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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 25 mai 2023

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Tokyo envoie des avions de chasse après avoir repéré des appareils russes près de ses côtes...

 

L’ESSENTIEL

  • L’administration militaire de Kiev a assuré jeudi que la défense aérienne de la capitale avait intégralement repoussé une nouvelle attaque « massive » de drones russes sur la ville, « la douzième » au mois de mai.
  • Les Etats-Unis ont annoncé mercredi la vente de systèmes avancés de missiles sol-air NASAMS à l’Ukraine pour quelque 285 millions de dollars afin de renforcer la défense aérienne du pays face à la Russie.
  • Moscou a promis mercredi une réponse « extrêmement ferme » en cas de nouvelles incursions armées, au surlendemain de la plus grave attaque de groupes venus d’Ukraine sur le territoire russe depuis le début du conflit en février 2022.
  • Quatre jours après avoir revendiqué la capture de Bakhmout, le patron de Wagner Evgueni Prigojine a pour la première fois donné une estimation des pertes de son organisation. Selon lui, environ 10.000 hommes sur les 50.000 détenus qu’il a recruté dans les prisons ont été tués, et une proportion similaire de ses combattants professionnels.

 

 

12h17 : Le Japon fait décoller des avions de chasse après avoir repéré des appareils russes au large de ses côtes

Le Japon a fait décoller jeudi des avions de chasse après avoir détecté deux avions de reconnaissance russes près de ses côtes, l’un dans l’océan Pacifique et l’autre en mer du Japon, a annoncé l’état-major nippon dans un bref communiqué.

Cet incident, qui n’est pas le premier du genre, survient quelques jours après la venue du président ukrainien Volodymyr Zelensky au sommet du G7 qui était organisé à Hiroshima (ouest du Japon), et durant lequel tous les membres du groupe ont réaffirmé leur soutien à Kiev face à l’invasion russe.

 

 

11h43 : Séoul dément des informations sur des livraisons d’obus à l’Ukraine

La Corée du Sud a démenti jeudi des informations de presse faisant état de livraisons à venir d’obus à l’Ukraine, assurant que sa décision de ne pas livrer d’armes létales à Kiev demeurait inchangée.

Le Wall Street Journal a affirmé mercredi que des centaines de milliers d’obus d’artillerie fabriqués en Corée du Sud devaient être livrés à l’Ukraine via les Etats-Unis, en vertu d’un « accord confidentiel » entre Séoul et Washington.

La Corée du Sud a depuis longtemps pour politique de ne pas fournir d’armes aux zones de conflit actives, une position qu’elle a maintenu dans le cas ukrainien, en dépit d’appels insistants des Etats-Unis, de pays européens et de Kiev à fournir des armes.

 

11h16 : Moscou ferme le Consulat général suédois à Saint-Pétersbourg et expulse 5 diplomates

La diplomatie russe a annoncé jeudi fermer à partir du 1er septembre le Consulat général suédois à Saint-Pétersbourg et celui de Russie à Göteborg, en Suède, en réponse à la « politique de confrontation » menée par Stockholm.

L’ambassadrice suédoise Malena Mard a été convoquée jeudi au ministère russe des Affaires étrangères pour être notifiée de cette décision, a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. Moscou a également annoncé l’expulsion de cinq diplomates suédois en réponse à une mesure similaire prise en avril à l’encontre de diplomates russes.

 

09h15 : Le groupe Wagner a commencé à transférer à l’armée russe ses positions à Bakhmout, affirme Evgueni Prigojine

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé jeudi que ses hommes ont commencé à transférer leurs positions à Bakhmout, ville dont il a revendiqué la capture, aux troupes régulières de l’armée russe.

« Nous sommes en train de retirer les unités de Bakhmout aujourd’hui. D’ici au 1er juin, la majeure partie se réinstallera dans des bases de l’arrière. Nous remettons les positions aux militaires, les munitions et tout ce qu’il s’y trouve », a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse.

 

07h39 : Six drones abattus dans la nuit en Crimée mais pas de victimes d’après le gouverneur

Six drones ont été abattus dans la nuit de mercredi à jeudi en Crimée, péninsule annexée par la Russie, a indiqué le gouverneur local installé par Moscou, Sergueï Aksionov.

« Pendant la nuit écoulée, six drones ont été abattus ou bloqués (…) dans différents districts de la Crimée », a écrit Sergueï Aksionov sur Telegram. L’incident n'« a pas fait de victimes, ni de blessés », a-t-il souligné.

 

 

07h10 : Washington approuve la vente de missiles sol-air à l’Ukraine

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi la vente de systèmes avancés de missiles sol-air NASAMS à l’Ukraine pour quelque 285 millions de dollars afin de renforcer la défense aérienne du pays face à la Russie.

« L’Ukraine a un besoin urgent de renforcer ses capacités de défense contre les frappes de missiles et l’aviation russe », a indiqué l’Agence américaine pour la coopération en matière de défense (DSCA) dans un communiqué. Le département d’Etat a approuvé la vente qui a été notifiée au Congrès américain, lequel doit encore donner son feu vert.

 

 

HIER

17h26 : La Russie accuse l’Ukraine d’avoir attaqué un de ses navires dans les eaux turques

La Russie a accusé mercredi l’Ukraine d’avoir attaqué l’un de ses navires de guerre alors qu’il se trouvait en patrouille dans la zone économique exclusive turque, affirmant avoir détruit trois vedettes sans pilote lors de cet assaut. « Les forces armées ukrainiennes ont tenté en vain d’attaquer le navire Ivan Khours de la flotte de la mer Noire (…) dans la zone économique exclusive de la Turquie », a indiqué sur Telegram le ministère russe de la Défense.

 

17h07 : La Russie promet une réponse « extrêmement ferme » à de nouvelles incursions depuis l’Ukraine

La Russie a promis mercredi une réponse « extrêmement ferme » en cas de nouvelles incursions armées. Deux jours après l’incursion surprise de deux groupes venus d’Ukraine, la réponse publique de l’état-major russe était attendue : le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a livré mercredi un message de « fermeté » lors d’une réunion avec des haut gradés militaires. « Nous continuerons de répondre rapidement et de manière extrêmement ferme à de telles actions », a affirmé Choïgou.

