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Les Infos du 19 décembre 2024
En direct, guerre en Ukraine :
Vladimir Poutine admet ne pas savoir quand la Russie réussira à chasser l’armée ukrainienne de sa région de Koursk
Le président russe se prête jeudi à sa séance annuelle de questions-réponses, un show télévisé largement mis en scène mais aussi une rare opportunité pour l’interroger sur des sujets qui fâchent.
Le président russe considère qu’Israël est le premier bénéficiaire de la situation en Syrie et lui demande de retirer ses troupes « du territoire syrien »
Le président russe, Vladimir Poutine, a appelé, jeudi, Israël à retirer ses troupes du « territoire syrien », celles-ci ayant été déployées dans une zone tampon contrôlée par l’Organisation des Nations unies séparant les deux pays sur le plateau du Golan.
« Nous espérons qu’Israël se retirera du territoire syrien à un moment donné », a dit le dirigeant russe, dont le pays sert de refuge à Bachar Al-Assad. « Le principal bénéficiaire des événements en Syrie est Israël. La Russie condamne la saisie de tout territoire syrien », a-t-il ajouté, lors de sa grande conférence de presse annuelle.
Note: Poutine a dit exactement :
"Nous espérons qu’Israël finira par retirer ses troupes de Syrie. D'une manière générale, nous défendons le respect des normes internationales et l'intégrité territoriale de la Syrie." (Source)
Vladimir Poutine admet un échec des services spéciaux russes après l’assassinat du général Kirillov
Le président russe, Vladimir Poutine, a reconnu, jeudi, que ses services spéciaux avaient failli à empêcher l’assassinat mardi du général russe Igor Kirillov, tué à Moscou dans une explosion revendiquée par Kiev.
« Cela signifie que nos services de renseignement laissent passer ces attaques. Ils ont laissé passer ces attaques », a admis le dirigeant lors de sa grande conférence de presse annuelle. « Nous devons simplement améliorer ce travail, nous ne devons pas permettre de telles failles », a-t-il ajouté.
Les questions posées à Vladimir Poutine, reflet des préoccupations de la population
L’analyse des questions posées au président Vladimir Poutine (par les Russes au téléphone, sur Internet… soit plus de 2 millions), jeudi lors de sa grande conférence de presse annuelle à Moscou, rappelle les préoccupations principales de la population.
Ce n’est pas « l’opération militaire spéciale » en Ukraine, le possible accord avec Donald Trump, la Syrie ou Al-Assad. Mais, dans l’ordre des priorités : les questions sur le logement, et notamment la difficulté d’obtenir un prêt immobilier auprès des banques (en grande partie parce que, effet indirect des sanctions occidentales contre Moscou, les taux d’intérêt frôlent les 30 %), les services de santé et l’état des routes (deux secteurs de dépenses publiques passés au second rang dans le budget de l’Etat désormais avant tout concentré sur les dépenses militaires et de sécurité).
Les écrans géants installés derrière et autour de Vladimir Poutine diffusent d’ailleurs en continu les questions sur ces sujets.
Le président russe se dit prêt à rencontrer Donald Trump « à tout moment »
Vladimir Poutine, qui a indirectement confirmé ne pas avoir parlé au président élu américain, Donald Trump, depuis sa réélection, s’est dit prêt à le rencontrer. « Je ne sais pas quand, je ne lui ai pas parlé depuis plus de quatre ans. Je suis prêt à le faire, bien sûr. A tout moment », a déclaré le président russe lors de sa grande conférence de presse annuelle à Moscou.
A sujet du plan de paix en Ukraine que le nouveau président américain a promis pour mettre fin au conflit en vingt-quatre heures, Vladimir Poutine n’a pas vraiment répondu. « La politique est l’art du compromis, la Russie y est toujours prête », a-t-il simplement déclaré. Sans plus de détail. Mais, comme à son habitude, il a défié Kiev : « L’autre partie doit être prête à la fois aux négociations et aux compromis. »
Interrogé à ce sujet par un journaliste américain, Vladimir Poutine a répondu avec mépris. « Vous et les gens qui paient vos salaires aux Etats-Unis aimeriez beaucoup que la Russie se trouve dans une position affaiblie. Je pense que nous sommes devenus beaucoup plus forts au cours des deux ou trois dernières années. Nous sommes devenus un pays souverain, nous dépendons de peu de personnes, nous renforçons nos capacités de défense », a insisté le président, expliquant que « presque tous les pays de l’OTAN sont en guerre contre la Russie ».
Vladimir Poutine affirme ne pas avoir encore rencontré Bachar Al-Assad
Le président russe a assuré ne pas avoir vu Bachar Al-Assad, le président syrien renversé au début de décembre et qui a trouvé refuge avec sa famille en Russie, mais a dit avoir « l’intention de le faire ». « Je lui parlerai certainement », a-t-il déclaré jeudi lors de sa grande conférence de presse annuelle, en réponse à une question d’un journaliste américain.
« On essaie de présenter ce qui s’est passé en Syrie comme une défaite pour la Russie. Je vous assure que ce n’est pas le cas », a-t-il expliqué. « Nous sommes venus en Syrie il y a dix ans pour éviter qu’une enclave terroriste y soit créée, comme en Afghanistan. Dans l’ensemble, nous avons atteint notre objectif », a-t-il ajouté.
