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Les Infos du 5 mars 2023
"J'empêcherai la 3e guerre mondiale" : Donald Trump remet en cause l'aide américaine à l'Ukraine
- Lors d'un discours fleuve, Donald Trump a réaffirmé sa volonté de briguer un nouveau mandat en 2024.
- Évoquant la Russie, il a affirmé être le seul candidat en mesure d'éviter une "3e guerre mondiale".
- L'aide américaine apportée à l'Ukraine se trouve aussi dans son viseur.
D'ores et déjà déclaré candidat à l'élection présidentielle de 2024, Donald Trump s'est exprimé samedi à la tribune d'une grande convention politique, organisée cette semaine par les conservateurs américains dans la banlieue de Washington. Durant près de deux heures, l'ancien pensionnaire de la Maison Blanche a déroulé son programme et commenté l'actualité nationale et internationale. L'occasion pour lui d'évoquer le conflit en Ukraine et la place des États-Unis dans cette guerre.
"Je suis le seul candidat qui peut faire cette promesse"
Donald Trump, au cours de son intervention, s'est présenté comme une forme de sauveur, estimant être le seul candidat en capacité de sauver son pays des démocrates "bellicistes" ainsi que des "fanatiques et imbéciles" du parti républicain. Les électeurs américains, estime-t-il, sont aujourd'hui las des "dynasties politiques enracinées dans les deux partis (républicain et démocrate, NDLR), des intérêts particuliers pourris, des politiciens amoureux de la Chine" tout comme des partisans de "guerres étrangères sans fin".
L'occasion pour lui d'évoquer l'Ukraine, qui subit depuis maintenant plus d'un an l'agression de la Russie. "Nous allons avoir une troisième guerre mondiale si quelque chose ne se passe pas rapidement", a averti l'ancien président, non sans avoir manifesté sa désapprobation au sujet de l'aide américaine apportée à l'Ukraine. Donald Trump s'est notamment lancé dans une tirade contre les membres de l'Otan, exhortant les autres pays à "payer", sans quoi ils pourraient perdre la protection américaine contre toute menace russe. "Je suis le seul candidat qui peut faire cette promesse : j'empêcherai la troisième guerre mondiale", a ensuite lancé l'ancien homme d'affaires.
Ce n'est pas la première fois que l'ancien chef d'État critique la position américaine dans le conflit. En janvier, il estimait que celui-ci n'aurait pas été déclenché s'il avait été réélu. "Ma personnalité nous a évité la guerre. Avec moi, la Russie n’y serait pas allée. Et même maintenant, je pourrais régler ça en 24 heures", lançait-il sans détours. La décision d'envoyer à l'Ukraine des chars lourds Abrams, prise par Joe Biden, était par ailleurs une erreur à ses yeux, synonyme de "gaspillage tragique de vies humaines".
Manifestations en Iran après une vague d'empoisonnements dans des écoles de filles
Des parents inquiets ont manifesté samedi à Téhéran, la capitale de l'Iran, et dans d'autres villes pour protester contre une vague d'empoisonnements de jeunes iraniennes dans des dizaines d'écoles, selon des agences de presse iraniennes et des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
Ces empoisonnements, pour l'instant inexpliqués, ont touché des centaines de jeunes filles depuis novembre. Le ministre de la Santé iranien a déclaré qu'elles avaient subi des attaques de "poison léger" et des membres du gouvernement ont suggéré qu'elles pourraient avoir été ciblées par des groupes opposés à l'éducation des filles.
Samedi, le ministre iranien de l'Intérieur a indiqué que les enquêteurs avaient trouvé des "échantillons suspects" qui étaient en cours d'analyse. "Lors d'études sur le terrain, des échantillons suspects ont été trouvés, qui font l'objet d'une enquête (...) pour identifier les causes de la maladie des étudiantes, et les résultats seront rendus publics dès que possible", a déclaré Abdolreza Rahmani Fazli, dans un communiqué repris par l'agence de presse officielle IRNA.
