Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Vladimir Poutine signe la sortie de la Russie du traité interdisant les essais nucléaires…
L’ESSENTIEL
Le Congrès américain commence ce jeudi à plancher sur l’enveloppe faramineuse voulue par le président Biden avec des fonds pour l’Ukraine mais aussi pour Gaza et des partenaires en Asie. Mais la promesse de Joe Biden de continuer à appuyer financièrement l’Ukraine est mise en péril à la Chambre des représentants, dominée par les conservateurs et où une poignée d’élus de droite appellent à cesser immédiatement l’aide à Kiev.
Vladimir Poutine a demandé mercredi au gouvernement et à la Banque centrale de Russie (BCR) de prendre des mesures contre l’inflation, avertissant que la pression exercée sur l’économie russe par les sanctions occidentales allait s’accentuer.
Dans l’Est de l’Ukraine occupée par les Russie, les autorités séparatistes ont condamné mercredi un soldat ukrainien à la perpétuité pour des meurtres de civils qui auraient été commis entre février et avril 2022 à Marioupol, quand cette ville portuaire du sud-est du pays était attaquée par l’armée de Moscou. Deux autres soldats, Dmitri Dobrovolski et Alexandre Romachine, ont reçu des peines de prison de 30 ans chacun.
11h10 : Le Kremlin conteste l’existence d’une « impasse » dans le conflit ukrainien
Le Kremlin a contesté jeudi l’affirmation du plus haut responsable militaire de Kiev selon laquelle le conflit qui dure depuis près de deux ans en Ukraine était dans l’impasse.
« Non, le conflit n’est pas dans l’impasse », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, qui a ajouté : « La Russie poursuit sans relâche son opération militaire spéciale. Tous les objectifs fixés devraient être atteints ».
10h25 : Poutine signe la sortie de la Russie du traité interdisant les essais nucléaires
Le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi la loi sur la révocation de la ratification du Traité d'interdiction des essais nucléaires (TICEN), sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux. Le document, qui a été publié sur le portail officiel d'information juridique, avait été approuvé par la chambre haute du Parlement russe fin octobre.
07h57 : Le Congrès américain se penche sur l’aide à l’Ukraine
Le Congrès américain commence aujourd’hui à plancher sur l’enveloppe faramineuse voulue par le président Biden avec des fonds pour l’Ukraine, Gaza et des partenaires en Asie. La promesse de Joe Biden de continuer à appuyer financièrement l’Ukraine, réitérée lors de la visite du président Volodymyr Zelensky à Washington en septembre, est en effet mise en péril.
Au Congrès américain, il y a d’un côté la Chambre des représentants, dominée par les conservateurs et où une poignée d’élus de droite appellent à cesser immédiatement l’aide à Kiev. Cette institution a été plongée durant trois semaines dans une paralysie inédite et son nouveau président, Mike Johnson, cherche encore à prendre ses marques. Il y a de l’autre le Sénat, à majorité démocrate et où l’opposition républicaine est majoritairement favorable à l’aide à l’Ukraine. Conscient du risque de lassitude d’une partie de la classe politique américaine, le président démocrate Joe Biden a d’ailleurs décidé de coupler sa demande d’aide pour l’Ukraine – plus de 61 milliards de dollars – avec celle pour Israël, environ 14 milliards.
EN DIRECT - Conflit Israël-Hamas : un groupe d'étrangers et binationaux parti jeudi de Gaza est arrivé en Égypte
L’AFP défend son choix sémantique de «proscrire» le terme de «terroriste» pour qualifier le Hamas
La semaine dernière, Le Figaro révélait les consignes de la direction de l'Agence France Presse à ses journalistes sur la couverture du conflit entre le Hamas et Israël. Une note interne que nous nous étions procurée expliquait notamment que le qualificatif «terroriste» était «proscrit» pour qualifier le Hamas. L'organisation pouvait être désignée comme un «mouvement islamiste palestinien», mais il fallait parler de «combattants du Hamas» et pas d'«islamistes du Hamas». Les rédacteurs ne devaient employer le qualificatif «terroriste» que s'ils rappelaient qu'il était utilisé «par les États-Unis, l'Union européenne et Israël».
