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L'OTAN renforce son potentiel militaire en vue de se préparer à un conflit avec la Russie, a déclaré l'ambassadeur de Russie en Belgique Alexandre Tokovinine dans un entretien avec Spoutnik.
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Les Infos du 28 décembre 2024
En direct, guerre en Ukraine :
Kiev serait obligé de limiter l’utilisation des missiles ATACMS et Storm Shadow en raison de l’épuisement de ses stocks
L’Ukraine ne disposerait plus que de quelques « dizaines de missiles » ATACMS, ont déclaré deux responsables américains, cités anonymement par le « New York Times ». Toujours selon le quotidien, qui cite le ministère de la défense russe et des blogueurs militaires russes, l’Ukraine a lancé au moins 31 ATACMS et 14 Storm Shadows.
13:29
Les vols réguliers entre Achgabat et Moscou seront suspendus pendant un mois
Les vols réguliers entre Achgabat, la capitale du Turkmenistan, et Moscou seront suspendus pendant un mois à partir du 30 décembre suite au crash d’un avion d’Azerbaijan Airlines au Kazakhstan, rapportent, samedi, les agences de presse d’État russes, citant la compagnie aérienne nationale du Turkménistan.
Un avion de ligne opéré par Azerbaijan Airlines, qui devait atterrir en Russie, s’est écrasé, mercredi, près de la ville d’Aktaou au Kazakhstan, faisant 38 morts.
Des compagnies aériennes étrangères ont annulé au moins 95 vols à destination et en provenance de la Russie après le crash d’un avion à Aktaou, rapporte, samedi, le média indépendant russe Vyorstka, inscrit par Moscou au registre des « agents étrangers ».
13:05
Marée noire en Russie : la situation « critique », état d’urgence en Crimée
Les autorités russes ont fait état samedi d’une situation « critique » à cause de la marée noire provoquée par le naufrage mi-décembre de pétroliers entre la Russie et la Crimée annexée, qui a décrété l’état d’urgence. « La situation est vraiment critique. Malheureusement, les conséquences négatives en termes d’écologie sont inévitables », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
Il a appelé les instances gouvernementales à des « efforts maximaux » pour faire face aux conséquences du déversement de milliers de tonnes de mazout, notamment sur les plages du sud-ouest de la Russie. « Il est malheureusement impossible de calculer pour l’instant l’étendue des dommages causés à l’environnement, mais des spécialistes effectuent régulièrement ce travail », a ajouté M. Peskov.
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12:02
L’Ukraine limite l’utilisation des missiles ATACMS et Storm Shadow
Kiev limite l’utilisation des missiles ATACMS et Storm Shadow sur le territoire russe en raison de l’épuisement de ses stocks, rapportait le New York Times (NYT), vendredi.
L’Ukraine ne disposerait plus que de quelques « dizaines de missiles », ont déclaré deux responsables américains au NYT, et il est peu probable qu’elle en obtienne davantage : les stocks américains ont déjà été affectés au Moyen-Orient et en Asie. Les Britanniques, qui ont autorisé l’Ukraine à utiliser ses missiles longue portée Storm Shadow contre la Russie, n’ont plus beaucoup de ces missiles à fournir à Kiev.
Selon le NYT, qui cite le ministère de la défense russe et des blogueurs militaires russes, l’Ukraine a lancé au moins trente et un ATACMS et quatorze Storm Shadow. En réponse, la Russie a utilisé son nouveau missile Orechnik contre Dnipro, le 21 novembre. Vladimir Poutine a menacé à plusieurs reprises de frapper le centre de Kiev avec cette nouvelle arme.
Au début de décembre, dans un entretien avec le magazine Time, le président élu américain, Donald Trump, s’est dit « vivement opposé » à l’emploi par l’Ukraine de missiles de longue portée américains en Russie, tout en promettant de ne pas abandonner Kiev. M. Trump a dit vouloir parler à la fois aux présidents russe et ukrainien pour arrêter le « carnage » que constitue la guerre en Ukraine.
M. Trump a fait part de sa volonté de mettre fin au conflit, sans expliquer comment il entendait procéder. Il a aussi dit que l’Ukraine devait s’attendre à « probablement » moins d’aide de la part de Washington.
