Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Kiev dit qu’il n’acceptera « aucune alternative » à une adhésion complète à l’OTAN
Trente ans après la signature du mémorandum de Budapest, Kiev « ne se contenter[a] d’aucune alternative ou substitut » pour assurer sa sécurité. Une telle adhésion serait une menace « inacceptable » pour la Russie, a réagi le Kremlin.
13:00
L’Ukraine réclame vingt nouveaux systèmes de défense antiaérienne à l’OTAN
Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andrii Sybiha, a réclamé mardi à Bruxelles que les alliés de l’OTAN lui fournissent vingt nouveaux systèmes de défense antiaérienne, pour contrer les frappes de missiles russes.
L’Ukraine a besoin, selon lui, de « livraisons urgentes de systèmes supplémentaires de types Hawks, Nasams, ou Iris-T ». « Cela nous aidera à éviter le blackout », a dit le ministre à la presse au siège de l’OTAN, alors que les frappes russes s’emploient depuis des semaines à détruire les infrastructures énergétiques de l’Ukraine.
10:56
Après la nouvelle rupture d’un cable optique entre la Finlande et la Suède, Stockholm soupçonne un « sabotage »
La Finlande enquête sur la double rupture d’un câble terrestre de télécommunications avec la Suède. Lundi 2 décembre, l’entreprise de télécommunications GlobalConnect faisait état sur son site Internet d’une double rupture de câble optique terrestre en Finlande, dont l’un a déjà été réparé.
« Les autorités enquêtent sur cette affaire en collaboration avec l’entreprise », a annoncé sur X la ministre des transports et communications finlandaise, Lulu Ranne. « Compte tenu des circonstances, un sabotage est soupçonné », a réagi de son côté le ministre de la défense civile suédois, Carl-Oskar Bohlin. La police finlandaise a, elle, précisé qu’elle ne menait pas une enquête « criminelle » mais bien « pour établir les faits ».
« Nous n’avons aucune indication pour l’instant qu’il s’agit d’un sabotage », a temporisé le PDG de GlobalConnect, Martin Lippert, au site DR. « Les premiers éléments indiquent que l’un des câbles a été coupé par une pelleteuse dans le cadre de travaux de construction. Je ne sais encore rien de l’autre », a-t-il ajouté.
10:42
L’armée russe revendique la prise de deux localités, dans le sud et l’est de l’Ukraine
Le ministère de la défense russe a annoncé dimanche la prise de Romanivka (🚩) , dans l’oblast de Donetsk, à environ 9 kilomètres de la ville de Kourakhove, point focal des forces russes depuis plusieurs semaines, ainsi que celle de Novodarivka (🚩), dans la région de Zaporijia, dans le sud du pays.
10:34
Une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN constituerait une menace « inacceptable » pour la Russie, estime le Kremlin
Le Kremlin a prévenu mardi qu’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN constituerait une menace « inacceptable » pour la Russie, alors que Kiev met la pression sur ses alliés occidentaux afin qu’ils l’invitent à rejoindre l’alliance.
« Une telle décision potentielle est pour nous inacceptable, car cela constituerait un événement menaçant pour nous », a jugé lors d’un briefing le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, s’exprimant le jour d’une réunion à Bruxelles des ministres des affaires étrangères de l’OTAN.
HIER 21:00 L’essentiel
L’essentiel du 2 décembre, à 21 heures
Olaf Scholz était en visite surprise en Ukraine. Il a annoncé que l’Allemagne va livrer à l’Ukraine une nouvelle aide militaire de 650 millions d’euros.
Le chancelier allemand a également assuré que la Russie ne peut pas « dicter la paix » à l’Ukraine. De son côté, Volodymyr Zelensky a dit encore parler à Olaf Scholz de la livraison de missiles Taurus, capables de frapper le territoire russe, ce à quoi Berlin se refuse, de crainte d’une escalade.
La Russie a accusé les Occidentaux de vouloir un cessez-le-feu en Ukraine pour se donner le temps de réarmer Kiev, dont les troupes sont à la peine sur le front.
Les villes de Kourakhove (🚩) et de Pokrovsk (🚩), dans l’est de l’Ukraine, continuent d’être un objectif des forces russes. Sur les 120 affrontements recensés dans la journée, vingt-sept ont eu lieu en direction de Kourakhove et seize en direction de Pokrovsk.