Dans une lettre adressée au Figaro, que nous avons publié mercredi, le PDG de l’AFP Fabrice Fries se justifie de ce choix et se félicite qu’il soit «très bien compris par (ses) clients médias» et «qu'aucun semble-t-il n'a trouvé à y redire, bien au contraire». Ces agences internationales, AFP en tête, comptent un grand nombre de médias à destination de publics musulmans parmi leurs clients.
Un groupe d'étrangers et binationaux parti jeudi de Gaza est arrivé en Egypte
Un groupe d'étrangers et de binationaux, parti jeudi du sud de la bande de Gaza à bord de deux bus, est arrivé en Egypte via le terminal de Rafah, a indiqué un responsable égyptien à l'AFP.
Plus tôt dans la journée, ce groupe de «100 voyageurs détenteurs de nationalités étrangères», avait pu quitter Gaza vers l'Egypte, selon un porte-parole du poste-frontière côté palestinien, un nombre qui n'a pas été confirmé par le responsable égyptien.
Quatre cents personnes devraient traverser la frontière jeudi, selon des responsables égyptiens, au lendemain des premières évacuations.
Le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 9061 morts
Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé mercredi que 9061 personnes, dont 3760 enfants, avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël.
Selon le ministère, 2326 femmes figurent aussi parmi ces morts recensés depuis le 7 octobre. Les bombardements ont également fait au moins 32.000 blessés, d'après la même source.
Deux Palestiniens et un Israélien tués en Cisjordanie
Deux Palestiniens et un Israélien ont été tués jeudi dans des violences dans plusieurs secteurs de la Cisjordanie occupée, selon le ministère palestinien de la Santé et les secours israéliens.
La Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, est en proie à une intensification des violences depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante sans précédent le 7 octobre du mouvement islamiste sur le sol israélien. Un Palestinien de 19 ans a été tué par des tirs de soldats israéliens, et deux autres ont été blessés, lors d'une incursion à Qalqilya dans le nord de la Cisjordanie, a indiqué le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.
À El-Bireh, ville jumelle de Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, un garçon de 14 ans a été tué et trois autres Palestiniens blessés quand l'armée israélienne a ouvert le feu lors de heurts qui ont éclaté pendant une incursion qu'elle menait pour précéder à des arrestations, selon la même source. Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de l'armée dans l'immédiat.
Par ailleurs un Israélien a été tué près de la colonie israélienne d'Einav, dans le nord de la Cisjordanie, après que sa voiture a essuyé des tirs palestiniens, selon l'armée israélienne et Magen David Adom, le service de secours israélien. «L'armée a érigé des barrages dans le secteur et pourchasse les terroristes», a indiqué l'armée dans un communiqué. Le ministère de la Santé palestinien a en outre annoncé qu'un Palestinien de 14 ans blessé lundi par des tirs israéliens dans un village de la région de Naplouse est décédé jeudi.
«Cette sage solution à deux États» : le pape François plaide pour deux États «bien définis»
Le pape François a déclaré mercredi qu'une solution à deux États était nécessaire pour Israël et la Palestine afin de mettre un terme aux guerres comme celle déclenchée par le Hamas le 7 octobre dernier qui a tué quelque 1 400 Israéliens, principalement des civils, et pris environ 230 otages. Le souverain pontife a également appelé à un statut spécial pour Jérusalem.
Dans une interview accordée à la chaîne d'information TG1 de la télévision d'État italienne RAI, François a également déclaré qu'il espérait qu'une escalade régionale pourrait être évitée dans le conflit. Il s'est aussi dit préoccupé par la montée de l'antisémitisme, ajoutant qu'une grande partie de celui-ci «reste dissimulée».
«(Ce sont) deux peuples qui doivent vivre ensemble. Avec cette sage solution à deux États. Les accords d'Oslo, deux États bien définis et Jérusalem avec un statut spécial», a déclaré François dans une interview à la chaîne italienne RAI.
