Quant l'Iran parle de "guerre mondiale"
Le 15 dec 2012
Le déploiement de missiles antimissile Patriot en Turquie préparerait le terrain à une "guerre mondiale", a mis en garde le chef d'état-major de l'armée iranienne cité samedi par l'agence de presse iranienne Isna. "Chacun de ces Patriot est une marque noire sur la carte du monde et vise à provoquer une guerre mondiale", a déclaré le général Hassan Firouzabadi.
L'Otan, dont la Turquie fait partie, a autorisé la semaine dernière le déploiement, à la demande d'Ankara, de batteries de Patriot pour renforcer ses défenses aériennes contre d'éventuels tirs de missiles syriens. Au total, six batteries de missiles antimissile seront envoyées par les Etats-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas. "Ils se préparent à une guerre mondiale, et c'est très dangereux pour l'avenir de l'humanité et pour l'avenir de l'Europe elle-même", a ajouté le général Firouzabadi.
Source
Turquie: les Etats-Unis vont déployer des Patriot et des troupes dans le pays
Le 14 dec 2012
Les Etats-Unis vont déployer deux batteries de missiles Patriot et 400 soldats en Turquie, dans le cadre de l'Otan, pour renforcer les défenses de l'allié turc alors que la guerre civile dans la Syrie voisine se fait de plus en plus violente, a indiqué vendredi un responsable américain.
L'ordre officiel pour ce déploiement a été signé par le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta avant que son avion n'atterrisse vendredi sur la base d'Incirlik dans le sud de la Turquie pour une visite éclair, a indiqué son porte-parole George Little à des journalistes qui l'accompagnent.
"Le secrétaire a signé un ordre alors que nous étions en route pour la Turquie qui envisage le déploiement de deux batteries de missiles Patriot et de 400 militaires pour les soutenir en Turquie", a souligné le porte-parole qui a ajouté que l'opération sera effectuée "dans les prochaines semaines".
La Turquie "est un proche allié" et l'administration américaine est prête, dans le contexte de l'Otan, à contribuer à sa défense, a continué M. Little.
Outre les Etats-Unis, les Pays-Bas et l'Allemagne se sont dit prêts à déployer des missiles Patriot dans le sud-est de la Turquie, à la demande d'Ankara.
Lire la suite
L’Iran,l’Irak,la Syrie: le trio infernal
Le 15 dec 2012
Iranactu: L’Iran a été en mesure d’inféoder le régime irakien pour conforter à la fois sa mainmise sur l’Irak et son ingérence en Syrie, c’est l’étonnant aveu que vient de publier l’agence de presse FARS, affilié aux gardiens de la révolution iranienne (pasdaran). Exprimé par la bouche d’un affidé libanais, le quotidien Al-Safir, affilié au Hezbollah, les pasdaran se vantent de leur succès à dicter au premier ministre irakien Nouri al-Maliki sa politique étrangère et son soutien pour sauver le régime Assad. Devant la mollesse de la communauté internationale, les pasdaran semblent poursuivre en toute impunité leurs visées dans la région. Avec arrogance, ils s’en flattent dans cette dépêche de l’agence FARS voici les points essentiels.
L’agence FARS, 17 novembre 2012
La politique irakienne envers la Syrie est inséparable des relations avec l’Iran. (…) On ne peut pas séparer la politique irakienne envers la Syrie des relations irano-irakiennes. Ce pays a établi des rapports directs avec le régime syrien et ne permet pas aux réfugiés syriens de renter sur son territoire. On ne peut pas séparer la politique irakienne envers la Syrie de ses relations avec l’Iran. Ces relations ont été remarquables pendant ces dernières années avec l’accroissement de l’influence iranienne en Irak. Jusqu’au point que Maliki qui avait beaucoup de différence avec l’Iran et ses politiques, est devenu un de ses alliés.
Un contrat d’armements d’une valeur de 4 milliards entre l’Irak et la Russie
Cette question a débuté lorsque l’Iran a employé son influence et sa crédibilité en Irak pour soutenir Maliki à garder le pouvoir face à ses opposants, parmi les chiites et les élites de l’Irak. Le résultat de ce changement de direction dans la politique de l’Irak et les options de Maliki est une croissance du penchant irakien à suivre l’Iran et son réseau d’allies régionaux et internationaux. Ce changement de direction a été mis au grand jour avec la visite de Maliki à Moscou et a débouché sur des accords pour un contrat d’armements avec la Russie d’une valeur de 4 milliards de dollars.
En ce moment, la Syrie est considérée comme la question la plus importante de la politique étrangère iranienne.