DIRECT

 

 

 

 

 

L’attaque de Belgorod permet à Kiev de masquer son désastre militaire à Bakhmout

 

 

Deux jours après la prise de contrôle par les Russes de la ville clé d’Artyomovsk (Bakhmout) dans le Donbass, des saboteurs pro-ukrainiens ont envahi l’espace souverain incontesté de la Fédération de Russie et ont semé la terreur parmi les civils locaux. Cette affaire montre une fois de plus la véritable nature de l’État ukrainien, qui ne se contente pas de mener une « opération psychologique » (« psyop ») de distraction massive pour empêcher les médias de rendre compte de l’avancée territoriale de la Russie sur le champ de bataille.

L’intrusion des forces ukrainiennes a eu lieu le 22 mai dans la zone frontalière de l’oblast de Belgorod. Des véhicules blindés et des soldats ont envahi la ville et ont lancé une attaque terroriste qui a fait au moins huit victimes civiles, selon les informations publiées par le gouvernement local. Une opération antiterroriste a été mise en œuvre à Belgorod grâce à l’action conjointe des forces armées russes, de la police locale et des gardes-frontières.

La sécurité dans la ville a été rapidement rétablie après la neutralisation des soldats ennemis. Les forces russes sont toujours mobilisées dans la région pour vérifier la présence éventuelle d’ennemis et prendre d’autres mesures nécessaires pour garantir la sécurité de la population locale, mais les risques d’escalade de la violence dans la ville semblent faibles.

Le porte-parole de la direction principale des services de renseignement ukrainiens, Andrey Yusov, a confirmé l’attaque. Il a toutefois précisé que les forces armées ukrainiennes n’avaient pas été mobilisées lors de l’opération et que l’attaque avait été organisée par des saboteurs russes liés à la « Légion de la liberté de la Russie » et au « Corps des volontaires russes » (RDK), deux organisations russes dissidentes qui ont envoyé des volontaires néonazis combattre pour l’Ukraine. Il n’existe pas encore de données concrètes confirmant les propos de M. Yusov sur la participation de citoyens ukrainiens, mais en tout état de cause, ces saboteurs ne sont pas seulement au service de Kiev, ils ont également envahi la Russie à partir du territoire ukrainien, et le fait qu’ils soient nés en Russie n’a donc aucune importance.

Les autorités américaines ont commenté l’affaire et nié toute implication dans l’opération. Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré lors d’une conférence de presse que son pays n’approuvait ni n’encourageait les attaques en dehors des « frontières ukrainiennes » (qui, pour les États-Unis, comprennent des territoires tels que les oblasts nouvellement intégrés et la Crimée). Toutefois, M. Miller a précisé que Kiev avait toute latitude pour décider de la manière de mener ses manœuvres militaires, puisque, selon lui, dans cette guerre, l’« agresseur » serait le camp russe.

« Nous avons dit très clairement aux Ukrainiens que nous ne permettons ni n’encourageons les attaques en dehors des frontières ukrainiennes, mais je pense qu’il est important de prendre du recul et de rappeler à tout le monde, et au monde entier, que c’est – bien sûr – la Russie qui a lancé cette guerre (…) C’est donc à l’Ukraine de décider comment elle veut mener ses opérations militaires, mais c’est la Russie qui a été l’agresseur dans cette guerre », a déclaré M. Miller.

Comme on le sait, les États-Unis ont pris l’habitude de nier toute implication dans les attaques ukrainiennes menées en dehors de la zone de combat. Les responsables américains affirment que les Ukrainiens ont opéré seuls toutes les manœuvres menées sur le territoire russe (incontesté) et que les États-Unis ne sont donc pas responsables de la mort de civils russes lors d’attaques terroristes. Washington agit ainsi pour une raison simple : il doit maintenir le discours selon lequel les armes de l’OTAN ne sont utilisées que pour « repousser l’envahisseur », faute de quoi les réponses militaires directes de la Russie contre l’alliance seraient légitimées.

Cependant, il est difficile de croire que ces attaques n’ont pas un certain niveau de participation des agents de l’OTAN, étant donné que l’État ukrainien n’a aucune souveraineté réelle pour décider de ce qu’il faut faire, dépendant des ordres directs de ses parrains américains pour mener toute manœuvre. Les services de renseignement de Kiev sont contrôlés par des agences occidentales, de sorte qu’il y a certainement une implication de l’Occident dans toutes les attaques menées par le régime.

En fait, l’attaque de Belgorod était faible et militairement irréalisable. Le nombre de troupes envoyées dans la région était insignifiant, et il n’y avait aucune chance que l’invasion soit couronnée de succès ou qu’elle débouche sur une occupation à long terme. Il s’agissait simplement d’une incursion terroriste à petite échelle, sans gain stratégique pour la partie ukrainienne et qui n’a causé que des dommages à la population civile, sans affecter les forces militaires russes.

Si l’on analyse la situation d’un point de vue psychologique, on peut toutefois dire que Kiev a profité du travail des médias. Les journaux du monde entier ont rapporté l’événement comme s’il s’agissait de quelque chose d’extrêmement important. Il a ainsi été possible d’éliminer l’attention médiatique accordée à la libération de Bakhmut par les forces russes, annoncée deux jours auparavant.

Kiev a lancé une sorte d’« écran de fumée » pour dissimuler le désastre militaire de ses troupes à Bakhmut, réussissant à promouvoir une « opération psychologique » en faisant croire à l’opinion publique occidentale que le pays « réagirait » à l’attaque de Belgorod. Cependant, le mensonge a été de courte durée, car la neutralisation de la menace terroriste a été réalisée par des agents russes en quelques heures.

source : Mondialisation

 

 

La Russie maintient le contrôle sur les armes nucléaires stationnées en Biélorussie - Ministre de la Défense

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 25 mai 2023

MINSK (Spoutnik) - Le contrôle de la décision d'utiliser les armes nucléaires déployées en Biélorussie sera effectué par la Russie, a déclaré le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.