06:26
Selon V Zelensky, la Chine doit dissuader la Corée de Nord d’envoyer des troupes en Ukraine
« Si la Chine est sincère dans ses déclarations selon lesquelles la guerre ne doit pas s’intensifier, elle doit exercer une pression appropriée sur Pyongyang », a déclaré, vendredi, le président ukrainien, Volodymyr Zelenky, dans son allocution de soirée. Il a par ailleurs affirmé que « plusieurs soldats nord-coréens » étaient morts en Ukraine après avoir été capturés ou blessés sur le front.
« La nation coréenne ne doit pas perdre son peuple dans les batailles en Europe. Et cette situation peut être influencée notamment par les voisins de la Corée, notamment par la Chine », a estimé le chef d’Etat ukrainien.
21:00 L’essentiel
Le point sur la situation le 27 décembre en fin de journée
- La Slovaquie a confirmé être prête à accueillir des pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine, malgré l’hostilité de Kiev. Le premier ministre, Robert Fico, est l’un des très rares dirigeants européens à être resté proches du Kremlin.
- Volodymyr Zelensky a affirmé que plusieurs soldats nord-coréens sont morts en Ukraine après avoir été capturés blessés sur le front. Ce après que les renseignements sud-coréens ont rapporté dans la matinée qu’un soldat de Pyongyang, fait prisonnier le 26 décembre par les forces ukrainiennes, était mort en captivité, des suites de ses blessures. Sa capture constituait une première.
- Selon les Etats-Unis, les soldats nord-coréens envoyés sur le front ukrainien subissent des pertes importantes. « Plus de 1 000 » soldats nord-coréens déployés dans l’oblast de Koursk ont été tués ou blessés « en l’espace de sept ou huit jours », a affirmé vendredi John Kirby.
- L’OTAN a annoncé renforcer sa présence en mer Baltique, après le possible sabotage de câbles sous-marins cette semaine. La Finlande a arraisonné jeudi un navire soupçonné d’avoir provoqué la veille une panne d’un câble sous-marin électrique entre la Finlande et l’Estonie.
- Après le crash de l’avion de ligne d’Azerbaijan Airlines au Kazakshtan, Volodymyr Zelensky a appelé vendredi à une « enquête approfondie » et pointé « la responsabilité » apparente de la Russie. La compagnie a affirmé vendredi que l’accident est dû à une « interférence externe », tandis que des experts internationaux estiment que l’appareil a été abattu par erreur par la défense antiaérienne russe.
L’OTAN renforce son potentiel militaire en vue d’un conflit avec la Russie
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MOSCOU (Sputnik) - La Russie a déclaré à plusieurs reprises que l'OTAN était prête à une confrontation. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que l'OTAN était de nature agressive et qu'une nouvelle expansion de l'alliance n'apporterait pas une plus grande sécurité à l'Europe.
"En outre, il s'agit de renforcer la production de défense, de promouvoir l'industrie militaire des pays de l'OTAN, y compris en Europe, d'augmenter encore les dépenses militaires et d'intensifier les manœuvres. Tout cela est fait dans le but de préparer un conflit avec la Russie. Malheureusement. , c'est exactement sur cela que l'accent est mis actuellement", a déclaré Tokovinine.
Crise du coût de la vie en Europe
L'opinion publique européenne est consciente de l'impact négatif du conflit en Ukraine sur la situation économique et de l'augmentation du coût de la vie, a déclaré l'ambassadeur de Russie en Belgique, Alexandre Tokovinine.
"Nous constatons que certaines manifestations de mécontentement à l'égard de ce qui se passe se situent à différents niveaux de perception du public. Cela concerne également la compréhension du fait que la confrontation avec la Russie est dangereuse , qu'elle peut conduire à un affrontement très grave entre puissances nucléaires, à mesure que l'OTAN progresse. et en outre vers une participation directe au conflit en Ukraine. De tels sentiments se manifestent également dans le fait qu'il existe une prise de conscience croissante de l'impact négatif de la situation en Ukraine sur la situation socio-économique de presque tous les pays européens, qui comprend une augmentation. du coût de la vie", a-t-il déclaré dans une interview avec Spoutnik.
L’opinion publique occidentale veut la fin de la crise en Ukraine
Les différents pays de l'OTAN et l'opinion publique occidentale soutiennent de plus en plus la fin du conflit en Ukraine et de la confrontation avec la Russie, a déclaré l'ambassadeur de Russie en Belgique Alexandre Tokovinine dans une interview accordée à Spoutnik.