« Il n’y a aucune chance d’abattre » le nouveau missile Orechnik, a affirmé Vladimir Poutine
Fier de sa « nouvelle arme », le missile balistique russe Orechnik, le président Vladimir Poutine a lancé un défi à l’Ouest. « Il n’y a aucune chance de l’abattre », a-t-il prévenu jeudi lors de sa conférence de presse annuelle. Avant de proposer un « duel » : « Si les experts occidentaux croient [qu’il peut être abattu], alors qu’ils nous proposent, ainsi qu’à ceux qui les paient en Occident, de mener un duel de haute technologie du XXIe siècle. Qu’ils identifient des cibles à Kiev, qu’ils y concentrent leurs systèmes de défense aérienne et de défense antimissile, et nous frapperons. »
Le président russe admet ne pas savoir quand la Russie réussira à chasser l’armée ukrainienne de sa région de Koursk

Alors que le président russe, Vladimir Poutine, venait d’affirmer, lors de sa conférence de presse, qu’il « communique régulièrement » avec les combattants du front en Ukraine, il a demandé à ce que soit montrée derrière lui la bannière de la 155e brigade de fusiliers motorisés de la garde séparée des marines.
Puis il a déclaré que les militaires russes « agissent de manière héroïque, les capacités des forces armées augmentent » et chaque jour « nos combattants reprennent des kilomètres carrés de territoire ». Sa conclusion : « La victoire est devenue plus proche. » Mais lorsqu’une habitante de la région de Koursk lui a demandé quand l’armée russe « chasserait les forces armées ukrainiennes », il a admis ne pas savoir. Il a déclaré qu’il ne voulait pas « donner de date précise ».
La Russie revendique la prise de deux nouveaux villages dans l’est de l’Ukraine
La Russie a revendiqué, jeudi, la prise de deux villages dans l’oblast de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, où elle progresse ces derniers mois face à des troupes ukrainiennes en difficulté, ont rapporté les agences d’Etat russes.
Le ministère de la défense russe a précisé que ses troupes avaient « libéré » Zelenivka, à proximité de la ville de Kourakhove, dont les soldats de Moscou s’approchent, et Novy Komar, un village situé à une vingtaine de kilomètres en direction du sud-ouest, selon l’agence Ria Novosti.
Séoul rapporte la mort de 100 soldats nord-coréens dans la guerre Russie-Ukraine
Au moins 100 soldats nord-coréens envoyés combattre aux côtés des forces russes contre l’Ukraine ont été tués sur le champ de bataille en décembre, a affirmé, jeudi, un député sud-coréen, Lee Seong-kweun.
« En décembre, ils ont participé à des combats réels, au cours desquels au moins cent décès sont survenus », a déclaré M. Lee, au sortir d’un briefing donné par le service national du renseignement (NIS) à des parlementaires. « Le NIS a également dit que le nombre de blessés devrait atteindre près de 1 000 » parmi les troupes nord-coréennes, a ajouté le député.
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Londres débloque 225 millions de livres sterling pour l’Ukraine
Le Royaume-Uni va débloquer 225 millions de livres sterling (273 millions d’euros) d’équipements militaires pour l’Ukraine, dont des drones, des systèmes de défense aérienne et des munitions, a annoncé le ministère de la défense britannique dans un communiqué. Cette annonce survient au lendemain d’une visite du secrétaire d’Etat à la défense britannique, John Healey, à Kiev, durant laquelle il a rencontré son homologue, Rustem Umerov, et où il s’est engagé à « intensifier » le soutien du Royaume-Uni à l’Ukraine en 2025.
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La Corée du Nord dénonce les critiques « irresponsables » des Etats-Unis sur son soutien à la Russie en Ukraine
Pyongyang a qualifié jeudi de « provocations irresponsables » les critiques formulées par Washington et ses alliés de son soutien aux opérations militaires russes contre l’Ukraine, y compris par le déploiement de troupes.
Dans un communiqué publié par l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA) et consulté par l’Agence France-Presse, un porte-parole du ministère des affaires étrangères a déclaré que la mise en garde, lundi, de dix pays et de l’Union européenne (UE) « déformait et calomniait » les liens de « coopération normale » entre Pyongyang et Moscou.
Lundi, ces pays et l’UE – dont la France – ont signé un texte, publié par Washington, déclarant que l’implication croissante de la Corée du Nord dans la guerre en Ukraine constituait un « élargissement dangereux » du conflit, avec de graves conséquences pour la sécurité de l’Europe et de la région Indo-Pacifique.
La Corée du Nord a déclaré que la « folie » de la réponse des « forces hostiles » indiquait que la coopération accrue entre Pyongyang et Moscou « dissuadait efficacement les Etats-Unis et l’extension mal intentionnée de l’influence de l’Occident ». La Corée du Nord n’a pas mentionné spécifiquement le déploiement de ses troupes aux côtés des forces russes, se contentant de dire que la guerre en Ukraine « a été prolongée » par ce qu’elle appelle « la politique militaire aventuriste et la politique d’alliance exclusive » de Washington et de ses alliés.