Le contrat d’armements entre l’Irak et la Russie a eu lieu parce que l’Irak voulait ainsi faire plaisir à l’Iran et compenser le soutient apporté à la Syrie et à l’Iran par Moscou pour faire face aux défis tels que le nucléaire iranien et l’avenir du pouvoir syrien. La Syrie qui en ce moment, semble être la question la plus importante de la politique étrangère iranienne.
Le soutien ouvert apporté par l’Irak à la politique iranienne
L’Irak appuie clairement et visiblement Téhéran, en particulier dans le domaine des sanctions internationales et de la question nucléaire. Selon des rapports fiables, l’Irak est impliqué dans la vente et la procuration de devises crédibles pour l’Iran afin que ce dernier puisse avoir les fonds nécessaires pour effectuer les achats interdits par les sanctions internationales. En plus, après la visite du General Ahmad Vahidi le Ministre de la Défense iranien en Irak au mois d’octobre, l’Iran et l’Irak ont accentué leur coopération dans le domaine militaire et sécuritaire. Le Ministre de la Défense iranien affirme : « L’Irak occupe une place spéciale dans la politique étrangère et la diplomatie défensive de l’Iran. »
Lire la suite
Fusée nord-coréenne: Pyongyang élargit sa fenêtre de tir au-delà de Noël
Le 10 dec 2012
SEOUL (AFP) - La Corée du Nord a élargi lundi d'une semaine la fenêtre de tir de sa fusée le temps de remédier à un problème technique sur le premier étage du lanceur, et redit sa détermination à faire décoller l'engin avant la fin de l'année malgré les condamnations internationales.
Le régime communiste affirme vouloir mettre sur orbite un satellite civil d'observation terrestre mais une partie de la communauté internationale dénonce un nouvel essai de missile balistique que lui interdisent les sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'Onu en 2006 et 2009.
Après l'explosion en vol d'un lanceur en avril, précédée de deux échecs, le Nord entend prendre de vitesse son voisin du Sud qui reste toujours à la porte du club fermé des puissances spatiales, et manifester à Washington et ses alliés son indifférence face aux menaces.
La Commission nord-coréenne pour la technologie spatiale a annoncé lundi que le lancement de la fusée Unha-3 prévu initialement entre le 10 et le 22 décembre aurait finalement lieu entre le 10 et le 29 décembre, selon un communiqué diffusé par l'Agence de presse centrale (KCNA).
Les scientifiques et les techniciens nord-coréens "poursuivent" les préparations de la mission mais "ils ont détecté une défaillance technique dans le module de contrôle moteur du premier étage de la fusée (...) et décidé d'élargir la période de lancement", a-t-elle précisé.
Le quotidien sud-coréen Chosun Ilbo avait révélé quelques heures plus tôt que les techniciens nord-coréens s'affairaient autour de l'engin en raison d'une anomalie identifiée sur le troisième étage.
Réputé pour sa couverture de la Corée du Nord, un des pays les plus fermés de la planète, le journal s'appuyait sur de nouvelles images satellite et des sources au gouvernement sud-coréen.
Le Japon a fait savoir que sauf ajournement, l'élargissement de la fenêtre de tir ne changeait rien.
"Nous avons pris toutes les mesures possibles de vigilance et d'observation", a déclaré à la presse le Premier ministre Yoshihiko Noda.
"Nous ne pensons pas que la situation ait changé au point de modifier notre position. Nous maintiendrons (notre dispositif actuel) sauf si la Corée du Nord fait une annonce officielle" sur un report du tir, a de son côté déclaré le ministre de la Défense Satoshi Morimoto.
En prévision du lancement, l'archipel a mis en batterie des missiles sol-air Patriot PAC 3 à Tokyo et sur l'île d'Okinawa (sud) et dépêché trois destroyers équipés de missiles d'interception SM-3.
Le Chosun Ilbo croit par ailleurs savoir que des experts iraniens étaient sur le site de lancement de la fusée pour assister leurs collègues nord-coréens.
"Il semble que le lien entre la Corée du Nord et l'Iran en matière de (développement de) missiles, qui remonte aux années 80, est plus étendu que supposé jusqu'à présent", indique le quotidien, citant une source gouvernementale sud-coréenne.
Début décembre, l'agence japonaise Kyodo citait une source diplomatique occidentale affirmant que l'Iran avait envoyé du personnel militaire en Corée du Nord depuis octobre, afin de renforcer leur coopération dans le domaine des missiles et du nucléaire.
Téhéran et Pyongyang, soupçonnés de poursuivre un programme nucléaire à visée militaire, sont tous deux sous le coup de sanctions internationales.
Des responsables américains estiment que l'Iran a acquis auprès de la Corée du Nord du matériel pour mettre au point des missiles balistiques, selon des câbles diplomatiques américains de 2010.
