation suspecte des mariages mixtes à Ypres […].

Etant donné la nature internationale du crime, une équipe d’investigation commune a été mise en place en décembre 2017, ce qui a abouti à l’action conjointe d’aujourd’hui, qui a été conduite simultanément à Ypres et Bruxelles, ainsi qu’à Lisbonne et en Algarve, au Portugal […]. Un total de dix-huit perquisitions ont été menées en Belgique, ainsi que huit au Portugal. Des dizaines de faux papiers ont été saisis, de même que de nombreux ordinateurs et de l’argent liquide. Quarante-trois migrants clandestins d’origine pakistanaise ont été identifiés…

Communiqué de presse Europol/Eurojust [Unité de Coopération Judiciaire de l’Union Européenne]

 

 

 

Un avocat parisien, proche d’Amnesty International et de RESF, placé en garde à vue pour soupçons de financement du terrorisme islamiste

 

Il s’agit d’une première en France dans une affaire de terrorisme islamiste. L’avocat Bruno Vinay a été interpellé et placé en garde à vue ce mardi matin dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour des soupçons de financement de terrorisme.

Depuis plusieurs mois, cet avocat parisien intervient dans de nombreux dossiers de terrorisme islamiste ou de départs pour le jihad. Parmi les clients de Bruno Vinay figure Emilie König, une jihadiste française arrêtée il y a un an en Syrie par les forces kurdes et accusée d’avoir recruté près de 200 personnes pour Daesh. Il intervient également dans des affaires d’assignation à résidence, il s’est associé à Amnesty International qui demande l’abrogation de cette mesure.

Bruno Vinay est notamment l’avocat de Kamel Daoudi. Le plus ancien assigné à résidence de France, condamné pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », était jugé en décembre dernier pour des retards de pointage.

BFM TV

Ce pénaliste qui représente de nombreux djihadistes, est entendu en garde à vue depuis ce mardi matin par la DGSI. Il est soupçonné d’avoir financé une tentative d’exfiltration d’un Français se trouvant en zone irako-syrienne.

Ses nombreux contacts avec des djihadistes l’ont-ils poussé à franchir la ligne rouge ? Selon des sources concordantes, un avocat du barreau de Paris, spécialisé dans les dossiers de terrorisme sensibles, a été interpellé ce mardi matin par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) puis placé en garde à vue pour « financement du terrorisme ».

Il est soupçonné d’avoir versé des fonds à un intermédiaire dans le but d’exfiltrer d’Irak Maximilien Thibaut, un djihadiste originaire de Seine-et-Marne.
Parti rejoindre les rangs de l’organisation État islamique en 2015, ce Français de 33 ans, depuis porté disparu, n’est autre que l’époux de Mélina Boughedir. Celle-ci avait été capturée à l’été 2017 par les forces irakiennes, puis condamnée à Badgad à 20 ans de prison lors d’un procès expéditif un an plus tard.

Les enquêteurs de la DGSI, co-saisis avec l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), veulent interroger le pénaliste interpellé sur un ancien virement suspect de 20 000 euros vers la zone irako-syrienne

L’avocat placé en garde à vue est connu pour défendre de nombreux mis en examen dans des dossiers de départs au djihad et d’attentats. Plusieurs djihadistes français détenus en Syrie ou en Irak ont également fait appel à ses services.

Le Parisien

 

Emmanuel Macron essuie de lourdes critiques pour ses propos sur les pauvres « qui déconnent » (MàJ)

 

16/01/19

15/01/19

Offensif, mordant, retrouvant des accents de campagne électorale, Emmanuel Macron a répondu point par point, aux élus, pendant de longues heures. S’il a défendu la suppression de l’ISF et la hausse de la CSG, il s’est montré, en revanche, un peu ouvert sur la limitation de vitesse à 80 km/h et la possibilité de rendre aux communes la délivrance des cartes d’identité […]

Ce déplacement était la première sortie en région d’Emmanuel Macron depuis un mois. Malgré les nombreux barrages de sécurité, environ 200 Gilets jaunes ont réussi à se rassembler dans le village de Grand-Bourgtheroulde.

Avant de se rendre sur place, le chef de l’Etat avait assisté au conseil municipal du village normand de Gasny dans la matinée. Hors caméra, le Président a prononcé une petite phrase qui fait, une nouvelle fois, polémique : « Les personnes en situation de pauvreté, on va davantage les responsabiliser, car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent« .

ladepeche.fr

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