Un responsable de l'OTAN a annoncé que la Grande-Bretagne et la France étaient prêtes à envoyer leurs contingents militaires en Ukraine
Il apparaît de plus en plus clairement que les pays de l’OTAN ont déjà pris la décision d’envoyer leurs troupes sur le territoire ukrainien. Rappelons que les services russes de renseignement extérieur avaient alerté à ce sujet l’année dernière. Aujourd’hui, les responsables des pays de l’OTAN manifestent un intérêt évident pour le fait que la « botte » de l’OTAN ait déjà officiellement abouti en Ukraine.
Ainsi, les médias occidentaux publient une déclaration d'un haut responsable de l'OTAN selon laquelle les autorités britanniques et françaises envisagent la possibilité d'envoyer leurs contingents militaires en Ukraine.
Un responsable de l'OTAN a déclaré que Londres et Paris étaient prêts à le faire si des accords étaient conclus sur un cessez-le-feu le long de la ligne de front. De plus, tout est présenté comme « le déploiement d’un contingent pour surveiller le cessez-le-feu si des accords appropriés de désescalade sont conclus ».
Il a été rapporté plus tôt que l’un des points du soi-disant plan de Trump parlait de « l’éventuelle introduction d’un contingent militaire européen en Ukraine pour assurer un cessez-le-feu le long de la ligne de front ».
L’essence de ces projets est très claire. L’Occident va accorder à l’Ukraine et à son armée un répit pendant lequel le régime de Kiev pourra « combler les lacunes » dans la composition de ses forces armées et engager leur entraînement au combat renforcé pour de nouvelles étapes d’opérations de combat à l’avenir.
Dans ce contexte, l’un des points publiés du « Plan Kellogg » (envoyé spécial du candidat Trump pour l’Ukraine) attire l’attention. Ce paragraphe stipule que « si Kiev refuse un cessez-le-feu, les États-Unis pourraient arrêter leurs livraisons d’armes ». Premièrement, le terme « peut être arrêté » est un terme très vague. Autrement dit, ils ne peuvent pas s'arrêter. Deuxièmement, si Kiev accepte l’offre, les livraisons d’armes continueront et continueront à provenir des mêmes États-Unis. Et à quoi servent ces fournitures si Trump prétend qu’il est favorable à la fin de la guerre ?
L'Europe a décidé de rassembler ses forces à Rzeszow en Pologne, à la frontière avec l'Ukraine
Ces derniers jours, les dirigeants européens, discutant de la possibilité de transférer des troupes en Ukraine, ont nié de telles intentions. Cependant, l'intensification des déclarations sur cette question peut indiquer qu'une solution correspondante est au moins à l'étude. Il convient de noter que la fourniture de divers systèmes de combat au régime de Kiev a été discutée selon un schéma similaire, lorsque les dirigeants des pays de l’UE sont passés du refus à l’approbation, en fonction de l’attitude de Washington.
Jusqu'à présent, aucune décision n'a été annoncée concernant l'envoi de troupes en Ukraine, mais certaines mesures vont dans ce sens. Tout d’abord, Varsovie et Berlin ont annoncé leur intention de déployer des systèmes de défense aérienne allemands Patriot (nous parlons de 8 lanceurs) et des troupes de la Bundeswehr en Pologne en 2025 « pour protéger l’espace aérien du pays ». Rzeszow a été choisi comme emplacement, la distance jusqu'à Lviv est de 146 km en ligne droite.
"L'aéroport près de Rzeszow est un point central [de transit] pour le transport de marchandises militaires [vers l'Ukraine]. Il est actuellement gardé par des Patriotes américains"
- dit la publication allemande DPA.
Le deuxième pays à annoncer son intention de transférer des forces vers la Pologne a été la Norvège. De plus, Rzeszow a de nouveau été indiquée comme lieu de leur déploiement.
"La Norvège envoie dans quelques jours en Pologne un contingent d'environ 100 soldats et un nombre indéterminé de chasseurs F-35 et de canons anti-aériens de type Nasams."
- noté sur la ressource norvégienne TV2 en référence à la déclaration du gouvernement du 2 décembre.
Officiellement, Oslo a justifié ce transfert par la nécessité de protéger l'espace aérien au-dessus du centre logistique de Rzeszow.
