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Les Infos du 24 février 2023
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Emmanuel Macron annonce qu'il se rendra en Chine « début avril »…
L’ESSENTIEL
- Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Chine a appelé Moscou et Kiev à tenir des pourparlers de paix et a rejeté tout recours à l’arme nucléaire, dans un document publié vendredi. Volodymyr Zelensky a jugé « nécessaire » de « travailler » avec Pékin et a indiqué prévoir une rencontre prochaine avec son homologue chinois. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a pour sa part estimé que le document chinois ne constituait « pas un plan de paix ».
- Le président ukrainien a par ailleurs affirmé viser une « victoire inévitable » cette année contre la Russie, soutenu par de nombreux pays et par l’UE et le G7 qui ont annoncé un nouveau renforcement de leurs sanctions envers Moscou. En Russie, Dmitri Medvedev a lui aussi promis la « victoire », affirmant que la Russie était prête à aller jusqu’aux « frontières de la Pologne ».
- La présidence suédoise de l’UE a par ailleurs indiqué que l’union avait approuvé vendredi soir un nouveau train de sanctions contre l’économie russe « qui comprend notamment des restrictions plus strictes en matière d’exportation de technologies et de biens à double usage, des mesures restrictives ciblées contre les personnes et les entités qui soutiennent la guerre, diffusent de la propagande ou livrent des drones utilisés par la Russie dans la guerre et des mesures contre la désinformation russe ».
14h16 : La Russie a cessé de livrer du pétrole à la Pologne via l’oléoduc Droujba
Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé samedi que la partie russe a cessé de lui livrer du pétrole par l’oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10 % des besoins d’Orlen. « Les livraisons via l’oléoduc Droujba vers la Pologne ont été arrêtées par la partie russe », a indiqué le groupe polonais dans un communiqué transmis à l’AFP.
Orlen a assuré que cet arrêt n’aura pas d’impact sur l’approvisionnement des clients polonais et que « l’ensemble des livraisons peuvent être assurées [désormais] via la voie maritime ».
13h32 : Les nouvelles sanctions pour la guerre en Ukraine visent 121 individus et entités
Le dernier train de sanctions européennes vise 96 entités russes supplémentaires (entreprises ou agences étatiques) y compris trois banques russes, précise un communiqué de l’UE. Il concerne également sept entités iraniennes, toutes des fabricants de drones explosifs utilisés par la Russie pour frapper des cibles ukrainiennes y compris des infrastructures ou des immeubles d’habitations.
L’interdiction d’exporter des marchandises industrielles de l’UE vers la Russie est étendue à des biens à double usage comme l’électronique, les véhicules spécialisés, les pièces mécaniques, les pièces détachées pour les moteurs de camions et d’avions, les antennes, les grues, les drones, les matières en terres rares, les circuits électroniques et les caméras thermiques. Le commerce de ces biens représente plus de 11 milliards d’euros, selon des responsables européens.
10h56 : Emmanuel Macron se rendra en Chine « début avril »
Le présisent de la République a annoncé qu’il se rendrait en Chine « début avril », en appelant Pékin à « nous aider à faire pression sur la Russie » afin de « stopper l’agression » et « bâtir la paix ».
Au lendemain de la publication par la Chine d’un document appelant à des pourparlers de paix et une « solution politique », le chef de l’Etat français, qui s’est exprimé en marge d’une visite du Salon de l’agriculture, a expliqué que cette paix n’était « possible que si elle passe par un arrêt de l’agression russe, un retrait des troupes et un respect de la souveraineté territoriale et du peuple ukrainien ».
08h14 : Visite en Chine du président biélorusse Loukachenko la semaine prochaine
Le président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko va se rendre en Chine de mardi à jeudi pour une visite officielle, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères chinois. « A l’invitation du président chinois Xi Jinping, le président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko va réaliser une visite d’Etat en Chine du 28 février au 2 mars », a déclaré la porte-parole du ministère Hua Chunying.
Alexandre Loukachenko est un allié proche du président russe Vladimir Poutine et a soutenu l’invasion en Ukraine de la Russie, dont la Biélorussie est dépendante financièrement et politiquement.
