Pékin a accusé Washington de mettre en péril la paix dans le détroit de Taiwan après qu'un avion militaire de reconnaissance américain a survolé la voie navigable sensible, dans une mission qui, selon la Maison Blanche, a été menée conformément au droit international.
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Les Infos du 28 février 2023
Pékin accuse Washington de compromettre la paix dans le détroit de Taiwan après le survol d'un avion espion américain
Les tensions entre la Chine et Taïwan se sont intensifiées l'année dernière à la suite d'une série de voyages sur l'île de responsables américains et européens. La Chine, qui considère l'île comme sa province séparatiste, a critiqué ces visites comme une manifestation de soutien au séparatisme taïwanais.
Shi Yi, porte-parole du Commandement du théâtre oriental de l'Armée populaire de libération (APL) de Chine, a déclaré dans un communiqué que "les actions de la partie américaine ont délibérément interféré et perturbé la situation régionale et mis en danger la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan. Nous nous opposons fermement ce."
La 7e flotte américaine a à son tour promis que l'armée du pays continuerait à "voler, naviguer et opérer partout où le droit international le permet, y compris dans le détroit de Taiwan".
Les développements surviennent au milieu des tensions persistantes entre Pékin et Washington au sujet de Taïwan, qui est considérée par le gouvernement chinois comme une province séparatiste.
Le directeur de la CIA, William Burns, a déclaré lundi à un média américain qu'il pensait que Washington devait "prendre très au sérieux" les "ambitions du président chinois Xi Jinping concernant le contrôle final de Taiwan". Selon Burns, "Cela ne signifie cependant pas, à notre avis, qu'un conflit militaire [sur Taiwan] est inévitable."
Les relations déjà tendues entre Pékin et Taipei se sont encore intensifiées début août 2022 après que la présidente de l'époque, Nancy Pelosi, s'est rendue à Taïwan malgré les protestations du gouvernement chinois, qui a averti que le voyage avait violé le principe d'une seule Chine. Pékin a dénoncé la visite et les voyages ultérieurs de responsables européens sur l'île comme une preuve de soutien au séparatisme taïwanais et a lancé des exercices militaires à grande échelle dans les environs de la zone à l'époque en représailles.
Les tensions Chine-Taïwan sont également exacerbées par les États-Unis qui envoient à plusieurs reprises des navires de guerre et des avions de surveillance dans le détroit de Taïwan, Pékin qualifiant ces missions de provocations et dépeignant Washington comme « un créateur de risques pour la sécurité dans la région ».
Bien que les États-Unis n'entretiennent pas de relations diplomatiques formelles avec Taïwan, Washington a un bureau de représentation à Taipei et reste le plus grand fournisseur de matériel militaire de l'île.
Pékin considère l'île comme faisant partie intégrante de la RPC, s'en tenant à une politique de réunification pacifique selon "Une Chine - Deux systèmes" . le modèle
La Chine accuse les États-Unis de la « salir » après de nouvelles accusations sur l’origine du Covid
Le ministère américain de l’Énergie retient désormais, « avec un faible niveau de confiance », la piste d’une fuite de laboratoire en Chine.
INTERNATIONAL - Pékin a vigoureusement contesté ce lundi 27 février l’hypothèse désormais privilégiée par le ministère américain de l’Énergie (DoE) selon laquelle le Covid-19 proviendrait d’un accident de laboratoire en Chine, s’estimant « sali » par ces nouvelles accusations.
« Il convient de cesser d’agiter cette théorie d’une fuite de laboratoire, d’arrêter de salir la Chine et d’arrêter de politiser la recherche des origines du virus », a affirmé une porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Mao Ning, lors d’un point de presse régulier.
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Pékin réagissait au récent changement d’analyse au sein du ministère américain de l’Énergie, qui chapeaute des laboratoires de biologie, et qui retiendrait désormais -- « avec un faible niveau de confiance »-- la piste d’une fuite de laboratoire en Chine, sur la foi du nouveau rapport d’une agence de renseignement révélé dimanche par le Wall Street Journal et le New York Times.