En 1993, le premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le chef de l'Organisation de libération de la Palestine, Yasser Arafat, ont signé les accords d'Oslo établissant une autonomie palestinienne limitée. Puis, en 2000, au sommet de Camp David, les différentes parties n’ont pas réussi à trouver un accord final.
De «longs combats» se poursuivent à Gaza où l’armée israélienne encercle la zone au nord de l’enclave
Les soldats de l’armée israélienne poursuivent leur offensive au nord de la bande Gaza. «Au cours de la nuit, les combattants de Tsahal de la brigade Golani ont rencontré des escadrons terroristes qui ont tiré sur eux des tirs antichars, déclenché des engins explosifs et lancé des grenades», rapportent notamment les autorités israéliennes. «Les forces armées ont mené de longs combats contre les terroristes».
L'Égypte va aider à évacuer «environ 7.000 étrangers» via le poste de Rafah
L'Égypte va aider à évacuer «environ 7000» étrangers et binationaux de la bande de Gaza, a annoncé jeudi le ministère égyptien des Affaires étrangères.
Lors d'une réunion avec des diplomates étrangers, le vice-ministre des Affaires étrangères Ismail Khairat a déclaré que l'Égypte se préparait «à faciliter l'accueil et l'évacuation des citoyens étrangers de Gaza par le point de passage de Rafah», ajoutant qu'ils étaient «environ 7.000» et représentaient «plus de 60» nationalités. Depuis le 7 octobre, la bande de Gaza est pilonnée sans relâche par Israël en réponse à une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.
Guerre Israël-Hamas: L'attaque d'Israël contre le camp de Jabalia pourrait constituer un crime de guerre
Ces frappes israéliennes contre le camp de réfugiés de Jabalia et ses environs, densément peuplés, ont tué 50 personnes et blessé 150 autres, selon le directeur de l'hôpital indonésien de Gaza.
Le Haut-Comissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a exprimé mercredi sa préoccupation sur le fait que les frappes aériennes menées cette semaine par Israël contre le camp de réfugiés de Jabalia, dans la bande de Gaza, pourraient constituer des crimes de guerre.
"Etant donné le nombre élevé de morts civiles et l'ampleur de la destruction à la suite des frappes aériennes contre le camp de réfugiés de Jabalia, nous avons de graves préoccupations sur le fait que ce sont des attaques disproportionnées qui pourraient constituer des crimes de guerre", ont écrit sur les services du Haut-Commissaire onusien aux droits de l'homme sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Un porte-parole de l'armée israélienne avait confirmé mardi que le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de Gaza, avait été ciblé par les bombardements sans précédent menées dans l'enclave palestinienne en représailles à l'attaque du Hamas le 7 octobre. Il a indiqué que l'offensive avait permis de tuer un "commandant très haut placé du Hamas".
Ces frappes israéliennes contre le camp de réfugiés de Jabalia et ses environs, densément peuplés, ont tué 50 personnes et blessé 150 autres, selon le directeur de l'hôpital indonésien de Gaza.
Moscou explique pourquoi Israël n’a pas le droit de se défendre
Dans le conflit palestino-israélien, l’État hébreu n’a pas le droit à l’autodéfense, car il est un pays occupant, a déclaré l’ambassadeur russe à l’Onu. Il s’est référé à la conclusion de la CIJ sur la construction par Israël d’une clôture de sécurité sur les territoires palestiniens occupés, ce qui est contraire au droit international.
Le représentant permanent russe auprès de l’Onu Vassili Nebenzia a contesté le droit d’Israël à l’autodéfense dans le conflit avec la Palestine.
"Impossible de ne pas s’arrêter sur l’hypocrisie des États-Unis et de leurs alliés qui, dans des situations tout à fait différentes, lancent des appels au respect du droit humanitaire, mettent en place des commissions d’enquête, frappent de sanctions ceux qui, en réalité, ne recourent à la force qu’en tant que mesure d’urgence pour arrêter la violence durant de nombreuses années. Cependant aujourd’hui, ils semblent avoir la bouche cousue face aux destructions abominables à Gaza qui surpassent largement tout ce qu’ils critiquent violemment dans d’autres contextes régionaux, face également aux frappes sur des sites civils, les hôpitaux compris, face à la mort de milliers d’enfants et aux souffrances terribles des civils se trouvant dans un blocus total", a signalé le diplomate lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies consacrée à la Palestine.