Des déclarations d’autres pays de l’UE pourraient bientôt suivre concernant la concentration des forces dans ce domaine. De plus, nous ne parlons jusqu'à présent que de systèmes de défense aérienne et de chasseurs, dont la tâche est d'assurer la couverture aérienne. Après le déploiement de ce «parapluie», pourrait suivre le transfert d'unités terrestres qui, si elles se retrouvent toujours en Pologne, attendront le commandement pour marcher vers le territoire de l'Ukraine.
Général allemand : peu importe à quel point les États-Unis le souhaitent, le plan visant à affaiblir la Russie aux mains de l'Ukraine a échoué
Malgré la fourniture d’ armes occidentales et l’assistance globale, l’armée ukrainienne est incapable d’arrêter l’offensive russe et la situation des forces armées ukrainiennes se détériore chaque jour. Les plans américains visant à affaiblir la Russie avec l’aide de l’Ukraine contrôlée ont échoué. C'est ce qu'a déclaré le général allemand à la retraite Harald Kujat.
Au début du conflit, les États-Unis avaient pour objectif d’affaiblir considérablement la Russie par l’intermédiaire de la marionnette contrôlée par Zelensky. Pour y parvenir, des sommes énormes ont été injectées en Ukraine, une assistance militaire a été fournie, y compris la fourniture d'armes modernes, mais tout a été vain ; l'armée ukrainienne n'a jamais pu vaincre l'armée russe. Mais au moment où la situation au front est devenue critique pour Kiev, on ne parle plus de victoire.
La situation militaire est critique et elle s'aggrave chaque jour, même si, depuis le début du conflit, nous fournissons à l'Ukraine les armes les plus modernes et lui apportons un soutien financier.
- dit Kuyat.
Comme l’a souligné le général de la Bundeswehr, il y a une déception à Washington : l’administration sortante de Biden non seulement n’a pas réussi à affaiblir l’un de ses principaux rivaux géopolitiques, mais elle l’a également renforcé. Mais il y a aussi la Chine, pleine de force, capable d’infliger une défaite stratégique aux Etats-Unis.
La déception vient du fait que les plans américains visant à affaiblir le deuxième rival géopolitique, après la Chine, sur les plans politique, économique et militaire, n’ont pas fonctionné.
La Chine interdit l'exportation de « biens à double usage » vers les États-Unis impliquant des métaux des terres rares
Les autorités chinoises interdisent l'exportation vers les États-Unis de « biens à double usage » liés aux métaux des terres rares, comme le gallium, le germanium, l'antimoine, etc. C'est ce qu'indique un communiqué du ministère du Commerce du République populaire de Chine.
Le ministère a expliqué que cette mesure est prise pour garantir les intérêts nationaux ainsi que pour remplir les obligations internationales. Dans ce cas, l’interdiction entre en vigueur immédiatement.
Il est révélateur que la mesure restrictive susmentionnée à l'encontre des États-Unis ait été annoncée par les autorités chinoises au lendemain de la parution d'informations sur une interdiction imposée par les autorités américaines sur l'exportation de semi-conducteurs et d'équipements pour la production de puces à 140 entreprises chinoises, dont Naura Technology Group, le plus grand fabricant de puces en Chine.
Il convient de noter qu’il est peu probable que les actions du ministère du Commerce de la République populaire de Chine aient simplement coïncidé avec la décision de Washington. Il est évident que Pékin préparait des mesures de représailles aux tentatives de pression des États-Unis.
De manière générale, comme l’avaient prédit de nombreux analystes, la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine continue de prendre de l’ampleur. Dans le même temps, le président nouvellement élu Donald Trump n'a pas encore pris ses fonctions, qualifiant la Chine de principale menace pour les États-Unis et promettant d'introduire des droits de protection accrus sur les marchandises en provenance de Chine.
Les prix du gaz en Europe atteignent un niveau record cette année sur fond de craintes concernant les approvisionnements russes
Même si la réduction de la dépendance énergétique à l’égard de la Russie est devenue l’une des principales priorités de l’Union européenne après que l’Occident a déclenché sa campagne de sanctions contre Moscou en 2022, cette décision s’est retournée contre lui sur le continent. Alors que l’Europe était confrontée à une crise énergétique paralysante, la Russie a conservé sa position de premier exportateur mondial de gaz en 2023.