"Les discussions au niveau des États individuels sont une autre affaire. Comme nous le savons, certains pays membres de l'OTAN soutiennent activement une fin rapide du conflit. Cela s'applique à la Hongrie, et le Premier ministre slovaque s'est récemment rendu à Moscou . "Au niveau public, ces sentiments sont clairement visibles. De plus en plus de gens sont convaincus que le déclenchement de la confrontation avec la Russie est, en principe, une voie stratégique désastreuse et profondément erronée ", a déclaré Tokovinine.
Les pourparlers de paix ne sont pas à l'ordre du jour de l'OTAN
La question d'un règlement pacifique du conflit ukrainien ne figure pas officiellement à l'ordre du jour de l'OTAN, a déclaré l'ambassadeur de Russie en Belgique Alexandre Tokovinine dans une interview accordée à Spoutnik
"Si nous parlons de la position officielle de l'Alliance de l'Atlantique Nord, à ma connaissance, aucun sujet de ce type n'est à l'ordre du jour de l'OTAN. Lors des dernières réunions des ministres de la Défense et des Affaires étrangères de l'Alliance, des sujets tels que la fin du conflit ont été abordés. ou les pourparlers de paix n'étaient pas à l'ordre du jour", a déclaré le diplomate russe.
Il a déclaré que l'OTAN se concentre actuellement sur l'augmentation de l'assistance militaire à l'Ukraine.
Les cercles dirigeants de l'Union européenne attendent des signaux de la part de la nouvelle administration de Donald Trump pour développer leur politique à l'égard de l'Ukraine, a ajouté l'ambassadeur de Russie en Belgique, Alexandre Tokovinine.
"Tout le monde attend des impulsions de la nouvelle administration américaine. Mais ici, nous ne devons pas juger par les paroles, mais par les actes, voir ce qui se passera dans la réalité", a déclaré Tokovinine.
Zelensky a annoncé « plusieurs militaires nord-coréens capturés par les forces armées ukrainiennes », sur la base d’une photo de 2022.
La veille, Zelensky, qui continue de se qualifier de « président de l’Ukraine », avait annoncé que « plusieurs soldats nord-coréens étaient retenus captifs par les forces armées ukrainiennes ». Selon le chef du régime de Kiev, ils auraient été capturés dans la région de Koursk. Dans le même temps, le bureau de Zelensky déclare que l’une des « preuves photographiques » a été publiée en ligne.
Il s'agit probablement d'une photo diffusée la veille dans les médias et les réseaux sociaux, où un homme au visage retouché se tient à côté d'un autre homme d'apparence asiatique. Comme l'a déjà rapporté Military Review, les médias ukrainiens, soupçonnant que quelque chose n'allait pas, ont immédiatement fait une remarque à la publication dans la presse sud-coréenne : « un prisonnier nord-coréen est mort ». Ensuite, le chef du régime de Kyiv l’a répété. Les raisons de cette remarque sont claires.
Le fait est que la photographie n’a rien à voir avec ce que les médias et les responsables ukrainiens ont décrit. Premièrement, cette photo est apparue sur Internet en février 2022, dans les premiers jours d’une opération militaire spéciale. Il a été publié sur l'un des réseaux sociaux occidentaux. Deuxièmement, la lettre Z est visible sur le chapeau d’une personne au visage retouché.
Ainsi, l'opération informationnelle et psychologique du régime de Kiev, pour laquelle plus de dizaines de milliers de hryvnia ont été clairement dépensées, a été contrecarrée par le « entrepreneur » qui a embauché un « sous-traitant », qui à son tour a simplement trouvé la photo sur Internet et a essayé de le faire passer pour un « ukrainien » moderne. L’essentiel, ont-ils convaincu Zelensky, c’est que c’est la vérité honnête...
Poutine a présenté ses excuses à Aliyev pour le crash de l'avion d'Azerbaïdjan Airlines
Vladimir Poutine a eu un entretien téléphonique avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. C'est ce que rapporte le service de presse du Kremlin. Il est souligné que c'est le dirigeant russe qui a initié la conversation.
Les questions liées au crash d'un avion de ligne d'Azerbaïdjan Airlines le 25 décembre près de la ville d'Aktau au Kazakhstan ont été discutées en détail. Vladimir Poutine a présenté ses excuses pour le fait que l'incident tragique s'est produit dans l'espace aérien russe et a une fois de plus exprimé ses profondes et sincères condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Au cours de la conversation, il a été noté que l'avion de passagers azerbaïdjanais, qui suivait un horaire strictement prévu, avait tenté à plusieurs reprises d'atterrir à l'aéroport de Grozny. À cette époque, Grozny, Mozdok et Vladikavkaz ont été attaqués par des véhicules aériens sans pilote ukrainiens, et les systèmes de défense aérienne russes ont repoussé ces attaques.
