Deux chercheurs à l’université d’État du New Jersey, aux USA, calculent que près de 5 milliards d’êtres humains viendraient à mourir de faim, suite à la famine causée par une guerre nucléaire. C’est plus que le nombre de victimes des effets de la radiation, car rien ni personne ne pourrait s’opposer à la formation d’un nuage de particules filtrant la diffusion du rayonnement solaire jusqu’aux plantes.
Telle est la sombre prédiction qu’avancent les auteurs d’une étude parue dans le journal « Nature Food ». Ces deux chercheurs à l’Université Rutgers dressent six scenarii de conflits nucléaires. L’hypothèse la plus pessimiste et la plus risquée examine les conséquences d’une confrontation entre les États-Unis et la Russie, qui pourrait fort bien effacer « plus de la moitié de la population humaine de la surface du globe ».
La nuit nucléaire affamerait la population mondiale
Co-auteur de ces travaux, Alan Robock est climatologue à l’Université de Rutgers. Ses conclusions s’appuient sur l’évaluation de la masse de particules qui serait soulevée par les explosions nucléaires et qui s’élèverait des incendies monstres. De quoi réduire considérablement le rendement des cultures vivrières. Ses simulations tirent profit de la puissance de calcul de l’outil de modélisation du National Center for Atmospheric Research. La conclusion est simple : « Même un conflit nucléaire relativement modeste aurait des conséquences catastrophiques pour la production de denrées alimentaires ».
L’étude calcule qu’une simple guerre localisée entre l’Inde et le Pakistan suffirait à diminuer de 7 % environ sur cinq ans les rendements agricoles mondiaux. Quant à un conflit d’ampleur entre USA et Russie, il serai suivi d’un effondrement de 90% sous trois à quatre ans de la production.
Les chercheurs soulignent le fait que de telles chutes de production ne pourraient être compensées par la réduction du gaspillage, par le rationnement et par le report sur des céréales dédiées à l’heure actuelle à l’alimentation du bétail. « Les chiffres nous enseignent une chose », résume Alan Robock. « La guerre nucléaire doit être évitée à tout prix. »
(Source : Bloomberg)
Via : challenges
Note ; une guerre mondiale dans un monde qui comptera bientôt (en novembre) 8 milliards d’être humain ne peut finir que par une hécatombe. Rien que sur la fait que les cargos ne pourront plus faire la navette entre tous les continents, des millions de personnes manqueront de tous, que ce soit de céréales, de médicaments ou encore de produits énergétique. Plus de 80 % des marchandises que nous consommons passent par les mers et les océans (source)
(Déjà une guerre contre la Russie et les pays musulmans, nous priverez de-suite de gaz et de pétrole)
Pour ceux qui est d'une guerre nucléaire, je doute de ce que les spécialistes nous annonces (je pense a d'autre spécialiste que j'ai lu, pas a l'article plus haut). Parce qu'il faut bien savoir qu'au Nevada dans les années 50, 60, les Américains ont réalisé plus de 200 essais atomiques en air libre.
Certes les bombes atomiques d’aujourd’hui sont plus puissance que celle des années 50, 60, la bombe de Hiroshima était de 15 kilotonnes (soit l’équivalent de 15 000 tonnes de TNT) alors que la plus puissante bombe atomique de nos jours est de 57 mégatonnes (soit 1 325 fois plus puissante) , et c'est justement cette puissance que les russes ont testés le 31 octobre 1961, en tout les russes auraient testé 91 bombes atomique dans l'atmosphère, la France 210 (46 essais aériens, les autres souterrain)
Ce qui fait que dans les années 50, 70 plus de 400 bombes atomiques sont tombés, et la planète n'a pas été détruire. Par contre en tant que guerre atomique, si elles étaient utilisées sur des grandes villes, des millions de personnes en mouraient, mais notre monde n'en périrait pas (les centrales nucléaires sont bien plus dangereuses, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl nous en a montré un exemple)
Je poste quelque photos des testes du Nevada (voir aussi ce lien et la page Wikipédia)
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