Plus de 30 écoles dans au moins 10 des 31 provinces iraniennes ont été touchées au cours des derniers mois. Un rassemblement de parents devant un bâtiment du ministère de l'Éducation dans l'ouest de Téhéran samedi s'est transformé en une manifestation antigouvernementale, montre une vidéo vérifiée par Reuters.
"Bassidji, Gardes, vous êtes notre Daech", ont scandé les manifestants, assimilant les Gardiens de la révolution et sa force paramilitaire au groupe État islamique. Des manifestations similaires ont eu lieu dans deux autres quartiers de Téhéran et dans d'autres villes, dont Ispahan et Rasht, selon des vidéos non vérifiées.
L'Iran a connu des mois de manifestations après la mort en septembre de Mahsa Amini, qui avait été arrêtée pour non-respect des règles vestimentaires, notamment sur le port du voile. Le bureau des droits de l'homme des Nations unies à Genève a appelé vendredi à une enquête transparente sur les attaques présumées et des pays, dont l'Allemagne et les États-Unis, ont exprimé leur inquiétude. L'Iran a rejeté ce qu'il considère comme une ingérence étrangère et des "réactions hâtives".
"L'une des priorités immédiates du gouvernement iranien est d'examiner cette question aussi rapidement que possible et de fournir des informations documentées afin de répondre aux préoccupations des familles et de tenir pour responsables les auteurs et les causes de ces incidents", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, aux médias d'État
Remigration : suite aux propos anti-immigration du président tunisien, les premiers avions de migrants quittent la Tunisie pour l’Afrique subsaharienne (MàJ)
04/03/23
Environ 300 Ivoiriens et Maliens ont commencé à être rapatriés le 4 mars depuis la Tunisie face aux agressions et à l’hostilité dont ils sont victimes après un violent discours du président Kais Saied contre les migrants subsahariens en situation irrégulière.
(…) La Croix
02/03/23
26/02/23
“C’est notre culture judéo-chrétienne qui engendre les féminicides”, selon Violaine De Filippis, porte-parole d'”Osez le féminisme”
Voici la preuve que la féministe (avocate) Violaine De Filippis fabule complétement !
— Childebrand (@Childebrand11) March 5, 2023
En 2021, 45 000 femmes & filles ont été tuées dans le monde (rapport de l'Onu)
En 🇪🇺✝️ 2500 sur 100 milles
Afrique ☪️ 17 200 sur 100 m
Asie ☪️☸️ 17 800 sur 100 m pic.twitter.com/u0mNpxeZPs
« Le christianisme demeure la première cible des actes antireligieux en France comme en Europe » : une vingtaine de personnalités appellent l’Union européenne à réagir
Deux religieuses du quartier Bouffay, à Nantes, vont quitter la ville, épuisées par l’insécurité. Si la montée inquiétante de la violence contre les religions touche l’ensemble des croyants, le christianisme demeure la première cible des actes antireligieux en France comme en Europe. Dans une tribune collective, une vingtaine de personnalités appellent l’Union européenne à réagir et rappellent que tous les actes antireligieux doivent être combattus avec la même force.
(…)
Pourquoi, dans un courrier du 11 novembre 2022 en réponse à une demande formulée à ce propos par l’association La France en partage, la Commission européenne a-t-elle explicitement confirmé son refus de désigner un coordinateur en charge de la lutte contre les actes antichrétiens?
Pourquoi refuse-t-elle ainsi d’ouvrir les yeux sur une réalité certes déplaisante, mais dont attestent les statistiques et l’expérience quotidienne de nombreux Français? Que justifie ce «deux poids, deux mesures» dont on doit bien reconnaître qu’il constitue une discrimination à l’égard de la communauté chrétienne? L’Union européenne ne doit pas oublier que les valeurs communes qui la fondent sont l’égale protection des individus.
L’Europe serait-elle à ce point mal à l’aise avec la protection de l’identité héritée de son histoire qu’elle refuserait de voir en face la montée des actes antichrétiens?
Ce qui se joue ici, c’est l’égale garantie des libertés fondamentales de pensée et de croyance en Europe. Mais c’est aussi, dans l’indifférence coupable des pouvoirs publics, le maintien du lien avec ce qui a fondé la culture européenne elle-même, du monachisme des origines aux douze étoiles de son drapeau. Et, avec elle, la pérennité d’un élément essentiel de notre civilisation.