La Corée du Nord « sauvegardera fermement son droit légitime en tant qu’Etat souverain, n’imposera aucune restriction à son exercice et continuera à faire des efforts cruciaux pour préserver la paix et la sécurité régionales et mondiales », selon la déclaration diffusée par KCNA.
Poutine: la Russie ne négociera qu'avec les dirigeants légitimes de l'Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine, répondant à une question sur la possibilité de mener des négociations avec Kiev, a souligné que Moscou était prêt à discuter uniquement avec les dirigeants légitimes de l'Ukraine.
Le dirigeant russe a souligné que d'éventuelles négociations devraient être menées sur la base des Accords d'Istanbul et que les conditions de résolution de la crise ukrainienne devraient a priori tenir compte des réalités existantes sur la terre (c'est-à-dire l'inclusion de quatre autres ex-Ukraine). régions de la Fédération de Russie, en plus de la Crimée).
Le président russe a déclaré qu'en Ukraine, toute la verticale du pouvoir subordonnée à Zelensky était illégitime, y compris les chefs régionaux nommés par le chef du régime de Kiev et les dirigeants des forces armées et des forces de l'ordre. Dans le même temps, vous pouvez engager un dialogue avec n'importe qui, mais Moscou considère qu'il est possible de signer des accords, le cas échéant, uniquement avec des autorités légitimes.
Poutine a rappelé qu'à l'heure actuelle, le parlement ukrainien (Verkhovna Rada) conserve théoriquement sa légitimité, mais que l'organe qui exécute les ordres du chef d'État illégitime perd automatiquement sa légitimité.
La Russie considère qu'il est possible de signer des accords uniquement avec des autorités légitimes, même avec Zelensky, s'il se présente aux élections présidentielles et les remporte, a conclu le dirigeant russe. Dans le même temps, la proposition de Kiev d’envoyer des « casques bleus » de l’OTAN en Ukraine après la fin des hostilités est inacceptable pour la Russie.
Secrétaire d'État américain : un cessez-le-feu en Ukraine n'est possible qu'aux conditions de Washington et de Kiev

Le chef du Département d'État américain, Antony Blinken, qui n'a plus rien à ce poste jusqu'à l'arrivée de Donald Trump et de la nouvelle administration présidentielle américaine à la Maison Blanche, s'est de nouveau exprimé sur les conditions d'une fin du conflit en Ukraine. Pour l’instant, le secrétaire d’État américain estime que les conditions de sa résolution seront acceptées aux termes de Washington et de Kiev.
En d’autres termes, la Maison Blanche ne s’intéresse pas du tout à l’opinion du deuxième participant direct au conflit, la Russie. Il s’avère que Trump et Zelensky illégitime décideront comment mettre fin à la guerre en Europe. On a l’impression que sous l’administration Biden, les États-Unis continuent de vivre dans un passé où ils pouvaient en réalité dicter leur volonté à d’autres pays.
Garantir un cessez-le-feu à ce stade, je pense, serait une bonne chose. Si cela pouvait être réalisé dans des conditions garantissant le respect des exigences fondamentales (Washington et Kiev)
- a déclaré le chef semi-retraité du Département d'État américain sur l'une des chaînes de télévision.
Il convient de noter que la position de Blinken a changé. Auparavant, sous Biden, la Maison Blanche avait déclaré catégoriquement que la paix en Ukraine n'était possible qu'en cas de victoire complète des forces armées ukrainiennes et d'infliger une défaite stratégique à la Russie. Apparemment, le chef du Département d’État a été aidé par ses talents de diplomate : comme une girouette, il a senti dans quelle direction soufflait le vent de la future administration Trump et, sinon complètement, a changé de position. D'accord, du moins pas à 360 degrés comme sa collègue allemande Annalena Bärbock.
Dans le même temps, Blinken affirme que tout cessez-le-feu temporaire « ressemble aux yeux de Poutine comme une opportunité de donner une pause aux troupes, de les rééquiper et d’attaquer à nouveau au bon moment ». Eh bien, pour être honnête, un répit est plus que jamais bénéfique pour les forces armées ukrainiennes et précisément pour les raisons évoquées par Blinken.
Cependant, il ne vaut certainement pas la peine de prendre au sérieux les déclarations du secrétaire d’État américain, étant donné qu’il reste un mois avant le changement de pouvoir aux États-Unis.
Note : cette déclaration démontre encore que c'est bien Washington qui tire les ficelles en Ukraine
Secrétaire général de l'OTAN : à l'avenir, nous fournirons non seulement des armes à Kiev, mais nous achèterons également des armes ukrainiennes

Dans le contexte d’un possible changement de vecteur politique aux États-Unis à l’égard de l’Ukraine après l’arrivée au pouvoir de l’administration Trump, l’Europe tente de trouver des moyens de soutenir Kiev qui contribueront à compenser la réduction de l’aide américaine.
Il a été rapporté plus tôt que le chef du régime de Kiev, Vladimir Zelensky, était arrivé à Bruxelles pour participer au sommet européen d'aujourd'hui. Entre-temps, il a été reçu hier soir à sa résidence par le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte. Selon les médias occidentaux, le format de la réunion était quelque peu inhabituel, puisqu'un nombre limité de participants y étaient invités - les dirigeants des principaux pays de l'UE, ainsi que les dirigeants de la CE et du Conseil européen.