Et d’ajouter: "En l’occurrence, ils ne font que ressasser qu’Israël aurait le droit à l’autodéfense. En réalité, en tant que puissance occupante, il n’a pas ce droit, ce qui a été confirmé par la Cour internationale de justice en 2004."
Une sécurité impossible sans un règlement équitable
M.Nebenzia a souligné que la Russie reconnaissait le droit d’Israël d’assurer sa sécurité, laquelle ne pouvait pas être complètement garantie sans un règlement équitable du problème palestinien.
"Nous ne refusons pas à Israël le droit de lutter contre la terreur. Mais luttez contre les terroristes, pas contre les civils. Sinon vous vous mettez du côté du mal et vous utilisez les mêmes méthodes."
Note : la Russie a largement prit parti pour les Palestiniens, c'est grave pour la suite du conflit
Appels au meurtre, glorification du djihad, menaces d’attentats…. L’apologie du terrorisme atteint son paroxysme en France
01/11/2023
Selon un dernier bilan daté de ce mardi, pas moins de 6072 signalements de haine en ligne ont été répertoriés par la police judiciaire depuis le raid du Hamas en Israël le 7 octobre.
Exacerbée depuis l’attaque du Hamas en Israël, la haine islamiste est à son paroxysme et les chantres du djihad n’ont jamais été autant dans le collimateur des forces de l’ordre. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, l‘imam de la mosquée de Beaucaire a ainsi été interpellé pour apologie du terrorisme. Âgé de 32 ans et connu des services de renseignement, il a été cueilli à sa sortie d’avion à l’aéroport de Marignane, alors qu’il revenait d’un pèlerinage en Arabie saoudite.
Selon nos informations, le 12 octobre dernier, ce religieux radical avait publié sur son compte Facebook, suivi par 2100 personnes, ce message exhortant ses fidèles au combat contre les juifs et légitimant leur meurtre : «IBN OMAR a déclaré avoir entendu le messager d’Allah dire : «Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô musulman, voici un juif caché derrière moi ! Viens le tuer». Quatre jours plus tard, l’imam publiait, sur le même compte, une image de la mosquée de Jérusalem jouxtée par un drapeau palestinien et suivie des termes : «Ô Allah fait nous revenir à ta religion et rend nous la Palestine et la Mosquée Al Aqsa comme ils étaient (sic)».
Le 12 octobre dernier, c’est un élève de treize ans, scolarisé dans un collège de Montpellier et dont le père est parti en Syrie, qui a été exclu temporairement de son établissement après avoir dessiné des croix gammées et répété à plusieurs reprises sa haine des juifs, en lien direct avec le conflit israélien. C’est encore aux cris de «Allah Akbar ! Vous allez tous y passer !» qu’une femme intégralement voilée a menacé de perpétrer un attentat, mardi matin sur la ligne du RER C, avant d’être neutralisée par les tirs de deux policiers à la station Bibliothèque François Mitterrand à Paris. Policiers et gendarmes sont sur les dents.
(…) Par ailleurs, le 26 octobre, la préfecture a adressé au parquet un signalement pour des faits d’injure publique à raison de l’origine, de l’ethnie ou de la religion. «Ce signalement porte sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux notamment par Frdesouche, montrant une femme accompagnée de deux enfants qui tiennent chacun un drapeau palestinien. Il a été rapporté à la police qu’à deux reprises, cette femme aurait effectué des gestes injurieux envers le responsable d’une synagogue du 16e arrondissement, le 24 octobre». Le parquet de Paris enquête également sur le panneau vu durant la manifestation du 22 octobre : «Vous avez pleuré 40 faux bébés israéliens, où êtes-vous pour les 1000 enfants palestiniens tués ?». L’apologie du terrorisme est passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. La peine s’alourdit, passant à sept ans et 100.000 euros d’amende si les menaces ont été commises via internet. Mardi après-midi, à l’assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur a déclaré à l’attention des «Français de confession juive inquiets pour leur sécurité» que 425 suspects ont été interpellés.