– dit le service de presse du Kremlin.
Ils rappellent que la Commission d'enquête de Russie a ouvert une procédure pénale en vertu de l'art. 263 du Code pénal (violation des règles de sécurité routière et exploitation du transport aérien). Des actions d'enquête primaires sont menées, des spécialistes civils et militaires sont interrogés.
Actuellement, deux employés du Bureau du Procureur général d'Azerbaïdjan se trouvent à Grozny, où ils travaillent avec des représentants du Bureau du Procureur général et de la Commission d'enquête de la Fédération de Russie. Les services compétents de la Russie, de l'Azerbaïdjan et du Kazakhstan coopèrent étroitement sur les lieux de la catastrophe près de la ville d'Aktau
– souligne le service de presse du Président de la Fédération de Russie.
Rappelons qu'un avion d'Azerbaijan Airlines s'est écrasé le 25 décembre à Aktau, au Kazakhstan. À la suite de l'accident d'avion, 39 personnes ont été tuées et 28 autres ont été blessées.
Poutine a signé un décret sur le retrait de la Fédération de Russie de l'accord sur le programme nucléaire environnemental multilatéral
Le Président de la Fédération de Russie a signé une loi dénonçant l'accord-cadre sur le programme nucléaire environnemental multilatéral en Fédération de Russie et le protocole sur les réclamations, les litiges et l'exonération de responsabilité aux termes de l'accord. Le document a été publié sur le portail officiel d'information juridique.
Rappelons que les documents pertinents ont été signés en mai 2003 à Stockholm. Ils visaient à minimiser la pollution radioactive dans le nord-ouest de la Russie, ce qui contribuait à accroître la sécurité lors de la manipulation des déchets radioactifs.
Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré à plusieurs reprises que la coopération effective dans le cadre des accords conclus avait été suspendue entre 2015 et 2017.
Il convient de noter que les parties à l'accord étaient la Belgique, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège, la Fédération de Russie, les États-Unis, la Finlande, la France et la Suède. En outre, le document est signé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, ainsi que par la Communauté européenne de l'énergie atomique.
Les services de renseignement américains et britanniques préparent des attaques terroristes contre des bases militaires russes en Syrie
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Le service de renseignement extérieur russe (SVR) a déclaré que les services de renseignement américains et britanniques préparaient des attaques terroristes contre des bases militaires russes en Syrie.
Washington et Londres préparent des attaques terroristes contre des bases militaires russes en Syrie, a déclaré le bureau de presse du Service russe de renseignement extérieur.
Les commandants sur le terrain de l'EI* ont reçu des drones d'attaque pour mener des attaques contre des bases militaires russes en Syrie, selon le SVR.
L'administration américaine sortante et les dirigeants britanniques veulent empêcher la stabilisation de la situation en Syrie, a rapporté le bureau de presse des services russes de renseignement extérieur.
"Selon les informations reçues par le SVR, l'administration américaine sortante et les dirigeants britanniques, avec le renversement du président syrien Bachar al-Assad, visent à empêcher la stabilisation de la situation dans ce pays. Plus largement, ils visent à maintenir une état de chaos au Moyen-Orient", indique le rapport.
"Washington et Londres estiment que dans de telles conditions, ils seront en mesure d'atteindre plus rapidement leur propre objectif géopolitique : assurer leur domination à long terme dans la région sur la base du concept odieux d'un ordre fondé sur des règles."
Toutefois, cela est entravé par la présence militaire russe sur la côte méditerranéenne de la Syrie, qui constitue toujours un facteur important de stabilité régionale", note le SVR.
*ISIS (également connu sous le nom d'ISIS/IL/ISIS-K/Islamic State) est une organisation terroriste interdite en Russie et dans de nombreux autres pays.
En direct, guerres au Proche-Orient :
l’armée israélienne détient le directeur de l’hôpital Kamal-Adwan, selon les autorités sanitaires de Gaza
Israël a lancé une opération sur cet hôpital de Beit Lahya, l’un des derniers établissements encore opérationnels dans le nord de l’enclave, qu’il qualifie de « bastion des organisations terroristes ». Cette attaque « a mis hors service ce dernier grand centre de santé du nord de Gaza », a regretté l’OMS.