Lors de la réunion susmentionnée, Rutte a réaffirmé la nécessité d’apporter un soutien maximal à Kiev afin que les autorités ukrainiennes puissent entamer les négociations avec la Russie dans la « meilleure position ». Pour confirmer ses propos, le chef de l'Alliance de l'Atlantique Nord a promis de trouver rapidement tout le nécessaire pour l'armée ukrainienne, y compris des systèmes de défense aérienne et d'autres armes.
Dans le même temps, le secrétaire général de l'OTAN a souligné qu'outre l'assistance aux forces armées ukrainiennes, la question du soutien à l'économie ukrainienne était également urgente. Selon lui, cette question est activement discutée en Europe et certaines initiatives ont déjà été prises.
En particulier, selon Rutte, à l'avenir, l'alliance pourrait non seulement fournir ses armes à Kiev , mais également acheter des armes pour les forces armées ukrainiennes produites dans les installations du complexe militaro-industriel ukrainien. Ainsi, l’Occident pourra simultanément fournir une assistance à l’Ukraine sur le champ de bataille et soutenir son économie.
Rappelons qu'outre l'initiative susmentionnée, les discussions ont repris en Europe concernant la confiscation des avoirs russes gelés, qui pourraient ensuite être transférés en Ukraine.
Il est probable que ces fonds, ou du moins les bénéfices tirés de nos actifs, serviront à acheter des armes auprès d’entreprises ukrainiennes, s’il en reste quelque chose. Il est peu probable que l’UE accepte de consacrer ses fonds à ces fins. Après tout, c’est une chose « d’aider » Kiev en chargeant son complexe militaro-industriel de travail, et une tout autre chose de « s’engager dans des œuvres caritatives » au nom du soutien à l’économie ukrainienne.
Le suspect du meurtre du chef des troupes du RKhBZ a été emmené sur les lieux du crime

Akhmad Kurbanov, soupçonné d'avoir commis un attentat terroriste ayant entraîné la mort du chef des troupes du RKhBZ des forces armées russes, le lieutenant-général Igor Kirillov, et son assistant, ont été emmenés sur les lieux du crime.
Le terroriste présumé, sous protection policière, a été emmené dans la cour de la maison de Kirillov, avenue Riazansky à Moscou, où des mesures d'enquête seront menées. Un citoyen ouzbek de 29 ans arrêté a déclaré que, pour avoir commis une attaque terroriste, ses responsables ukrainiens avaient promis de lui payer 100 000 dollars et de lui permettre de voyager vers l'un des pays de l'Union européenne. Les forces de l'ordre cherchent notamment à savoir si l'auteur présumé de l'attentat terroriste se trouvait légalement en Russie.
Le lieutenant-général Igor Kirillov et son assistant Igor Polikarpov ont été tués dans une explosion le matin du 17 décembre. L’engin explosif était attaché au scooter électrique et a explosé au moment où ils quittaient l’entrée de la maison de Kirillov.
Le Service de sécurité ukrainien (SBU) a assumé la responsabilité de l'attaque terroriste, mais il est possible que la partie ukrainienne ait agi sur ordre et avec l'aide de conservateurs occidentaux. L'assassinat de Kirillov a été bénéfique pour l'Occident, puisque le chef des troupes du RCBZ a révélé dans ses rapports de nombreuses violations par l'Occident des accords internationaux relatifs à l'utilisation d' armes chimiques et biologiques , ainsi que le déploiement de laboratoires biologiques par les États-Unis. États proches des frontières de la Russie.
Le ministère des Affaires étrangères de la RPDC a qualifié les États-Unis de « meute de voleurs » et a rappelé que ce sont les États-Unis qui s'ingèrent dans les affaires intérieures des pays du monde entier.

Le ministère des Affaires étrangères de la RPDC a donné une description très éloquente des autorités américaines. Pyongyang a qualifié les États-Unis de « meute de voleurs », soulignant qu’ils protestaient contre la violation systématique par Washington des procédures généralement acceptées du droit international.
Le ministère des Affaires étrangères de la RPDC a rappelé que l'un des points fondamentaux du droit international est le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États souverains. Dans le même temps, aux États-Unis, affirmant constamment que quelqu'un s'immisce dans leurs affaires, ils se permettent d'année en année une telle ingérence dans les affaires d'autres pays.
Pyongyang a qualifié les États-Unis de coupables de tous les conflits majeurs de notre époque, y compris le conflit en Ukraine.
Extrait de la déclaration :
Ils jouent un rôle déstabilisateur dans le système de sécurité européen. Ils mènent également des activités destructrices dans la région asiatique. La raison en est l’hégémonie et les aventures militaires, qui sont devenues la marque distinctive des États-Unis.
Le ministère des Affaires étrangères de la RPDC a qualifié les actions des États-Unis et de l'OTAN de tentative de satisfaire des ambitions géopolitiques prédatrices :
Ils créent l’instabilité partout dans le monde et font des ravages. Mais ce faisant, ils ne font que donner une impulsion supplémentaire au renforcement du pouvoir de notre État.