"Je voudrais souligner que toute la série d'événements est organisée en stricte conformité avec les obligations internationales existantes et ne viole pas le Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP)", a souligné Choïgou.

La décision de la Russie et de la Biélorussie sur les mesures de rétorsion dans le domaine militaro-nucléaire a été prise dans le contexte d'une escalade extrêmement grave des menaces aux frontières occidentales des deux pays, a ajouté le ministre de la Défense.

"Dans le contexte d'une escalade extrêmement grave des menaces aux frontières occidentales de la Russie et de la Biélorussie, une décision a été prise sur des mesures de représailles dans le domaine militaro-nucléaire", a déclaré Choïgou lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'OTSC à Minsk.

Le système de missiles opérationnels et tactiques Iskander-M, qui peut utiliser à la fois des missiles conventionnels et nucléaires, a été transféré à l'armée biélorusse, a noté le ministre.

"Les militaires biélorusses ont reçu la formation nécessaire dans les centres de formation russes", a déclaré Shoigu.

Les ministres russe et biélorusse de la Défense ont signé plus tôt dans la journée des documents "définissant la procédure de recherche d'une installation spéciale de stockage de munitions nucléaires sur le territoire biélorusse", a souligné le ministre.

Shoigu a ajouté que les pays occidentaux forcent les autorités ukrainiennes à démontrer des gains tactiques sur le champ de bataille, pompant le pays avec des armes d'une valeur de plus de 65 milliards de dollars.

"L'Occident force le régime de Kiev à démontrer des gains tactiques indépendamment des pertes et de la volonté de se battre" jusqu'au dernier Ukrainien ", le pompe avec des armes. L'assistance militaro-technique à Kiev a déjà dépassé 65 milliards de dollars", a souligné Choïgou.

Coopération avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan

Le ministre russe de la Défense a déclaré que l'Occident tentait par tous les moyens d'interférer dans la situation autour du Haut-Karabakh et de discréditer les efforts russes de maintien de la paix dans la région déchirée par le conflit.

"Quant à la situation dans la région du Caucase, elle est largement déterminée par le degré de règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais. Désormais, la sécurité au Haut-Karabakh est soutenue par le contingent russe de maintien de la paix. Cependant, l'Occident essaie par tous les moyens possibles d'intervenir dans la situation, d'accroître sa présence et de discréditer la politique russe de maintien de la paix », a souligné Choïgou.

Le ministre de la Défense a ajouté que l'Arménie devrait participer à des exercices militaires conjoints dans le cadre de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC).

"L'Arménie est membre de notre organisation, notre alliée. Nous sommes intéressés à établir la paix et faisons tout notre possible pour stabiliser la situation en Transcaucasie. En même temps, je voudrais surtout souligner l'importance de la participation de l'Arménie aux activités conjointes d'entraînement opérationnel et au combat dans le cadre de l'OTSC », a conclu Choïgou.

Sputnik

 

 

 

 

 

La Russie augmente ses exportations d'hydrocarbures vers l'Inde – Novak

 

MOSCOU (Spoutnik) - Les exportations de pétrole et de produits pétroliers russes vers l'Inde ont augmenté pour atteindre 32 millions de tonnes en 2022, a déclaré le vice-Premier ministre russe Alexander Novak dans une interview aux médias russes.

Vers une guerre de religion, infos du 25 mai 2023

"Parmi les pays vers lesquels des volumes supplémentaires de pétrole et de produits pétroliers iront, il y a tout d'abord la Chine et l'Inde. Auparavant, nous ne fournissions pratiquement pas ces produits à l'Inde, mais l'année dernière, les exportations là-bas s'élevaient à 32 millions de tonnes, il y aura être encore plus cette année", a déclaré Novak.

Commentant les marchés de l'énergie, le vice-Premier ministre a déclaré que le prix du pétrole brut Brent dépassera 80 dollars le baril d'ici la fin de l'année, ajoutant que le prix moyen du pétrole Brent au cours des six derniers mois était d'environ 80 dollars le baril.

"C'est difficile à prévoir. Je pense que le prix sera légèrement supérieur à 80 dollars le baril, et j'espère que la demande continuera de croître en été", a déclaré Novak.

Se référant à la réunion en face à face prévue de l'OPEP+ le 4 juin, Novak a déclaré qu'elle ne conduirait guère à de nouvelles étapes.

Le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a déclaré jeudi qu'il ne s'attendait pas à ce qu'une réunion en face à face de l'OPEP+ le 4 juin prenne une décision sur de nouvelles mesures.

"Ce sera le premier face-à-face depuis six mois, nous attendons, comme d'habitude, une évaluation de la situation sur le marché. Mais je ne pense pas qu'il y aura de nouvelles étapes", a-t-il déclaré.

Spoutnik

 

 

 

 

Qu'est-ce que le S-350 et en quoi est-il supérieur au système anti-aérien américain Patriot?

Vers une guerre de religion, infos du 25 mai 2023

La Russie a testé au combat pour la première fois au monde un système de missiles anti-aérien en mode entièrement automatique, sans aucune intervention de l’opérateur. Des avions ukrainiens ont ainsi été abattus par un système S-350 Vitiaz. Décryptage par Sputnik.

Un système de missiles sol-air russe S-350 Vitiaz a abattu plusieurs avions de combat et drones ukrainiens dans la zone d'opération spéciale en mode entièrement automatique, a confié une source à Sputnik. Celle-ci a ajouté que "pour la première fois au monde, le Vitiaz a effectué la détection, le suivi et la destruction automatisés de cibles aériennes ukrainiennes dans des conditions de combat".

"L’annulation par l’opérateur des décisions des éléments d’intelligence artificielle du système en situation de combat aérien a été exclue", a détaillé la source.