11:28
Pékin et Téhéran estiment que le Moyen-Orient ne devrait pas être « un champ de bataille pour les grandes puissances »
Lors d’une rencontre qui s’est tenue samedi, le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, et son homologue chinois, Wang Yi, ont convenu que « la communauté internationale devrait respecter la souveraineté, la sécurité, la stabilité, l’unité et l’intégrité territoriale des pays du Moyen-Orient », selon un communiqué de la diplomatie chinoise. Il s’agit de la première visite à Pékin de M. Araghtchi.
Les deux ministres ont estimé que le Moyen-Orient n’était pas « un champ de bataille pour les grandes puissances et ne devrait pas être victime de la compétition géopolitique et des conflits entre pays extérieurs à la région ».
Concernant la Syrie, les deux dirigeants, dont les pays soutenaient le président renversé, Bachar Al-Assad, ont appelé à œuvrer en faveur de « la lutte contre le terrorisme, la réconciliation et les processus humanitaires ».
La Chine est le plus grand partenaire commercial de l’Iran et l’un des principaux acheteurs de son pétrole. Quant au programme nucléaire iranien, Pékin « soutient fermement l’Iran concernant la protection de ses droits et intérêts légitimes », a fait savoir la diplomatie chinoise.
06:00 L’essentiel
Ce qu’il faut savoir sur la situation au Proche-Orient, samedi 28 décembre à 6 heures
- L’armée israélienne a affirmé, tôt samedi, qu’un missile lancé du Yémen avait été intercepté « avant de pénétrer dans le territoire israélien ». Des sirènes d’alerte avaient été déclenchées dans le centre d’Israël, conformément au protocole. Un événement similaire avait déjà été rapporté, vendredi matin.
- Vendredi soir, un bombardement aérien a ciblé la capitale du Yémen, Sanaa, ont déclaré les rebelles houthistes, qui accusent les Etats-Unis et le Royaume-Uni d’avoir mené cette attaque.
- Les houthistes ont dit, vendredi, avoir tiré un missile en direction de l’aéroport de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël, lancé des drones vers la ville de Tel-Aviv et attaqué un navire en mer d’Arabie.
- Les attaques des houthistes surviennent après des raids israéliens menés jeudi sur des sites aux mains de ces rebelles, notamment l’aéroport de Sanaa, où se trouvait le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et un coordinateur de l’ONU pour l’aide humanitaire au Yémen.
- Dans la bande de Gaza, l’OMS a annoncé, vendredi, que le dernier grand hôpital opérationnel dans le nord de l’enclave était « hors service » à la suite d’un raid de l’armée israélienne contre des combattants du Hamas près de l’hôpital Kamal-Adwan à Beit Lahya, pris d’assaut selon le mouvement islamiste palestinien. « De premières informations font état de services-clés incendiés et détruits pendant le raid. Soixante membres du personnel soignant et vingt-cinq patients sont dans un état critique », ajoute l’OMS.
- L’armée israélienne a annoncé, vendredi, avoir mené des attaques aériennes contre sept points de passage le long de la frontière entre la Syrie et le Liban afin d’« intercepter des transferts d’armes » au profit du Hezbollah dans le sud du Liban.
- Plus de 30 000 Syriens ont traversé la frontière turque pour rentrer dans leur pays ces dix-sept derniers jours, a affirmé le ministre de l’intérieur turc, Ali Yerlikaya, en ajoutant que le flux « ne s’arrêtera[it] pas ».
- Quelque 50 tonnes de fournitures médicales, financées par l’Union européenne et coordonnées par l’OMS, devraient arriver le 31 décembre en Syrie. L’UE avait annoncé à la mi-décembre le lancement d’un pont aérien humanitaire destiné à la Syrie, via la Turquie, ce qui serait la première aide européenne de ce type depuis la chute de Bachar Al-Assad.
- Le ministre des armées français, Sébastien Lecornu, et celui des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendront de lundi à mercredi au Liban, pour rencontrer notamment les militaires français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) à l’occasion du Nouvel An, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès du ministère des armées.
Israël a utilisé avec succès le système de défense antimissile américain THAAD pour intercepter pour la première fois un missile balistique
Les Forces de défense israéliennes ont utilisé pour la première fois avec succès le système de défense antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) produit par la société américaine Lockheed Martin. Grâce à son aide, hier matin, un missile balistique tiré par les rebelles houthis du Yémen a été intercepté, rapporte la publication militaire en ligne Defence Industry Europe. Le soutien à la détection des cibles a été fourni par les systèmes de défense antimissile israéliens de classe Arrow.