(…)
Signataires: Carine Chaix, avocate à la cour, présidente de l’association La France en partage ; Alban du Rostu, directeur général du Fonds du bien commun ; Jérôme Bascher, sénateur, vice-président du groupe France Saint-Siège au Sénat ; Henri de Beauregard, avocat à la cour ; Jérôme Besnard, juriste et essayiste ; Olivier Bonassies, auteur, directeur de l’association Marie de Nazareth ; Loris Chavanette, historien ; Typhanie Degois, ancienne députée LREM ; Denis Duverne, président de l’association Saint-Jean de Passy ; Maxime Bonassies, responsable de l’association M de Marie ; Michel Degoffe, professeur de droit public ; Thomas Delenda, directeur de l’association Hozana ; Jean-Michel Fauvergue, romancier, ancien député LREM ; Julien Le Page, président de SOS Calvaires ; Charles Prats, vice-président de l’Association professionnelle des magistrats ; Gregor Puppinck, juriste, directeur du think-tank ECLJ ; Jean-Bernard Prim, délégué général de l’Alliance Siméon ; Thierry Rambaud, professeur de droit public, avocat à la cour ; Frédéric Rouvillois, professeur de droit public, délégué général de la Fondation du Pont-Neuf ; Joseph Macé-scaron, écrivain ; Nicola Speranza, secrétaire général de la FAFCE.
Macron au président de la RDC : « Depuis 1994, vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté ni militaire ni sécuritaire ni administrative de votre pays. C’est une réalité. N’accusez pas la France. »
Tshisekedi, le président de la RDC à Macron: « Regardez nous autrement en nous respectant, la Françafrique n’existe plus »
Pour le Chef de l’Etat congolais, le regard paternaliste de la France doit changer car, la Françafrique n’existe plus.
« Voilà ce que je voulais apporter comme précision pour dire ça aussi ça doit changer dans la manière de coopérer avec la France et l’Europe. Regardez nous autrement en nous respectant, en nous considérant comme de vrais partenaires et non toujours avec un regard paternaliste avec l’idée de savoir toujours ce qu’il faut pour nous. La Françafrique n’existe plus. Nous devons instaurer une politique égale à égale », a asséné le Président congolais Félix Tshisekedi.
[…]
Le journaliste français Olivier Dubois otage du « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » depuis 2 ans (MàJ : Porte ouverte aux négociations et mise en garde contre une opération de sauvetage)
Olivier Dubois : Journaliste freelance. Basé au Mali, Bamako, depuis août 2015.
Je couvre l'actualité nationale malienne, plus particulièrement sur les sujets
sécurité, terrorisme et mise en oeuvre de l'accord de paix d'Alger. Coauteur et
coréalisateur de « Poilorama », web série documentaire pour ARTE Créative.
Correspondant pour Le Point Afrique et Libération.
08/10/2022
Dans cette vidéo, la cheffe du service Planète de Libération, Sonia Delesalle-Stolper, exprime son inquiétude de voir un compagnon de route du journal captif depuis aussi longtemps. Elle pointe également une absence d’informations préoccupante, la dernière vidéo où on le voit en vie datant de mars dernier, et en appelle à l’Etat pour qu’il soit libéré au plus vite.
Dix-huit mois de silence. D’inquiétude. D’interrogations.
Nous ne savons pas grand-chose. Nous savons qu’il était parti interviewer un chef jihadiste à Gao, dans le nord du pays. Qu’il est depuis retenu en otage par le Jnim (selon l’acronyme en arabe), le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaeda.
Seules deux vidéos d’Olivier nous sont parvenues. La dernière a été diffusée en mars. Depuis, rien.
De nombreux directeurs de grands médias français ont accepté de signer cet appel, initié par «Libération» et Reporters sans frontières (RSF), qui demande aux autorités françaises d’accentuer leurs efforts pour obtenir au plus vite la libération du reporter de 48 ans, enlevé le 8 avril 2021 en plein centre-ville de Gao, dans le nord du Mali.