Conçu pour détruire des cibles balistiques et aérodynamiques

Le S-350 Vitiaz est un système mobile de missile sol-air (SAM), qui est entré en service dans les forces armées russes en 2019. Il a été conçu pour détruire des cibles balistiques et aérodynamiques, notamment des avions de combat, des drones et des missiles de croisière, comme les Tomahawks américains et les Storm Shadows britanniques.

Le système comprend un lanceur automoteur, un radar tridimensionnel à balayage électronique et un poste de commandement. Monté sur le châssis à roues spécial BAZ-69092-012, il peut être mis en alerte en moins de cinq minutes. Le système est capable d'engager simultanément 16 cibles aérodynamiques et 12 cibles balistiques.

Une portée de 30 à 120 kilomètres

Le système de missile S-350 est équipé de missiles moyenne et courte portée 9M96 et 9M100 tirés verticalement. Le système Vitiaz est capable de détruire des cibles aérodynamiques dans un rayon allant jusqu'à 120 kilomètres et à une altitude allant jusqu'à 30 kilomètres. En ce qui concerne les cibles balistiques, les chiffres s'élèvent respectivement à 30 et 25 kilomètres.

Vitiaz est-il meilleur que le Patriot?

En ce qui concerne la comparaison avec le système américain Patriot, l'expert militaire russe Alexandre Mikhaïlov a déclaré aux médias russes que les missiles S-350 se déplacent plus rapidement et sont capables de toucher des cibles volant à basse altitude.

Il a expliqué que le Vitiaz pouvait engager des cibles volant à une altitude de 10 mètres, tandis que le Patriot était incapable d'abattre des cibles en mouvement à moins de 100 mètres.

Possibilités de modernisation grâce à l’architecture ouverte

Un autre expert militaire russe, Iouri Knoutov, cité par les médias russes, a fait l’éloge du grand potentiel évolutif du Vitiaz, étant donné sa mise au point sur la base de l’"architecture ouverte".

À l'avenir, le système pourra être amélioré en remplaçant certains composants. Cela augmentera considérablement les capacités techniques et les performances de combat du système. Le S-350 est un système révolutionnaire et unique que seule la Russie possède", a expliqué Iouri Knoutov.

Spoutnik

 

 

 

 

La Chambre dévoile des mesures "pour dissuader l'invasion de Taïwan" alors que les tensions américano-chinoises persistent

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 25 mai 2023

La Chine a à plusieurs reprises verrouillé les cornes avec les États-Unis au sujet de Taïwan, qui est considérée par Pékin comme faisant partie du pays, tandis que Washington pompe l'île avec une quantité croissante d'armes.

Le comité spécial de la Chambre sur la concurrence stratégique entre les États-Unis et le Parti communiste chinois a présenté dix "recommandations politiques" et propositions sur la manière de "préserver la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan".

Dans un rapport publié mercredi, le panel dirigé par les républicains a exprimé l'espoir que les conclusions seraient incluses dans la loi sur l'autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l'exercice 2024. La Chambre a précédemment reporté l'examen de la NDAA 2024 tandis que le Congrès s'efforce de résoudre une impasse sur le plafond de la dette des États-Unis .

Dans un clin d'œil apparent à la Chine, le rapport a averti que "les États-Unis ne seront probablement pas prêts à dissuader une invasion de Taïwan" si des "mesures urgentes" ne sont pas prises.

Pékin, qui considère Taïwan comme une partie essentielle de la Chine et s'oppose à tout contact officiel entre l'île et d'autres pays, s'est engagé plus tôt à promouvoir le processus de "réunification pacifique" avec l'île. Le président chinois Xi Jinping a pour sa part promis que son pays se concentrerait sur "le développement pacifique des relations des deux côtés du détroit de Taiwan" et résisterait aux ingérences extérieures et au séparatisme. Il avait précédemment assuré que Pékin "adhère fermement à une politique étrangère indépendante et pacifique".

Les recommandations de l'enquête comprenaient l'augmentation des ventes de munitions critiques à Taipei pour présenter à l'Armée populaire de libération (APL) "un environnement de menace plus difficile et complexe", ainsi que l'élaboration d'un plan conjoint avec des alliés pour stimuler l'engagement économique avec Taïwan.

En outre, le panel appelle à la création d'un stock d'armes de réserve de guerre à Taïwan , au renforcement et à la distribution des forces américaines dans toute la région indo-pacifique ainsi qu'à l'élargissement de la formation et de la coordination entre les militaires américains et taïwanais.

Les propositions interviennent près d'une semaine après que Washington et Taipei ont conclu un accord sur la première partie de l'initiative américano-taïwanaise sur le commerce du 21e siècle.

La représentante américaine au commerce, Katherine Tai, a déclaré aux journalistes la semaine dernière que l'accord "représente un pas en avant important dans le renforcement des relations économiques entre les États-Unis et Taiwan". Elle a ajouté que l'accord couvre les procédures douanières et frontalières, les pratiques réglementaires et les petites entreprises.

Selon M. Tai, l'accord initial sera suivi de négociations sur les domaines commerciaux les plus complexes des deux pays, tels que l'agriculture, le commerce numérique, les normes de travail et environnementales, ainsi que les politiques et pratiques non marchandes.

Wendy Cutler , vice-présidente de l'Asia Society Policy Institute et ancienne négociatrice commerciale américaine, a été citée par les médias américains comme ayant déclaré que "Pékin est susceptible de se plaindre de cette annonce, mais ses paroles tomberont dans l'oreille d'un sourd à Washington alors que les négociations se poursuivent". avec Taïwan.

Les développements se déroulent au milieu des tensions persistantes entre Pékin et Washington à propos de Taïwan qui se sont intensifiées après la visite de la présidente de la Chambre des États-Unis, Nancy Pelosi, sur l'île début août 2022. Pékin a condamné le voyage de Pelosi, le qualifiant de geste de soutien au séparatisme, et a organisé des opérations militaires à grande échelle. exercices près de Taïwan dans un mouvement de représailles.

