14h43 : La France accuse Moscou de viser « délibérément » patrimoine et sites civils à Odessa
La France a accusé lundi la Russie de « viser délibérément des infrastructures civiles et les sites d’une ville classée au patrimoine mondial de l’humanité », après des frappes ayant endommagé une cathédrale historique de la ville ukrainienne d’Odessa et détruit un hangar à céréales.
Avec ces frappes visant le patrimoine et des infrastructures civiles, « la Russie se livre à une double violation du droit international humanitaire », selon le ministère français des Affaires étrangères, qui dénonce « des crimes de guerre ».
14h02 : La Russie envisage des « représailles sévères » après les attaques sur Moscou et la Crimée
La Russie se donne le droit de mener de « sévères représailles » après les attaques de drones attribuées à l’Ukraine ayant visé lundi la ville de Moscou et la péninsule annexée de Crimée, a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué.
« Nous considérons ces évènements comme un nouveau recours à des méthodes terroristes (…) pour intimider la population civile », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, en accusant les Occidentaux « d’être derrière » les « actes effrontés » de Kiev.
13h47 : L’Ukraine revendique l’attaque de drones sur Moscou
L’Ukraine a revendiqué lundi l’attaque de drones ayant touché Moscou durant la nuit, illustrant la vulnérabilité de la capitale russe, tandis que de nouvelles frappes ont touché la Crimée et la région ukrainienne d’Odessa. L’attaque contre Moscou était « une opération spéciale du GUR », le renseignement militaire, a indiqué à l’AFP une source au sein de la Défense ukrainienne ayant requis l’anonymat.
Cette rare revendication de Kiev, qui d’habitude dément ou ne commente pas, intervient alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait promis des représailles aux frappes russes sur Odessa, menées ce week-end, qui ont fait deux morts et ravagé une cathédrale. La région de Moscou n’avait pas été la cible de drones depuis près de trois semaines. L’armée russe, qui a dénoncé un « acte terroriste », a affirmé que deux drones ukrainiens avaient été neutralisés et s’étaient écrasés sans faire de victimes.
11h26 : Le Kremlin dément avoir visé la cathédrale d’Odessa
Le Kremlin a démenti lundi avoir frappé la cathédrale de la Transfiguration d'Odessa, ravagée pendant la nuit de samedi à dimanche par des tirs ayant touché le centre historique de cette ville du sud de l'Ukraine.
« Nos forces armées ne frappent jamais des infrastructures sociales et encore moins des églises (...) Nous démentons ces accusations, c'est absolument faux. Il s'agit ici de tirs anti-missiles (ukrainiens) qui ont été lancés et ont détruit la cathédrale », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
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L’Unesco a condamné dimanche « avec la plus grande fermeté » les « frappes brutales menées par les forces russes » ayant touché plusieurs sites du centre d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, site du patrimoine mondial de l’humanité, notamment la cathédrale de la Transfiguration, vieille de plus de 200 ans.
« Ces terribles destructions marquent une nouvelle escalade de la violence à l’encontre du patrimoine culturel de l’Ukraine », a dénoncé la directrice générale de l’agence onusienne pour la culture, l’éducation et la science, Audrey Azoulay. « J’exhorte la Fédération de Russie à prendre des mesures tangibles pour se conformer aux obligations qui lui incombent au regard du droit international » relatives à la préservation du patrimoine, a-t-elle poursuivi.
16h03 : Fin des manœuvres conjointes Russie-Chine en mer du Japon
La Russie et la Chine ont terminé dimanche des exercices militaires conjoints en mer du Japon, a annoncé le ministère russe de la Défense, dans un contexte de fortes tensions avec les pays occidentaux. « Les exercices navals conjoints russo-chinois "Nord/Interaction-2023" sont terminés en mer du Japon », a indiqué l’armée russe dans un communiqué.
Entre jeudi et dimanche, « une vingtaine d’exercices de combat ont été réalisés (…), dont des tirs d’artillerie interarmées sur des cibles maritimes, côtières et aériennes », a précisé l’armée. En juin, la Chine et la Russie avaient déjà effectué une patrouille militaire aérienne conjointe au-dessus des mers du Japon et de Chine orientale, poussant la Corée du Sud à déployer des avions de chasse par précaution.
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