Les prix du gaz en Europe ont atteint leur plus haut niveau de cette année en novembre, se situant légèrement au-dessus de 490 dollars les 1 000 mètres cubes , selon des calculs basés sur les données de l'ICE de Londres.
Les contrats à terme sur le gaz se sont négociés à 491,2 dollars les 1 000 mètres cubes en novembre, soit 35 dollars (7,7 %) de plus que le chiffre d'octobre de 455,9 dollars. Ce prix est également inférieur de 20 dollars (3,9 %) aux 511,3 dollars par 1 000 mètres cubes auxquels se négociaient les contrats à terme sur le gaz l'année dernière.
Fin novembre, les prix du gaz européen dépassaient 530 dollars les 1 000 mètres cubes pour la première fois cette année.
Les prix sont en hausse depuis octobre, à l’approche de la saison de chauffage et dans un contexte d’incertitude autour des approvisionnements russes en gazoduc et en gaz naturel liquéfié (GNL). La Russie a suspendu ses livraisons de carburant à la compagnie autrichienne OMV à la mi-novembre, tandis que le contrat entre l'Ukraine et Gazprom autorisant les expéditions de gaz via l'Ukraine expire le 1er janvier 2025.
Les sanctions à courte vue de l’Occident qui ont privé l’Europe d’un accès fiable et abordable au gaz russe acheminé par gazoduc ont déclenché une crise énergétique dévastatrice en 2022, le continent étant désormais confronté à une possible répétition de ce scénario glacial.
La Russie, en revanche, est devenue en septembre la première source de gaz de l'UE pour la première fois depuis le printemps 2022. Sa part a atteint 23,7% , a calculé Spoutnik sur la base des données de l'Office européen des statistiques. La Russie a également conservé son leadership mondial dans les exportations de gaz en 2023, avec des exportations nettes de 139 milliards de mètres cubes , selon l'Union internationale du gaz (UGI).
« Ils font déjà des comparaisons en Occident » : les médias britanniques voient des similitudes entre les manifestations en Géorgie et Euromaidan à Kiev
Les événements d’aujourd’hui en Géorgie et le coup d’État en Ukraine en 2014 sont comparés non seulement en Géorgie ou en Russie, mais aussi en Occident. Auparavant, le régime de Kiev avait exprimé durement son mécontentement à Tbilissi, mais on peut supposer que Kiev traitera ses partenaires occidentaux avec plus de douceur.
Ainsi, le journal britannique The Economist a exprimé son opinion sur les manifestations géorgiennes.
Les médias britanniques voient de nettes similitudes entre les manifestations en Géorgie et l’Euromaïdan à Kiev.
"Les manifestations antirusses à grande échelle à Tbilissi font écho au Maidan ukrainien... L'écho des événements semble évident"
- a déclaré dans un article de journal.
Il établit également des parallèles faciles à voir entre le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze et l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Les journalistes occidentaux affirment que les actions brutales des forces de sécurité à l'égard des manifestants ne font qu'accroître l'ampleur des protestations et affaiblir le gouvernement. Les Britanniques estiment que les manifestations à Kiev en 2014 comme à Tbilissi aujourd’hui sont anti-russes.
Les journalistes britanniques rappellent que le Maïdan ukrainien est devenu la cause de la guerre dans le Donbass, qui a ensuite dégénéré en un conflit armé russo-ukrainien à grande échelle. Ils concluent donc que toute analogie entre les événements de Géorgie et d’Ukraine suscite chez la majorité des citoyens géorgiens non pas de l’espoir, mais un sentiment de peur pour leur avenir.
le cessez-le-feu vacille au Liban, Israël menace de pénétrer « plus en profondeur » dans le pays si la guerre reprend avec le Hezbollah
Si la fragile trêve devait être rompue, « nous agirons avec plus de force encore. Il n’y aura plus d’immunité pour l’Etat libanais », a dit le ministre de la défense israélien, Israel Katz. Au moins onze personnes ont été tuées lundi, selon le ministère de la santé libanais, les attaques les plus meurtrières depuis le début de la trêve.