Le ministre des Affaires étrangères chinois Qin Gang a fait part à son homologue biélorusse, Sergueï Aleïnik, lors d’une conversation téléphonique vendredi, de la volonté de Pékin de travailler avec Minsk pour approfondir leur confiance politique mutuelle, selon un communiqué du ministère chinois.
Comment le conflit en Ukraine peut-il évoluer? Un journal britannique présente six scénarios
Une issue favorable au conflit en Ukraine est souhaitée par tous, en premier lieu par les autorités russes. Six scénarios d’évolution de la situation ont été exposés par le journal britannique The Times.
Comment l’opération militaire spéciale que la Russie mène en Ukraine peut-elle se terminer? Pour le journal britannique The Times, il existe plusieurs scénarios, échelonnés d’un accord de paix à une guerre nucléaire.
Négocier… une tâche difficile
La première option possible envisagée par le Times est un accord de paix.
Le journal reconnaît qu’amener l'Ukraine à la table des négociations serait "une tâche des plus difficiles".
"Guerre d’usure" et "cessez-le-feu"
Deux autres scénarios se composent d’une "guerre d'usure" ou d’un cessez-le-feu qui pourrait geler le conflit, note le Times.
La Russie battant en retraite et la victoire de l'Ukraine serait la quatrième option. D’ailleurs, le journal note que ce "à quoi ressemble[rait] la victoire de l'Ukraine" n’est pas clairement défini, ajoutant que la plupart des alliés occidentaux de Kiev pensent que la Crimée est "perdue à jamais".
À l’opposé, c’est Moscou qui peut l’emporter et cela signifierait l’effondrement de l’Ukraine, poursuit le journal.
Guerre nucléaire ou intervention de l'Otan
L’entrée de l’Otan en guerre est le sixième et dernier scénario prévu par les journalistes britanniques. Le Times affirme que si Moscou utilisait des armes nucléaires, ce serait "une ligne rouge qui pousserait à l’intervention directe de l’Otan".
Pour l’édition, "il est difficile d'imaginer un autre scénario qui inciterait l'Otan à intervenir directement".
La Russie a lancé son opération militaire en vue de dénazifier et de démilitariser l’Ukraine en février 2022. Le Président Poutine a indiqué que son objectif était de protéger "les personnes qui avaient été victimes d'intimidation et de génocide par le régime de Kiev pendant huit ans". Selon lui, il importe de traduire en justice tous les criminels de guerre responsables de "crimes sanglants contre des civils" dans le Donbass.
Note; moi je pense plutôt a une attaque ukrainienne sur le territoire russe, et une réponse nucléaire sur les bases de l'Oran dans les pays voisins de l'Ukraine
Les grandes étapes de la guerre en Ukraine, depuis l'invasion russe de février 2022 • FRANCE 24
L'Ukraine entre vendredi dans sa deuxième année de guerre contre les forces russes. Ces dernières ont pénétré sur le territoire ukrainien au petit matin du 24 février 2022, lançant le pire conflit que l'Europe ait connu depuis la Deuxième Guerre mondiale. Le décryptage par Bilal Tarabey, journaliste à France 24.
L'Iran dévoile un nouveau missile à longue portée avec une vitesse maximale de Mach 13
L'Iran affirme avoir développé un missile hypersonique à longue portée capable d'atteindre n'importe quelle base militaire régionale américaine dans la région.
L'Iran a développé un missile capable d'atteindre des cibles à une distance de 1 025 miles (1 650 kilomètres), a détaillé le commandant de la division aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran, Amir-Ali Hajizadeh.
Hajizadeh a déclaré qu'en utilisant le missile, l'Iran est "maintenant capable de cibler des porte-avions américains à une distance de 2 000 kilomètres (1242 milles)". Les responsables iraniens ont en outre affirmé que le missile aurait pu être développé avec une portée plus longue, mais l'Iran l'a plafonné "par respect pour les Européens".
Ce n'est pas la première fois que l'Iran déclare avoir développé un missile hypersonique. En novembre 2022, l'Iran a révélé qu'il avait créé son premier missile balistique national hypersonique, bien que le département d'État américain ait mis en doute ces affirmations à l'époque.