Le défi nucléaire iranien devra être relevé en 2013 selon Benyamin Netanyahou
La République islamique d'Iran se rapproche du moment où elle pourra fabriquer une arme nucléaire et il faudra s'occuper de ce problème en 2013, a réaffirmé ce lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. S'adressant à des journalistes, il a dit que l'Etat d'Israël s'en tenait à la «ligne rouge» qu'il a fixée en septembre à l'Iran: Téhéran ne doit jamais avoir suffisamment d'uranium enrichi ne serait-ce que pour se doter d'une seule ogive nucléaire.
«J'ai clairement dit que si l'Iran franchit ce seuil, nos chances de pouvoir stopper efficacement son programme nucléaire militaire en seront singulièrement réduites», a souligné Benjamin Netanyahou. «Depuis deux mois et demi, l'Iran est encore plus en mesure de franchir cette ligne et il n'y a pas de doute que ce sera pour nous un défi majeur à relever l'an prochain.»
Tir de missile nord-coréen : Washington déploie des navires, Tokyo en alerte
Le lancement d'une fusée annoncé par Pyongyang entre le 10 et le 22 décembre a provoqué la suspicion de nombreux Etats qui accusent le régime nord-coréen de vouloir en fait procéder à un nouveau test de missile balistique en infraction avec les résolutions de l'ONU.
Le 07 dec 2012
La Corée du Nord a annoncé qu'elle allait lancer une fusée afin de mettre en orbite un satellite d'observation terrestre, entendant effacer l'échec du lancement très médiatisé d'une fusée Unha-3 en avril, qui avait explosé en vol. Pyongyang affirme qu'elle était aussi destinée à placer un satellite à usage civil en orbite.
- Washington déploie des navires de surveillance
Les Etats-Unis, qui ont dénoncé comme "un acte de grande provocation" le lancement annoncé comme imminent par Pyongyang, ont déployé des navires équipés de capacités antimissiles balistiques pour "surveiller étroitement" le lancement annoncé par la Corée du Nord d'une fusée. "Il semble logique que nous les déplacions afin d'avoir une meilleure connaissance de la situation. Ces navires sont dotés de capacités antimissiles", a déclaré le commandant des forces américaines en Asie-Pacifique, l'amiral Samuel Locklear, sans préciser le nombre de navires en question. Il s'agit de deux destroyers, l'USS Benfold et l'USS Fitzgerald, qui vont "surveiller tout lancement de missile éventuel par la Corée du Nord et également rassurer nos alliés dans la région si un tir a lieu", a précisé un responsable de la marine américaine, sous le couvert de l'anonymat.
- Tokyo se prépare à une destruction éventuelle de la fusée
Le ministre de la défense japonais a ordonné vendredi aux forces d'autodéfense du pays de se tenir prêtes à détruire la fusée si elle menaçait le territoire nippon. Le Japon a préparé des missiles sol-air Patriot PAC 3 sur l'île d'Okinawa et a déployé trois destroyers équipés du système de radar américain Aegis et de missiles d'interception SM-3. Pyongyang a assuré que sa fusée, qui doit être lancée de son centre spatial de Sohae (nord-ouest), "n'affecterait pas les pays voisins" et que ses différents étages ne tomberaient pas sur leurs territoires. Le lanceur devrait survoler la mer Jaune et la mer de Chine orientale, passant au-dessus d'îles de l'extrême sud de l'archipel nippon d'Okinawa.
- Séoul exhorte Pyongyang à renoncer à son programme de missiles
La Corée du Sud a quant à elle demandé à son voisin d'arrêter son ruineux programme de missiles de longue portée et à rembourser les centaines de millions de dollars d'aide alimentaire sud-coréenne perçus par le régime du Nord depuis une dizaine d'années. Séoul a fourni à la Corée du Nord 2,6 millions de tonnes d'aide entre 2000 et 2007, pour un total de 720 millions de dollars. L'aide est remboursable sur vingt ans à des conditions avantageuses avec une première échéance de 5,83 millions de dollars. Due en juin, elle n'a jamais été honorée, selon le ministère sud-coréen chargé des affaires intercoréennes. "Alors qu'elle ne rembourse pas sa dette et que son peuple souffre de pénuries alimentaires, la Corée du Nord prévoit de lancer un missile. C'est de l'argent gaspillé qui aurait pu nourrir ses habitants pendant plusieurs années", a dénoncé le porte-parole du ministère. Dans un rapport publié jeudi, le même ministère estimait à 1,3 milliard de dollars les dépenses engagées en 2012 par la Corée du Nord pour le développement de ses missiles.
Notes : Ne surtout pas oublier que la Corée du nord est un allié de l'Iran ( ils ont des accords de défense commune contre leur ennemie en commun , c'est-à-dire les Occidentaux )
Fusée nord-coréenne. Un satellite d'observation ou un missile balistique ?