« L’option d’une fuite d’un laboratoire est hautement improbable », assure la Chine
« Des experts de la Chine et de l’OMS, sur la base de visites sur le terrain dans des laboratoires de Wuhan et d’échanges approfondis avec des chercheurs, ont établi la conclusion, qui fait autorité, selon laquelle l’option d’une fuite d’un laboratoire est hautement improbable », a insisté Mao Ning.
Dans une réaction lundi, l’Organisation mondiale de la santé a indiqué « avoir vu les articles de presse mais n’avoir reçu aucune information » à ce sujet.
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« L’OMS et le SAGO (Groupe consultatif scientifique sur les origines des nouveaux agents pathogènes, ndlr) vont continuer d’examiner tous les éléments scientifiques disponibles qui pourraient contribuer à faire progresser la connaissance des origines du SARS CoV 2, et nous appelons la Chine ainsi que la communauté scientifique à entreprendre les études nécessaires pour cela », a déclaré Tarik Jašarević, un porte-parole de l’organisation.
« Dans l’attente de davantage d’éléments, toutes les hypothèses restent sur la table », a-t-il ajouté.
Indécision sur l’origine du virus
Trois ans après le début de la pandémie, l’origine du virus qui a tué près de 7 millions de personnes dans le monde et bousculé la marche du globe, reste toutefois encore indéterminée.
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En février 2021, des experts de l’OMS et des scientifiques chinois avaient jugé « hautement improbable » la piste d’un accident à l’institut de virologie chinois de Wuhan, et privilégié l’hypothèse d’une origine naturelle du virus et d’une transmission à l’homme par un animal « intermédiaire ».
Depuis, l’hypothèse d’une manipulation en laboratoire couplée à une fuite accidentelle a toutefois ressurgi notamment aux États-Unis où cette piste est, selon le Wall Street Journal, notamment retenue par le FBI. Signe que le débat reste ouvert aux États-Unis, quatre agences de renseignement américaines estiment, elles, que le Covid est d’origine naturelle et deux demeurent indécises, selon la recension du Wall Street Journal.
« Pour l’instant, aucune réponse définitive de la communauté du renseignement n’a émergé sur la question », a résumé dimanche sur CNN le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.
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Mi-février, le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus s’est personnellement engagé à tout faire pour obtenir « une réponse » sur les origines du Covid-19, démentant fermement des informations selon lesquelles l’organisation aurait renoncé à finaliser son enquête sur le sujet.
Note: j'ai toujours su que ce virus était sortie malencontreusement du laboratoire du Wuhan en Chine, mais que cette information arrive juste en ce moment , alors que la chine et les USA sont en désaccord (aide militaire chinoise à la Russie), c'est plutôt curieux ! Mais comme d'ab les Américains jouent la provocation
Guerre en Ukraine : L'ancien président russe Dmitri Medvedev agite encore la menace nucléaire
L'ancien président Dmitri Medvedev a agité une nouvelle fois le spectre d'une guerre nucléaire ce lundi.
Désormais numéro deux du conseil de sécurité national, l'ex-président russe Dmitri Medvedev a réitéré sa menace de guerre nucléaire en Ukraine, si les alliés occidentaux de Kiev continuent de lui fournir des armes.
"L'approvisionnement en armes peut continuer... Et empêcher toute possibilité de relancer les négociations (de paix)", a déclaré Dmitri Medvedev, président de la Russie entre 2008 et 2012, dans un entretien accordé au quotidien russe Izvestia.
"Nos ennemis font exactement cela, ils ne veulent pas comprendre que leurs objectifs mèneront certainement à un fiasco total. Un effondrement. L'apocalypse. Où on oubliera pendant des siècles notre ancienne vie, jusqu'à ce que les décombres cessent d'émettre des radiations".
Cette déclaration de Dmitri Medvedev intervient six jours après que le président russe Vladimir Poutine a brandi la menace nucléaire dans son discours annuel à la nation.
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, Dmitri Medvedev multiplie les menaces à l'endroit de l'Occident. Le mois dernier, le vice-président du conseil de sécurité russe avait prévenu les alliés de l'OTAN qu'une potentielle défaite russe en Ukraine pourrait déclencher une guerre nucléaire : "La défaite d'une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle peut déclencher une guerre nucléaire", avait-il affirmé sur Telegram.