L'Iran affirme que son programme de missiles est nécessaire comme moyen de dissuasion, ce que Hajizadeh a fait écho lors de son annonce.
"Si nous ne parvenons pas à être forts, l'ennemi amènera la guerre à l'intérieur de l'Iran", a-t-il exhorté après avoir fait référence aux États-Unis. "Nous devons être très prudents afin de pouvoir répondre aux besoins de sécurité de notre chère nation et pays."
Les États-Unis, a-t-il dit, bénéficient d'un Moyen-Orient déstabilisé et ont déclaré que c'était la cause profonde des conflits dans le monde, mentionnant spécifiquement les situations en Ukraine et à Taiwan.
Grâce au programme de missiles, selon Hajizadeh, l'Iran est désormais capable de frapper des bases régionales américaines "chaque fois que le besoin s'en fait sentir".
Les véritables capacités du missile ne seront pas connues tant qu'une vidéo d'un test en direct ne sera pas publiée, mais l'Iran affirme que son nouveau missile est capable d'atteindre Mach 12-13 (12 à 13 fois la vitesse du son) et peut éviter la défense antimissile systèmes grâce en partie à un moteur intégré qui augmente la maniabilité du missile lorsqu'il s'approche de sa cible.
En comparaison, le plus récent prototype de missile hypersonique américain, l'AGM-183A, a une vitesse de pointe revendiquée de Mach 20 mais n'a jamais atteint même Mach 6 lors des tests. Il a une portée d'environ 994 miles (1600 kilomètres).
"J'exprime avec confiance que les ennemis ne seront pas capables de développer un missile similaire au cours des prochaines décennies", a déclaré Hajizadeh, qui a également ajouté que le missile faisait désormais partie de l'arsenal des Gardiens de la révolution islamique.
Italie : le navire humanitaire Geo Barents de Médecins Sans Frontières (MSF) bloqué au port d’Ancône pour 20 jours ; une amende de 10.000 euros assignée au capitaine du bateau
Les autorités italiennes ont imposé, jeudi dans la soirée, au Geo Barents de rester à quai. Le navire humanitaire de Médecins sans frontières (MSF) sera bloqué au port d’Ancône, dans le centre de l’Italie, pour 20 jours. Une amende de 10 000 euros a également été assignée au capitaine du bateau.
Le Geo Barents forcé de rester à quai. Le 23 février, dans la soirée, les autorités italiennes ont déclenché une détention administrative de 20 jours à son encontre, assortie d’une amende de 10 000 euros. Le tort de l’équipage, d’après Rome ? Ne pas avoir fourni toutes les informations demandées avant leur dernier débarquement, le 17 février, dans le port d’Ancône.
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Nicolas Bay sur Valeurs actuelles : “Cela devrait faire un scandale dans tous les pays européens !”
Le tribunal administratif de Lille annule la fermeture du bar identitaire La Citadelle (MàJ : la mairie prend un nouvel arrêté, la police interdit l’accès à la rue où se trouve le local )
Nouveau rebondissement dans l’affaire de la soirée « Qu’ils retournent en Afrique ». En début d’après-midi, la ville de Lille a pris un arrêté pour interdire la soirée qui devait se dérouler au bar identitaire la Citadelle. Depuis 17 h, la police bloque carrément l’accès à la rue.
Par deux ordonnances du 24 février 2023, le tribunal administratif de Lille a :
– d’une part, rejeté la demande de suspension, présentée en urgence par l’association « La Citadelle », qui exploite à Lille une officine « Le bar de la Citadelle », de l’arrêté du préfet du Nord lui interdisant d’organiser, le 24 février 2023, une manifestation intitulée « Qu’ils retournent en Afrique » ;
– d’autre part, suspendu l’exécution de la décision de la maire de Lille de fermer l’officine au titre de ses pouvoirs de police générale.
L’association « La citadelle », qui exploite à Lille une officine, où se tient chaque vendredi soir un « apéro identitaire et patriote », a décidé d’organiser le vendredi 24 février 2023 une réunion de soutien au député Gérard de Fournas intitulé « Qu’ils retournent en Afrique ».