La "Française" blessée à Gaza dont deux des enfants seraient décédés avait été condamnée en 2019 à 6 ans de prison pour soutien logistique et financier au Hamas et au Djihad Islamique (MàJ)
01/11/23
31/10/23
Étoiles de David taguées en région parisienne :un couple de migrants clandestins moldavesinterpellé (MàJ)
01/11/23
Après l’inscription de plusieurs dizaines d’étoiles de David à Paris et sa région, les enquêtes avancent. Ce mercredi 1er novembre, RTL est en mesure de confirmer qu’un couple de Moldaves a été interpellé le 27 octobre dernier, confirmant ainsi une information de BFMTV.
Selon une source policière, deux individus ont été interpellés après la découverte d’étoiles de David – vendredi matin – sur les murs d’un établissement scolaire du 10ème arrondissement de Paris. Sur eux, les policiers ont retrouvé des pochoirs ainsi que des bombes de peintures aérosols. Le couple a été placé en garde à vue. En situation irrégulière, ils ont finalement été placés en centre de rétention administratif avant leur expulsion.
Les tags réalisés sur l’établissement scolaires sont assez similaires à ceux retrouvés à Paris et sa région dans la nuit de lundi à mardi. Pour l’heure, il n’est pas possible de connaître les motivations des individus suspectés. Est-ce antisémite ? ou bien s’agit-il de tags de soutiens à Israël ? Ce mercredi, le parquet de Paris appelle à la prudence tant que l’enquête n’a pas abouti.
ANTISÉMITISME – « Des images révoltantes, à vomir ». Des étoiles de David taguées au pochoir ont été découvertes sur des immeubles du 14e arrondissement de Paris, ce mardi 31 octobre. La veille déjà, des tags antisémites ont été constatés à Saint-Ouen, Saint-Denis et Aubervilliers. Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les actes antisémites sont en hausse en France.
Le parquet de Paris a indiqué avoir ouvert une enquête pour dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la religion. Ella a été confiée au commissariat de police de l’arrondissement. Il s’agit d’un délit puni par une peine maximale de quatre ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.
“Il est anormal qu’un musulman soit antisémite”: le recteur de la Grande mosquée de Paris rétropédale dans un communiqué en arabe après son appel pour la paix (MàJ)
2/11/23
29/10/23
26/10/23
Invité sur BFMTV ce jeudi aux côtés du Grand rabbin de France Haïm Korsia, Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande mosquée de Paris, a livré un message de paix. Il demande à ce que les musulmans ne cèdent pas à l’antisémitisme.
Un message de paix. Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande mosquée de Paris, était l’invité de BFMTV ce jeudi 26 octobre. Assis aux côtés du Grand rabbin de France Haïm Korsia, il a commenté la situation au Proche-Orient. Si l’antisémitisme a été ravivé par le conflit, le recteur a dit se battre pour que celui-ci “ne passe pas par les mosquées” françaises.
RER C à Paris XII : la police ouvre le feu sur une femme intégralement voilée faisant l’apologie du terrorisme au cri « d’Allah Akbar » et menaçant de déclencher une explosion (MàJ : vidéo de l’intervention)
31/10/2023 – 13h35
Âgée de 38 ans, connue des services de renseignement, mais pas fichée S
Selon les premières informations, la femme aurait été interpellée en juillet 2021 où elle déambulait un tournevis à la main, en tenant des propos menaçants. La femme, interpellée puis internée, était ainsi suivie par les cellules de prévention à la radicalisation, précise-t-il.
Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une confiée à la police judiciaire de Paris « pour apologie, menaces de mort et acte d’intimidation sur un dépositaire de l’autorité publique pour l’empêcher de conduire sa mission ». L’autre va être menée à l’IGPN pour « violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique (sur l’usage de l’arme à feu) ».
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