Note: vu que les Américains continuent à s'obstiner, cette guerre en Ukraine ne peut finir que très mal
Les États-Unis prévoient de mener une opération sous fausse bannière en Ukraine en utilisant des agents toxiques, selon l'armée russe
MOSCOU, 28 février (Spoutnik) - Les États-Unis envisagent d'organiser une provocation en Ukraine avec l'utilisation d'agents toxiques, tout en accusant la Russie, a déclaré le commandant des troupes russes de protection nucléaire, biologique et chimique, le lieutenant-général Igor Kirillov lors d'un point de presse sur Mardi.
Selon Kirillov, le 22 février, une organisation non gouvernementale américaine influente a tenu une conférence sur les événements en Ukraine, et l'ancien ambassadeur américain en Russie, John Sullivan, a fait une déclaration, qui, en particulier, a déclaré que les troupes russes prévoyaient d'utiliser des armes chimiques. dans le domaine de l'opération militaire spéciale.
"Nous considérons cette information comme l'intention des États-Unis eux-mêmes et de leurs complices de mener une provocation en Ukraine en utilisant des produits chimiques toxiques", a déclaré le lieutenant-général Kirillov.
Il a déclaré que Washington espère que pendant les hostilités, il ne sera pas possible d'enquêter correctement sur la provocation chimique américaine prévue en Ukraine, mais a ajouté que si la provocation avait lieu, le ministère russe de la Défense identifierait et punirait les vrais coupables.
Le lieutenant-général Kirillov a déclaré que les États-Unis essaieraient probablement d'utiliser l'agent incapacitant militaire BZ (benzilate de 3-quinuclidinyle) en Ukraine.
"Nous prévenons qu'en cas de provocations avec l'utilisation de produits chimiques toxiques, nous identifierons et punirons les vrais coupables", a-t-il souligné.
Note: c'est tout à fait probable, parce que les Américains avec leurs amis syriens l'ont fait plusieurs fois en Syrie. Chaque fois que les Russes s'attaquaient à leur petit protéger islamique, les Américains sortaient la carte "attaquer chimique" pour faire passer les Russes pour les méchants de l'histoire.
Si les Russes continuent à avancer, les Américains sortiront de nouveau leur carte 'attaque chimique'
Un train transportant une cargaison de produits chimiques est arrivé dans la ville de Kramatorsk, dans le Donbass, sous contrôle ukrainien, au début du mois et a été livré à la ligne de contact. Il se composait de 16 boîtes métalliques scellées, dont huit portaient un signe de danger chimique, l'inscription "BZ" et un marquage avec deux lignes rouges, ce qui correspond à la classe des substances toxiques à effet détoxifiant temporaire, selon Kirillov.
"La cargaison a été placée sur des véhicules blindés de fabrication américaine, qui, dans le cadre du convoi, sont partis vers la ligne de contact", a-t-il ajouté.
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Un drone s'écrase dans la région de Moscou sans faire de victime…
L’ESSENTIEL
- Malgré les accusations américaines, fermement démenties par Pékin, le chef des services de renseignement ukrainiens, Kyrylo Boudanov, affirme ne voir « aucun signe » lui faisant croire que la Chine va livrer des armes à la Russie.
- La Finlande entame ce mardi son débat final au Parlement sur l’adhésion à l’Otan, sans attendre les derniers oui impératifs de la Turquie et de la Hongrie. Avec des élections en vue le 2 avril pour le gouvernement de la Première ministre sortante Sanna Marin, Helsinki veut éviter tout vide politique pour pouvoir prendre le train de l’Otan en marche, une fois l’accord d’Ankara et de Budapest glané. Y compris si nécessaire sans attendre la Suède voisine, candidate elle aussi depuis l’an dernier mais confrontée pour l’instant à un veto turc.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu lundi soir que la situation de ses troupes aux alentours de Bakhmout, dans l’est du pays, devenait « de plus en plus compliquée ». Depuis l’été, les troupes de Moscou tentent de prendre cette ville, à l’importance stratégique contestée mais devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de la région du Donbass.
14h14 : Moscou et Bakou critiquent la mission de l’UE déployée à la frontière arménienne
Moscou et Bakou ont critiqué mardi le déploiement d’une mission d’observation de l’Union européenne à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques du Caucase en conflit depuis plus de trente ans autour du territoire disputé du Nagorny Karabakh.