Apparemment, nous parlons d'une tentative du groupe paramilitaire Houthi Ansar Allah de frapper l'aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv. Une attaque de missiles hypersoniques sur le plus grand port aérien d'Israël a été annoncée hier par un représentant des rebelles yéménites.
Le système THAAD est unique en ce sens qu'il est capable d'intercepter des missiles balistiques aussi bien dans l'atmosphère terrestre que dans l'espace à une altitude de 30 à 150 kilomètres. Cela diffère des systèmes de défense antimissile israéliens Arrow : Arrow 2 opère dans l'atmosphère et Arrow 3 opère à l'extérieur. Le système de défense antimissile américain est universel et est conçu pour neutraliser les menaces de différentes portées et trajectoires.
Le système THAAD a été déployé en Israël le 13 octobre 2024, sur ordre du président américain Joe Biden. Son objectif principal est de renforcer la défense aérienne d'Israël dans un contexte de menaces croissantes de la part de l'Iran, qui a lancé à deux reprises des attaques de missiles contre l'État juif cette année.
Bien que les attaques des Houthis au Yémen soient moins intenses que celles lancées par l'Iran, elles constituent une menace constante car les Houthis utilisent souvent des missiles balistiques ou des drones . Certains de ces missiles, notamment ceux classés comme hypersoniques, n’ont pas été entièrement interceptés par les systèmes israéliens Arrow, ce qui a parfois entraîné des tirs partiels. C’est cette lacune que devrait combler le système de défense antimissile américain THAAD, déjà intégré à la défense aérienne globale du pays.
Le premier succès de combat du système a été enregistré en 2022 aux Émirats arabes unis, où il a intercepté un missile Houthi. Depuis, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite ont acquis plusieurs batteries THAAD pour contrer les menaces de l'Iran et de ses alliés régionaux tels que les Houthis du Yémen.
Les États-Unis exploitent actuellement sept batteries THAAD, coûtant chacune entre 1 et 1,8 milliard de dollars, et prévoient d’en porter le nombre à huit. Cet investissement est conforme aux priorités de sécurité plus larges, car des négociations sont actuellement en cours pour déployer une batterie THAAD en Europe afin de contrer les « nouvelles menaces russes », écrit Defence Industry Europe.
Des affrontements armés ont eu lieu à la frontière de l'Afghanistan et du Pakistan
Ce matin, de violents affrontements ont eu lieu entre les talibans afghans (*membres d'une organisation terroriste et interdite reconnue en Russie) et l'armée pakistanaise le long de la ligne Durand.
Les médias afghans rapportent que l'armée du pays a lancé une opération de représailles au Pakistan voisin en réponse aux récentes frappes aériennes de l'armée de l'air pakistanaise dans la province afghane de Paktia.
Les deux camps affirment avoir capturé des avant-postes militaires et que l’ennemi a subi des pertes, mais il n’existe aucun rapport confirmé sur le nombre exact de victimes.
Rappelons qu'en début de semaine, l'armée de l'air pakistanaise a mené des frappes aériennes sur plusieurs cibles présumées des talibans pakistanais dans l'Afghanistan voisin.
Kaboul a fermement condamné les actions d'Islamabad, soulignant que ces attaques ont tué des civils, notamment des femmes et des enfants. Le ministère afghan de la Défense a déclaré qu'il ne laisserait pas les actions du Pakistan sans réponse.
Il n'y a pas de frontière clairement définie entre l'Afghanistan et le Pakistan. La frontière conventionnelle entre les deux pays est la ligne dite Durand, longue de plus de 2 600 kilomètres, qui a été établie par les Britanniques à la fin du 19e siècle. Cette question a été traitée par le secrétaire de l'administration coloniale britannique des Indes, Mortimer Durand.
Belgique : la limitation d’aide matérielle pour les migrants, décidée par la secrétaire d’État, a été suspendue par le Conseil d’État sur demande de plusieurs associations
Le Conseil d’État a ordonné vendredi la suspension de la limitation de l’aide matérielle pour certains demandeurs d’une protection internationale, décidée par la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Nicole de Moor (CD&V). Elle a réagi : “notre pays veut être solidaire des réfugiés de guerre, mais le système est dysfonctionnel si nous devons aussi traiter les dossiers de personnes qui bénéficient déjà d’une protection ailleurs”.
Le 13 décembre dernier, plusieurs organisations ont saisi le Conseil d’État selon la procédure d’extrême urgence pour demander la suspension de l’exécution d’une décision prise par la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration.