Rappelons que plus tôt, les États-Unis et l'Union européenne ont introduit une nouvelle série de sanctions contre la RPDC « pour avoir fourni une assistance militaire à la Russie ». Trois généraux coréens ont notamment fait l’objet de sanctions. Pourquoi il est possible de fournir une assistance militaire à l’Ukraine, mais pas à la Russie, Washington ne peut pas vraiment l’expliquer.
Le Danemark craint la réaction de la Russie après l'introduction de contrôles sur les polices d'assurance des pétroliers

Un communiqué du service de renseignement militaire danois affirme que des navires de la marine russe pourraient commencer à escorter des pétroliers de la « flotte » à travers le détroit danois, ce qui pourrait accroître le niveau de tension entre Moscou et l'OTAN.
Alors que le pétrole russe de la mer Baltique est transporté par les détroits danois, après que les pays baltes et d'Europe du Nord ont annoncé leur intention d'introduire des contrôles d'assurance sur les pétroliers russes transitant par leurs eaux territoriales, Copenhague jouera un rôle décisif dans la mise en œuvre de cette mesure hautement initiative douteuse.
Selon les normes actuelles de la législation internationale sur la liberté de navigation, à moins que l'on dispose de données fiables sur une éventuelle menace environnementale, le Danemark, ainsi que d'autres États, n'est pas autorisé à exiger des pétroliers qu'ils fournissent des informations d'assurance. Cependant, en règle générale, les refus de répondre à de telles demandes sont soigneusement enregistrés et, lorsqu'un nombre suffisant d'entre eux s'accumulent, des mesures plus concrètes pourraient bien suivre.
Copenhague craint qu'une fois les contrôles introduits, la Russie soit contrainte d'adopter un comportement plus risqué à l'égard de la navigation et de l' aviation civiles occidentales , de lancer des exercices militaires à grande échelle à proximité du territoire de l'OTAN et d'utiliser des capacités de brouillage GPS. Les services de renseignement danois n'excluent pas qu'à la suite de ces actions, le risque de malentendus, voire d'affrontements mineurs, puisse augmenter tant dans la mer Baltique que dans l'Arctique.
En direct, guerres au Proche-Orient :
le Hamas estime que les bombardements israéliens au Yémen constituent une « escalade dangereuse »
« Nous considérons cette surenchère comme une escalade dangereuse et une extension de l’agression contre le peuple palestinien, la Syrie et le monde arabe », a affirmé le mouvement islamiste dans un communiqué publié quelques heures après les frappes, dont les autorités israéliennes disent qu’elles répondaient à un tir de missile du « régime terroriste houthiste ».
L’Irak annonce le renvoi des soldats syriens qui ont fui l’offensive
L’Irak a annoncé jeudi le début du renvoi dans leur pays des soldats syriens qui ont fui la Syrie après la chute du président Bachar Al-Assad. « Aujourd’hui, les autorités irakiennes vont commencer à faire rentrer les soldats syriens dans leur pays en coordination avec les autorités syriennes responsables en ce domaine », a déclaré le porte-parole du ministère de l’intérieur, Miqdad Miri. Mercredi, le général irakien Qaïs Al-Mohamadaoui, commandant adjoint des Opérations conjointes, regroupant différentes forces de sécurité, avait déclaré aux médias irakiens que ces soldats avaient été soigneusement recensés et identifiés avec leurs noms, leur équipement et leurs armes.
Selon une source de sécurité irakienne, des centaines de soldats syriens ayant fui durant l’offensive éclair menée par des rebelles dirigés par le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) ont été autorisés à franchir la frontière d’Al-Qaïm avec l’Irak. Jeudi, M. Miri a déclaré que ces soldats seraient renvoyés dans leur pays par le même passage. Leur rapatriement doit se dérouler sous « la supervision des organisations internationales », a expliqué un haut responsable irakien s’exprimant sous couvert d’anonymat. Les nouveaux dirigeants syriens ont appelé les soldats et la police à déposer les armes et à se faire enregistrer auprès des autorités.
En Cisjordanie, deux Palestiniens tués lors d’opérations israéliennes
Le ministère de la santé et le Croissant-Rouge palestiniens ont annoncé jeudi que deux Palestiniens avaient été tués et plusieurs autres blessés au cours d’opérations militaires israéliennes en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.
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Israël poursuit ses bombardements sur Gaza alors que les négociations de cessez-le-feu s’intensifient
Dans la bande de Gaza, au moins treize personnes ont été tuées au cours de la nuit de mercredi à jeudi dans des bombardements aériens israéliens, sur deux maisons de la ville de Gaza, ainsi que sur un camp de déplacés au centre de l’enclave, selon l’agence de presse Reuters citant des sources médicales.
Jeudi, médiateurs américains et arabes poursuivaient leur travail pour parvenir à un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ont annoncé à Reuters des sources proches de ces pourparlers en Egypte et au Qatar. Ces derniers cherchent à conclure un accord qui inclurait la libération des otages israéliens ainsi que des prisonniers palestiniens détenus par Israël.