« L’UE abuse ouvertement de ses relations avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan », a estimé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse à Bakou avec son homologue azerbaïdjanais, Djeyhoun Baïramov. Le déploiement de cette mission « suscite des doutes concernant sa légitimité, ses fonctions, son mandat et sa durée », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Djeyhoun Baïramov a affirmé que la « position de l’Arménie aux pourparlers de normalisation avec Bakou est devenue plus destructrice après la mise en place de la mission de l’UE ».
13h28 : La Finlande fait un pas de plus pour adhérer sans la Suède
Voter à l’avance pour entrer le plus vite possible : la Finlande entame mardi son débat final au Parlement sur l’adhésion à l’Otan, sans attendre les derniers oui impératifs de la Turquie et de la Hongrie. Avec des élections en vue le 2 avril pour le gouvernement de la Première ministre sortante Sanna Marin, Helsinki veut éviter tout vide politique pour pouvoir prendre le train de l’Otan en marche, une fois l’accord d’Ankara et de Budapest glané.
Y compris, si nécessaire, sans attendre la Suède voisine, candidate elle aussi depuis l’an dernier mais confrontée pour l’instant à un veto turc. Les 200 députés du Parlement finlandais, l’Eduskunta, doivent entamer leurs débats mardi sur le projet de loi d’adhésion à l’Otan, avec un vote attendu d’ici mercredi.
Leur débat coïncide avec la visite en Finlande du secrétaire général de l’Otan pour des rencontres avec les principaux dirigeants du pays nordique de 5,5 millions d’habitants. Pour Jens Stoltenberg, « le temps est venu » pour Ankara et Budapest de ratifier, a-t-il réaffirmé. « Tant la Finlande que la Suède ont accompli ce qu’elles avaient promis » à la Turquie, a estimé le chef de l’Otan.
Un drone s’est écrasé mardi près d’un village dans la région de Moscou, a indiqué le gouverneur local, précisant que l’engin visait « probablement » une infrastructure civile, sur fond de craintes d’attaques ukrainiennes en Russie.
« Il n’y a pas de victime, ni de destruction au sol », a indiqué le gouverneur Andreï Vorobiov sur Telegram, ajoutant que le drone s’était écrasé près de la localité de Goubastovo, à environ 100 kilomètres au sud-est de Moscou.
12h20 : Poutine « ne se prépare pas à la paix mais à plus de guerre », selon le chef de l’Otan
« La guerre du président Poutine en Ukraine se poursuit et il n’y a aucun signe qu’il change ses plans. Il veut contrôler l’Ukraine et il ne se prépare pas à la paix mais à plus de guerre », a martelé le chef de l’alliance militaire occidentale.
« Nous devons aussi trouver des cadres qui assurent que le président Poutine et la Russie n’envahissent pas l’Ukraine une nouvelle fois », a dit Jens Stoltenberg aux côtés de la Première ministre finlandaise Sanna Marin.
12h04 : Moscou affirme avoir abattu deux drones ukrainiens visant des infrastructures civiles russes
Moscou a affirmé mardi avoir abattu pendant la nuit deux drones ukrainiens qui visaient des infrastructures civiles dans le sud de la Russie, sur fond d’offensive russe en Ukraine.
« Le régime de Kiev a tenté d’attaquer aux drones des sites d’infrastructures civiles dans la région de Krasnodar et dans la République d’Adyguée », a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. « Les deux drones (…) ont été neutralisés » sans faire de dégâts, a-t-il affirmé.
11h27 : L’Ukraine « deviendra membre » de l’Otan à « long terme », assure Stoltenberg
L’Ukraine va devenir un membre de l’Otan mais « à long terme », a affirmé mardi le secrétaire général de l’Otan alors que Kiev demande son adhésion face à l’invasion de la Russie.
« Les pays de l’Otan sont d’accord pour que l’Ukraine devienne membre de l’alliance, mais en même temps c’est une perspective de long terme », a affirmé Jens Stoltenberg lors d’une visite en Finlande, appelant à construire un « cadre » pour éviter toute nouvelle invasion à l’avenir.