Le 07 dec 2012
Mardi, la Corée du Sud consultait tous azimuts, dans l'espoir de contraindre l'ennemi du Nord à renoncer au tir d'un lanceur de satellite civil que les Occidentaux et une partie de la communauté internationale soupçonnent d'être un missile balistique.
>> Lire également : Corée du Nord. La fusée qui inquiète l'Occident
Lim Sung-Nam, représentant de la Corée du Sud aux négociations à six (deux Corée, Chine, Etats-Unis, Russie et Japon) sur le programme nucléaire nord-coréen, dans l'impasse depuis décembre 2008, s'est envolé pour Washington. Il doit s'entretenir avec des responsables du département d'Etat et du Conseil de sécurité nationale. Avant son départ, il a déclaré que Séoul et Washington "épuiseraient toutes les voies diplomatiques" pour "empêcher le tir nord-coréen".
Entre le 10 et le 22 décembre
La Corée du Nord s'est attirée les condamnations de la Corée du Sud et de ses alliés, mais aussi des Nations unies et de la Russie, en annonçant le week-end dernier son intention de procéder au tir d'une fusée embarquant un satellite d'observation terrestre, entre les 10 et 22 décembre.
Ils estiment qu'il s'agit d'un nouvel essai de tir de missile balistique à longue portée alors que le régime communiste est sous le coup de multiples sanctions internationales après deux essais nucléaires, en 2006 et 2009, dans la foulée d'un tir de fusée/missile. Il s'agirait d'une variante d'un Taepodong-2 d'une portée de 6.700 km et, par conséquent, selon les experts occidentaux, une nouvelle étape dans la mise au point d'un missile balistique capable d'emporter une ogive nucléaire
L'Iran annonce avoir intercepté un drone américain
Le 04 dec 2012
L'Iran a intercepté un drone américain chargé de collecter des renseignements lors de son entrée dans l'espace aérien iranien au-dessus du Golfe arabo-persique, a rapporté mardi l'agence de presse iranienne Fars, mais la marine américaine a indiqué n'avoir perdu aucun appareil.
Le drone, un ScanEagle, aurait été saisi "ces derniers jours" par une unité du corps des Gardiens de la révolution, ajoute l'agence Fars qui ne précise pas les conditions de son interception.
A Washington, la Maison blanche a dit ne disposer d'"aucun élément permettant de dire que les affirmations iraniennes sont vraies".
A Bahreïn, siège de la Ve Flotte américaine, un porte-parole de la Navy a déclaré qu'aucun drone n'avait été perdu dans le Golfe ces derniers temps.
"La marine américaine a totalement rendu compte de tous les drones opérant dans la zone du Moyen-Orient. Nos opérations dans le Golfe se limitent aux eaux et à l'espace aérien internationalement reconnus", a déclaré le commandant Jason Salata.
"Nous n'avons pas trace de la perte d'un ScanEagles récemment", a-t-il ajouté.
Mais le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, qui a indiqué que l'Iran avait mis en garde les Etats-Unis contre la violation de son territoire, a déclaré que ce drone était la preuve d'incursions américaines dont Téhéran se servira pour porter plainte devant "les instances internationales", rapporte l'agence de presse Irib.
L'Iran critique les nouvelles sanctions américaines (porte-parole)
Le 04 dec 2012
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a critiqué les récentes sanctions approuvées par le Sénat américain contre l'Iran, a rapporté mardi Press TV.
"La récente mesure prise par le Sénat américain est incompatible avec la volonté du gouvernement américain de soutenir la diplomatie et les négociations", a déclaré lundi M. Mehmanparast.
L'Iran subit un certain nombre de sanctions occidentales unilatérales visant ses secteurs pétroliers et financiers à cause de son programme nucléaire controversé.
Vendredi, le Sénat américain a approuvé à une écrasante majorité les sanctions contre les secteurs iraniens de l'énergie, portuaire, du transport maritime et naval.
Les sanctions pénaliseront les transactions avec ces secteurs iraniens et viseront les individus qui vendent ou fournissent des matériaux tels que le graphite, l'aluminium et l'acier à l'Iran.
Les mesures viseront également ceux qui achètent le pétrole iranien avec des métaux précieux, y compris l'or, ceci afin d'empêcher Téhéran de contourner les sanctions économiques déjà en place.
Même si l'administration du président américain Barack Obama s'oppose aux nouvelles sanctions, c'est un signe de la confusion qui règne dans les couloirs du pouvoir aux Etats-Unis, a souligné M. Mehmanparast, ajoutant que les politiques de tels systèmes confus "ne sont pas dignes de confiance".
Les Etats-Unis et ses alliés occidentaux accusent l'Iran de développer secrètement des armes nucléaires sous couvert de son programme nucléaire civil, accusation que Téhéran continuer de dénoncer.
Commenter cet article