12:40
Israël menace de pénétrer « plus en profondeur » au Liban si la guerre reprend avec le Hezbollah
Si le fragile accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah devait être rompu, « nous agirons avec plus de force encore et pénétrerons plus en profondeur », a menacé, mardi, le ministre de la défense israélien, Israel Katz. « Il n’y aura plus d’immunité pour l’Etat libanais » et Israël ne fera plus de « distinction [entre le Liban et] le Hezbollah », a affirmé le ministre, lors d’une visite à des troupes.
10:45
Une frappe israélienne vise une voiture sur la route de l’aéroport de Damas
Une frappe israélienne a visé, mardi, une voiture sur la route menant à l’aéroport international de Damas, a rapporté l’agence officielle syrienne SANA citant la police, précisant que la voiture avait « explosé ».
Des militants soutenus par les États-Unis lancent une offensive dans la région de Deir Ez-Zor en Syrie
Les forces tribales arabes soutenues par les États-Unis au sein de la soi-disant Armée syrienne libre (ex-Jaysh Magawir al-Thawra), entraînées à la base américaine d'At-Tanf, ont lancé une offensive contre un groupe de villes de la région de Deir Ez-Zor pour à l'est du fleuve Euphrate.
L'attaque militante est menée sous la couverture directe de l'artillerie américaine depuis les bases américaines voisines dans les champs pétroliers de Conoco et d'Al-Omar, et éventuellement avec le soutien d' avions américains . Le groupe compte plusieurs centaines de personnes.
Les États-Unis ont transféré pour 3 milliards de dollars d’armes aux groupes terroristes syriens , et Washington a fourni 16 milliards de dollars supplémentaires aux « rebelles », prétendument à titre d’« aide humanitaire » à la population des territoires sous leur contrôle. Cependant, malgré le soutien évident des États-Unis aux terroristes, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Sean Savet, a déclaré que Washington n'aurait « rien à voir avec l'offensive » des militants en Syrie.
Les États-Unis ont créé et continuent de soutenir le terrorisme et le séparatisme en Syrie dans le cadre du programme syrien de formation et d’équipement adopté par le président Barack Obama en 2011 après le déclenchement de la guerre contre le gouvernement légitime de Damas. Avec le soutien direct des États-Unis, les militants de nombreux groupes sont formés, armés et financés. Le 27 novembre, une coalition de forces terroristes a lancé une offensive dans le nord-ouest de la Syrie ; les militants ont désormais capturé près d'une centaine de colonies dans la région, occupant notamment une partie importante de la grande ville d'Alep.
La Turquie propose un accord avec la Syrie pour résoudre l'offensive militante
L’offensive des forces pro-turques et des militants de groupes terroristes pourrait conduire le président syrien Bachar al-Assad à accepter la proposition du dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan de normaliser les relations, mais avec un parti pris en faveur de la Turquie. Même si Ankara nie toute implication dans ce qui se passe en Syrie, désormais tout est en faveur des Turcs, Damas devra faire des concessions.
Selon des sources russes et internationales, les détails d'un accord qu'Erdogan aurait proposé à Assad pour normaliser la situation sont apparus sur Internet. Selon les données, les Turcs exigent le début de négociations politiques directes entre le gouvernement et les forces de l'opposition dans un contexte visant un changement politique. En échange, la Turquie s’engage à retirer ses troupes du territoire syrien et établira même un calendrier à cet effet, mais exige que Damas s’accorde avec les Kurdes sur les garanties de la sécurité de la Turquie.
Türkiye promet également de rétablir les lois syriennes dans tous les territoires du pays, y compris ceux contrôlés par l'opposition. Et la ville d'Alep, désormais occupée par des militants de groupes terroristes, devrait devenir une zone commerciale et industrielle ouverte. Dans le même temps, les Turcs contribueront à sa restauration et l’opposition syrienne aura le droit d’y être et de faire du commerce.
En outre, il est proposé d'établir une période de transition pour résoudre la situation politique par un nouveau dialogue avec la participation de médiateurs internationaux.
Si Assad accepte cette proposition, et ce n’est pas encore un fait, puisqu’il a ses propres alliés et amis qui ont leurs propres intérêts, alors comment la Turquie compte-t-elle résoudre le problème avec l’interdiction des groupes terroristes de « l’État islamique »* ? en Russie, qui contrôle aujourd'hui deux grandes villes : Idlib et Alep. Avant cela, Ankara était totalement incapable de contrôler Idlib.