L’UE a annoncé lundi qu’elle prolongeait d’un an ses sanctions contre la Biélorussie pour la poursuite de la répression menée par le régime d’Alexandre Loukachenko et son soutien à la guerre menée par la Russie en Ukraine. Depuis août 2020, l’UE a imposé plusieurs séries de sanctions contre les responsables de la répression politique et des violations des droits humains en Biélorussie.
Le président Alexandre Loukachenko et 194 autres personnalités proches du régime ont été interdits de séjour dans l’UE et leurs avoirs ont été gelés. La Biélorussie est également soumise à des sanctions économiques ciblées, notamment des restrictions dans le secteur financier, le commerce, les biens à double usage, les télécommunications, l’énergie, les transports.
La Russie considère l'Algérie comme l'un de ses principaux partenaires internationaux
Lors de sa visite à Alger, le secrétaire du Conseil de sécurité russe a assuré au Président Tebboune que la Russie considérait la république arabe comme l'un de ses principaux partenaires internationaux.
La coopération russo-algérienne dans nombre de domaines a été au cœur des discussions entre le Président Tebboune et le secrétaire du Conseil de sécurité russe lors de la visite de ce dernier à Alger.
Nikolaï Patrouchev a fait en particulier souligner que la Russie considérait l'Algérie comme l'un de ses principaux partenaires étrangers, selon le service de presse du Conseil de sécurité russe.
Il a d'ailleurs mis en valeur le fait que "les positions des [deux] pays étaient proches ou coïncidaient sur la plupart des questions de l'agenda international et régional".
Outre le Président Tebboune, M.Patrouchev a rencontré le chef d'état-major algérien, Saïd Chengriha, et, séparément, le patron des services de renseignement algériens, M'henna Djebbar.
Les responsables ont débattu de l'interaction entre les forces de l'ordre et les services spéciaux ainsi que de la coopération russo-algérienne dans le domaine de la sécurité.
Les responsables ont débattu de l'interaction entre les forces de l'ordre et les services spéciaux ainsi que de la coopération russo-algérienne dans le domaine de la sécurité.
Essais nucléaires français en Algérie: "Ces crimes n’ont pas de délai de prescription", pour Moscou
Il faut rappeler au monde les conséquences des essais nucléaires que la France a réalisés dans les années 1960 en Algérie, provoquant la contamination de la région, a jugé le secrétaire du Conseil de sécurité russe en visite dans le pays.
Durant son déplacement en Algérie, le secrétaire du Conseil de sécurité russe est revenu sur le sujet sensible des essais nucléaires effectués dans le pays par la France dans les années 1960, et dont la date anniversaire était récemment.
"Je crois que, tous ensemble, nous devons rappeler à la communauté internationale ces sujets et d'autres sujets similaires, car il n'y a pas de délai de prescription pour de tels crimes", a estimé Nikolaï Patrouchev auprès du journal russe Rossiskaïa Gazeta.
Suite à ces 17 essais nucléaires dans le désert du Sahara algérien, des centaines de milliers de personnes vivant à proximité des sites ont souffert de cancers et de malformations congénitales causés par les radiations.
"Anciennes méthodes du colonialisme"
Pour M.Patrouchev, aujourd'hui l’Occident cherche à faire "renaître d’anciennes méthodes du colonialisme" via "la stratégie de l’étouffement des États indésirables".
"Le peuple algérien a été l’un des premiers à renverser le joug colonial et à montrer un exemple réussi de lutte pour la liberté. Les Algériens le comprennent mieux que personne: quelle que soit la forme que prend le colonialisme, il amène toujours le mal", a-t-il fait remarquer.
Nikolaï Patrouchev a d’ailleurs estimé que "l'ingérence grossière" de l'Occident avait fait de l'Afrique et du Moyen-Orient l'une des régions les plus instables et "chaudes" du monde.
"Les foyers de tension qu’ils ont créés subsistent: par exemple, en Libye, au Yémen, en Irak, en Syrie et dans d'autres pays. Cela contribue à son tour à la propagation du terrorisme, des armes et de la drogue", a argumenté le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie.