Dov Alfon (Libération), Emmanuelle Andreani, Thomas Pitrel, Stéphane Regy (Society), Nicolas Barré (les Echos),Nicolas Beytout (l’Opinion), Vanessa Burggraf (France 24), Alexis Brézet(le Figaro), Jérôme Cazadieu (l’Equipe), Nicolas Charbonneau (le Parisien), Phil Chetwynd (AFP), Eric Chol (l’Express), Jean-Pierre Dorian (Sud Ouest), Aurélie Dubois-Bisicchia (Chut !), Jérôme Chapuis (la Croix), Jacques Esnous et Frank Moulin (RTL), Jérôme Fenoglio (le Monde), Marc-Olivier Fogiel et Hervé Beroud (BFM), Fabien Gay (l’Humanité),Stéphane Gendarme (M6), Etienne Gernelle (le Point), Vincent Giret (Radio France), Luc Hermann (Premières lignes), Françoise Joly (TV5 Monde), Laurent Lucas (Brut), Caroline Mangez (Paris Match), Cécile Mégie (RFI), Marco Nassivera (Arte), Edwy Plenel (Mediapart), Natacha Polony (Marianne), Cécile Prieur (l’Obs), Guilhem Ricavy (la Provence), Isabelle Roberts (les Jours), François Soudan (Jeune Afrique), Catherine Tricot (Regards), Souad El Tayeb (Radio Monte Carlo Doualiya), Frédéric Vézard (DNA).
19/08/2022
Le gouvernement français a assuré rester totalement engagé pour la libération du journaliste Olivier Dubois enlevé au Mali, après le retrait cette semaine de la force Barkhane de ce pays en proie à la propagation jihadiste.
“Le retrait de l’opération Barkhane du Mali ne diminue en rien la mobilisation de la France pour faire libérer M. Olivier Dubois“, a dit devant la presse le porte-parole adjoint des Affaires étrangères François Delmas. Le dernier soldat français a quitté le Mali après neuf ans d’engagement contre les jihadistes. La junte au pouvoir à Bamako depuis le putsch d’août 2020 s’est détournée de la France et de ses alliés pour se tourner vers la Russie.
“Tous les efforts sont déployés pour obtenir la libération de notre compatriote“, a déclaré François Delmas à l’approche du 500ème jour de captivité d’Olivier Dubois dimanche. Le journaliste indépendant, qui vit et travaille au Mali depuis 2015, a lui-même annoncé son enlèvement dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai 2021. Il y expliquait avoir été kidnappé le 8 avril à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda. Il est le seul otage français recensé dans le monde.
Naufrage de migrants en Italie : le pape appelle à arrêter les passeurs, “trafiquants d’êtres humains”
Le pape François a appelé dimanche 5 mars à stopper le trafic meurtrier des passeurs de migrants, une semaine après le naufrage d’une embarcation qui a coûté la vie à au moins 70 personnes dans le sud de l’Italie.
« Que les trafiquants d’êtres humains soient arrêtés, qu’ils ne puissent plus disposer de la vie de tant d’innocents », a exhorté le jésuite argentin, fervent défenseur des réfugiés, à la fin de la prière dominicale de l’Angélus. « Que ces voyages d’espoir ne se transforment plus jamais en voyages de la mort, et que les eaux claires de la Méditerranée ne soient plus ensanglantées par des incidents aussi dramatiques », a ajouté le pape de 86 ans.
Visiblement ému, Jorge Bergoglio s’est ensuite recueilli en silence pendant quelques secondes devant la foule massée sur la place Saint-Pierre-de-Rome.
Le bilan de ce drame survenu dimanche dernier au large de Crotone, en Calabre, est d’au moins 70 morts, dont une quinzaine de mineurs, et les secours recherchent encore d’autres victimes.
Trois personnes soupçonnées d’être des passeurs ont été arrêtées. Selon les médias italiens, ils sont soupçonnés d’avoir fait payer entre 5 000 et 8 000 € à chaque migrant qu’ils avaient fait embarquer en Turquie trois jours plus tôt.
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