Bien que les États-Unis n'entretiennent pas de relations diplomatiques formelles avec Taïwan, Washington a un bureau de représentation à Taipei et reste le plus grand fournisseur de matériel militaire de l'île. Les États-Unis envoient également souvent leurs navires de guerre et leurs avions de surveillance dans le détroit de Taiwan , Pékin qualifiant ces missions de provocations et notant que Washington n'est rien d'autre qu'un "créateur de risques pour la sécurité dans la région".

Spoutnik (traduction)

 

 

« Le pire est encore à venir pour l’Europe », avertit le Qatar

 
 

Pour le Qatar, l’UE va affronter des pénuries d’énergie. Selon, le ministre de l’Énergie du Qatar, Saad Al-Kaabi, dans six mois, si l’hiver prochain est normal, l’Europe sera à court de pétrole et de gaz avertissant sur la menace de pénurie de pétrole et de gaz. Cette sortie cinglante intervient au moment où, l’un des premiers exportateurs mondiaux de gaz, cherche des contrats à long terme avec des États européens qui s’y refusent sans cesse malgré leur recherche effrénée d’une alternative aux hydrocarbures et au moment où les responsables politiques européens poussent les nations à quitter les énergies fossiles qui faisaient, pourtant bien, tourner la vie économique de ces pays. 

Les lecteurs normands aussi informés des risques de pénurie. « Lors d’un forum à Doha, Saad Al-Kaabi s’est montré alarmiste, invitant les nations européennes à signer des contrats de longue durée avec son pays, parmi les plus gros producteurs d’hydrocarbures », annonce même le quotidien régional Paris-Normandie.   

France24 avertit que selon Saad al-Kaabi et son homologue saoudien, le prince Abdulaziz bin Salman, « qu’un manque d’investissement dans le pétrole et le gaz, alors que le monde tente de passer à des carburants plus propres pour prévenir le réchauffement climatique, risquait de provoquer une crise énergétique ». « La seule chose qui a sauvé l’humanité et l’Europe cette année a été un hiver chaud et le ralentissement de l’économie », a déclaré le ministre qatari de l’Énergie au Forum économique du Qatar, rajoutant : « Si l’économie recommence à tourner en (2024) et que vous n’avez qu’un hiver normal, je pense que le pire est encore à venir ». Le quotidien normand renchérit : « Les Européens devront faire face à une réalité qui s’imposera. » 

France24 remet les pendules à l’heure en rappelant « que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché une crise d’approvisionnement énergétique » et que « Saad al-Kaabi et le prince Abdulaziz bin Salman d’Arabie saoudite, le plus grand exportateur mondial de pétrole, ont tous deux déclaré à la conférence que d’autres problèmes se profilaient » : « Si (les dirigeants européens ont) un plan approprié et s’assoient avec les producteurs, et que les sociétés pétrolières et gazières ne sont pas diabolisées, la réalité entrera en jeu et nous aurons une solution sensée. »

Les plus grands producteurs de gaz dénoncent « l’abandon des politiques » des pays européens. Le Qatar a annoncé une série d’importants contrats d’approvisionnement en gaz et s’est engagé dans le développement de North Field, qui contient les plus grands gisements de gaz naturel au monde, portant sa production à 126 millions de tonnes par an d’ici 2027.

La demande est si importante que toute la production élargie pour North Field East (NFE) et North Field South (NFS) pourrait être liée à des accords à long terme d’ici la fin de l’année, fait savoir le média international français citant Saad al-Kaabi. « Il est possible que nous manquions de tout le gaz de la NFE et de la NFS d’ici la fin de l’année, en ce qui concerne les contrats à long terme », a mis en garde Saad al-Kaabi, précisant : « C’est évidemment une très grande demande. »

Le prince Abdulaziz bin Salman d’Arabie saoudite a martelé que l’Europe avait été « sauvée par un don de Dieu » l’hiver dernier, et a déclaré que la sécurité énergétique mondiale était menacée par « l’abandon des politiques ». « La sécurité énergétique est mise en péril. Nous manquons de capacité, car les pays n’investissent pas à la fois dans le pétrole et le gaz », s’est-il inquiété, se moquant de la pression pour des carburants plus propres, notamment l’hydrogène vert, qui est produit à partir d’énergies renouvelables. « Les gens parlent d’hydrogène bleu, vert, violet, rose, mais en dernière analyse, qui va être l’acheteur ? » dit-il cite France24. « Quel serait le prix de l’hydrogène ? Nous ne parlons pas de pétrole, nous ne parlons pas de gaz. Nous parlons du carburant soi-disant le plus propre et le plus vert du futur. Et pourtant, vous n’avez pas les acheteurs », ironise le prince Abdulaziz d’Arabie saoudite.

Étude alarmante sur les éoliennes. Les inquiétudes des pays du Golfe gros producteur d’énergie tombent à un moment où une étude, qui peut également être trouvée sur le site de la NASA, met en garde depuis plusieurs années sur l’utilisation des éoliennes car elles provoquent le réchauffement climatique. « Selon l’étude, les éoliennes augmentent la température ambiante », rapporte le média allemand, Nordkurier. Il s’agit d’une étude qui a été réalisée dans un grand parc éolien au Texas, examinant l’influence des éoliennes sur la température ambiante. L’étude montre que les éoliennes augmentent la température ambiante. 

Dans l’entretien du Nordkurier avec Gerd Ganteför, qui est à l’origine des analyses du groupe de travail du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, expert en matière d’énergie et de climat, il en ressort que « les éoliennes mélangent les couches d’air », « l’air froid va vers le haut et l’air chaud vers le bas ». « Cela augmente la température de l’air au-dessus du sol, qui se refroidit naturellement moins et reste plus chaud », signale-t-il. La nuit alors que le soleil n’agit pas, la terre et la mer ne refroidissent pas. Cela a des conséquences sur l’environnement puisque les responsables politiques des pays de l’UE ont décidé de construire d’immenses champs d’éoliennes que cela soit dans les campagnes, dans la mer ou même dans les zones désertiques en Espagne.