À Valence, le maire Nicolas Daragon, porte-parole de LR et proche de Laurent Wauquiez et d’Eric Ciotti, soupçonné d’être sous emprise islamiste (MàJ : de nouveaux éléments)

27/02/2023
21/02/23
À Valence, le maire LR Nicolas Daragon, proche de Laurent Wauquiez et d’Eric Ciotti, soupçonné d’être sous emprise islamiste (MàJ)
ENQUÊTE. Nicolas Daragon aurait autorisé un projet de collège musulman par clientélisme, puis fait marche arrière sous la pression médiatique.
Àpremière vue, c’est une histoire tristement banale, mélange de clientélisme et de candeur coupable envers les islamistes. Un maire vend un terrain à une association proche des Frères musulmans, pour qu’elle y construise un collège privé, juste en face de la mosquée.
Le conseil municipal va jusqu’à modifier le plan local d’urbanisme, spécialement pour l’association, le 27 juin 2022, afin de rendre constructible le terrain en question. L’hebdomadaire Charlie Hebdo dévoile le pot aux roses dans un article publié le 21 juillet 2022. La ville se nomme Valence, dans la Drôme, et l’association, Valeurs et réussite.
Face aux protestations, le 3 octobre 2022, dans une piteuse marche arrière, le conseil municipal prend une nouvelle délibération, annulant celle du 27 juin. Mais cela ne suffit pas à éteindre l’incendie. Le 23 janvier 2023, Le Journal du dimanche cite une note du renseignement, qui décrit un conseil municipal « sous influence de l’islam radical ».
(…)
« On fait un sondage chaque année, renchérit un adjoint au maire, sous le couvert de l’anonymat. Nicolas est réélu dans toutes les configurations possibles. Il n’a pas besoin de voix. S’il fallait en trouver, draguer les islamistes à Valence serait un très mauvais calcul. Pour chaque électeur hypothétique gagné dans la communauté musulmane, on en perdrait deux ou trois dans la communauté arménienne. »
Entre 10 % et 12 % des Valentinois ont des racines arméniennes. La ville abrite une école franco-arménienne et un centre du patrimoine arménien. La pâtisserie la plus proche de l’Hôtel de Ville est libanaise-arménienne. Sans oublier plusieurs élus d’origine arménienne dans la majorité municipale.
(…)
Là encore, à Valence, rien n’est simple. L’écosystème local des associations musulmanes semble démesuré par rapport à la taille de l’agglomération. Valeurs et réussite n’en est qu’un élément. L’Ouverture, La Plume, D’Clic Valence et le Collectif pour la connaissance de l’islam sont actives dans le domaine culturel.
Amana organise des obsèques avec inhumation en terre musulmane. Mawaddat est l’agence matrimoniale musulmane locale. Touche d’espoir ainsi que Jeunesse active et solidaire donnent dans l’humanitaire. Le Collectif des mamans indignées 26 se charge de la propagande pro-voile. Paroles communes assume le dialogue interreligieux. Le Conseil français des citoyens (ex-Cojep Valence) relaie la propagande turque. Pour une ville de 62 400 habitants, voilà qui fait beaucoup.
Parler de réseau n’est pas exagéré, car les mêmes personnalités se retrouvent dans différents organigrammes. Untel, ici président, sera là-bas secrétaire, et inversement. Tous ne sont pas fondamentalistes, loin de là, mais la porosité de l’ensemble envers l’islam radical est flagrante.
