13h47 : Odessa privée d’électricité après une attaque russe de drones explosifs
La ville d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, est quasi entièrement sans électricité à la suite d’une attaque de « drones kamikazes » lancée par la Russie dans la nuit, ont annoncé les autorités ukrainiennes. « Pour l’instant, la ville est sans électricité », a déclaré un conseiller de la présidence ukrainienne, Kyrylo Timochenko, dans un message sur son compte Telegram. Il a toutefois précisé que les infrastructures essentielles, notamment les hôpitaux et les maternités, avaient accès au courant. « La situation reste difficile, mais est sous contrôle », a-t-il déclaré.
09h16 : Le soutien de l’Iran à la Russie « susceptible de croître », selon Londres
« L’Iran est devenu l’un des plus importants soutiens militaires de la Russie », indiquent les renseignements britanniques. Ce soutien est « susceptible de croître dans les mois à venir », la Russie cherchant à « obtenir plus d’armes, dont des centaines de missiles balistiques ». En retour, « la Russie offre très probablement à l’Iran un niveau de soutien militaire et technique sans précédent », s’inquiète le ministère britannique de la Défense.
08h36 : La diplomatie entre Américains et Russes reste au point mort
Malgré le succès, jeudi, d’un rare échange de prisonniers, les canaux diplomatiques entre Moscou et Washington ne restent ouverts qu’à un champ très restreint. Au lendemain de l’échange de la basketteuse américaine Brittney Griner contre le trafiquant d’armes russe Viktor Bout, des responsables américains et russes se sont rencontrés vendredi à Istanbul pour échanger sur « un petit nombre de sujets bilatéraux » qui n’incluait pas la guerre en Ukraine. Joe Biden ne veut pas s’entretenir avec son homologue russe d’un éventuel règlement diplomatique du conflit sans l’aval de Kiev qui, sous les bombes, refuse pour l’instant d’en entendre parler.
08h25 : La Russie pourrait envisager une frappe préventive pour désarmer un ennemi
La Russie pourrait modifier sa doctrine militaire en introduisant la possibilité d’une frappe préventive pour désarmer un ennemi, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine. Il répondait à une question d’un journaliste, lors d’une visite à Bichkek, qui lui demandait de clarifier sa déclaration du début de la semaine sur l’emploi des armes nucléaires.
S’adressant à la presse quelques jours après avoir averti que le risque de guerre nucléaire augmentait mais que la Russie ne frapperait pas la première, M. Poutine a déclaré que Moscou envisageait d’adopter ce qu’il a appelé le concept de Washington d’une frappe préventive.
« Tout d’abord, les Etats-Unis ont développé le concept d’une frappe préventive. Deuxièmement, ils développent un système de frappe visant à désarmer » (l’ennemi), a déclaré le président Poutine aux journalistes suivant sa visite au Kirghizstan. Il a ajouté que Moscou devrait peut-être penser à adopter les « idées développées par les Américains pour assurer leur propre sécurité ». « Nous ne faisons qu’y réfléchir », a-t-il toutefois précisé.
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