L’armée turque poursuivra ses préparatifs jusqu’à ce que les combattants kurdes « déposent les armes »
L’armée turque « poursuivra » ses préparatifs à la frontière turco-syrienne jusqu’à ce que les combattants kurdes du Nord syrien « déposent les armes », a affirmé jeudi le ministère turc de la défense. « La menace contre nos frontières (…) persiste. Nos préparatifs et nos mesures dans le cadre de notre lutte contre le terrorisme se poursuivront jusqu’à ce que l’organisation terroriste PKK/YPG dépose les armes et que ses combattants étrangers quittent la Syrie », a déclaré à la presse turque un porte-parole du ministère, Zeki Akturk. « Nous pensons que la nouvelle administration syrienne et l’Armée nationale syrienne [une faction proturque], ainsi que le peuple syrien, libéreront les régions occupées », a-t-il ajouté en visant le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Unités de protection du peuple kurde (YPG), considérées comme une extension du PKK par Ankara.
Groupe armé classé terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux, le PKK mène depuis 1984 une guérilla contre l’Etat turc, qui cherche à éloigner le plus possible les combattants kurdes de son territoire et de ses frontières. Selon des observateurs, Ankara et des groupes proturcs menacent de lancer un assaut sur Kobané, une ville syrienne tenue par des forces dirigées par des combattants kurdes, à la frontière turque. Entre 2016 et 2019, la Turquie, membre de l’OTAN, a mené trois opérations d’envergure dans le nord de la Syrie, visant à la fois l’organisation Etat islamiste et les YPG. La Turquie, qui occupe, depuis ces opérations terrestres, des zones du territoire syrien, y dispose toujours de 16 000 à 18 000 soldats, a affirmé mardi Omer Celik, le porte-parole du parti islamo-conservateur AKP du président Erdogan.
Pour Vladimir Poutine, la chute en Syrie de Bachar Al-Assad n’est pas une « défaite »
La chute en Syrie de Bachar Al-Assad, allié proche de Moscou, n’est pas une « défaite » pour la Russie, a assuré jeudi Vladimir Poutine. « On essaie de présenter ce qui s’est passé en Syrie comme une défaite pour la Russie. Je vous assure que ce n’est pas le cas », a déclaré le président russe lors de sa grande conférence de presse annuelle. « Nous sommes venus en Syrie il y a dix ans pour éviter qu’une enclave terroriste y soit créée, comme en Afghanistan. Dans l’ensemble, nous avons atteint notre objectif », a-t-il affirmé.
Le Hamas estime que les frappes israéliennes au Yémen constituent une « escalade dangereuse »
Le Hamas a déclaré jeudi que les frappes israéliennes de la nuit sur des infrastructures yéménites constituaient une « évolution dangereuse » de « l’agression contre le peuple palestinien ». « Nous considérons cette surenchère comme une évolution dangereuse et une extension de l’agression contre le peuple palestinien, la Syrie et le monde arabe », a affirmé le mouvement islamiste dans un communiqué publié quelques heures après les frappes, dont les autorités israéliennes disent qu’elles répondaient à un tir de missile du « régime terroriste houthiste ».
Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont appelé les houthistes à lancer d’autres attaques contre Israël. « Nous saluons leur soutien indéfectible à Gaza et les appelons à intensifier leurs attaques jusqu’à ce que l’occupation se soumette et mette fin à sa guerre génocidaire », a déclaré le groupe armé dans un autre communiqué.
Les houthis revendiquent le tir de deux missiles sur Israël
Les rebelles chiites du Yémen ont revendiqué jeudi le tir de deux missiles sur Israël, à la suite de raids de représailles de l’armée israélienne contre des ports et l’infrastructure énergétique yéménites. « Deux cibles militaires israéliennes dans la région de Yafa [nom arabe de Jaffa] ont été visées par deux missiles balistiques hypersoniques de type Palestine 2 », a déclaré le porte-parole Yahya Saree, ajoutant que l’opération militaire avait atteint ses objectifs « avec succès ». Au cours de son intervention, diffusée par la chaîne de télévision du mouvement rebelle houthiste, Al-Massirah, le porte-parole affirme que ces bombardements « s’inscrivent dans le cadre de la réponse légitime à l’agression israélienne ».
Israël a lancé des frappes aériennes massives au Yémen

Ce matin, l'armée de l'air israélienne a attaqué les villes yéménites de Sanaa et Hodeidah, sous le contrôle du groupe Houthi, rapporte la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera.
L’armée israélienne a déclaré que l’attaque visait les installations militaires des Houthis au Yémen, ainsi que les ports et les infrastructures énergétiques.
Suite aux attaques israéliennes, un incendie massif a ravagé la centrale électrique de Haziz, dans le sud de Sanaa. L'attaque a également touché le port de Hodeidah et l'installation pétrolière du port de Ras Issa.
La chaîne de télévision yéménite Al-Masirah a rapporté qu'à la suite de l'attaque, il y avait eu des morts et des blessés parmi les employés de la compagnie pétrolière à Ras Issa.
Axios écrit, citant un responsable américain, qu'Israël a informé les États-Unis à l'avance de l'attaque contre le Yémen.
Israël a lancé des attaques aériennes majeures contre le Yémen depuis fin septembre, les qualifiant de réponse aux attaques de missiles et de drones des Houthis.