En outre, la France et les autres pays de l’UE, refusant le gaz russe pour effectuer des sanctions, misent sur le gaz GNL. Là aussi, cela détruit la nature et met en danger la vie des êtres humains et celle des animaux. « La France raffole du gaz naturel liquéfié étasunien, un hydrocarbure climaticide et néfaste pour la santé », fait savoir Reporterre. « L’extraction de ce gaz fossile est terriblement polluante, et détruit le climat et la santé des riverains », stipule le média écologique. 

Les pays européens suivent un diktat américain et bruxellois qui détruit la beauté de des paysages naturels et menace les espèces vivantes tout en risquant de faire plonger leurs économies développés dans une grave crise. Les remarques du ministre de l’Énergie du Qatar, Saad Al-Kaabi et du prince Abdulaziz bin Salman d’Arabie saoudite devraient être prises au sérieux par les populations des pays européens et surtout par les responsables politiques qui continuent de mener les pays européens dans une stratégie politique guidée par une idéologie, semble-t-il, être totalement erronée et dangereuse. Les populations européennes sont abandonnées par leurs responsables politiques.  

Olivier Renault

source : Observateur Continental

 

 

Sondage : 74% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France (+11 points en 5 ans), dont la moitié des sympathisants PS et EELV ; 72% veulent un référendum sur l’immigration

Selon notre sondage Odoxa-Backbone consulting, l’opinion critique l’action du gouvernement en la matière. Quelque 74% des personnes interrogées considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France.

En matière d’immigration, Les Républicains remportent le match de l’opinion. Selon le dernier sondage Odoxa Backbone consulting réalisé pour Le Figaroles propositions formulées par les cadres du parti sont en effet soutenues par une large partie de la population. Qu’il s’agisse de l’obligation pour les demandeurs d’asile de formuler leur requête avant d’être sur le territoire français (79%), des quotas fixés chaque année par le Parlement (74%) ou de la possibilité de soumettre la politique migratoire à référendum (72%).

74% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France – onze points de plus en cinq ans –, et seuls 55% estiment que le pays doit accueillir les réfugiés qui demandent l’asile parce qu’ils sont persécutés dans leur pays (-10 points). Un constat que l’on retrouve chez les sympathisants du Rassemblement national (97%), ceux des Républicains (91%), de Renaissance (68%) et même des socialistes (52%) et des écologistes (51%). Seuls les sympathisants de La France insoumise demeurent encore minoritaires (44%).

(…) Le Figaro

 

Note : des années que tous les sondages disent que les Français ne veulent plus d'immigration. Mais l'union européenne et son pantin de Macron nous les imposes   

 

 

Pierre Lellouche : “Nous sommes dans une trajectoire migratoire, en France, qui est en train de changer profondément la nature du peuple français. Ce ne sont pas les statistiques d’Éric Zemmour, mais celles de l’INSEE”

 

 

Il voulait vraiment me tuer” : le bouleversant témoignage d’un journaliste du Figaro, grièvement blessé (14 fractures au visage) après avoir défendu une femme agressée dans le métro à Paris

ENTRETIEN – Le journaliste du Figaro, qui a été gravement blessé pour avoir défendu une femme dans le métro, s’interroge sur le traitement des victimes d’agression en France.

 Quatorze fractures au visage, plusieurs opérations de reconstruction et une longue procédure judiciaire plus tard, la colère est toujours aussi vive. Il publie Concorde rouge. Dans la peau d’une victime d’agression (Le Cherche midi).

LE FIGARO. – Que s’est-il passé cette nuit du 13 novembre 2017 dans les couloirs du métro?

Judikael HIREL. – J’étais dans le métro pour rentrer du bureau après une journée de travail, comme le font beaucoup. En arrivant à la station Concorde vers 19 h 30, je suis sorti de la rame et j’ai vu un homme suivre une jeune femme qui se trouvait devant lui. En montant l’escalier, il lui a mis une main aux fesses. Ils ont commencé à se disputer. Là, il y avait deux solutions: ou je rentrais chez moi et ne m’en occupais pas, ou bien je m’en mêlais. Je m’en suis donc mêlé calmement. L’homme est parti en nous insultant. Il s’est embusqué dans un couloir latéral pour me porter un grand coup de poing à la tempe. Il m’a directement mis KO. Il a continué à m’exploser la tête à coups de pied au sol. Il voulait vraiment me tuer, juste parce qu’il était en colère et que je l’avais vexé. La jeune femme s’est couchée sur moi pour me protéger en appelant à l’aide, mais personne n’est venu. Ses cris ont fait fuir l’agresseur. Plusieurs personnes ont alors essayé de le poursuivre sans parvenir à le rattraper. Il a disparu et n’a jamais été retrouvé.

Comment vous sentez-vous physiquement et psychologiquement aujourd’hui, plus de cinq ans après cette agression?

Une fois que l’on est victime d’une agression, et surtout d’une agression grave, on l’est à vie. Ce qui me le fait encore moins oublier, c’est la douleur physique. C’est une piqûre de rappel: si j’ai mal, c’est que je suis vivant. J’ai eu quatorze fractures au visage: ma mâchoire était brisée en plusieurs endroits, mes dents cassées, mon nez explosé, et tous les os en dessous des joues étaient émiettés. Les chirurgiens m’ont expliqué que j’avais eu de la chance: les os de mon visage étant peu épais, ils se sont brisés en plusieurs morceaux au lieu de reculer. Ma tête aurait été explosée et je n’aurais pas été là pour en parler. Cela s’est joué à un ou deux coups de pied. C’est la jeune femme qui les a pris. Elle m’a sauvé la vie. Pour réparer tout ça, le chirurgien a mis une cinquantaine de microplaques de la taille d’un ongle. Ainsi a-t-il remis tous les os ensemble et a tout fait tenir en place. Tous les matins, je me réveille en me disant que chaque jour est une chance car je suis vivant et ne suis pas défiguré, alors que j’aurais pu y rester.