(…)
« Fontbarlette-Le Plan, c’est un peu le cœur du litige entre la préfète et Nicolas Daragon, résume un travailleur social. Elle est dans une logique de récupération républicaine du quartier. Le maire, lui, réclame des policiers pour maintenir l’ordre, pas plus. Il a laissé tomber l’intégration. Il n’y croit plus. La mosquée devient incontournable, La Plume et L’Ouverture font déjà le parascolaire et l’animation culturelle, mais peu importe, c’est seulement Lle Plan et Fontbarlette… Ils veulent un collège, en plus ? Allez, au point où on en est… Cela marquait un enfermement supplémentaire du quartier sur lui-même, mais je pense que c’est le cadet des soucis de la majorité actuelle. »

08/01/23
Nicolas Daragon, maire : “Jusqu’à preuve du contraire, Adem Benchelloug à toute ma confiance”
Le maire LR est en colère et tire à boulets rouges sur l’Etat. “Je suis choqué par cet article. Il s’agit d’allégations et d’accusations sans preuve. On y trouve une série de raccourcis. (…) Ce n’est pas digne de l’Etat et j’en profite pour questionner. Qu’en est-il donc d’une école musulmane dont l’Etat a affirmé qu’elle était de la mouvance des Frères Musulmans et qui a fait sa dixième rentrée tranquillement. Egalement, que dire du sérieux de cette note qui parle d’une association qui formerait des djihadistes et qui poursuit pour autant ses activités ?” Et d’ajouter : “Ce sont des rumeurs. Le plus terrible est qu’elles sont relayées par l’Etat“
Une note du renseignement pointe l’influence de la mouvance radicale sur le conseil municipal de la préfecture de la Drôme. C’est une note de 12 pages, rédigée le 3 août dernier, à l’intitulé sans ambiguïté : « Radicalisation – Adem Benchelloug – élu municipal et communautaire – Frères musulmans ». Dans ce document confidentiel, rédigé par le service de renseignement territorial (RT) de la Drôme, que le JDD a pu consulter, les auteurs se focalisent sur les liens entre ce jeune élu de 32 ans, appartenant à la liste du maire LR de Valence, Nicolas Daragon, et la mouvance islamiste des Frères musulmans. Une organisation d’obédience sunnite qui ne fait l’objet d’aucune interdiction en France.
Destinée à la préfète, Élodie Degiovanni, cette note dresse le « profil » d’un élu « formaté théologiquement depuis 2012 au sein des structures de cette idéologie que sont les associations L’Ouverture et l’institut La Plume, incontournables de la formation théologique frériste dans le département. […] Il laisse apparaître publiquement des gages d’attachement à la République mais applique en réalité tous les préceptes de la cause religieuse fondamentaliste, visant à faire pencher les décisions publiques dans le sens de leurs intérêts », poursuivent les mêmes rédacteurs, avant d’ajouter : « L’existence d’un projet de groupe scolaire privé islamique ne semble pas étrangère à son influence, et les élus locaux, toujours prompts à recruter des relais issus des communautés, pourraient s’être fait prendre au piège de la taqiya », l’art de la dissimulation.
En évoquant ce projet de groupe scolaire, les policiers du RT font référence à l’extension d’une école privée de confession musulmane menée par le président de l’association Valeurs et réussite, Mourad Jabri. Ce dernier avait obtenu en juin la vente d’un terrain par la municipalité pour y construire un nouvel établissement. Avant de voir son dossier retoqué après la publication d’un article de Charlie Hebdo, désignant l’école comme « proche des Frères musulmans ».
Rencontré dans son entreprise de fruits et légumes à Saint-Marcel-lès-Valence, Mourad Jabri rappelle que « ce projet d’extension d’école avait été accepté par tous, hormis trois élus de l’opposition » : « Il s’agissait de sortir des murs de la mosquée, dans laquelle notre école, créée en 2012, se trouve, et de passer sous contrat avec l’État, détaille-t-il. Le maire a fait machine arrière après la publication de cet article mensonger et sous la pression des autorités. Mais nous ne lâcherons rien. » Et réfute toute appartenance aux Frères musulmans, prévenant : « Ils ne nous colleront pas cette étiquette de l’islamisme, c’est le joker aujourd’hui ! » Le chef d’entreprise a déposé plainte pour « discrimination » contre le maire et pour « dénonciation calomnieuse » contre la préfète. Ses conseils ont aussi saisi le tribunal administratif.
De son côté, la plus haute représentante de l’État dans le département a adressé à la fin du mois de juillet une lettre à Nicolas Daragon, vice-président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes auprès de Laurent Wauquiez , dans laquelle elle assure que « l’association Valeurs et réussite, porteuse du projet, ainsi que les structures auxquelles elle est affiliée, font l’objet de la plus grande attention de la part des services de l’État au nom de la lutte contre le séparatisme ».
Contactée, la préfète nous a répondu qu’elle entendait « respecter le strict devoir de réserve inhérent à [s]es fonctions, renforcé, s’il en était besoin, par l’existence de deux instances en cours, l’une devant le tribunal administratif, l’autre devant le tribunal judiciaire ».