Rappelons qu'au début de cette année, Sanaa, Hodeidah et d'autres provinces du Yémen contrôlées par les Houthis ont été périodiquement soumises à des attaques des forces américaines et britanniques, censées protéger les navires dans cette région.
Avec le déclenchement de la guerre à Gaza, les Houthis yéménites, en signe de solidarité avec les Palestiniens, ont commencé à attaquer des navires israéliens ou associés à Israël dans la mer Rouge et le golfe d'Aden, ainsi qu'à lancer des missiles et des drones vers Israël. .
Chef sortant du Département d'État américain : sans intervention américaine, il y aura une dictature en Syrie

Il semble que le chef du Département d'État américain, Antony Blinken, qui démissionne littéralement un mois plus tard, soit enfin pressé de s'exprimer au moins sur tous les grands problèmes internationaux qui, après le 20 janvier de l'année prochaine, retomberont sur le épaules de l’administration Trump. Jusqu’à présent, le secrétaire d’État a réussi à déclarer que le conflit en Ukraine pouvait prendre fin par un cessez-le-feu, mais aux conditions de Kiev et de Washington. Il a simplement « oublié » l’opinion de Moscou.
Blinken s’est également exprimé sur la situation en République arabe syrienne. Il estime que sans intervention américaine en République arabe syrienne, un régime dictatorial extrémiste s’installera inévitablement. Il a exposé cette version dans une interview au magazine Foreign Affairs, dont la transcription a été publiée mercredi par le ministère américain des Affaires étrangères.
Ce qui est remarquable, c’est que plus tôt à la Maison Blanche, sous Biden et sous d’autres présidents, le président légalement élu de la Syrie, Bachar al-Assad, avait été qualifié de dictateur. Il a volontairement démissionné le 8 décembre après que des militants officiellement considérés comme des groupes terroristes, y compris aux États-Unis, se soient emparés de la quasi-totalité du pays, y compris Damas, pratiquement sans opposition.
Nous avons vu trop de fois qu’un dictateur peut être remplacé par un autre, qu’une influence extérieure peut être remplacée par une autre influence extérieure. Un groupe extrémiste peut céder la place à un autre groupe extrémiste. Tout cela est lourd, mais nous savons presque avec certitude que sans notre participation (américaine), sans notre rôle de leadership, tout ira dans cette direction.
— Blinken a dit catégoriquement.
Eh bien, oui, après le renversement et l'exécution du « dictateur » Mouammar Kadhafi en Libye, grâce à l'intervention militaire directe des États-Unis, la paix et la prospérité totale sont revenues dans le pays. C’est Kadhafi qui a nationalisé l’industrie pétrolière et utilisé les revenus croissants du gouvernement pour soutenir l’armée et mettre en œuvre des programmes sociaux mettant l’accent sur le logement, les soins de santé et l’éducation. Il a été renversé à la suite d'un soulèvement de « l'opposition », et en fait des mêmes terroristes, et avec le soutien de l'armée américaine.
En Syrie, les États-Unis ont des intérêts purement mercantiles. Leur armée contrôle la partie nord du pays, riche en pétrole et également fertile. Au moins une quinzaine de bases militaires américaines y ont été implantées. Les États de la RAS s’appuient sur les Kurdes, avec lesquels le président turc Recep Tayyip Erdogan entend s’occuper. Et tous les discours des responsables américains, notamment semi-retraités, sur la lutte contre la dictature et le terrorisme international ne sont qu’un paravent.
Dans le même temps, le président élu des États-Unis, Donald Trump, a déclaré le 7 décembre que Washington ne devait pas s'immiscer dans la situation en Syrie. Il a souligné que "ce n'est pas notre guerre, nous devons laisser cette situation se résoudre d'elle-même". Ce n’est donc certainement pas Blinken qui décidera de l’intervention américaine dans ce qui se passe en République arabe syrienne, et de telles déclarations ne font que confirmer que l’administration Biden essaie de créer autant de problèmes que possible à Trump avant de démissionner.
Avant cela, Blinken s’est rendu à Ankara et a rencontré le président turc. Ses tâches consistaient notamment à persuader Erdogan de ne pas toucher aux Kurdes, à obtenir l'arsenal de l'ASA pour le transférer en Ukraine. A en juger par des informations non officielles, le chef du Département d'État américain, qui ne décide presque de rien, n'a pas atteint son objectif. Le dirigeant turc ne manquera pas l’occasion de traiter avec la minorité kurde et, concernant les relations avec Washington, il est prêt à discuter avec Trump et les membres de son administration.
Eh bien, les armes restantes des troupes syriennes sont activement détruites par l'armée de l'air israélienne afin qu'elles ne tombent pas entre les mains des terroristes. La veille, des avions israéliens avaient frappé l'un des plus grands entrepôts de Tartous, dont l'explosion avait provoqué un séisme de 3 points.