(…)

Vous êtes très critique vis-à-vis de l’actuel garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, qui a un jour déclaré que la formule d’«ensauvagement de la société» entretenait le «sentiment d’insécurité»

Je n’ai rien de personnel contre Éric Dupond-Moretti. On nous dit que l’État va consacrer des budgets phénoménaux à la justice du pays. Dans le même temps, j’ai constaté qu’en tant que victime j’ai mis trois ans à obtenir une expertise judiciaire. Les victimes, les agressions au quotidien et cette insécurité réelle, c’est quand même mieux d’éviter d’en parler. Pourtant, quand on regarde les statistiques du ministère de l’Intérieur, on se rend compte que plus de 100.000 personnes sont agressées par an, ce qui en fait plus de 300 par jour. On n’en parle pas: ni à l’élection présidentielle ni dans les médias. Les victimes, elles, doivent se débrouiller.

(…) Le Figaro

 

 

En visite aux Etats-Unis, Darmanin affirme que pour la France et l’Europe la principale menace est le « terrorisme islamiste sunnite » ; Indignation dans le monde musulman

Les organisations et institutions de savants musulmans ayant signé ce communiqué ont suivi les déclarations hostiles du ministre français de l’Intérieur (Gérald Darmanin) vendredi dernier (20-05-2023), dans lesquelles il affirmait que ce qu’il appelait le « terrorisme islamique sunnite » est la plus grande menace pour la France.

[…]

 

5 positions finales

Les savants musulmans et leurs institutions signataires de cette déclaration :
1. Rejettent catégoriquement le lien établi par le ministre français de l’Intérieur (Gérald Darmanin) entre le terrorisme et l’islam, ou entre le terrorisme et l’ensemble des musulmans sunnites.
2. Appellent les élites politiques françaises à abandonner l’arrogance culturelle dans leurs relations avec les musulmans, à respecter la religion de l’Islam, ses croyances et ses valeurs, et à la traiter sur un pied d’égalité avec les autres religions.
3. Affirment que la présence islamique en France est une présence légale et légitime qui demeurera une des composantes fondamentales de la France, en dépit de ceux qui alimentent le conflit des religions et des civilisations.
4. Incitent les musulmans français et occidentaux à s’engager dans l’action politique, à faire entendre leur voix, à intensifier leur présence dans l’espace public et à recourir à la loi et à la justice en réponse aux positions biaisées et aux propos provocateurs.
5. Appellent les musulmans du monde à rester fermes face à la perfidie française, et à affronter les campagnes de salissage et de diffamation françaises, par tous les moyens pacifiques et légaux.
Enfin, nous rappelons au ministre (Gérald Darmanin) et aux autres dirigeants d’extrême droite que ces déclarations provocatrices ne feront qu’accroître la fragmentation de la société française et nuiront à l’ensemble des musulmans de France, et aux deux milliards de musulmans dans le monde, et qu’elles entraîneront des résultats négatifs sur tous les plans politiques, économiques et sociaux.

Signataires :

1. L’Union Internationale des Savants Musulmans
2. L’Organisation Internationale de Soutien au Prophète de l’Islam
3. La Maison de la Fatwa Libyenne
4. L’Union des Savants et des Ecoles Islamiques, Türkiye
5. Le Conseil des Prédicateurs au Liban
6. Dar al-Quran et al-Hadith, Etats-Unis
7. Le Forum des Savants
8. La Ligue des Savants Palestiniens
9. La Ligue des Savants Sunnites
10. Le Complexe des Califes Bien Guidés
11. La Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal
12. Le Centre de Formation des Savants en Mauritanie
13. L’Organisation des Savants Musulmans en Irak
14. L’Organisation des Savants Musulmans au Liban
15. La Maison pour la Prédication et les Prédicateurs au Liban
16. La Ligue des Savants Musulmans
17. La Ligue des Imams et des Prédicateurs d’Irak
18. La Ligue Internationale des Juristes de la Oumma
19. L’Organisation des Savants Palestiniens
20. Le Conseil Islamique Syrien
21. La Ligue des Savants Syriens
22. La Ligue Oumma Wahida
23. La Ligue des Savants du Maghreb Arabe
24. L’Association des Savants de Malaisie
25. L’Organisation des Savants du Yémen
26. L’Organisation des Savants de la Libye
27. La Ligue des Savants de l’Erythrée
28. Le Conseil de Consultation des Savants du Parti Islamique en Malaisie
29. L’Association de l’Union Islamique – Liban
30. Le Groupe Ibad al-Rahman au Sénégal

Mizane

 

 

 

 

Exploitation sexuelle de masse d’adolescentes pauvres au Royaume-Uni (grooming gangs) : au moins une centaine d’adolescentes violées à Glasgow. Parfois par plus de 30 hommes par jour. Une victime a commencé à huit ans. Des policiers complices

La police écossaise a annoncé qu’elle enquêtait sur des allégations selon lesquelles deux de ses propres agents auraient été impliqués dans un réseau d’abus sexuels sur des enfants à Glasgow en 2014.

Sky News a enquêté sur les abus sexuels organisés dans la ville et s’est entretenue avec une jeune femme qui a affirmé avoir reconnu un agent qui l’avait agressée sexuellement lorsqu’elle était enfant, car il s’agissait du même homme qui venait parfois la chercher et la ramenait chez elle après qu’elle avait disparu.

Les données examinées par Sky News montrent également un énorme fossé entre le nombre d’enfants victimes de cet esclavage moderne qui demandent de l’aide et le nombre de tentatives de poursuites pour ces crimes.

Toni Louise, aujourd’hui âgée de 22 ans, a renoncé à l’anonymat pour raconter son histoire.

Elle raconte qu’elle a été préparée et vendue à des fins sexuelles par un homme qu’elle croyait être son petit ami.

La première fois qu’il lui a dit d’avoir des relations sexuelles avec un autre homme, elle avait 12 ans.

Elle raconte : Un jour, il m’a dit : “J’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi. Et tu n’as pas vraiment le choix'”.

Je me suis dit : “Je n’ai pas vraiment envie de faire ça”. Et il m’a dit : ‘C’est trop tard maintenant. Je lui ai déjà dit que tu allais le faire’. Et c’est la première fois que j’ai été vendue pour de l’argent”.