Par un arrêté du 14 février 2023, la maire de Lille a ordonné la fermeture de l’officine. Le préfet du Nord, entendant prévenir l’organisation d’une manifestation sur la voie publique, a décidé le 15 février 2023 d’interdire l’organisation de la manifestation.
S’agissant de la décision d’interdiction de la réunion.
Le tribunal a estimé qu’il existe un risque sérieux d’affrontement en plein centre-ville de Lille entre, d’une part, de nombreux représentants des groupuscules d’extrême gauche et antifascistes ayant appelé à manifester contre la réunion de soutien, et, d’autre part, les personnes participant à la réunion organisée par l’association « La Citadelle ». Il a en conséquence estimé que l’interdiction de tout rassemblement sur la voie publique en soutien à cet évènement était une mesure nécessaire, proportionnée et adaptée au regard du risque avéré de troubles à l‘ordre public, et en a déduit que l’arrêté préfectoral n’était pas de nature à porter une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales, telles que notamment la liberté de réunion et la liberté de manifestation dont l’association se prévalait.
S’agissant de la fermeture de l’établissement.
Le tribunal a confirmé la qualification d’ « établissement recevant du public » (ERP) retenue par la maire de Lille, impliquant l’obligation pour l’association de respecter certaines règles de sécurité. Toutefois, il a estimé, eu égard aux spécificités de l’établissement, qu’il relevait de la cinquième catégorie, pour laquelle aucune autorisation préalable à l’ouverture n’est exigée, seule une déclaration sur l’honneur auprès des autorités locales compétentes étant prévue.
Le tribunal a pour l’essentiel considéré que la commune de Lille était, bien avant sa décision de fermeture, en mesure d’identifier le local comme un établissement recevant du public et aurait dû inviter l’association à régulariser sa situation et opérer des contrôles pouvant conduire à une mesure de fermeture administrative. Le tribunal a estimé que le manquement déclaratif de l’association n’exonère pas la commune du respect de cette procédure.
Lire l’ordonnance n° 2301589 (« La Citadelle » c/ commune de Lille)
Lire l’ordonnance n° 2301587 (« La Citadelle » c/ préfet du Nord)
Du Maroc à l’Égypte, les théories sur un “grand remplacement” trouvent de plus en plus de partisans notamment auprès des jeunes sur les réseaux sociaux
Du Maroc à l’Égypte en passant par la Tunisie, les théories sur un “grand remplacement” orchestré pour “changer” la démographie de l’Afrique du nord en utilisant les migrants subsahariens, trouvent de plus en plus de partisans notamment auprès des jeunes sur les réseaux sociaux.
L’Afrique du nord serait-elle la cible d’un sombre “complot” visant à transformer complètement son identité et sa démographie à l’aide de l’afflux migratoire en provenance d’Afrique subsaharienne ? Si la question peut paraître farfelue voire conspirationniste et haineuse pour beaucoup, il en est autrement aux yeux de certains Marocains qui manifestent de plus en plus et de manière publique sur la Toile, leur hostilité à la présence des migrants subsahariens, notamment ceux en situation irrégulière, sur le sol marocain.
(…)
Lyon : Clara, une jeune femme enceinte, et sa fille Anna, 4 ans, meurent dans l’incendie criminel de leur immeuble (MàJ : jusqu’à 20 ans de prison pour Adel Bouguerba, Zouhaier Balbali et Zouhir Hijjam)
Le procès de l’incendie criminel de la route de Vienne, dans lequel une mère enceinte et sa fille ont péri, s’est ouvert jeudi 16 février, devant la cour d’assises du Rhône. Des investigations minutieuses avaient conduit les enquêteurs vers le seul mobile crédible : une escroquerie à l’assurance.
Ce vendredi 24 février, en fin d’après-midi, le verdict est tombé. Après plus de sept heures de délibérations, la cour d’assises a jugé les accusés coupables :
> Adel Bouguerba, l’incendiaire actuellement détenu en Tunisie est condamné à 20 ans de réclusion (30 ans requis).