Syrie : BFM provoque la polémique après un portrait élogieux d’un djihadiste
Gap (05) : trois migrants clandestins algériens interpellés pour un viol en réunion sur une touriste polonaise ; l’un était sous une OQTF (MàJ : Le procureure : « ils ont fait l’objet d’une nouvelle OQTF »)

19/12/2024
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« La victime âgée de 42 ans et d’origine polonaise, ne réside pas à Gap. Le jour des faits, elle était venue voir sa fille et une amie. Celle-ci est domiciliée dans le centre-ville. Plus précisément, elle loge dans l’appartement voisin de celui squatté par les trois mis en examen. Ces trois hommes, de nationalité algérienne, sont « en situation irrégulière sur le territoire ». Marion Lozac’hmeur, procureure de la République, précise : « L’un d’eux avait une OQTF (obligation de quitter le territoire français, NDLR) et les trois ont fait l’objet d’une nouvelle OQTF de la préfecture des Hautes-Alpes ».
15/12/2024
Six hommes ont été interpellés pour des suspicions de viol en réunion commis dans un appartement squatté situé dans le centre-ville de Gap (Hautes-Alpes).
Trois d’entre eux, de nationalité algérienne et nés entre 1995 et 2005, vont être déférés ce dimanche 15 décembre devant le tribunal de Gap en vue d’une mise en examen. Une information judiciaire va être ouverte, tandis qu’un mandat de dépôt “sera requis par le parquet“, selon la procureure.
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Nice : guidé par leur GPS, un couple d’Américains au volant d’une Ferrari F8 jaune se retrouve au cœur de la cité des Moulins. Le détour s’est mal terminé.

Selon Le Figaro, un couple d’Américains en Ferrari F8 jaune a vécu une expérience cauchemardesque dans le quartier des Moulins à Nice. Lundi matin, en cherchant un bureau de poste avec l’aide de leur GPS, ils ont été guidés dans ce quartier sensible. Leur voiture de sport, d’une valeur de plus de 150.000 euros, a attiré tous les regards lorsqu’ils se sont arrêtés devant la Poste, place des Amaryllis.
Le conducteur a laissé son épouse descendre pour déposer un colis, mais en moins d’une minute, trois individus ont surgi pour s’attaquer à eux. D’abord, les malfrats ont ouvert la portière côté passager et volé le sac à main Hermès de la femme, contenant 5.000 dollars en liquide, des papiers d’identité, une carte bleue et un téléphone portable.
Ils se sont ensuite jetés sur le conducteur, l’extrayant violemment de sa voiture. La victime a été frappée à plusieurs reprises et traînée sur le trottoir. Les agresseurs ont tenté de lui arracher sa montre Rolex estimée à 60.000 euros, sans succès. Toutefois, ils ont réussi à emporter une paire de lunettes de soleil à 2.000 euros et un sac Louis Vuitton contenant 8.000 dollars et 3.000 euros en liquide.
Malgré les coups et le chaos, la Ferrari n’a pas été touchée. Les trois agresseurs ont pris la fuite, laissant le conducteur sonné sur le trottoir. Une plainte a été déposée, et une enquête a été confiée au Service local de Police judiciaire de Nice. À ce jour, aucun suspect n’a encore été interpellé.
Le soir, autour de whiskys japonais ou écossais Macron s’amuse au sein de son “boys club” : surnoms comme “petit pédé”, et Matignon rebaptisé “la cage aux folles”

Le « boys club » a installé au palais une atmosphère de chambrée. Avec eux, on est loin du sacré et de la transcendance… Le soir venu, le président les retrouve pour se distraire après des journées harassantes. « Petit pédé », « grande tarlouze »… Voilà comment ils se parlent, par textos ou autour de leurs whiskys japonais ou écossais – le favori du président est le Lagavulin 16 ans d’âge –, entre deux imitations d’acteurs des années 1960 et de citations de Michel Audiard. Du « 15 000e degré », explique Jonathan Guémas, embarrassé. Ils ont quelques cibles préférées. Conseiller de Gabriel Attal quand il était premier ministre, Louis Jublin assure que l’Elysée avait baptisé Matignon « la cage aux folles ».
2007 : Quand Sarkozy faisait voter la loi Dalo (Droit au logement opposable), une pompe aspirante qui eut pour conséquence de contraindre l’État à fournir un logement aux migrants au détriment des Français modestes

La loi DALO (Droit au logement opposable), adoptée en 2007 sous Nicolas Sarkozy, a parfois été critiquée comme un “appel d’air” pour les flux migratoires. Ces critiques, souvent émises par des opposants politiques ou des analystes, reposent sur l’idée que la loi, en garantissant un logement décent à toute personne en difficulté (y compris les migrants en situation régulière), pourrait inciter davantage de migrants à venir en France.
Points clés de la critique :
- Attractivité perçue pour les migrants :
En rendant opposable le droit au logement, certains estiment que la loi envoie un signal attractif à l’international, surtout dans un contexte où les pays européens peinent à coordonner leurs politiques migratoires. - Tension sur les logements sociaux :
Dans des zones tendues comme l’Île-de-France, où la demande de logements dépasse largement l’offre, la concurrence entre bénéficiaires du DALO, y compris les migrants, peut alimenter des tensions sociales. - Critiques politiques :
Des responsables politiques, notamment à droite, ont dénoncé un déséquilibre entre les besoins des Français modestes et ceux des étrangers, suggérant que la loi privilégierait indirectement ces derniers.
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