Toni Louise raconte qu’elle a commencé à faire l’école buissonnière.

“Au début, je ne devais quitter l’école qu’une ou deux fois par semaine. Puis c’est devenu tous les jours. J’en suis arrivée au point où je ne me rendais même plus à l’école. Il venait me chercher au bout de la rue de ma mère”.

Vendue à 30 hommes par jour

Elle affirme avoir été vendue à 30 hommes par jour, à des personnes de toutes nationalités et de tous horizons, y compris, selon elle, à deux officiers de police.

La police écossaise indique que ce nouveau rapport fait actuellement l’objet d’une enquête menée par des officiers spécialisés.

Lorsqu’on lui a demandé comment elle savait qu’il s’agissait de policiers, elle a répondu : “Parce que certains d’entre eux m’ont ramenée chez moi lorsque j’ai été portée disparue. Je les ai donc vus en uniforme”.

Elle raconte qu’un policier qui a abusé d’elle à plusieurs reprises sur une période de six mois a même eu une conversation avec sa mère dans la cuisine après l’avoir ramenée chez elle.

Selon son récit, le fait qu’il soit l’un de ses agresseurs n’a jamais été mentionné pendant les trajets en voiture.

Elle a déclaré : «Je pense que leur manière de penser la chose est différente de “Je vais violer une enfant”, ça n’a jamais été admis. »

Toni Louise a fini par s’en sortir, mais elle raconte que la première fois qu’elle l’a signalé à la police, on lui a dit : “Vous avez une imagination débordante” : “Vous avez une imagination débordante pour une petite fille, n’est-ce pas ?”

Dans un premier temps, elle n’a pas signalé les allégations aux policiers, de peur de ne pas être crue.

Mais la police de Glasgow a enregistré de nombreux crimes présumés à son encontre, dont 29 viols. Une enquête a été menée mais, bien qu’une personne ait été inculpée, l’affaire n’a pas été portée devant les tribunaux.

Elle était très mince, très petite

Toni Louise a maintenant signalé les incidents présumés à des officiers de police et, dans un communiqué, Police Scotland a déclaré : “Un nouveau signalement d’exploitation d’enfants impliquant des enfants est en cours : “Un nouveau rapport d’exploitation d’enfants impliquant des policiers en 2014 a été reçu par Police Scotland le 9 mai 2022.

“Ce rapport fait actuellement l’objet d’une enquête par des officiers spécialisés de notre unité nationale de lutte contre les crimes sexuels et nous ne sommes pas en mesure de faire d’autres commentaires à ce stade.

“Nous souhaitons rassurer toute personne ayant été victime d’un crime sexuel en lui disant que le temps n’est pas un obstacle à la dénonciation et que toutes les allégations feront l’objet d’une enquête approfondie, quelle que soit l’identité de l’auteur de l’infraction.

Il y a vingt ans, l’organisation caritative Barnardo’s a suggéré pour la première fois qu’une centaine d’enfants étaient vendus à des fins sexuelles à Glasgow. Au fil des ans, les inquiétudes ont refait surface, en particulier dans le quartier de Govanhill.

Lorsque Sky News a commencé à enquêter sur cette affaire il y a trois ans, une travailleuse du sexe locale, “Beth”, a déclaré avoir vu une enfant vendu à des fins sexuelles dans l’une des banlieues les plus pauvres de Glasgow.

Elle a déclaré à Sky News : “Elle avait l’air d’avoir 13, 14 ou 15 ans : “Elle avait l’air d’avoir 13 ou 14 ans. Elle était très mince, très petite. Je voyais bien qu’elle travaillait. Je me suis donc approchée d’elle et je lui ai demandé si elle allait bien, mais elle n’a pas voulu me parler et s’est éloignée de moi comme si elle avait peur de moi. Je lui ai demandé si elle travaillait.

“Et cet homme est sorti de nulle part, absolument de nulle part, et a dit ‘Y-a-t-il un problème. J’ai dit ‘non, je me demandais juste si elle allait bien’ et il a répondu ‘elle va bien’. J’ai demandé s’il étais avec elle et il m’a répondu : “Oui, je suis son oncle”.

Abusée dès l’âge de huit ans

Une autre victime présumée, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a déclaré à Sky News qu’elle avait été abusée dès l’âge de huit ans, d’abord par un commerçant local.

Elle a déclaré : “Ils me donnaient à boire à un jeune âge. Du jus de fruit, de la glace, parce qu’on n’avait pas grand-chose. Nous n’avions pas d’argent pour acheter des glaces”.

Les friandises des enfants se sont transformées en drogues et ce qui a commencé comme l’abus sexuel d’un individu dans l’arrière-boutique s’est transformé en exploitation régulière par des groupes d’hommes, dans des propriétés à travers Govanhill. L’une de ces propriétés se trouvait dans la même rue que celle où Toni Louise dit avoir été régulièrement abusée, bien que les deux femmes ne se soient jamais rencontrées.

Les garçons victimes de l’esclavage moderne sont le plus souvent impliqués dans des activités criminelles telles que la vente de drogues, tandis que les filles sont le plus souvent vendues à des fins sexuelles.

L’analyse par Sky News des données nationales en Écosse a révélé qu’en trois ans, 349 enfants ont fait l’objet d’une décision fondée sur des “motifs raisonnables” dans le cadre du mécanisme national d’orientation (MRM) en tant que victimes de l’esclavage moderne. Pourtant, les données relatives à cette période ne font état que de huit tentatives de poursuites – et aucune condamnation.

La situation n’est pas meilleure dans le reste du pays. Au Royaume-Uni, plus de 18 000 mineurs ont fait l’objet d’une décision du NRM fondée sur des “motifs raisonnables”, entre 2016 et 2021.

Pourtant, au cours de la même période, le Crown Prosecution Service n’a mené à bien que 185 poursuites liées à l’esclavage moderne impliquant un enfant victime – avec un taux de condamnation de 51 %.

Sky News

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