> Zouhaier Balbali est condamné à 19 ans de réclusion (28 ans requis).
> Zouhir Hijjam est condamné à 17 ans de réclusion (25 ans requis).
(Merci à René)
25/10/22
Info Le Progrès. Clara, une jeune femme et sa fille de 4 ans Anna, avaient perdu la vie dans cet incendie criminel en février 2019. L’auteur et les commanditaires présumés ont été arrêtés quelques mois après le drame.
Quatre ans après les faits, le procès des accusés de l’incendie mortel de la route de Vienne à Lyon s’ouvrira à Lyon le 20 février prochain devant la cour d’assises.
Le principal suspect toujours incarcéré en Tunisie
(Merci à Gérard)
11/02/22
Le nouveau procès est pour l’instant fixé au 15 mars. C’est donc un nouveau report d’audience dans l’affaire de l’incendie de la route de Vienne qui avait coûté la vie à Clara et Anna, une mère enceinte et sa fille de quatre ans, en février 2019.
14/05/21
C’était, ce mercredi, le troisième anniversaire de l’incendie criminel de la route de Vienne, qui a coûté la vie à une jeune femme et sa fille, dans leur appartement de Lyon (8e). Alors qu’une commémoration s’est déroulée dans l’intimité, les proches des victimes attendent toujours le dénouement judiciaire, en Tunisie, où a été arrêté l’incendiaire présumé, ainsi qu’à Lyon.
Il y a trois ans, le 9 février 2019, Clara Mocquot, une jeune femme, enceinte, et sa fille, Anna, âgée de quatre ans, ont perdu la vie dans l’incendie criminel de leur immeuble, 125 route de Vienne, à Lyon (8e).
(…) Dans les jours qui ont suivi la catastrophe, l’auteur présumé de l’incendie a été identifié. Il s’agissait d’un Tunisien de 50 ans, en fuite, et contre lequel a été lancé un mandat d’arrêt international.
(…) Dès le 13 février, deux de ses proches, dont son frère, ont passé plusieurs mois en détention provisoire avant d’être libérés sous contrôle judiciaire. On a appris dernièrement auprès du parquet de Lyon que le fuyard et auteur présumé de l’incendie a été interpellé, le 19 juillet en Tunisie, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte sur place, et se trouve actuellement en détention provisoire en Tunisie. Selon les informations du Progrès, il a allumé l’incendie en déversant dans le commerce un jerricane de kérosène volé. Quand il l’a enflammé, les vapeurs d’hydrocarbure ont provoqué l’explosion, qui a été suivie par un feu d’une extrême violence.
(…) C’est en effet dans ce pays qu’a été interpellé l’auteur présumé de cet incendie criminel. Depuis l’explosion et qui a ravagé l’immeuble du 125, route de Vienne (Lyon 8ème), Adel B. ce Tunisien âgé aujourd’hui de 52 ans, était en fuite et sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
Le succès de la messe en latin n’est pas au goût du Pape François : il prend de nouvelles mesures pour freiner l’influence des Catholiques traditionnalistes
Le succès de la messe en latin n’est pas au goût du Pape François. Le 21 février, sous l’égide du cardinal Roche, le Saint-Père a publié un rescrit visant à renforcer le contrôle des communautés traditionalistes. Concrètement, le pape retire aux évêques locaux tout pouvoir d’accorder aux prêtres ordonnés après le 16 juillet 2021 des autorisations pour célébrer la messe selon l’ancien rite. Dans un souci de réconciliation, en 2007, Benoît XVI avait mis en place cette autorisation « extraordinaire » soumise au discernement de l’évêque local.
Désormais cette autorisation revient uniquement à Rome. Idem pour l’utilisation d’une église paroissiale, pour y célébrer une messe en latin. « C’est assez incompréhensible. Je m’attendais plutôt à du dialogue de la part du pape, réagit l’abbé Raffray, prêtre à l’Institut du Bon Pasteur. Il y a quand même un autre problème liturgique dans l’Église aujourd’hui, partout dans le monde, donc cette façon de s’acharner contre quelque chose qui est loin d’être majoritaire est assez étonnant. »
(…)
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