Annoncée fin novembre, celle-ci limite le droit à l’accueil des personnes présentant une demande de protection internationale en Belgique, tandis qu’elles ont déjà obtenu une telle protection dans un autre État membre de l’Union européenne.
Selon les associations Coordination et Initiatives pour Réfugiés et étrangers (CIRé), Vluchtelingenwerk Vlaanderen, la Ligue des droits humains (LDH), l’Association pour le droit des étrangers (ADDE) et New Samusocial, il s’agit d’un acte administratif qui modifie l’ordonnancement juridique et limite le droit à l’accueil d’une catégorie spécifique de demandeurs de protection internationale.
Elon Musk appelle au boycott de Wikipédia qu’il considère comme “woke”
Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk prend pour cible Wikipédia. En octobre 2023, le milliardaire avait même proposé à la fondation un milliard de dollars pour qu’elle change son nom en « Dickipédia » (jeu de mot insultant). Aujourd’hui, il préfère utiliser le mot « Wokepedia » (accusant ainsi le site de « wokisme ») et appelle ses 209 millions d’abonnés sur X à cesser leurs dons à la plateforme participative.
Si le patron de Tesla et SpaceX a décidé de s’acharner ainsi sur Wikipédia, c’est parce qu’il estime que l’encyclopédie numérique « sert un agenda politique woke ». Il accuse régulièrement Wikipédia de répandre des informations erronées et d’avoir une ligne éditoriale progressiste. Des accusations rejetées plusieurs fois par le fondateur de Wikipédia, qui n’hésite pas à pointer le manque de modération et la multiplication de fausses informations sur X. […]
États-Unis : le pays sous le choc après le meurtre d’une femme, brûlée vive dans le métro à New-York par un migrant clandestin guatémaltèque (MàJ : la polémique enfle… il avait déjà été expulsé en 2018)
Sebastian Zapeta-Calil avait déjà été expulsé des Etats-Unis en 2018 après avoir été intercepté par les forces de l’ordre à Sonoita, en Arizona. Il avait reçu une ordonnance d’expulsion rapide et avait été renvoyé au Guatemala six jours plus tard. Selon les autorités, il est revenu illégalement dans le pays à une date et un lieu indéterminés. Avant l’incident, il vivait dans un refuge pour sans-abris à Brooklyn, destiné aux hommes souffrant de toxicomanie, selon le New York City Police Department (NYPD). (…)
Un homme dépeint, selon les témoignages recueillis par le New York Post, comme un buveur invétéré et un consommateur accroc au K2, ce cannabis de synthèse 85 fois plus concentré que la marijuana qui fait des ravages aux États-Unis. (…)
Les médecins légistes et les enquêteurs misent sur les dossiers dentaires pour découvrir l’identité de cette femme brûlée vive par un usager alors qu’elle s’était assoupie dans un wagon tôt dimanche matin. (…) Elle s’appelle provisoirement « Jane Doe » (…)
Ce crime particulièrement sauvage a horrifié les Américains et relancé le débat sur l’insécurité dans le métro de New York. Ce meurtre est le 10e de l’année, soit autant que le pic de 2022 et deux fois plus qu’en 2023, alors que la gouverneure de l’État vient d’annoncer une délinquance globale en baisse dans le métro, où il y a quand même eu 565 agressions criminelles cette année. (…)
Le meurtre de la « Jane Doe » du métro questionne aussi une société où l’on devient plus prompt à tendre le bras pour filmer qu’à tendre la main pour aider. (…)
28/12/2024
Un homme suspecté d’avoir intentionnellement mis le feu aux vêtements d’une femme qui s’était assoupie dans une rame de métro new-yorkaise a été arrêté par la police dimanche.
[…]
« Le suspect a utilisé ce que nous pensons être un briquet pour enflammer les vêtements de la victime, qui ont pris feu en quelques secondes », a expliqué Jessica Tisch, commissaire de la police de New York, lors d’une conférence de presse tenue plus tard dans la journée.
D’après Joseph Gulotta, un responsable de la police, il n’y avait eu « aucune interaction entre les deux au moment de l’incident. » « Nous ne croyons pas qu’ils se connaissaient », a-t-il ajouté lors de la conférence de presse. L’enquête se poursuit, notamment pour déterminer si la femme était sans-abri et si elle avait des antécédents avec le suspect qui a immigré du Guatemala aux États-Unis en 2018.