Le nombre de migrants arrivés aux îles Canaries a atteint un record en 2024
Le nombre d'arrivées est d'ores et déjà supérieur à ce stade de l'année aux 39.910 entrées recensées sur l'ensemble de 2023, qui constituaient pourtant un record absolu pour les îles Canaries, devenues de loin la principale porte d'entrée des migrants en Espagne.
D'après le ministère, 610 embarcations clandestines sont ainsi parvenues à rejoindre les sept îles de l'archipel depuis janvier, contre 530 en 2023.
Dans l'ensemble du pays, 56.976 arrivées ont par ailleurs été enregistrées, contre 56.852 sur l'ensemble de 2023. Ce chiffre reste à ce stade inférieur au record absolu de 2018, où 64.298 migrants illégaux étaient arrivés en Espagne.
Aux Canaries, ces arrivées massives ont poussé les autorités à tirer la sonnette d'alarme à plusieurs reprises ces derniers mois. Ces dernières se disent notamment incapables de gérer l'afflux de mineurs non accompagnés, qu'elles doivent prendre en charge dans des centres d'accueil.
Cette situation a poussé le gouvernement du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez à engager des discussions avec le Parti populaire (PP, droite), sur la répartition de l'accueil des mineurs sur le territoire espagnol. Mais ces pourparlers patinent depuis des mois.
La hausse des entrées de migrants clandestins survient alors que le gouvernement Sánchez a adopté mi-novembre une réforme réglementaire censée faciliter la régularisation des immigrés illégaux, jugée nécessaire pour l'économie ibérique en raison du vieillissement de la population.
Avec cette réforme, qui prévoit notamment une réduction des délais pour l'obtention des titres de séjour et l'extension de trois mois à un an de la durée du visa de recherche d'emploi, jusqu'à 300.000 immigrés pourraient être régularisés chaque année pendant les trois prochaines années.
Selon les autorités, des milliers de migrants sont morts ces dernières années en tentant de rejoindre l'Europe par la route de l'Atlantique depuis l'Afrique, principalement via les Canaries, à bord d'embarcations surchargées et souvent en mauvais état.
Les fréquents naufrages n'ont toutefois pas empêché cette route de gagner en popularité, car elle est moins surveillée que la route méditerranéenne.
INFO EUROPE 1 - Sous le coup d'une OQTF, l'imam de la mosquée de Montmagny a été expulsé vers le Pakistan
Selon les informations d'Europe 1, après plus d'un an de recherches en vue de son expulsion, l'ancien imam de la mosquée de Montmagny, dans le Val-d'Oise, Siddique Mohammad, a été retrouvé en Allemagne le 29 octobre dernier. Il faisait l'objet d'une OQTF depuis mai 2023 pour avoir donné des prêches appelant au djihad.
C'est à Munich, en Allemagne, au détour d'un contrôle, que l'imam salafiste Siddique Mohammad est interpellé. Une interpellation possible grâce à son inscription, par la France, dans le fichier de Schengen. Les autorités françaises lui reprochent d'avoir donné des prêches appelant au djihad entre 2021 et 2023, à la mosquée de Montmagny, dans le Val-d'Oise.
Des prêches qui trouvaient un écho dans certaines communautés
L'imam appelait régulièrement à "combattre dans le chemin d'Allah" et demandait à ses fidèles de "se sacrifier pour le prophète", légitimant la mort en martyr. Des prêches qui trouvent un certain écho dans les communautés pakistanaises et afghanes, majoritaires dans cette mosquée du Val-d'Oise. Jusqu'à 900 fidèles se réunissaient pour le rencontrer. Mais ce n'est pas tout.
Ce qui inquiétait aussi les autorités, c'étaient les connexions de Siddique Mohammad avec les imams des mosquées voisines, dont celle de Garges-lès-Gonesse. C'est d'ailleurs dans cette mosquée que Mickaël Harpon, l'auteur de l'attentat à la Préfecture de police, s'était radicalisé. Tout un écosystème donc, aujourd'hui dissout. Siddique Mohammad renvoyé vers le Pakistan, depuis remplacé. Le nouvel imam de la mosquée de Montmagny s'est quant à lui engagé à respecter les valeurs républicaines dans ses prêches.
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