Toujours dans le même document, la participation d’Adem Benchelloug, élu pour la première fois en mars 2014, « aux cours de théologie de l’association La Plume en qualité d’élève a été constatée », soulignent les auteurs. « La Plume a été pourvoyeuse de plusieurs djihadistes drômois en 2014, date à laquelle Adem Benchelloug y était élève », insistent-ils encore. […] Les policiers du RT affirment encore qu’Adem Benchelloug « apparaît comme le pur produit des incubateurs fréristes locaux que sont l’association L’Ouverture et l’institut La Plume ». « Son mentor religieux est l’imam Abdallah Dliouah, fondateur de l’influence frériste dans la Drôme, avancent-ils. En bon élève, il a gravi une à une les marches du pouvoir politique local et montré son adhésion aux idéaux de cette confrérie par son implication dans le dossier du projet d’extension du groupe scolaire privé islamique. »
« Adem Benchelloug, je le connais depuis qu’il a 16 ans, il était du quartier de Valensolles, dont j’étais le conseiller départemental, confie Nicolas Daragon, également proche d’Éric Ciotti . Il y a un ou deux ans, les services de l’État m’ont alerté le concernant. Je leur ai dit : ‘“‘Menez votre enquête et dites-moi ce qu’il y a à dire.”’ Et il n’y a jamais rien eu. Adem vient d’être élu vice-président de l’agglomération, délégué au sport. Il fait son boulot de manière admirable et c’est un mec super. »
En conclusion, les agents du RT assurent suivre « avec un grand intérêt l’évolution de ce jeune personnage public, qui remplit parfaitement les critères de la stratégie de la confrérie des Frères musulmans dans le but d’influencer à son avantage les acteurs de la vie publique et de s’affranchir de la laïcité ».
Afin de protéger les mineurs des mariages forcés, il est désormais interdit de se marier avant l’âge de 18 ans en Angleterre et au Pays de Galles

C’est une mesure qui vise à protéger les mineurs des mariages forcés. Le relèvement de l’âge minimum du mariage de 16 à 18 ans entre en vigueur ce lundi en Angleterre et au Pays de Galles, en application d’une loi votée l’an dernier.
Même avec le consentement des parents, il est désormais interdit à un mineur de se marier ou de nouer une union civile, et cela vaut également pour des cérémonies uniquement religieuses ou “traditionnelles” qui n’ont pas de valeur légale. “Aujourd’hui est vraiment un moment de célébration“, a réagi sur la BBC Payzee Mahmod, militante et elle-même victime d’un mariage forcé au début des années 2000. Elle s’est dit “très heureuse et très émue” des “mesures très importantes que ce pays a prises pour protéger les enfants « .
La loi protège aussi les mineurs britanniques ou résidant en Angleterre ou au Pays de Galles qui seraient mariés à l’étranger. Jusqu’ici, le mariage était autorisé à partir de 16 ans, pour autant que les enfants concernés disposent d’une autorisation parentale.
S’il est difficile d’évaluer l’ampleur du phénomène, beaucoup d’unions impliquant des enfants étant cachées, en 2021, 118 cas de mineurs avaient été remontés à l’Unité sur les mariages forcés, chargée de conseiller et d’aider les personnes victimes de ces unions contraintes. Les jeunes filles sont les principales victimes. Selon le ministère de la Justice, 119 filles de moins de 18 ans ont été mariées de force en 2018 en Angleterre et au Pays de Galles, contre 28 garçons.
“Cette loi protégera mieux les jeunes vulnérables, en sévissant contre les mariages forcés dans notre société“, s’est félicité le ministre de la Justice Dominic Raab. Une personne reconnue coupable d’avoir arrangé le mariage d’un enfant risque jusqu’à sept ans de prison.
“C’est l’une des lois les plus abouties sur les mariages des enfants dans le monde et elle protège chaque enfant né dans ce pays des dangers et des dégâts provoqués par le fait d’être marié sans y avoir consenti“, s’est félicitée la députée conservatrice Pauline Latham, à l’origine de la loi, dans une tribune publiée lundi dans le Daily Express.
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