Condamnations en France : en 2023, 62 % des infractions criminelles concernaient des viols et autres crimes de nature sexuelle
“Les viols et autres crimes de nature sexuelle”, sont devenus la première des infractions criminelles sanctionnées en France en 2023, selon un rapport du ministère de la Justice. Près de 1.800 de ces infractions se sont soldées par une condamnation.
En 2023, 1.800 infractions de “viol et autres crimes de nature sexuelle” se sont soldées par une condamnation, faisant du viol la première des infractions criminelles sanctionnées, selon un rapport du ministère de la Justice. Sur les 2.900 infractions criminelles sanctionnées en 2023, 62% concernaient des viols et “pour un peu plus de 7 infractions de viols sur 10, des circonstances aggravantes ont été retenues”, selon l’étude publiée lundi qui précise que 10% des viols condamnés en 2023 ont été commis par le conjoint ou le concubin de la victime.
En tout, près de 550.000 condamnations ont été prononcées en 2023, sanctionnant environ 900.000 infractions inscrites au casier judiciaire. Les infractions criminelles (meurtre, viol, vol avec arme ou violences criminelles) représentent 0,3% de ces infractions, très loin derrière les délits (vol, violences, escroquerie, discrimination, agression sexuelle, homicide involontaire…) qui constituent 95% des infractions sanctionnées et derrière les contraventions de 5e classe (excès de vitesse supérieur à 50km/h par exemple) et leurs 4,5% d’inscriptions au casier judiciaire. […]
Enfin, selon le rapport, “29.700 condamnations ont concerné des personnes mineures au moment des faits”, toutes infractions confondues. En cas de condamnation de mineur pour crime, le viol arrive là aussi en tête des infractions.
Metz (57): après un viol dans un parking par un migrant clandestin nigérian, le maire annonce des places réservées aux femmes (MàJ: doublement des places, «Metz est devenue une ville anxiogène»)
28/12/2024
[…] C’est ici que l’été dernier a eu lieu le viol d’une trentenaire. « C’est une très bonne initiative. Car Metz est devenue une ville anxiogène » […]L’initiative devait au départ se traduire par une cinquantaine d’emplacements délimités par une couleur jaune vif, et un panneau identifié. Elle a tellement été plébiscitée par les habitantes que la mairie a décidé d’en doubler le nombre : il y en a aujourd’hui 108. […]
Outre ces places de parking réservées, la Métropole de Metz a aussi accéléré l’installation de caméras supplémentaires dans les parkings publics. […]
« j’ai demandé au gestionnaire qui assure la vidéoprotection un visionnage en temps réel grâce aux logiciels d’intelligence artificielle » […]
31/08/2024
Le maire de Metz annonce la mise en service de places réservées aux femmes à proximité des entrées/sorties ou des ascenseurs des parkings souterrains de la ville. Une mesure en réaction au viol dont a été victime une femme de 38 ans dans le parking Saint-Jacques par un clandestin nigérian, au début du mois d’août.
François Grosdidier [“Libres”, affilié à LR] annonce notamment qu’il veut faire évoluer la gestion des caméras installées dans les parkings : “On va travailler avec les responsables des parkings privés (le parking du centre Saint-Jacques est géré par l’opérateur Indigo, NDLR), comme nous le faisons sur nos propres parkings, pour qu’il n’y ait pas de zone blanche de vidéo-protection. Pour que les images qui sont enregistrées soient aussi vues en temps réels, pour que l’on puisse intervenir“.
Le maire de Metz annonce aussi la mise en place de restrictions de stationnement, à proximité des ascenseurs des parkings souterrains : “Je suis allé jusqu’à proposer qu’il y ait des places réservées aux femmes au plus proche des entrées et des sorties. Pour qu’elles n’aient pas, surtout à des heures avancées de la nuit, à traverser un parking, qui ne pourra pas être totalement sécurisé puisqu’on peut toujours se dissimuler entre les voitures“.
Le chef de file de l’opposition Jérémy Roques dénonce “une mesure d’affichage” : “Ce n’est pas la solution miracle, ajoute l’élu écologiste. Est-ce que seules les femmes se font agresser ? Ces places ne règlent pas le souci de sécurité dans les parkings. La solution doit passer par la présence humaine et le gardiennage des parkings la nuit”.
Cette restriction de stationnement existe déjà au Luxembourg ou en Allemagne, mais n’a pas de fondement juridique en France (il est donc impossible de sanctionner en cas de non-respect de ces zones). La mise en place de cette mesure oblige donc à compter sur le civisme des utilisateurs du parking.
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